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Cette vidéo est réalisée par Vincent Saravaki, jeune correspondant de l'édition 2010 !
Plusieurs milliers de personnes ont convergé samedi en Ardèche pour le premier rassemblement national contre l'exploitation
du gaz de schiste, malgré l'annonce par la ministre de l'Environnement de la suspension des travaux.
Derrière le slogan "No gazaran", entre 10 000 et 20 000 personnes ont fait, le temps d'un après-midi, du petit bourg
de Villeneuve-sur-Berg l'épicentre de l'opposition croissante à l'exploitation de ce gaz emprisonné à 3.000 mètres sous terre. A pied, à vélo, en poussette, en voiture ou en autocar, une foule
bigarrée et bon enfant, venue de tout l'Hexagone, s'est rassemblée sur une aire de repos au bord de la route nationale, interdite à la circulation, pour dire "Stop au gaz de schiste". En
contrebas, la plaine de Mirabel, des fermes, des vignes, des cultures, un camping. Au loin, les montagnes si chères à Jean Ferrat. Ici, "ils risquent de forer deux puits" et d'ériger une
torchère, pour brûler les gaz, explique Guillaume Vermorel, spéléologue et l'un des initiateurs du rassemblement.
"Ils"? Les industriels Schuepbach Energy et GDF-Suez qui ont obtenu un permis pour explorer 930 km2 autour de Villeneuve.
Deux autres permis, dits de Nant (Aveyron) et Montélimar (Drôme), ont été accordés en mars 2010 par les services de l'ancien ministre de l'Environnement, Jean-Louis Borloo. Devant la fronde
grandissante des élus locaux et régionaux, des riverains et des écologistes, Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé début février la suspension des travaux d'exploration dans l'attente des
conclusions d'une mission d'évaluation des enjeux environnementaux, en juin.
Principales inquiétudes des opposants: la pollution des nappes phréatiques et les dégâts sur les activités rurales et
touristiques. Pour extraire ce gaz, il faut effectivement forer des puits tous les 200 mètres et y injecter des millions de m3 d'eau additionnée de sable et de produits chimiques afin de
libérer les particules gazeuses. Même "la collectivité n'a rien à y gagner, sauf qu'elle devra entretenir les routes abîmées par les camions", insiste M. Vermorel. Pour José Bové, député
européen Europe Ecologie, fer de lance de la contestation et présent au rassemblement, l'exploitation de ces gisements pose la question du "gaspillage énergétique". "Il est temps de se demander
comment on rend l'énergie plus efficace, renouvelable et non destructrice de l'environnement", plaide l'ancien du Larzac. A ses yeux, il n'y a qu'une issue à la mobilisation, née en quelques
semaines seulement "du mépris des citoyens et des élus" par le gouvernement et des entreprises qui "jouent aux apprentis sorciers": l'abrogation des permis.
Pour appuyer leur combat, les différents collectifs départementaux se sont par ailleurs constitués samedi matin à Valence
en coordination nationale. Dans la foule, barbe blanche et cheveux longs, Alain Gibert, maire écologiste de Rocles, estime qu'"il se passe la même chose qu'avec les OGM: les populations ne sont
pas consultées". Et les maires non plus. Alors, dans sa commune ardéchoise de 240 habitants, il a pris, comme contre les OGM, un arrêté pour interdire l'exploitation de ce gaz. A ce jour, la
préfecture ne l'a toujours pas contesté. Et la culture des OGM est interdite en France.
C'est un Nicolas Sarkozy sur la défensive qui est apparu ce soir pour présenter une énième version de son
gouvernement.Les départs de Michèle Alliot Marie du ministère des Affaires
étrangères et de Brice Hortefeux du ministère de l'Intérieur sonnent comme un aveu : celui du double ratage de sa politique. La diplomatie française est exsangue et les
résultats continuent d'être désastreux en matière de sécurité.Si le président prend
note que nous sommes entrés dans « une nouvelle ère » avec les révolutions du Maghreb, c'est pour agiter aussitôt le spectre d'une « immigration
massive ». Celle-ci est même le prétexte du retour au premier plan de l'État RPR.Les
Français sont prévenus. Ils savent qu'il n'y a rien de bon à attendre de ces remaniements qui, même s'ils se multiplient, ne changent rien à leur quotidien, ni même à
l'image de la France désormais gravement discrédité à l'étranger.
Au cœur du printemps des peuples arabes M. Obama vient de rendre un très mauvais service à la cause de la sécurité de la
paix en opposant son veto au Conseil de Sécurité des Nations Unies sur un texte qui stipulait : « les colonies israéliennes établies dans les territoires palestiniens occupés
depuis 1967 y compris Jérusalem-Est, sont illégales et constituent un obstacle majeur à la réussite d’une paix juste, durable et globale ». Ce document, parrainé par 130 pays, ne
faisait que reprendre les mots, le langage, l’écriture d’une multitude d’autres résolutions pourtant approuvées par les Etats-Unis. Quelques jours plus tôt d’ailleurs, lors d’une réunion du
Quartet, les Etats-Unis avaient tout fait pour qu’aucune pression ne soit exercée à l’encontre des dirigeants israéliens pour les amener à discuter. Or, les bouleversements actuels dans les
pays arabes ne peuvent être dissociés de la question de l’Etat palestinien dans les frontières de 1967.
Les aspirations de tous ces peuples sont communes à celles qu’exprime le peuple palestinien depuis des décennies. La seule
différence est que les mouvements dans les pays arabes sont dirigés contre les dirigeants de ces pays. En Palestine, ils sont dirigés contre un pouvoir extérieur, celui du gouvernement d’Israël
qui domine, humilie, écrase le peuple palestinien. D’ailleurs, les peuples arabes dans leur diversité avaient manifesté leur opposition à l’horrible offensive guerrière menée contre Gaza quand
leurs dirigeants laissaient faire.
Personne ne peut comprendre aujourd’hui le veto nord-américain, sauf par son parti-pris pour la direction israélienne
contre les Palestiniens. En quelque sorte, c’est une nouvelle humiliation infligée à ce peuple qui ne se laissera pas faire. Certes, les Etats-Unis et l’Europe veulent contrôler les révolutions
des peuples arabes en les contenant dans le cadre d’une simple libéralisation des régimes. Or, la demande de ces peuples est plus profonde. Ils agissent pour la liberté, le pain, le respect, la
dignité. C’est aussi le refus de tout impérialisme. Et le blocage de toute initiative visant à empêcher la poursuite de la colonisation est tout aussi anachronique que le soutien des systèmes
autocratiques et dictatoriaux des pays arabes. A l’opposé, l’intérêt de la paix et de la sécurité, l’intérêt des peuples, israélien, américain et européens est de relancer un véritable
processus de paix en vue d’aboutir à la création de l’Etat palestinien dans les frontières décidées en 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale.
Dans les bouleversements actuels, la question du retour des réfugiés palestiniens sur leur terre se pose de manière
totalement nouvelle, tant les peuples arabes souhaitent la démocratie, l’harmonie entre eux, la souveraineté populaire et politique. La décision de M. Obama dans ce contexte est encore plus
condamnable. A l’image des pays d’Amérique Latine ou de Chypre, les pays européens, l’Union européenne elle-même, doivent reconnaître maintenant l’Etat Palestinien. L’Europe doit le faire
d’autant plus que les dirigeants palestiniens viennent de convoquer un processus électoral qui permettra au peuple d’être bien représenté et de donner mandat à ses nouveaux élus pour le faire.
Nous entamons donc une nouvelle phase. Un nouveau mouvement devrait se lever de tous les pays de l’Union européenne pour obtenir que ses institutions reconnaissent désormais l’Etat palestinien.
C’est dans la logique des mouvements populaires en cours. Ils ont besoin de nous. Agissons !
Les peuples du monde arabe sont en mouvement. Ils expriment leur colère face aux pouvoirs corrompus de
leurs pays. En Algérie et au Yémen, en Libye et à Bahreïn le mouvement pour la liberté et contre la vie chère s’approfondit et s’élargit à une grande partie de la population. Ces
mouvements sociaux et politiques font face à une répression sans merci de la part du pouvoir dans chacun des pays concernés. Les réponses qui leurs sont opposées vont des menaces d’interdiction
de grèves, de tergiversations pour la libération de prisonniers politiques en Egypte à la répression sanglante Libye. Mais ces peuples résistent, recherchant leur chemin vers la
liberté et la justice sociale, ils continuent leur combat:
Nouvelle manifestation dispersée
par les forces de l'ordre à Tunis
Les forces de l'ordre ont dispersé samedi après avoir tiré des gaz lacrymogènes environ 300 manifestants qui scandaient des
slogans anti-gouvernementaux devant le ministère de l'Intérieur à Tunis.
Ce nouveau rassemblement survient au lendemain de violents affrontements entre les forces de l'ordre tunisiennes et des
groupes de manifestants qui avaient tenté de pénétrer dans le ministère et qui avaient incendié ou saccagé trois commissariats dans le centre.
Un important dispositif policier a rapidement dispersé les manifestants et demandait aux gens qui se trouvaient dans la rue
de rentrer chez eux.
Plusieurs policiers en civil et portant des cagoules, avec des bâtons en bois, se sont lancés dans les rues
perpendiculaires de l'avenue Habib Bourguiba où est situé le ministère de l'Intérieur, à la recherche de manifestants.
Un nombre important de voitures de police circulaient également dans le centre où l'entrée des rues était bloquée par des
policiers.
La Turquie contre toute sanction à l'encontre de la Libye
Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'est prononcé aujourd'hui contre toute
sanction à l'encontre de la Libye, accusant les grandes puissances de «calculs» concernant les ressources pétrolières du pays. «Toute intervention rendra la situation encore plus
difficile. Cela frapperait non pas le gouvernement mais le peuple libyen. Vous ne pouvez pas assurer la paix dans le monde en ayant recours à des sanctions à chaque incident», a déclaré le chef
du gouvernement turc dans un discours télévisé à Istanbul.
Maroc: nouvelle constitution réclamée
Près d'un millier de personnes encadrées par un important dispositif sécuritaire se sont rassemblés aujourd'hui à
Casablanca, au Maroc, pour revendiquer des "réformes politiques et une nouvelle constitution.
"La manifestation a commencé vers 15h00 (GMT) et il y aurait près d'un millier de personnes. La plupart des slogans
appellent à des réformes politiques et une nouvelle constitution". "Nous voulons une nouvelle constitution", "Justice, dignité et liberté", "Ni parlement ni gouvernement", crient les
manifestants qui étaient entourés d'un important dispositif sécuritaire.
Tunis: une manifestation réprimée
Les forces de l'ordre ont dispersé aujourd'hui après avoir tiré des gaz lacrymogènes environ 300 manifestants qui
scandaient des slogans anti-gouvernementaux devant le ministère de l'Intérieur à Tunis. Ce nouveau rassemblement survient au lendemain de violents affrontements entre les forces de l'ordre
tunisiennes et des groupes de manifestants qui avaient tenté de pénétrer dans le ministère et qui avaient incendié ou saccagé trois commissariats dans le centre.
Un important dispositif policier a rapidement dispersé les manifestants et demandait aux gens qui se trouvaient dans la rue
de rentrer chez eux. Plusieurs policiers en civil et portant des cagoules, avec des bâtons en bois, se sont lancés dans les rues perpendiculaires de l'avenue Habib Bourguiba où est situé
le ministère de l'Intérieur, à la recherche de manifestants. Un nombre important de voitures de police circulaient également dans le centre où l'entrée des rues était bloquée par des
policiers.
Bahreïn: un leader de l'opposition chiite rentre à Manama
Un leader en exil de l'opposition chiite de Bahreïn, Hassan Mashaimaa, a regagné samedi Manama sans être inquiété par les
autorités
Les opposants libyens progressent sur le terrain
Mouammar Kadhafi exhorte ses partisans à "triompher des ennemis", tandis que ses opposants progressent sur le terrain et
que pressions et sanctions internationales contre le chef d'Etat libyen se multiplient.
"Nous combattrons s'ils le veulent", a déclaré vendredi le leader de 68 ans alors que l'est du pays est contrôlé par ses
adversaires et que Tripoli est le théâtre d'affrontements. Des quartiers semblaient désormais aux mains des opposants dans la capitale qui a longtemps été considérée comme le bastion du régime,
avec Syrte la ville natale du "Guide".
"On n'arrête pas d'entendre des coups de feu", a témoigné une habitante de la capitale libyenne.
"Je pense que la révolte a gagné Tripoli. Si vous allez sur la place Verte, vous trouverez de
nombreux partisans de Kadhafi. Mais dans d'autres lieux (de la capitale), il y a des manifestants anti-Kadhafi" a déclaré un habitant du centre-ville.
Une centaine de manifestants pour un changement politique en Algérie ont été bloqués aujourd'hui par la police dès leur
arrivée au lieu de rendez-vous dans le centre d'Alger. Le président du Parti pour la Culture et la Démocratie (RCD), le député Saïd Sadi, s'est retrouvé encerclé, avant même l'heure prévue du
début de la marche, 11h00, par les forces de l'ordre sur la Place des Martyrs.
Les forces de l'ordre ont réussi à repousser vers le front de mer tout proche les partisans du RCD réunis sous la bannière
de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), un mouvement né il y a un mois mais déjà scindé en deux. Une vingtaine de partisans du président Abdelaziz
Bouteflika sont apparus. Munis de portraits du dirigeant, ils scandaient son nom et affichaient une pancarte en arabe: "Les Algériens sont pro-Bouteflika, ils ne veulent pas de la Coordination
des avides". La police placée entre les deux camps a empêché tout affrontement.
Libye: le régime arme des civils, selon des habitants de Tripoli Le régime de Moammar Kadhafi arme ses partisans civils pour établir des points de contrôle et réprimer toute contestation,
selon les témoignages d'habitants de Tripoli.
Le soulèvement populaire qui touche la Libye constitue le plus grand défi auquel est confronté Kadhafi, au pouvoir depuis
42 ans. Le dirigeant libyen a maintenu son contrôle dans la capitale en ayant recours à la violence contre les protestataires, mais les insurgés se sont emparés d'environ la moitié du littoral
libyen.
Les forces pro-Kadhafi ont ouvert le feu sur des manifestants après la prière du vendredi. Le numéro un libyen a déclaré à
ses partisans qu'il "ouvrirait les dépôts d'armes pour que tous les Libyens soient armés".
Des habitants de Tripoli, joints samedi par téléphone depuis Le Caire, ont fait état sous couvert d'anonymat de camions
patrouillant les rues avec à leur bord des civils soutenant le régime.
Libye : les forces pro-Kadhafi ouvrent le feu à Tripoli Au moins deux manifestants ont été
tués vendredi à Tripoli dans des affrontements avec les forces de sécurité libyennes, a rapporté un habitant de la capitale de la Libye. Au 11e jour de la révolte sanglante contre le pouvoir
chancelant de Kadhafi qui a accusé ses opposants d'être téléguidés par Al-Qaïda, les initiatives se multiplient : réunion de l'ONU, propositions de sanctions, d'embargo total et de mise en
place d'une zone d'exclusion aérienne.
Tunisie : marée humaine dans les rues de TunisPlus de 100 000 Tunisiens, selon la
police, ont réclamé vendredi le départ du gouvernement de transition dirigé par Mohammed Ghannouchi, devant la Kasbah, épicentre de la contestation, où de nouveaux cortèges de manifestants
affluaient encore en début d'après-midi.
Vendredi 25 février 2011, Claude Evin, directeur de l’agence régionale de
santé(ARS) a autorisé le maintient de l’activité de cardiologie interventionnelle, menacée dans le cadre de la réorganisation des soins en Ile-de-France. La signature d’un décret
a entériné cette décision.
« Très satisfait » de cette évolution de bon sens,Jean-Michel Toulouse, directeur de l’hôpital pour
défendre son service auprès de l’ARS, avait notamment indiqué : « Nous avions des locaux entièrement neufs, nous avions atteint le seuil d’activité demandé en 2009 et en 2010 et nous
allons probablement le dépasser en 2011. Fermer n’aurait pas été cohérent. »
Cette victoire peut également être mise au crédit des élus et des médecins,
mobilisés depuis des semaines qui avaient lancé encore dernièrement un appel pour défendre ce service.
François Asensi- Président du conseil de surveillance de l’hôpital Robert Ballanger et député de Seine-Saint-Denis. Nelly Roland - Conseillère générale de Seine-Saint-Denis et maire de Villepinte. Pierre Laporte –
Conseiller général de Seine-Saint-Denis. Dr. Daniel Zarka – Président de la Commission Médicale d’Etablissement de l’hôpital Robert
Ballanger, chef du pôle anesthésie, réanimation, urgence. Dr. Jean-Michel Montely – chef du service cardiologie et coronarographie de
l’hôpital Robert Ballanger. Dr. Jean-Pierre Maroni – Cardiologue à l’hôpital Robert Ballanger. Dr François Walylo – Cardiologue spécialisé en cardiologie interventionnelle à l’hôpital Robert Ballanger Marie-France Waterlot – représentante des usagers UDAF 93.Dr. Olivier Middleton – Médecin
généraliste – Directeur de division du pôle santé de Tremblay-en-France.
Michèle Alliot-Marie et son compagnon Patrick Ollier, le ministre des Relations avec le Parlement
Politique -
le 25 Février 2011
Michèle Alliot-Marie est donnée vendredi partante de son poste de ministre des Affaires étrangères par plusieurs sources
gouvernementales de haut rang, qui évoquent un départ pour lundi prochain au plus tard.
Le chef de la diplomatie française est soumis à de nombreuses critiques sur les conditions de son voyage de fin d'année en Tunisie, où elle avait notamment utilisé par deux
fois le jet privé d'un homme d'affaires proche du président déchu Zine Ben Ali pendant le soulèvement dans ce pays. Le ministre de la Défense, Alain Juppé, pourrait prendre sa place et serait
lui-même remplacé par le chef du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, qui était vendredi du voyage avec Nicolas Sarkozy en Turquie alors que ce n'était pas prévu. Prié de dire s'il renouvelait
sa confiance à sa ministre, le président français a refusé de répondre lors d'une conférence de presse à Ankara, expliquant qu'il ne s'exprimait jamais sur des sujets de politique intérieure
quand il était à l'étranger.
Mais le sort de Michèle Alliot-Marie et de son compagnon Patrick Ollier, le ministre des Relations avec le Parlement
critiqué pour ses liens avec le régime libyen, semble scellé. Interrogée vendredi matin sur France Info, elle a écarté l'idée d'un départ ou d'une démission. «Ma devise, c'est bien
faire et laisser dire, a expliqué la patronne du Quai d'Orsay.
"Ça ne peut plus durer. Elle n'est plus audible. Il faut qu'elle parte et, pour que ce soit digne, il faut qu'elle parte
d'elle-même", a déclaré une source gouvernementale. Selon une autre source gouvernementale, "le principe du départ de 'MAM' est acté".
"Juppé est programmé pour prendre rapidement sa succession, avec beaucoup de pression du président de la République",
a-t-on ajouté en soulignant que l'actuel ministre de la Défense se fait tirer l'oreille pour reprendre les Affaires étrangères.
La politique de pillage imposée par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN au Moyen-Orient est entrée en
crise. Et cette crise est due, forcément, à la hausse des cours des céréales dont les retombées ont été plus fortes dans les pays arabes où la rareté de l’eau, les zones désertiques et la
pauvreté du peuple généralisée contrastent avec les revenus très élevés des secteurs privilégiés liés aux énormes ressources pétrolières.
Alors que les prix des aliments ont triplé, les fortunes immobilières et les trésors de la minorité
aristocratique se chiffrent à des billions de dollars.
Le monde arabe, de culture et de religion majoritairment musulmane, s’est en plus senti humilié par la mise
en place, à feu et à sang, d’un État qui n’a respecté aucune des obligations élémentaires ayant présidé à sa création dans le cadre de l’ordre colonial qui existait à la fin de la Deuxième Guerre
mondiale et qui permit aux puissances victorieuses de fonder l’ONU et d’imposer les règles du jeu régissant le commerce et l’économie mondiaux.
La trahison de Anwar El-Sadat à Camp David a empêché l’existence de l’État arabe
palestinien visé dans les accords de l’ONU de novembre 1947, si bien qu’Israël est devenu une forte puissance nucléaire alliée des États-Unis et de l’OTAN.
Le complexe militaro-industriel étasunien a livré des dizaines de milliards de dollars tous les ans à Israël
et même aux États arabes que celui-ci soumettait et humiliait.
Le génie s’est échappé de la bouteille, et l’OTAN ne sait pas comment le contrôler.
Il va s’efforcer de tirer le plus gros profit des regrettables événements libyens. Nul n’est capable de
savoir actuellement ce qu’il se passe dans ce pays. L’Empire a fait publier par ses médias toutes sortes de chiffres et de versions, jusqu’aux plus saugrenus, afin de semer le chaos et la
désinformation.
De toute évidence, une guerre civile se déroule en Libye. Pourquoi et comment a-t-elle éclaté ? Qui en
paiera les conséquences ? L’agence Reuters, se faisant l’écho d’une banque japonaise bien connue, la Nomura, a signalé que les cours du pétrole pourraient
battre tous les records :
« "Si la Libye et l’Algérie arrêtaient leur production pétrolière, les cours pourraient
dépasser 220 dollars le baril, et l’OPEP verrait réduite sa capacité inutilisée à 2,1 millions de barils par jour, similaire aux niveaux de la guerre du Golfe, et au record de 147 dollars
le baril établi en 2008", a affirmé la banque dans une note. »
Qui pourrait payer des prix pareils ? Quelles en seraient les conséquences en pleine crise
alimentaire ?
Les principaux leaders de l’OTAN jubilent. Le Premier ministre britannique, David
Cameron – selon ANSA – « …a admis dans un discours au Koweït que les pays occidentaux avaient fait erreur d’avoir soutenu des gouvernements non démocratiques dans le monde
arabe. »
Félicitons-le du moins pour sa franchise.
Son collègue français Nicolas Sarkozy a déclaré : « La poursuite de
la répression brutale et sanglante contre la population civile libyenne est répugnante. »
Le ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini, a jugé
« crédible » la quantité de mille morts à Tripoli, et a parlé de "chiffres tragiques" et de "bain de sang".
Selon Hillary Clinton, le « bain de sang » est « absolument
inacceptable » et « doit cesser ».
Pour Ban Ki-moon, « le recours à la violence dans ce pays est absolument inacceptable… le Conseil de
sécurité agira en accord avec les décisions de la communauté internationale… nous envisageons une série de variantes. »
En fait, ce qu’attend Ban Ki-moon, c’est qu’Obama dise le dernier
mot.
Le président étasunien a parlé ce mercredi après-midi. Il a fait savoir que sa secrétaire d’Etat partirait en
Europe afin de décider avec les alliés de l’OTAN des mesures à prendre. À le voir, on constatait qu’il ne voulait pas laisser filer l’occasion de se colleter avec le sénateur républicain
d’extrême droite, John McCain, avec le sénateur pro-israélien du Connecticut, Joseph Lieberman, et avec les dirigeants du Tea
Party, et de garantir son investiture par le Parti démocrate.
Les médias de l’Empire ont préparé le terrain en vue d’une action. Une intervention militaire en
Libye n’aurait rien de surprenant, ce qui garantirait par ailleurs à l’Europe les presque deux millions de barils par jour de pétrole léger qu’elle importe, si des événements qui
mettraient fin au leadership ou à la vie de Kadhafi n’intervenaient pas avant.
De toute façon, le rôle d’Obama est plutôt compliqué. Comment réagira le monde arabe et
musulman si une telle équipée faisait couler à flot le sang libyen ? La vague révolutionnaire déclenchée en Égypte freinera-t-elle une intervention de l’OTAN en Libye ?
L’invasion de l’Iraq déclenchée par Bush sous de faux prétexte – mission
remplie ! s’était-il exclamé – a coûté la vie à plus d’un million d’Arabes innocents.
Nul dans le monde n’acceptera jamais la mort de civils innocents, en Libye ou
ailleurs.
Je me
demande :lesÉtats-Unis et l’OTAN appliqueront-ils un jour ce même principe aux civils désarmés que leurs
drones et leurs soldats tuent tous les jours en Afghanistan et au Pakistan ?
A droite : un banquier. Pardon le banquier, Jean-Claude Trichet, directeur de la Banque centrale
européenne et gardien du temple néolibéral, a été on ne peut plus clair : augmenter les salaires ? "Ce serait la dernière des bêtises à faire !" Pour M. Trichet, les
salaires, c’est comme le prix des matières premières ou du pétrole : un coût. À la seule différence qu’il a une arme (le patronat) pour agir sur son évolution (ou sa non-évolution). Payé
360612 euros en 2009, le banquier en chef a fait évoluer son propre salaire de 4,5% depuis 2007 et de 2,5% depuis 2008...
A gauche (si l’on peut dire), Didier Migaud, Président socialiste de la cour des comptes.
Rendant son rapport annuel, le député nommé par Nicolas Sarkozy à ce poste a lancé un vibrant appel à l’austérité des budgets. À commencer, dit-il, par la masse salariale des fonctionnaires.
Devançant les désirs de la droite au pouvoir, il a donc prôné un gel des salaires des fonctionnaires jusqu’en 2013. Sans dire que la réforme des retraites, qui
prévoit l’augmentation des taux de cotisation, imputera déjà leurs salaires net...
Deux charges contre le pouvoir d’achat des salariés qui n’ont pas entamé leur détermination à faire valoir leurs
droits...
Le scrutin des 20 et 27 mars sera vraiment l’occasion de mettre une vraie gauche à la droite
avec le vote en faveur des candidats présentés et soutenus par le PCF et le Front de Gauche !