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LA PARISIENNE LIBEREE: SOCIALISTES RESIGNES

30 Avril 2015, 18:43pm

Publié par PCF Villepinte

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DISSOUDRE LE PEUPLE!

23 Avril 2015, 14:53pm

Publié par PCF Villepinte

DISSOUDRE LE PEUPLE!

Le 5 avril dernier, Claude Bartolone rend un rapport au président de la République dans lequel il souhaite que le vote devienne obligatoire « lors de toutes les élections ». Pour François Asensi, député Front de gauche de Seine-Saint-Denis et maire de Tremblay-en-France, le président de l'Assemblée nationale fait « un contresens absolu sur le sens du vote abstentionniste ».


 Je suis stupéfait par la proposition émise par le Président de l’Assemblée nationale de rendre le vote obligatoire, dans le rapport sur l’engagement citoyen remis au Président de la République.

Avec le retour de cette vieille proposition culpabilisatrice, les responsables socialistes veulent s’offrir un formidable miroir aux alouettes pour détourner des débats de fond et masquer les vraies raisons du désamour des Français pour les élections.

Le Président de l’Assemblée nationale fait un contresens absolu sur le sens du vote abstentionniste. Les Français qui ne votent plus ne sont pas des mauvais citoyens qui se désintéressent de la chose publique, bien au contraire. L’abstention n’est pas une absence de choix ou un manque de civisme. Il s’agit d’un message fort et clair, mais les deux partis majoritaires qui gouvernent sans partage refusent de l’entendre. Ce message, c’est le refus d’un système politique, la 5e République, qui asphyxie le débat, annihile le pluralisme des idées, reconduit systématiquement les mêmes hommes et les mêmes politiques malgré des alternances de façade.

D’un gouvernement de gauche, nous aurions été en droit d’attendre une véritable réflexion sur nos institutions, et non une approche par le petit bout de la lorgnette. Une mutation profonde de nos institutions pour faire enfin respirer la démocratie française, étouffée par le carcan de la 5e République, constitution la moins démocratique d’Europe. Nous avons espéré le droit de vote pour les étrangers, le scrutin proportionnel, le renforcement du parlementarisme, l’implication des citoyens par une véritable démocratie participative. Mais hormis la limitation salutaire du cumul des mandats, rien n’est venu. Lors des présidentielles, le Front de gauche a mis en débat de nombreuses propositions pour une 6e République, qui fournissent autant de points d’appui pour le changement. Aucune n’a été reprise.

 L’autre motivation de l’abstention, c’est l’autisme des élites gouvernantes, qui ont perdu de vue l’intérêt général pour mieux favoriser des intérêts de classe, celle de la classe d’en haut. A quoi bon obliger les citoyens français à voter si l’on continue à ne pas respecter leur vote ? Lorsque les citoyens français ont refusé l’Europe libérale en 2005, leur décision souveraine a été foulée au pied. Nous payons aujourd’hui le prix de cette forfaiture qui a considérablement agrandi le fossé entre représentants et représentés, tout en faisant le lit du message anti-européen du Front national.

 Dans l’abstention, les Français expriment leur ras-le-bol des promesses trahies. Le bilan du mandat Hollande marquant une étape supplémentaire en ce domaine, tant la liste des engagements non-tenus de François Hollande s’allonge. Oubliés la renégociation du Traité européen, le maintien des dotations aux collectivités, la baisse de la part du nucléaire, l’interdiction aux banques d’opérer dans les paradis fiscaux, la suppression des stocks option, le droit de vote des étrangers, la reconnaissance de l’Etat de Palestine,…

 Songeons par ailleurs aux conséquences de ce vote obligatoire. Rien ne permet de penser que des fervents soutiens du Gouvernement sommeillent dans la foule des abstentionnistes, bien au contraire. En obligeant à voter de manière culpabilisatrice, on risque de renforcer la colère légitime de ces abstentionnistes et de nourrir plus encore les bataillons de votants du Front national. On peut d’ailleurs s’interroger sur les éventuelles arrières pensées électorales de cette manœuvre…

 Pour éviter le débat nécessaire sur les orientations politiques néolibérales d’un gouvernement qui tourne le dos à la gauche, on préfère jeter un rideau de fumée par un faux débat. Cette triste solution en dit long sur le désert intellectuel de nos classes dirigeantes, incapables d’inventer avec le peuple un nouveau modèle français.

 En rendant le vote obligatoire, le pouvoir souhaite punir les électeurs abstentionnistes, mais de quoi ? De ne pas s’inscrire dans les orientations thatchériennes du gouvernement Valls ? De voir avec lucidité que ces choix économiques envoient notre pays droit dans le mur ? De refuser le démantèlement de nos  solidarités et de notre modèle social ?

 Selon Claude Bartolone, la responsabilité des gouvernés est engagée dans la crise économique et démocratique de notre pays, mais pas celle des gouvernants. Nous sommes en plein retour à une « Ancien Régime » de la politique dans laquelle les classes dirigeantes auraient forcément raison et le peuple aurait forcément tort. Comme le disait Bertold Brecht, « puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple » !

 

 

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Face à la crise et aux politiques régressives, la sécurité sociale, une idée d'avenir !

17 Avril 2015, 06:54am

Publié par PCF Villepinte

Face à la crise et aux politiques régressives, la sécurité sociale, une idée d'avenir !

70ème anniversaire de la Sécurité sociale : c'est en 1945 qu'Ambroise Croizat a eu le courage politique de lancer l'idée d'une protection sociale pour laquelle chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Avoir cette ambition dans un pays ravagé par la guerre démontrait une sacrée confiance dans le genre humain. 

 

Les fondements de la solidarité, de l'universalité, de l'unicité de la Sécurité sociale, au cœur de l'affrontement de classes entre le capital et les forces progressistes, sont toujours d'actualité aujourd'hui. Ils ont prouvé leur efficacité comme amortisseur social de la crise.

Nos propositions s'inscrivent dans la même philosophie. Une réforme d'ensemble du financement de la Sécurité sociale est nécessaire pour répondre aux besoins sociaux actuels et à venir, pour une nouvelle efficacité économique et sociale ouvrant la voie d'une sortie de la crise systémique actuelle.

Les difficultés rencontrées par la Sécurité sociale sont le résultat non d'un excès de dépenses mais d'une insuffisance de recettes imputable à la conjugaison de deux faits : la crise systémique, avec le chômage, et la volonté des gouvernements depuis 25 ans de baisser le coût du travail. 

Tandis que le rythme de croissance des recettes se réduit, les besoins de la population augmentent, entraînant un déficit structurel. Cela sert à justifier les réformes régressives de la prise en charge socialisée (réforme des retraites, des allocations familiales, de l'hôpital et déremboursement des soins, etc.). 

Face à cela, nos propositions visent à améliorer la prise en charge socialisée de tous et l'accès aux soins pour tous.

Des mesures urgentes de gauche sont nécessaires :  

- Suppression des franchises et forfaits.

- Véritables remboursements pour la lunetterie, les soins dentaires et l'audition.

- réelle suppression des dépassements d'honoraires avec revalorisation de la rémunération des médecins, 

- Généralisation du tiers payant assuré par la caisse d’assurance maladie solidaire et universelle, etc. 

Cela nécessite une gestion démocratique de la Sécurité sociale. 

Nous agissons pour un  pôle public du médicament pour gagner la maîtrise publique du médicament, de la recherche à la distribution. Il faut en finir avec les profits des multinationales du médicament.  Côté recettes, il faut soumettre aux taux actuels des cotisations sociales employeurs les profits financiers. Cela pourrait générer 87,45 Md d'euros de recettes et, en rendant moins profitable la finance, cela ouvrirait la voie à une réorientation de l'économie vers la production de richesses réelles. De manière plus pérenne, nous proposons de supprimer la CSG en la combinant avec un mouvement général de hausse des cotisations patronales, associé à un dispositif de modulation des cotisations sociales employeurs, incitant l'entreprise à adopter une gestion vertueuse à l'égard de l'emploi, des salaires et de la formation. 

Il n'y a aucune de ces mesures dans les projets de loi actuels. Au contraire, ils visent tous à faire reculer la place de la sécurité sociale. 

Pierre LAURENT et Jean-Luc GIBELIN

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7° SOMMET des AMERIQUES

16 Avril 2015, 06:50am

Publié par PCF Villepinte

7° SOMMET des AMERIQUES
Lina Sankari
Lundi, 13 Avril, 2015
L'Humanité
 
 
Après un tête-à-tête d’une heure, les présidents Raul Castro et Barack Obama ont reconnu que la normalisation complète des relations prendra du temps.

Une page de l’histoire s’est incontestablement tournée au 7e sommet des Amériques avec la rencontre entre les présidents Raul Castro et Barack Obama, une première depuis 1956. Le récit reste pourtant à écrire. Devant la trentaine de chefs d’État réunis à Panama, sous les auspices de l’Organisation des États américains (OEA), la Grande Île effectuait un retour attendu après avoir été mise au ban des réunions intercontinentales par la seule volonté de Washington. Lors du précédent sommet, à Carthagène en 2012, l’ensemble des pays d’Amérique du Sud avait d’ailleurs convenu qu’aucun autre rendez-vous ne pourrait désormais se dérouler en l’absence de La Havane. « Le fantôme de Cuba était présent dans toutes les relations bilatérales et multilatérales entre les États-Unis et l’Amérique latine. Et à partir de maintenant ce fantôme a disparu », a expliqué Santiago Canton, responsable du Centre Robert F. Kennedy pour la justice et les droits de l’homme, espérant que le Venezuela ne prenne à l’avenir la place jusqu’alors dévolue à Cuba. La rencontre entre les deux hommes semble néanmoins avoir été placée sous le signe de la franchise et aucun des sujets qui fâchent ne semble avoir été éludé.

Reste la question essentielle de l’embargo, imposé depuis 1962

« Nous avons réussi à parler honnêtement de nos différences et de nos préoccupations, de telle manière que je pense que nous détenons la possibilité de faire avancer la relation entre nos deux pays dans une direction différente et meilleure », a ainsi spécifié Barack Obama. Raul Castro a de son côté prôné une coopération poussée dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la réduction des inégalités et de la lutte contre le terrorisme, le narcotrafic et le crime organisé. Les questions de la souveraineté et de l’autodétermination, thèmes centraux du sommet de Panama, ont également constitué les fils directeurs de son intervention. « Nous avons pratiquement la même position que Barack Obama, y compris concernant les droits de l’homme, la liberté de la presse », a souligné le président cubain dont le pays entretient des discussions sur ces sujets avec Washington depuis le 31 mars. Lors de l’ouverture de ces pourparlers, le chef de la délégation cubaine, Pedro Luis Pedroso, avait rappelé que les États-Unis pouvaient difficilement s’ériger en modèle : « Nous avons exprimé nos préoccupations concernant les modes de discrimination et le racisme dans la société américaine, l’aggravation de la brutalité de la police, les actes de torture et d’exécutions extrajudiciaires dans la lutte contre le terrorisme et les formes juridiques floues des prisonniers dans le camp de la prison américaine de Guantanamo. » Reste la question essentielle de l’embargo, imposé depuis 1962, que seul un vote du Congrès américain, tenu par les républicains, est à même de lever.

Raul Castro a en outre appelé Washington à accélérer les démarches en vue du retrait de Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme. Un retrait qui dépend essentiellement de l’exécutif, le vote du Congrès n’étant que consultatif. La semaine dernière, le département d’État a émis une recommandation en ce sens qui pourrait préparer la voie à la réouverture d’ambassades. À cet égard, le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a annoncé que le prochain cycle de négociations pour la réouverture d’ambassades se tiendrait « le plus tôt possible ». « Nous sommes disposés à discuter de tout, mais nous devons être patients, très patients. Nous nous entendrons sur certains points, mais nous divergerons sur d’autres », a averti Raul Castro. Aucune déclaration finale commune n’a ponctué ce sommet.

 

Dernière minute : Barack Obama favorable au retrait de cuba de la liste noire des états réputés soutenir le terrorisme.

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Construction de 200 000 logements dans le cadre du Grand Paris :

14 Avril 2015, 16:04pm

Publié par PCF Villepinte

 Construction de 200 000 logements dans le cadre du Grand Paris :

 

 

Déclaration de François ASENSI

Député de Seine-Saint-Denis

Sevran - Tremblay-en-France – Villepinte

 


Construction de 200 000 logements dans le cadre du Grand Paris :

Vers un nouveau renforcement des inégalités territoriales ?

 

Dès le mois de février 2014, j’étais intervenu à l’Assemblée nationale pour mettre en garde contre une nouvelle mainmise de l’Etat sur l’aménagement de l’Ile-de-France dans le cadre du Grand Paris et dénoncer le risque d’un renforcement des inégalités territoriales.

Le quotidien Le Parisien du 8 avril vient de confirmer mes craintes en publiant les sites retenus pour accueillir les constructions de logement annoncées par Manuel Valls lors du comité interministériel du 13 octobre dernier. Contre l’avis des élus locaux et des populations, le Gouvernement s’apprête à imposer toujours plus de logements dans les villes populaires, quitte à renforcer les discriminations territoriales et créer de véritables lieux de relégation sociale. Je refuse cette politique d’aménagement irresponsable.

Ce n'est pas l’objectif de nombre de construction – 200 000 logements- qui pose question, mais la répartition et la méthode choisie.

Concernant la méthode, elle s’avère autoritaire et bureaucratique : le Gouvernement souhaite lancer une Opération Intérêt National donnant les mains libres à l'État  pour imposer ses projets contre l’avis des communes et des populations. C’est une anomalie démocratique et un retour en arrière sur le processus de décentralisation. Alors que les villes et les intercommunalités viennent de définir des objectifs de construction dans le cadre des plans locaux d’urbanisme, des contrats de développement territorial et des programmes locaux de l’habitat, toutes ces années de réflexion et de coopération seront réduites à néant.

S’agissant de la répartition de l’effort de construction, elle est proprement révoltante. La Seine-Saint-Denis supportera plus de la moitié des nouvelles constructions en petite couronne, soit 67 700 logements. Sur les 8 départements que compte la région capitale, notre département supportera plus du tiers de l’effort de construction. Avec quels moyens nouveaux, alors que le Gouvernement asphyxie les communes en baissant leurs dotations ? Comment les villes pourront-elles faire face aux besoins de ces 200 000 nouveaux habitants en Seine-Saint-Denis ? Avec quel argent construire de nouvelles crèches, de nouvelles écoles, de nouveaux centres de soins dans le cadre de la politique d’austérité ?

Oui, il faut construire en Ile-de-France où la pénurie de logement est bien souvent le principal problème des habitants, mais cet effort doit être partagé.

Dans ce plan Valls pour le logement, les communes privilégiées de l’ouest parisien seront encore une fois épargnées et demeureront des réserves de riches. Alors qu’il faudrait au contraire obliger ces villes de l’ouest parisien où se concentrent les emplois et les richesses à construire plus, car elles ont les moyens d’accueillir de nouvelles populations. Et pénaliser vraiment celles qui refusent d’appliquer la loi SRU, y compris par l’inéligibilité des maires qui ne respectent pas la loi.

Avec ces annonces gouvernementales sur la production de logements, nous assistons à la résurrection d’une vision passéiste et inégalitaire de l’aménagement de l’Ile-de-France, qui concentre les emplois à l’ouest et les logements à l’est. On connaît les limites de ce modèle : allongement des temps de transports, cités dortoirs, zones d’extrême pauvreté côtoyant des zones d’extrême richesse. C’est un non-sens écologique et social. Nous devons sortir de cette logique.

A regarder le détail des projets sur chaque territoire, c’est aussi la poursuite du logiciel dépassé des grands ensembles des années 1960. La Courneuve accueillerait ainsi un nouveau quartier gigantesque de 24 000 logements autour du parc départemental, l’équivalent de 10 fois Central Park. Où est la cohérence, alors que l’on tente encore, à grands frais, de réparer les erreurs urbanistiques du passé en rénovant la cité des 4000 ? Je constate que ces projets sont en totale contradiction avec les engagements du Premier ministre sur la lutte contre ce qu’il a nommé « les ghettos ». S’il faut faire du logement, c’est par petite touche, par du cousu main, pour créer de l’urbanité et préserver le lien social.

Dans ma circonscription, 5300 logements seraient construits à Sevran et Villepinte, notamment sur la Pépinière et sur la plaine Montceleux. C’est l’équilibre de ces villes qui serait remis en cause. Je refuse que 3000 nouveaux logements voient le jour sur la plaine Montceleux et j’invite le maire de Sevran à soutenir cette action et à sortir du double langage que lui impose son soutien sans faille au gouvernement de Manuel Valls.

Plus que de nouveaux grands ensembles, nous avons par-dessus tout besoin d’implanter des entreprises et des emplois pour assurer une mixité entre les fonctions de la ville, à Sevran notamment. Le site de la plaine Montceleux doit bénéficier d’un projet de développement créateur de richesse et de dynamisme pour la ville, avec par exemple l’implantation d’un pôle universitaire.

Dans les semaines et mois à venir, je serai dans l’action en associant la population des villes de la circonscription. Je demanderai au Gouvernement de respecter les projets des élus locaux et de faire vivre réellement la promesse républicaine d’égalité. Poursuivre la logique de sélection des territoires en Ile-de-France aurait des conséquences dramatiques pour la qualité de vie de ses habitants, mais également pour le rayonnement de la plus riche région d’Europe.

 

Le 13 avril 2015

 

Contact presse : 06 42 56 45 78

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