Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Le refus de la vie en miettes
La mobilisation populaire a obligé le pouvoir à renoncer à faire accepter automatiquement sa loi dite « travail ». Il a dû revoir une partie de sa copie, sans en changer pour l’instant la philosophie générale. Dès lors, s’ouvre une situation inédite.
Jamais en effet dans l’histoire, un gouvernement issu du vote d’une majorité d’électeurs de gauche, n’avait perdu à ce point le soutien de la gauche « réelle » et n’avait plus que pour seul soutien les représentants du capital, c’est-à-dire le Medef, les partis de droite et le Figaro qui l’exhorte chaque jour à « avoir du courage ».
Ce texte n’a même pas le soutien de syndicats dits « modérés », ni même du Parti socialiste. C’est dire la profondeur du divorce. C’est dire aussi les dangers.
L’exécutif qui pousse les feux de cette contre- réforme issue du pacte européen « Euro plus* », initié en mars 2011 par Mme Merkel et M. Sarkozy, croit qu’il sera toujours là dans un peu plus d’un an pour la mettre en œuvre à la faveur d’un duel au second tour de la présidentielle avec le parti d’extrême droite.
Mais, même en cas d’échec, -ce que confirme la série d’élections partielles de dimanche dernier-, et avec le retour de la droite aux affaires, le patronat fait le calcul qu’il en sera de toute façon le bénéficiaire. C’est la raison de cette forte pression à un moment où les forces de l’argent peuvent faire indistinctement de MM. Hollande, Valls, Macron, Sarkozy, Juppé ou Fillon leur candidat à la présidentielle.
Raison de plus pour que les progressistes, dans leur diversité, s’unissent jusqu’à choisir ensemble un(e) candidat(e) à l’élection présidentielle et travaillent indissociablement à une majorité nouvelle d’alternative à l’Assemblée nationale. Leur objectif devrait être de gagner afin que la France renoue avec le chemin du progressisme à la française. Tel est l’intérêt des travailleurs d’aujourd’hui et celui des générations « kleenex », cachées derrière ce mot de « flexibilité », qui ne signifie rien d’autre que la possibilité pour les propriétaires d’entreprises d’embaucher et de débaucher en toute liberté, selon les critères de rentabilité financière.
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Loi travail c'est non
Communiqué commun
CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Réforme du code du travail :
Il y a urgence à se mobiliser
Le projet de loi visant à réformer le droit du travail constitue une régression sociale que nous n’acceptons pas.
Les principes qui fondent les garanties collectives sont remis en cause, les licenciements facilités et les indemnités prud’homales plafonnées. Ce projet de loi prévoit des procédures de décisions dans les entreprises et établissements qui placent les salarié-es sous la menace et le chantage à l’emploi. Il vise à remettre en cause l’égalité de droit et de traitement en abandonnant le niveau national de négociation et en contournant les syndicats. Il mettrait en place d’autres dispositions porteuses de régressions : temps de travail, apprentissage, formation professionnelle...
Le chômage atteint un niveau record, la pauvreté explose et, pour la première fois depuis l’après-guerre, l’espérance de vie recule. Précariser le salariat, faciliter les licenciements ne créent pas d’emploi comme le démontrent les politiques menées depuis plusieurs décennies.
N’acceptant pas que la société promise aux jeunes soit celle de la précarité, nos organisations portent d’autres exigences en termes d’emploi, de temps de travail de formation, de protection sociale et de conditions de travail. Chacune de nos organisations développera ses propositions.
Aujourd’hui le mécontentement est réel et s’intensifie. Il se matérialise par des luttes dans les entreprises, le secteur public et les lieux d’études. Il revêt aussi un caractère intergénérationnel avec la mobilisation des jeunes et celle des retraité-es. En ce sens, les mobilisations annoncées le 9 mars constituent un rendez-vous important qu’il convient de réussir. A Paris : Place de la République : 14h / place de la concorde Départ en car à la mairie de Tremblay en France à 11H15.
Le mouvement social s’étend. Une imposante majorité considère que le projet de réforme du code du travail est une menace pour les salarié-es et ne créera pas d’emplois. Nous le pensons aussi ! Les premières réactions syndicales et citoyennes ont contraint le gouvernement à un premier recul. Mais ni le changement de date, ni le changement de titre ne rendent ce projet acceptable.
Le 31 mars ,les salarié-es, les privé-es d’emplois, les jeunes, les retraité-es ont toutes les raisons de se mobiliser ensemble, par toutes les formes, y compris par la grève et les manifestations sur tout le territoire, pour obtenir le retrait du projet de loi de réforme du code du travail, et pour l’obtention de nouveaux droits, synonymes de progrès social, pour gagner aussi une autre répartition des richesses dans une société solidaire.
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL réunies ce jour, invitent l’ensemble les salarié-es, les jeunes, les retraité-es, les privé-es d’emploi à s’inscrire dans les mobilisations.
Non à EUROPACITY
Réunion publique
19 H 30 mardi 8 mars 2016
Tremblay en France
Salle Jean Ferrat
Europacity, toujours plus grand!
Auchan et le maire de gonesse ont annoncé en 2010 le projet Europacity, un immense centre commercial et de loisirs sur 80 hectares de la plaine agricole du Triangle de Gonesse. Depuis ,ils déploient des moyens considérables pour imposer ce projet (expositions, magazines, publicités, réunions publiques...) pour essayer de faire croire que ce projet réglera les questions d'emplois, de qualité de vie et d'accès à la culture et aux loisirs que connaissent les habitants des communes du Val d'Oise et de Seine St Denis qui entourent le triangle de Gonesse.
Les associations du 93 et du 95, regroupées dans le collectif pour le Triangle de Gonesse(CPTG) font connaitre les conséquences négatives que la réalisation de ce projet aurait sur sur les emplois existants, les transports, le cadre de vie et l'environnement.
INFORMEZ-VOUS, PARTICIPEZ NOMBREUX
à la réunion publique
Mardi 8 mars 2016
à 19H30 Salle Jean Ferrat à Tremblay en France
Loi travail,non merci
SENAT le 1er mars 2016
Annie DAVID Sénatrice de l'Isère
~~ QUESTION D’ACTUALITE
Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Mes cher(e)s collègues, Ma question s’adresse à M. le Premier Ministre,
Vous avez annoncé le report de deux semaines de la présentation en conseil des mi-nistres de la réforme du code du travail. Or, ce que nous demandons, c’est le retrait de ce texte !
Avec nous se rassemblent les 850 000 signataires de la pétition « Loi Travail, non merci », les organisations syndicales, la CGT, la FSU, Solidaires ou FO, et les nombreux mouvements de jeunesse y compris de votre propre parti, ou encore de nombreuses personnalités de gauche, Monsieur le Premier ministre.
Toutes ces personnes, qui connaissent le monde du travail, qui portent les valeurs d’une gauche progressiste et sociale, vous demandent de ne pas persévérer dans la remise en cause des droits des salarié-e-s. Pourquoi ne pas les écouter ?
Après la loi Macron et l’extension du travail dominical, vous remettez aujourd’hui en cause les protections pour les travailleurs mineurs, pour les temps partiels, les durées maxi-males de travail jusqu’à 60 heures, la hiérarchie des normes ou encore le fractionnement des 11 heures de repos par tranche de 24H! Vous détruisez le Code du Travail, que vous jugez, comme Monsieur Gattaz, trop pro-tecteur des salariés !
Mais écoutez nos concitoyen-ne-s, écoutez les parler de leur travail, des souffrances qu’ils vivent ! Ecoutez nos jeunes, qui, derrière le hashtag #OnVautMieuxQueCa racontent, dessinent, écrivent ce que le travail et la précarité leur fait subir. Ces jeunes qui nous donnent rendez-vous le 9 mars ont raison, les salarié-e-s de notre pays méritent mieux que tout cela ! Oui Monsieur le Ministre nous vous demandons le retrait de ce texte !
Réponse de Monsieur Manuel Valls, Premier ministre . –
(source-compte-rendu provisoire du Sénat)
Un projet de loi a été préparé par le ministre du travail. Le texte en a été transmis au Conseil d'État. Il devait être présenté en Conseil des ministres le 9 mars. Nous avons considéré que nous pourrions nous donner quelques jours supplémentaires pour le parfaire.
Je recevrai de façon bilatérale les organisations patronales et syndicales la semaine prochaine ; puis, en séance plénière, je leur communiquerai à toutes le résultat d'ensemble de ces entretiens. Cela fera l'objet d'une lettre rectificative au Conseil d'État de sorte que le texte soit adopté en Con-seil des ministres le 24 mars. Les imperfections seront corrigées, de manière à lever certaines incompréhensions, à dénoncer les inexactitudes qui ont pu être colportées.
La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale sera saisie début avril afin que les députés puissent se prononcer en séance publique après les vacances parlementaires d'avril. Le dialogue avec les partenaires sociaux est ouvert sur ce texte, qui procède de déjà très longues réflexions, après les lois Macron et Rebsamen, le rapport Combrexelle, le rapport Badinter, le vote du principe du compte personnalisé d'activité...
Des avancées sur la médecine du travail, le détachement, ont déjà été rendues possibles. Il faut continuer à réformer pour donner plus de liberté et de souplesse aux entreprises, qui hésitent à embaucher à cause de la rigidité des procédures prud'homales.
Assez de caricatures sur le retour au XIXe siècle, il s'agit d'améliorer le fonctionnement du marché du travail : plus de liberté pour les entrepreneurs, plus de protection pour les salariés, dans un monde qui, au-delà de l'ubérisation, a beaucoup changé. Pas de retrait donc, mais des améliorations. Redonner de l'espoir à tous, c'est le sens de ce projet de loi, dont le pays a besoin, et que je mènerai par conséquent à son terme.
Mme Annie David, pour la réplique -(source-compte-rendu provisoire du Sénat) -
Pourquoi n'avoir pas commencé par la concertation ? Oui, le code du travail a besoin d’être modernisé, ne serait-ce que du fait de la révolution numérique, mais pas au seul bénéfice des actionnaires !