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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

CUBA

3 Avril 2025, 06:08am

Publié par PCF Villepinte

En aidant Cuba 
nous nous aidons nous-mêmes
Publié le 02 avril 2025

Le 26 mars, le PCF de Haute-Garonne, le MJCF31, l’UEC 31 et les élus communistes de la région Occitanie ont organisé une journée de solidarité avec Cuba en présence de M. l’Ambassadeur de la République de Cuba, Otto Vaillant Frias.

Une partie de la journée a été consacrée à des rencontres entre une délégation d’élus communistes accompagnant l’ambassadeur auprès du maire de Toulouse, du président du Conseil départemental, de la présidente de l’Université Jean-Jaurès et du directeur de l’École nationale supérieure de l’audiovisuel. L’organisation de ces rencontres, pour faire aboutir des projets de coopération, c’est aussi cela la solidarité. Deux débats en présence des associations de solidarité, France-Cuba, Cuba Si France et Cuba Coopération France et de la CGT 31, ont permis de mieux connaître l’actualité de la situation cubaine et de faire le point de l’action politique contre le blocus US.

De ces riches discussions il ressort que le blocus subit par le peuple cubain depuis 63 ans prend un tour moderne pour tous. Otto Vaillant Frias nous déclarait : « Voulez-vous savoir ce qu’est vivre dans un pays qui subit des droits de douane de 200 % imposés par les USA ? Demandez aux Cubains. Pour exporter son nickel Cuba doit passer par une quinzaine de sociétés écran pour contourner le blocus ; tout ce que vend Cuba perd de la valeur et tous les achats sont très renchéris. Les pannes de courant sont dues à l’impossibilité d’entretenir les centrales électriques et le réseau. La principale centrale électrique a été installée par Alstom, depuis rachetée par General Electric, qui refuse de fournir les pièces de rechange et les supports techniques. »

Ce que les États-Unis imposent à Cuba, ils menacent de l’imposer au Panama, au Groenland, au Canada, au Mexique, mais aussi à l’Europe. Nous devons résister et imposer un autre ordre économique mondial. Le poids du dollar dans les échanges économiques mondiaux doit baisser. Les USA ne doivent plus dominer le FMI et la Banque mondiale. Nous n’avons pas de planète de rechange, les USA doivent respecter les accords de Paris. Nous devons changer le monde.

À Cuba, l’éducation et la santé sont gratuites, le financement pour protéger toute la population est un effort énorme, c’est la responsabilité d’un État socialiste.

La coopération et le commerce international doivent se faire entre États souverains, de droite ou de gauche mais souverains, sans impérialisme. C’est ce que construisent les BRICS, dont Cuba est devenu un membre invité. Le Sud global doit pouvoir coopérer et se développer sans dollar.

Quand nous avons vu comment Trump et son administration frappaient ses amis, nous nous sommes dit qu’il fallait nous préparer à une nouvelle offensive. Les lois du blocus, Torricelli et Helms-Burton, ont été renforcées par 243 nouvelles mesures. Cuba est de nouveau sur la liste US des pays soutenant le terrorisme. Trump est la représentation du capital US, c’est le rêve du capital US de posséder le canal de Panama, le Groenland et Cuba.

La journée s’est terminée par la présentation du travail de l’artiste Ernest Pignon-Ernest, lors de la biennale de La Havane, et un concert des Grandes Bouches à l’Hôtel de région, le Mojito de France-Cuba, ajoutant une touche finale à la fête.

Nous avons l’ambition de renouveler cette journée chaque année, car avec Trump nous sommes tous devenus un peu cubain.

Article publié dans CommunisteS, numéro 1036 du 2 avril 2025.

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Justice

3 Avril 2025, 06:01am

Publié par PCF Villepinte

Dura lex, sed lex
Publié le 02 avril 2025

On connaît tous cet adage de Ciceron, Dura lex, sed lex, La loi est dure, mais c’est la loi.

Ce latinisme s’applique bien à l’actualité. Marine Le Pen a été condamnée ce lundi à quatre ans de prison dont deux avec sursis (la partie ferme pouvant être aménageable sous bracelet électronique, elle n’ira sans doute pas en prison), à 100 000 euros d’amende et surtout à cinq ans d’inéligibilité avec une exécution provisoire c’est-à-dire immédiatement. Un certain nombre de cadres du RN ont également été sanctionnés. Cette décision fait suite à dix ans d’enquête, à deux mois de procès. On peut trouver la peine sévère mais justifiée. La présidente du tribunal Bénédicte de Perthuis a tenu à l’expliquer dans un rapport de 152 pages !

Ce qui a été jugé ici c’est un détournement de fonds publics : il s’élève à près de trois millions d’euros et le vol s’est déroulé sur une période de onze ans, de 2004 à 2016 : difficile d’y voir une fugace maladresse comptable. Au fil des ans les enveloppes attribuées chaque mois aux assistants grimpaient, grimpaient : de 17 000 euros à 21 000 en 2011, puis 24 000 en 2016. C’est Marine Le Pen qui était « au cœur du système » dit le tribunal, doublement coupable comme autrice et complice.

C’est elle donc qui a été le plus lourdement sanctionnée avec cependant un an de prison de moins que ce que réclamait le parquet et une amende trois fois moindre. Le système de défense utilisé par le RN (nous ? des voleurs ? des détournements ? première nouvelle, on n’est absolument pas au courant !) a été fatal à ce parti car le tribunal était en droit de se dire que s’il jouait le mensonge et l’impunité, c’est qu’il allait recommencer demain si on ne l’en empêchait pas.

Et puis il y a la question de la peine d’inéligibilité immédiate. Cette peine est introduite depuis 1992 ; la privation des droits civiques peut être prononcée pour une durée de dix ans maximum à l’encontre d’une personne exerçant une fonction du gouvernement ou un mandat électif au moment des faits. En ces temps où l’on regrette à juste titre l’image déplorable des « politiques », cette sanction s’est imposée au nom de la transparence, de la probité, de l’intégrité.

Alors ici cette sanction s’applique à une éventuelle candidate à la présidentielle ? et alors ? Le tribunal a précisé qu’il « ne méconnaissait pas les conséquences » mais qu’il ne faisait pas de politique en la circonstance : son souci était de rappeler ce b.a.-ba de la démocratie, l’égalité devant la loi. Le Pen a été traitée ici comme n’importe quel justifiable. Bref voici un jugement qui montre qu’en ce cas précis la démocratie (et la séparation des pouvoirs) a plutôt bien fonctionné.

Pourtant ce jugement a suscité d’étranges commentaires. La droite qui aime la jouer « légaliste » s’est laissée aller. « Le droit contre le peuple », titre Le Figaro. Le Premier ministre ose se dire « troublé ».

À gauche communistes, socialistes et écologistes prennent acte du jugement alors que du côté insoumis, on a eu droit à ce commentaire saugrenu de Manuel Bompard : « LFI n’a jamais eu comme moyen d’action d’utiliser un tribunal pour se débarrasser du RN. » Propos pour le moins hors sujet puisqu’il était question ici de détournements de fonds publics, propos bizarres a moins de croire des échos de presse qui estiment que les insoumis auraient eux aussi un dossier en cours avec la justice sur un sujet analogue.

Côté extrême droite enfin, ça crie, ça piaille, ça râle, ça se plaint d’une justice sévère. C’est presque drôle quand on sait que ces gens n’ont cessé de se plaindre du laxisme judiciaire, de revendiquer la plus grande sévérité de la Justice pour le plus petit délinquant. En somme au RN la « lex » doit être « dura », même très « dura », mais pour les autres, pas pour eux.

Gérard Streiff

Article publié dans CommunisteS, numéro 1036 du 2 avril 2025.

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64 ans, c’est toujours non !

2 Avril 2025, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

Notre mobilisation empêche le gouvernement et le patronat d’enterrer la question des retraites ! À peine appliquée, la réforme des retraites fait déjà des ravages : chômage des seniors en hausse, départs retardés pour les femmes, absence de prise en compte de la pénibilité…

 

 

64 ans, c’est toujours non !

Le premier ministre a trahi ses engagements en affirmant que les « concertations » ne pourraient pas revenir sur les 64 ans ! La majorité de la population et des parlementaires exigent l’abrogation de la réforme des retraites : la démocratie doit parler  ! 

La CGT appelle tous les salarié·es à rejoindre les fonctionnaires et les agent·es publics y compris par la grève, dans les rassemblements et les manifestations pour exiger l’abrogation de la réforme des retraites et l’augmentation des salaires.

Sous prétexte d’économie de guerre, ils veulent nous faire travailler toujours plus et envisagent de nouvelles régressions dans les écoles, les hôpitaux, les universités, la culture, les collectivités locales, les tribunaux. Au contraire, défendons la paix et la coopération entre les peuples, la justice sociale et environnementale : plus que jamais ces combats sont liés !

Pour se soigner, pour répondre aux besoins en matière de transports, de logement, d’éducation et de formation, de recherche, de culture, d’information, de sport pour toutes et tous, d’environnement, et pour lutter contre l’obscurantisme, le 3 avril mobilisons-nous aussi pour renforcer et développer les services publics  !

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Anti-racisme

31 Mars 2025, 10:12am

Publié par PCF Villepinte

 

Aux manipulateurs de tout poil , voici ce qu’a dit réellement Fabien Roussel à la télévision sur Cnew qui lui demandait si le racisme anti-blancs existait :
« Mais le racisme anti-Blancs, le racisme anti-Noirs, le racisme anti-Chinois, anti-Asiatiques […] c’est terrible. Et vous savez ce que ça fait ce racisme de toutes sortes ? Il est fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français, quelles que soient leur couleur et leur origine »...


« Et pendant ce temps-là, je peux vous dire que les affaires prospèrent. Les financiers, le monde économique, pas de problème. Pendant qu’en bas, le peuple se déchire et se divise […] et je suis meurtri par ça », a-t-il conclu.

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cause commune

28 Mars 2025, 12:55pm

Publié par PCF Villepinte

Manifestation à Paris le 22 mars 2025 contre le racisme à l'occasion de la journée mondiale pour l'élimination de la discrimination raciale.
L'intersyndicale fait cause commune contre
le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie
au travail
Huit organisations syndicales lancent une campagne commune de sensibilisation à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie au travail. L’initiative, dans la continuité du barrage contre l’extrême-droite lors des élections législatives de juin 2024, est de salubrité publique tant la parole haineuse s’est libérée.

Un sujet, et pas des moindres, fait consensus parmi les syndicats, c'est la lutte contre le racisme. A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale le 21 mars, et à la veille d'une mobilisation nationale qui a rassemblé 90 000 personnes selon le ministère de l'intérieur,  huit organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires, FSU) ont présenté une campagne commune de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la xénophobie au travail. L'objectif étant de faire front ensemble, de prendre sa part de responsabilités, de marteler que le syndicalisme est incompatible avec le rejet de l'autre.  

 

 

 

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PAIX

28 Mars 2025, 08:53am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 26 mars 2025

Le gouvernement préparerait, nous dit-on, un livret d’une vingtaine de pages qui serait distribué à tous les Français avant l’été, un manuel de survie en cas de conflit armé conseillant de tenir près de soi 6 litres d’eau, des boites de conserve, une lampe de poche, etc. 

On y recommanderait de fermer la porte en cas d’accident nucléaire ! Rarement l’infantilisation (pour rester poli) de l’opinion aura été poussée aussi loin. Paraît que le projet est en validation après du Premier ministre. S’il fallait vraiment alerter les concitoyens, on recommanderait plutôt la distribution du discours de Jean Jaurès à la Chambre des députés le 20 décembre 1911. 

Dénonçant le péril d’une guerre européenne, il déclarait : « Messieurs, les forces de guerre qui sont dans le monde, je ne les méconnais pas ; mais il faut voir aussi, il faut reconnaître et saluer les forces de paix […]. La guerre même travaille à sa manière pour la paix par l'idée des horreurs que la guerre moderne déchaînerait ».

Gérard Streiff

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Vive la culture !

28 Mars 2025, 08:49am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 26 mars 2025

Et « Vive la sociale ! », lançait Gérard Mordillat ce dimanche à la Bellevilloise, présent parmi les vingt témoins, artistes de toutes disciplines, syndicalistes, élu·es des composantes du NFP, acteurs, actrices culturel·les de toutes professions…

Ce meeting initié par la commission Culture du Parti communiste trouvait sa place dans l’intense et croissante mobilisation des travailleur·euses des arts et de la culture à la suite des annonces consécutives à la formation du gouvernement Bayrou et au « vote » du budget 2025.

De très lourdes menaces pèsent sur la vie culturelle de notre pays : les mauvais coups pleuvent de partout. Source d’égalité et de démocratie, pourvoyeuses d’emplois qualifiés et condition de la liberté de création, les politiques publiques de la culture sont furieusement attaquées par les intégristes du libéralisme et les fanatiques du marché, l’extrême droite les menace.

Appelant à la résistance, le PCF entame une grande campagne nationale « Vive la culture ! » pour contribuer à faire de cette question un enjeu du débat public et du débat politique et esquisser de nouveaux États généraux de la culture, des arts, de la création, de l’information et de l’éducation populaire.

Vingt interventions ont produit des apports riches et complémentaires affirmant que sans politiques publiques, seules les œuvres qui suscitent une consommation de masse parviennent à exister, considérées comme des marchandises qui rapportent. Des puissances financières colossales s’emploient à coloniser nos esprits, à annihiler notre esprit critique, nos possibilités de connaître et de comprendre, nos capacités à nous reconnaître et à nous lier.

Priver un peuple de culture, c’est l’empêcher d’inventer son avenir. La culture est la condition du politique. C’est elle qui permet de donner du sens. Nous ne voulons pas la voir réduite à cet horizon rétréci. Car qu’est-ce que l’art sinon la mise en œuvre de notre capacité à ne pas se faire voler les mots, les concepts, les idées, à les réinvestir ?

La suite c’est :

  • Lutter contre la censure, qui renait décomplexée notamment sur les territoires de l’extrême droite ;
  • Défense acharnée du service public de la culture, de l’État comme des collectivités territoriales ;
  • Instaurer dès aujourd’hui la « compétence obligatoire » en matière de politique culturelle ;
  • Populariser la loi déposée par le PCF instituant une continuité de revenu pour les auteurs et autrices ;
  • Faire preuve d’une grande vigilance face aux menaces sur l’audiovisuel public, avec la « réforme Dati » qui va bientôt être de retour.

Ce meeting parisien est un lancement, préfiguré par une rencontre tenue à Nîmes le 11 mars. D’autres vont suivre, à Lyon le 15 mai, à Marseille, Nantes, Tours, Toulouse (…), à Chalon lors du festival Chalon dans la rue, et dans nombre d’autres villes et évènements. Le Festival d’Avignon sera le lieu d’initiatives, et nous nous retrouverons à la Fête de l’Huma.

Collectif culture du PCF

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Municipales 2026

17 Mars 2025, 16:37pm

Publié par PCF Villepinte

 


L'action des communes est décisive pour l'avenir du pays et pour répondre aux enjeux démocratiques et de services publics répondants aux besoins de nos concitoyen·nes. Face aux menaces d’une économie et d’un budget dédiés à la guerre et aux décisions gouvernementales sans précédent, menaçant d’asphyxier financièrement les collectivités territoriales par des coupes budgétaires estimées entre 3 et 6 milliards d’euros, nous appelons à une riposte collective. Ces coupes budgétaires entraîneront la fermeture de bibliothèques, l’arrêt de travaux dans les écoles, les crèches, la réduction des transports publics, la privatisation d’infrastructures essentielles et l’arrêt du soutien à la création culturelle.

Associations d’élu·es, communes, intercommunalités, départements et régions : unissons-nous avec les citoyens·es, les associations, les syndicats, les forces de gauche pour contraindre le gouvernement à revenir sur ces choix injustes ! Nous refusons cette logique et nous appelons à une mobilisation en 2025 pour stopper l’asphyxie financière, la casse des communes et de leurs services publics si utiles à leurs administré·es.

C’est une mobilisation collective, toutes les collectivités sont touchées : les grandes villes subissent des pertes de ressources directes, tandis que les plus petites voient leurs projets compromis faute de cofinancements par l’intercommunalité, le département ou la région. Partout en France, il s’agit sans relâche de défendre la libre administration des collectivités qui est un principe constitutionnel et préserver les services publics de proximité. Le combat contre le budget 2025 est toujours d’actualité tant la ponction opérée sur les finances locales est inadmissible et insupportable. Nous exigeons un projet de loi rectificatif pour 2025 et 2026, garantissant des moyens accrus aux communes.

Le gouvernement Bayrou, en se désengageant du financement des services publics, aggrave les fractures sociales et territoriales et met en péril l'environnement. Sa politique d'austérité affaiblit le logement social, l’école, les transports publics, l’action sociale, les infrastructures locales et accentue les inégalités, notamment entre les territoires ruraux et urbains. Cette austérité participe de la fragilisation et de la fermeture d’entreprises. Ces politiques ont déjà prouvé leur inefficacité et leur nocivité par le passé : elles conduisent à l’appauvrissement du pays. Nous refusons cette logique destructrice.

Une ambition communiste pour nos communes !

Dans ce contexte, les élu·es et militant·es communistes s’engagent pleinement dans les élections municipales de 2026.

Nous proposons des programmes ambitieux alliant progrès social et transition écologique pour répondre aux attentes des habitant·es, agissant avec eux pour l'accès à la culture et la réappropriation des biens communs par le développement du service public dans tous les domaines : logement, école, urbanisme, santé, petite enfance, transports, eau, alimentation, énergie, sécurité... Et nous œuvrons à placer les communes et les intercommunalités au service de la paix et de la coopération décentralisée.

Partout, nous voulons construire des projets territoriaux ancrés dans l’intérêt général et ouverts aux rassemblements les plus larges. Dans les villages comme dans les métropoles, nous voulons renforcer la présence des élu·es communistes, aujourd’hui deuxième force de gauche au niveau national. Face à la droite et à l’extrême droite, nous investirons des candidats et candidates dans chaque département, des villages aux grandes villes, pour renforcer notre présence et défendre les services publics dans les communes et au niveau de l’intercommunalité.

Nous ferons grandir les mobilisations et les luttes et nous les appuierons. Nos élu·es sont engagé·es avec les habitant·es dans toutes les luttes : défense des hôpitaux, des bureaux de poste, des gares ; accès universel au logement, à la culture, moyens pour des services publics de qualité ; opposition aux coupures de gaz et d’électricité ; soutien aux plus précaires et aux « sans-papiers » ; protection de l'emploi, de l’environnement et de l'industrie ; défense des services publics, lutte contre la privatisation des infrastructures stratégiques, notamment les aéroports et les lignes ferroviaires ; droit à une alimentation saine et équilibrée ; lutte contre les déserts médicaux ; droits des femmes et féminisme ; lutte pour la sécurité, la paix, contre le racisme, la xénophobie et toutes les discriminations.
Rassembler pour battre la droite et l’extrême droite

Nous appelons au rassemblement dans les villes où nous sommes en responsabilité et sur l’ensemble du territoire pour faire face aux défis sociaux, démocratiques et écologiques. Notre objectif est clair: empêcher la droite et l’extrême droite – RN, LR, LREM et leurs alliés – de s’emparer des municipalités. Ce rassemblement doit se construire sur la base d’un projet collectif, élaboré par nos sections et débattu avec les citoyen·nes, le mouvement associatif et les forces de gauche. Les résultats des dernières échéances électorales montrent l’urgence d’agir, en particulier dans les territoires ruraux et périurbains où l’extrême droite progresse. Dans les grandes villes, il s’agit également de contrer les victoires des macronistes et LR.

Nous nous mobiliserons pour maintenir et renforcer les majorités de gauche dans les communes où nous sommes en première responsabilité, ainsi que dans celles où nous participons à une coalition respectueuse de nos valeurs et de notre projet.

Dès cet été, et au plus tard à l’automne, nous désignerons nos chef·fes de file et têtes de liste dans les villes de plus de 20 000 habitant·es en tenant compte de leur engagement militant, de leur capacité à fédérer et de leur ancrage territorial.

Nous souhaitons engager dès à présent des discussions avec tous les citoyen·nes qui le souhaitent et toutes les forces de gauche, tant au niveau local que national, pour bâtir ensemble des choix municipaux cohérents, ancrés dans les réalités locales et porteurs d’une dynamique nationale.

En 2026, faisons des élections municipales un moment de mobilisation populaire pour de nouvelles avancées sociales et pour l’égalité des territoires !
 

Paris, le 15 mars 2025

Parti communiste français.
 

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krach mondial ?

13 Mars 2025, 10:43am

Publié par PCF Villepinte

Avec ses droits de douane et ses dérégulations,

Donald Trump va-t-il précipiter un krach mondial ?


La fébrilité grandit sur toutes les places boursières, alimentée par des signes toujours plus prégnants de récession aux États-Unis sur fond de guerre commerciale à venir mais surtout d’éclatement de ces énormes bulles boursières accumulées ces dernières années, qui ont tant prospéré depuis le début de la nouvelle ère Trump
 

L'Humanité le 12 mars 2025
Bruno Odent

Alors que les menaces de guerre commerciales initiées par Donald Trump se précisent, les indices boursiers plongent à travers le monde.
© Xinhua/ABACA

Les alertes à l’imminence d’un krach boursier de grande ampleur se multiplient. Toutes les places financières affichent de spectaculaires reculs depuis la fin du mois dernier. Wall Street a perdu plus de 4 % ces dernières quarante-huit heures. Le CAC 40 était en chute de près de 2,5 % mardi 11 mars.

Les signes avant-coureurs d’une récession se multiplient en effet aux États-Unis. Les multinationales de la tech et de l’Internet y connaissent des accès de grosse fatigue de plus en plus réguliers. Le décalage entre l’économie réelle et la finance prend partout une dimension intenable.

Pour nombre de médias, Donald Trump et sa guerre commerciale tous azimuts seraient les uniques responsables du crash qui se profile. L’analyse présente l’avantage d’exempter de reproches des années de mondialisation libérale qui ont boosté une financiarisation phénoménale des économies avec l’appui des administrations états-uniennes successives.

Wall Street au bord de l’overdose

Aux États-Unis, ce fléau alimente la mal-vie de dizaines de millions de citoyens. Au point d’en avoir fait l’une des causes essentielles de l’émergence du phénomène politique… Donald Trump. Terrible contradiction : c’est aujourd’hui le plus grand matamore du capital qui est chargé de panser les plaies d’une société déglinguée par… la financiarisation. Il s’emploie à lui infliger, à la hâte, une série de remèdes de cheval. Sous forme de nouvelles dérégulations financières.

Wall Street est au bord de l’overdose. Les titres sur lesquels se sont formées les plus grosses bulles spéculatives sont en chute libre, comme ceux de la tech ou de Tesla (en baisse de plus de 20 % depuis février). Le géant de l’automobile électrique, est dirigé, faut-il le rappeler, par l’oligarque Elon Musk qui est, ironie du sort, l’un des grands artisans de cette super-dérégulation financière.

Alors que depuis au moins trente ans les revenus du capital n’ont cessé de capter une part grandissante des richesses créées par les entreprises états-uniennes au détriment des salariés, Donald Trump a décidé d’accentuer encore ce processus. La machine à ponctionner le travail toujours davantage s’emballe au nom de « la mobilisation de la valeur pour l’actionnaire ».

L’appauvrissement des classes moyennes et pauvres est de plus en plus manifeste. Quand les oligarques du capital, omniprésents aux côtés du nouveau locataire de la Maison-Blanche, raflent tout. Quand la capitalisation des 500 plus grosses sociétés états-uniennes cotées en Bourse gonfle de quelque 60 % sur seulement deux ans, entre 2023 et 2024. Quand ces champions de Wall Street ne laissent plus que des miettes aux travailleurs, les 20 % des citoyens états-uniens les plus pauvres ne percevant plus en 2023 que 3,2 % du total de la richesse produite par le pays.

La valeur des cryptomonnaies, dont le président se fait lui-même le chantre, est montée vers des sommets himalayens gonflant toujours davantage une bulle spéculative dont la dimension est devenue intenable. Baptisées bitcoin, litecoin ou encore ethereum, elles présentent l’avantage de ne pas subir la moindre réglementation, à la différence des devises émises par les banques centrales.

Tous les coups sont permis tellement leurs gestionnaires sont peu regardants sur l’origine même des fonds déplacés. Un rêve, on l’aura compris, non seulement pour les traders les plus « téméraires » mais aussi pour toutes sortes de sbires spécialisés dans le blanchiment d’argent…

Renforcer l’autonomie énergétique

Mais les monnaies numériques sont loin d’être les seuls secteurs à nourrir des bulles spéculatives toujours plus menaçantes. Celui des hydrocarbures, de Big Oil qui affiche des résultats records, est à la fête avec l’extension de ses champs d’exploitation sur le territoire des États-Unis, qu’ils soient conventionnels ou à fraction hydraulique, c’est-à-dire fortement polluants.

Le président des États-Unis en a fait une priorité, martelant à maintes reprises durant sa campagne qu’il faudrait « forer, forer, forer » (drill, drill, drill). Cet appel frénétique est bien plus qu’une provocation climatosceptique. Il vise à renforcer l’autonomie énergétique et la pole position stratégique acquise par les États-Unis dans la production d’hydrocarbures.

La course à l’armement est aussi en marche, avec notamment la frénésie de dépenses imposées à une Europe à qui a été dévolu, au prix fort, un rôle de police régionale. N’est-elle pas contrainte de s’approvisionner auprès de marchands d’armes états-uniens toujours en position ultradominante ?

Ces contradictions vont s’aiguiser avec la volonté affirmée de la nouvelle administration de dégager le terrain pour une suprématie encore étendue de Wall Street. Selon une logique qui va de pair avec une agressivité commerciale sans précédent, appuyée sur la domination du dollar.

Ces guerres commerciales, dont l’intensification est programmée au même moment, sont autant de moyens destinés à aspirer les capitaux vers la place financière états-unienne. Les voisins canadien et mexicain avec lesquels les États-Unis tissent les échanges les plus intenses depuis des décennies sont aux premières loges.

La Chine, dont la montée en puissance est intolérable à l’administration trumpiste, est la cible principale. L’Europe n’y échappe pas. De premières salves de droits de douane doivent être lancées contre elle début avril. Avec sans doute d’autant plus de force que les contours d’une récession états-unienne et d’un krach financier vont s’imposer de plus en plus fortement dans le paysage.

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UKRAINE

13 Mars 2025, 10:30am

Publié par PCF Villepinte

« Renforcement du soutien à l’Ukraine »

adopté à l'Assemblée nationale :

les positions de chaque parti


L’Assemblée nationale a adopté, dans la nuit de mercredi 12 mars, une proposition de résolution européenne appelant au « renforcement du soutien à l’Ukraine », avec 288 voix pour et 54 contre. Les députés y ont également aborder la question des avoirs russes gelés et de l’adhésion de Kiev à l’Union européenne.

Le 7 juin 2024, Volodymyr Zelensky s’était adressé aux députés à l’Assemblée Nationale.
© Karim Ait Adjedjou / ABACA

L'Humanité le 13 mars 2025 à 08:18
Léa Petit Scalogna


Les députés français examinaient dès ce mercredi, à partir de 15 h 30, une proposition de résolution sur le renforcement du soutien aux Ukrainiens, alors que les négociations entre ces derniers et les Américains sur un cessez-le-feu partiel avec la Russie viennent tout juste de commencer en Arabie saoudite. Le texte a finalement été adopté, après plus de six heures de débats intenses, avec 288 voix pour et 54 contre, sur un total de 474 inscrits.
Ce dernier appelle notamment l’Union européenne (UE), l’Otan et « les autres pays alliés » à « poursuivre et à accroître leur soutien politique, économique et militaire à l’Ukraine » face à « l’agression russe ». Plusieurs des 31 recommandations contenues dans la proposition de résolution ont particulièrement fait débat, du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’UE à la présence sur le sol ukrainien de soldats français en cas d’accord de paix, en passant par l’importation de gaz russe dans les pays de l’UE.
 Voir la répartition des votes par groupe sur le site de l’Assemblée nationale.

Que faire des avoirs russes ?

Surtout, l’une des thématiques les plus épineuses était de savoir s’il faut pousser l’exécutif à saisir l’intégralité des avoirs russes gelés. En Europe, les appels se multiplient en faveur d’une saisie. En l’état, il serait question aujourd’hui « d’inviter » l’UE à « utiliser dès à présent les actifs russes gelés et immobilisés, (…) pour soutenir la résistance ukrainienne et la reconstruction de l’Ukraine ».

Trois des députés du groupe macroniste, Ensemble pour la République (dont son président, Gabriel Attal) vont plus loin et ont proposé, dans un amendement, de les utiliser pour « renforcer les capacités de défense de l’Europe », alors qu’ils représentent près de 235 milliards d’euros. Le gouvernement n’est pourtant pas de cet avis, officiellement opposé à leur saisie – outre les intérêts qui, eux, servent déjà à aider Kiev.

« Pour l’instant, c’est non, a résumé la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas sur Sud Radio. Mais le président de la République et le premier ministre ont demandé à Éric Lombard d’étudier plus en profondeur les conséquences d’une telle décision. »

Le RN incapable de porter une position claire

Si les socialistes, les Écologistes et Horizons ont soutenu la saisie des avoirs russes, les opposants à cette mesure sont nombreux. « Les Russes ont des avoirs conséquents à nous chez eux, donc ne faisons pas trop les malins avec ça », a averti le député Modem Erwan Balanant, peu convaincu par le procédé.

Plus globalement, les députés communistes se sont montrés favorables aux coopérations militaires, mais pas à une défense européenne. « D’accord pour les livraisons d’armes, mais pas de soldats français sur le front », prévient Jean-Paul Lecoq. « Cette résolution s’apparente, en réalité, à un renforcement du soutien à la guerre. Elle vise aussi à faire exister Emmanuel Macron sur la scène internationale, auprès des présidents américain, russe et ukrainien. », continue-t-il.

Du côté de la France insoumise (FI), on a préféré porter une solution diplomatique, qui ne laisserait pas de place à un élargissement du conflit. La résolution votée par l’Hémicycle « va nourrir les hostilités et porte en elle les germes d’une nouvelle guerre », a ainsi lancé la députée insoumise Sophia Chikirou, alors que son groupe avait déposé un amendement visant à supprimer l’alinéa sur l’adhésion à l’UE et un autre, réécrivant en partie la résolution.

Les prises de position du Rassemblement national (RN) ont, quant à elle, été particulièrement scrutées. Thomas Ménagé, député d’extrême droite, justifie l’abstention de son groupe par le fait que « l’entrée de l’Ukraine dans l’UE entraînerait, à terme, le sacrifice de nos agriculteurs via la baisse drastique de nos subventions et l’accélération de la concurrence déloyale qu’ils subissent déjà ». Si le parti d’extrême droite assume sa grande hostilité à l’idée de saisir les avoirs russes gelés, il apparaît globalement comme incapable de porter une position diplomatique claire depuis le début de la guerre en Ukraine et encore plus ces dernières semaines, souhaitant de toute façon limiter les sanctions à l’encontre de Moscou.

Le bloc macroniste ne s’est ainsi pas fait prier pour ressortir la carte des « deux extrêmes », n’hésitant pas à occulter le gouffre qui sépare les positions politiques prises par le Parti communiste français (PCF) et par la FI d’un côté, et par le RN et l’Union des droites républicaines (UDR) – le parti d’Eric Ciotti – de l’autre. Et ce, alors que les deux formations d’extrême droite semblent s’accorder sur l’idée d’un « accord de paix » à la sauce trumpo-poutinienne, dicté par les conditions de la Russie. Mais, encore une fois, le camp présidentiel préfère capitaliser sur le conflit afin de promouvoir son projet pro-européen et militariste.

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