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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Revolution

31 Mars 2019, 07:13am

Publié par PCF Villepinte

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Philisophie(s)

31 Mars 2019, 07:09am

Publié par PCF Villepinte

Philisophie(s)

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Marx et Freud au rancart ? 

 

Histoire. Les polémiques franco-françaises concernant les programmes scolaires disent quelque chose de nous, de notre histoire: ne nous en plaignons pas! Le monde globalisé nous a laissé si peu de spécificités uniques au monde qu’il serait malvenu de ne pas honorer les derniers prés carrés d’une trace universelle qui demeure nôtre – sans exagérer le propos. Ainsi en est-il d’une nouvelle polémique, liée à la réforme du lycée et du bac, concernant la philosophie, comme cela se produit régulièrement. La dernière en date, tonitruante, a vu de nombreuses voix s’élever pour dénoncer la disparition (desdits programmes) des notions de travail et d’inconscient, étudiées jusqu’ici. Vous avez dit travail? Et inconscient? En somme: Karl Marx et Sigmund Freud. Deux géants de l’Histoire qui ont marqué deux des grandes révolutions anthropologiques fondamentales: l’homme est aussi le produit du corps social environnant (Marx), l’homme n’est pas seul en sa demeure (Freud). Ces deux notions, de même que leurs concepteurs, n’apparaissent pas dans le projet de programme qui a été présenté oralement, le 20 mars, dans le cadre du Conseil supérieur des programmes (CSP), aux syndicats et associations disciplinaires. De quoi rendre colériques plusieurs membres de l’Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public (Appep). En effet, les enseignants ne seront plus formellement tenus de faire étudier ces thèmes, ni de lire des textes qui s’y rapportent. Ah bon? Mais comment parler du monde d’aujourd’hui, donc de l’économie qui guide tout, sans aborder la question du travail, de la justice ou de l’État, du droit et de la société… donc de Marx? De même, imagine-t-on évoquer le corps et l’esprit, voire le désir, etc., en évacuant l’inconscient… donc Freud? L’affaire paraît sinon impossible, du moins grotesque dans des disciplines qui consistent – de fait – à établir des liens entre les notions et/ou les concepts. Rassurons-nous, puisqu’il nous est dit officiellement que «ces notions devraient toutefois continuer à être étudiées en lien avec d’autres thématiques». Nous entendons «devraient» et nous comprenons: ce sera à la bonne volonté des enseignants de terminale… Quoi qu’il en soit, aucune raison de s’inquiéter: «Engels devrait rejoindre la liste des auteurs possibles, ce qui permettra d’étudier notamment des œuvres qu’il a écrites avec Karl Marx», nous explique-t-on. Et toujours ce «devrait» qui ne laisse rien présager de bon…

 

Peuple. Assiste-t-on à une tentative de mise à mort de la pensée critique? Un peu tôt pour se prononcer. Néanmoins, annoncer la disparition du Travail, infrastructure collective essentielle, ainsi que de l’Inconscient, fondement même de la conscience humaine, a de quoi nous inquiéter.
Que veut-on? Privilégier une scolastique destinée à exploiter le sentiment de vide des jeunes? Imposer une sorte de phénoménologie de l’ineffable et de l’instant présent sans jamais la confronter à une véritable pensée critique sociopolitique? Andreea Lemnaru, chercheuse en philosophie à la Sorbonne, écrivait cette semaine dans un appel: «En d’autres termes, le futur bachelier deviendra un cadre d’entreprise rompu à la rhétorique, qui se pique d’un mysticisme diffus pour pallier son défaut de conscience politique et idéologique – et donc un allié de choix pour l’ordre établi.» Le bloc-noteur n’instruit, ici, aucun procès en idéologie, mais pose une question simple: supprimer le Travail (et bien sûr le Code qui s’y rapporte, déjà bien attaqué!) et l’Inconscient, n’est-ce pas supprimer toute possibilité de développer une conscience politique chez les élèves? L’enseignement de la philosophie fixe des repères afin de «guider», «baliser» les principes qui sous-tendent les activités quotidiennes des futurs citoyens. La bataille est culturelle. Pour ne pas élever une masse d’individus obéissants en lieu et place d’un peuple. 

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 29 mars 2019.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin à 16:20

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Fonction publique : non à la casse du statut et aux 120.000 suppressions de postes !

31 Mars 2019, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

Fonction publique : non à la casse du statut et aux 120.000 suppressions de postes !

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Les mesures confirmées ce matin en conseil des ministres vont à l'encontre des revendications exprimées par les organisations syndicales qui les rejettent à l'unanimité et au delà par le mouvement des gilets jaunes et les nombreuses luttes dans le pays.

Alors que nos concitoyen.nes demandent des services publics de proximité et une amélioration de leur pouvoir d'achat, comment le gouvernement ose-t-il prétendre qu'il y a trop d'agents de la fonction publique d’État, de personnels de santé, d'agents territoriaux ? Comment peut-il balayer l'exigence de dégel du point d'indice qui, rappelons-le, conduit année après année à une précarisation grandissante des agents ?


Et plus grave encore, la réforme annoncée vise à vider de ses garanties le statut des fonctionnaires alors qu'il est un outil d'avenir pour du personnel qualifié, dignement rémunéré, à l'abri des intérêts particuliers, des pressions partisanes, des tentatives de corruption et en capacité de répondre aux besoins de tout le pays, à égalité. Trois dispositions en particulier sont inacceptables : le recours massif aux contractuels va aggraver les inégalités d'accès aux emplois publics et mettre à mal les principes de neutralité et d'impartialité des agents ; la fusion des instances du personnel va dégrader la sécurité et les conditions de travail ; la suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité va priver les personnels de recours contre l'arbitraire.


Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas et au-delà c’est ce qui permet de mettre en œuvre une véritable politique publique dans notre pays, d’aménagement du territoire en respectant l’égalité d’accès aux droits des citoyen.nes.


Le parti communiste appelle à la mobilisation contre la casse du statut et les 120.000 suppressions de postes et sera aux côtés des agents en lutte le 1er mai et lors de la grande journée de grève et d'actions du 9 mai prochain. Il y portera ses propositions pour la promotion des services publics comme celle d'un fonds européen pour le développement des services publics, démocratique et financé par la BCE, proposé par Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes.

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Pour un moratoire sur les fermetures des établissements de santé (Alain Bruneel)

30 Mars 2019, 08:25am

Publié par PCF Villepinte

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Entretien avec Daniel Blache, dirigeant de l'UCR CGT et membre du Haut Conseil de l'Age, sur le rapport de l'autonomie sur le grand âge et l'autonomie

29 Mars 2019, 12:56pm

Publié par PCF Villepinte

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Une réforme qui conduit au recul de l'âge de départ à la retraite

29 Mars 2019, 12:48pm

Publié par PCF Villepinte

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Pour sauver le climat, des mesures d’urgence et une solution de fond : sortir du capitalisme !

28 Mars 2019, 08:36am

Publié par PCF Villepinte

Les manifestations du 15 et 16 mars ont été une réussite : 350 000 manifestants. Avec une jeunesse particulièrement mobilisée. On y a vu des revendications qui demandent d’agir. Vite. Et qui mettent en cause le système (capitaliste) avec des slogans tels que : « C’est le système qu’il faut changer, pas le climat. Si le climat était une banque, on l’aurait sauvé. Pour de l’argent, ils tueraient terre et mer. Sauvons la banquise, pas les banquiers. Non aux légumes qui voyagent plus que moi »…

Et, pendant ce temps-là, la macronie agit. Mal. Évidemment elle ne remet en cause ni les racines du mal, ni le système. Et la France fait figure de mauvais élève avec un dépassement de 7 %, sur la période 2015-2018, des émissions de dioxyde de carbone par rapport aux engagements pris à la COP 21. Et faute d’une politique volontariste, le gouvernement s’attend déjà à dépasser de 6 % ses niveaux d’émission de CO2 pour 2019-2023 !

Alors le gouvernement peut fanfaronner sur l’obtention d’une vice-présidence française à l’agence onusienne de l’environnement, le Président peut clamer qu’il faut faire « plus vite, plus haut, plus fort » sur l’écologie… mais les actes concrets sont à l’inverse. Et tenir ses promesses de la COP 21, ce serait déjà un objectif minimum !

La macronie, au mépris des gilets jaunes, a essayé de relancer l’idée d’une augmentation de la taxe carbone. 77 % des Français y sont défavorables, marque d’un refus de l’écologie punitive. Il est grand temps de passer à une écologie positive en prenant des mesures incitatives pour le plus grand nombre !

Et n’en déplaise aux tenants de l’idée que l’écologie est « au-dessus des partis », « ni de droite, ni de gauche », idée expérimentée par Nicolas Hulot avec le succès que l’on sait, il faudra choisir : c’est soit le marché et la loi du profit, principaux moteurs de la dégradation climatique, soit des règles politiques fortes, financées par ceux qui possèdent les richesses (et polluent), pour gagner la bataille pour la protection de la planète !

Besoin d’une révolution écologique et sociale !

Si on veut sauver le climat, il faut s’attaquer aux racines du mal, sortir du « système », c’est-à-dire sortir du capitalisme qui met la préoccupation du profit bien au-dessus du souci de protéger la planète, qui produit les pollutions que l’on connait. Il faut une révolution écologique et sociale ! À titre d’exemple, la mondialisation capitaliste se traduit par des échanges commerciaux mondiaux accrus, des productions dans les pays à bas coûts salariaux… mais à fort coût environnemental, puisqu’il faut transporter les marchandises sur de longues distances, et c’est très polluant, très émetteur de CO2. Alors, oui, il faut changer de modes de production, produire local chaque fois que c’est possible. Pour la planète comme pour nos emplois.

Et, sans attendre le grand soir de la révolution écologique et sociale, on peut agir immédiatement pour le climat. En prenant des mesures d’urgence. Nous proposons de réduire les émissions de carbone produites par les transports (le principal émetteur de carbone en France avec 29 % des émissions) : En passant à la gratuité des transports en commun ; en développant le transport ferroviaire fret et passager pour s’attaquer au transport « tout camion » - il faut que l’Europe décide d’un plan de grands travaux ; en privilégiant les circuits courts agricoles comme industriels. Nous proposons également la rénovation thermique de 1 million de logements pour agir là encore très concrètement sur la réduction des gaz à effet de serre.

Toutes ces mesures sont de l’ordre de l’écologie positive : elles redonnent un peu de pouvoir d’achat aux familles, elles créent des emplois. Et pour financer tout cela, nous proposons que la BCE réoriente l’argent : plutôt que de financer les marchés financiers, elle peut financer par des prêts à 0 % un fonds européen de développement social et écologique, de développement des services publics.

Portons ces propositions dans le débat public et l’action. Elles sont bien accueillies. Elles marient les actions concrètes de proximité à but de changement immédiat et une visée révolutionnaire de plus long terme. Du communisme vert.

Alain Pagano, membre du CEN, responsable à l’écologie

Facebook de la commission Écologie : https ://www.facebook.com/ecologiepcf/

 

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Retraite : pas de recul sur l'âge !

26 Mars 2019, 07:20am

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Les Innocents - Apache

24 Mars 2019, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

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Dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, Économie et politique vous invitelundi 25 mars à 18 h, à l’espace Niemeyer,2, place du Colonel-Fabien à Paris,à une rencontre sur le thème « Contre l’Europe de Macron : des services publics au cœur d’un nouveau projet européen », avec la participation de plusieurs candidats de la liste conduite par Ian Brossat, de syndicalistes et d’écon

24 Mars 2019, 07:40am

Publié par PCF Villepinte

 
 
 
 
lundi 25 mars à 18 h, à l’espace Niemeyer,
2, place du Colonel-Fabien à Paris
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Rencontre sur le thème « Contre l’Europe de Macron : des services publics au cœur d’un nouveau projet européen », avec la participation de plusieurs candidats de la liste conduite par Ian Brossat, de syndicalistes et d’économistes. Ian Brossat y présentera les propositions du PCF et les mettra en débat.

La question des services publics est au cœur des mobilisations sociales et de la campagne pour les élections européennes : toute notre société souffre de leur étranglement financier, de leur dépérissement organisé dans les territoires, de l’épuisement des agents chargés d’en faire bénéficier la population. Mais il y a aussi une énorme attente de services publics, dans les esprits, sur les ronds-points, dans la rue, de la part de toutes celles et de tous ceux qui affrontent les difficultés de la vie quotidienne, de la précarité, des bas salaires.

Emmanuel Macron répond en demandant aux Français quels services publics ils sont prêts à abandonner pour permettre de baisser les impôts ! Nous affirmons au contraire que l’expansion de nouveaux services publics, démocratiquement gérés avec de nouveaux pouvoirs de leurs agents et de leurs usagers, développant des coopérations intenses avec leur environnement économique, sont un enjeu central de la réponse aux défis sociaux, écologiques, économiques, financiers, culturels, politiques qui travaillent notre XXIe siècle. Dans ce que nous appelons le communisme, à la fois but et chemin vers une civilisation visant au développement de toutes les capacités humaines, les services publics sont une étape pour dépasser radicalement des marchés mondialisés en crise, où la concurrence, pilotée par la pression insatiable des capitaux financiers à la recherche de rentabilité, produit gâchis de capacités humaines, inégalités grandissantes et tendance permanente à la déflation.

Cela suppose de s’attaquer à la cause profonde des atteintes portées au service public – la domination du capital et de son bras armé, les marchés financiers dopés par la création monétaire des banques et des banques centrales. C’est l’objet de la proposition fortement portée par la campagne de Ian Brossat : la création d’un Fonds de développement économique, social, écologique solidaire financé par la BCE.

La soirée s'articulera autour de deux tables rondes, donnant une large place à des échanges avec la salle, auxquelles participeront Ian Brossat, des économistes, des syndicalistes.
 
 
 
 
 
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