ETF DENONCE UN 4ème PAQUET DE CHEMIN DE FER IDÉOLOGIQUE (31/01/2013
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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
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Il faut saluer et féliciter la ministre de la Justice pour sa présentation du projet de loi instituant un mariage pour tous. Christiane Taubira a raison de placer cette réforme du mariage dans le cadre de la longue bataille pour l'égalité des droits : « un acte d’égalité » qui va «parachever l’évolution vers l’égalité de cette institution » Un acte qui est aussi « une démarche de fraternité, parce qu’aucune différence ne peut servir de prétexte à des discriminations d’État ».
Lors de cette séance mémorable à plus d'un titre, l'opposition – qui n'a jamais aussi bien mérité le qualificatif de réactionnaire – s'est fait envoyer calmement mais fermement dans ses cordes par la Garde des sceaux : « Nous posons les mots et nous parlons d’égoïsme pour ceux qui s’imaginent qu’une institution de la République pourrait être réservée à une catégorie de citoyens ». Ajoutant même : « Au nom d’un prétendu droit à l’enfant, vous refusez des droits à des enfants que vous choisissez de ne pas voir ».
Ce débat démontre à quel point, et avec quelle force, la gauche sait et peut se rassembler dès lors qu'elle prend pour boussole l'égalité des droits et la fraternité. Ce n'est pas le moindre de ses qualités. Grâce à la mobilisation citoyenne "le mariage pour tous" peut être la première grande avancée. Avec l'intervention de Christine Taubira, voilà un discours porté par une voix forte pour la gauche et la société toute entière qui marquera les mémoires. "Le changement, c'est maintenant"; c'est donc possible....
Olivier Dartigolles porte parole du PCF
le 30 janvier 2013
Une cour de justice européenne a donné raison à l’Islande, qui n’aura pas à rembourser les dettes de la banque Icesave. Par référendum, en 2010, les citoyens avaient refusé d’être rançonnés.
Après la voix du peuple, celle des juges. À deux reprises, les citoyens islandais avaient refusé par référendum de rembourser sur deniers publics les dettes de la banque en ligne Icesave, en faillite. La Cour de justice de l’Association de libre-échange européenne (Efta) vient de leur donner raison. Ce n’est pas à l’Islande de rembourser les 300 000 clients néerlandais et britanniques d’Icesave, filiale, alors, de la deuxième banque du pays, Landsbanki, elle aussi en faillite. Le gouvernement islandais s’est réjoui de cette décision qui « met fin à une importante étape dans une longue saga ».
Après la faillite d’Icesave en 2008, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont remboursé leurs citoyens épargnants. Et se sont ensuite tournés vers l’Islande pour obtenir le paiement. Ce que le gouvernement conservateur d’alors, chassé par la suite par la révolution des casseroles, a accepté.
En vertu de la législation européenne, chaque pays doit créer un fonds de garantie des dépôts à même d’indemniser les épargnants d’une banque en faillite à hauteur de 20 000 euros. Le fonds islandais ayant fait faillite, c’est au contribuable islandais de prendre la relève, ont estimé Londres et La Haye.
Un premier accord pour rembourser ces deux pays, assorti d’un taux d’intérêt prohibitif (5,5 %), est accepté par le gouvernement de gauche. Le président conservateur le soumet à référendum, en mars 2010. L’accord est refusé par 93 % des citoyens. Une deuxième entente, avec un taux de 3 %, est trouvée. Par référendum, 58 % des Islandais la rejettent en avril 2011. Suite à ces revers, Londres et La Haye se tournent vers la justice.
Celle-ci leur a répondu que, s’il y a obligation de remboursement des déposants, « la directive ne formule pas une obligation à l’État (...) d’assurer une compensation si le fonds de garantie des dépôts est incapable de respecter ses obligations, dans l’éventualité d’une crise systémique ». Et c’est bien dans ce cadre que se trouve l’Islande. En 2008, 97 % du système financier de l’île est en faillite. Il ne pesait d’ailleurs pas moins de dix fois la richesse produite chaque année dans le pays, suite au gonflement d’une bulle spéculative. Les 300 000 clients néerlandais et britanniques d’Icesave n’y sont d’ailleurs pas étrangers : ils étaient attirés par les taux d’intérêt de 6,5 % offerts par Icesave...
Le gouvernement islandais a, dans son communiqué de lundi, prévenu que, quel que soit le résultat du jugement, les épargnants seront bien indemnisés, en utilisant les actifs amplement suffisants de la « bad bank » issue de Landsbanki. Les Islandais, eux, n’auront pas à verser la somme de 12 000 euros chacun. Au nord de l’Atlantique, le non est respecté.
Un état qui s’est protégé En 2008, l’Islande a laissé ses banques faire faillite et n’a pas pris à son compte leurs dettes. Les épargnants seront indemnisés en puisant dans les actifs des banques qui ont fait faillite. Dans le cas de Landsbanki (maison mère d’Icesave), ses actifs suffiront à couvrir les indemnités. Si les contribuables n’ont pas dû mettre la main à la poche pour les banques, en revanche ils sont mis à contribution pour rembourser la dette publique, qui a gonflé dans la crise à 100 % du PIB.
Provocation ou courage ? En publiant vendredi 25 janvier une circulaire facilitant la délivrance de certificats de nationalité française aux enfants nés de mère porteuse à l’étranger, la ministre de la Justice s’est attiré – une fois de plus, serait-on tenté d’écrire – les foudres de la droite.
Selon l’UMP, le gouvernement avancerait « masqué » sur le sujet et son objectif serait, à terme, de « légaliser » la gestation pour autrui (GPA). Une pratique pourtant strictement interdite en France depuis 1991 et une décision de la Cour de cassation, réaffirmée depuis par les lois de bioéthique (1994, 2004). « La convention par laquelle une femme s’engage, fût-ce à titre gratuit, à concevoir et à porter un enfant pour l’abandonner à sa naissance contrevient tant au principe d’ordre public de l’indisponibilité du corps humain qu’à celui de l’indisponibilité de l’état des personnes », avait estimé la plus haute juridiction française. Le gouvernement a-t-il manifesté, avec cette circulaire, la volonté de revenir sur cet état de fait ? Certainement pas. « La GPA, dans notre droit, est interdite, ça ne fait pas débat », a rappelé hier, à plusieurs reprises, Christiane Taubira. Ce texte est-il le « pavé dans la mare » que feint de découvrir la droite, « l’élément nouveau majeur » qui imposerait de « renvoyer le débat » sur le mariage homosexuel, comme l’a réclamé l’UMP Hervé Mariton ? Pas plus. Dès le 16 janvier dernier et les premiers débats en commission des Lois, la garde des Sceaux avait annoncé, publiquement, qu’elle travaillait à une circulaire sur le sujet… sans avoir, alors, les « honneurs » de la une du Figaro.
Et si ce texte – comme c’est son objet – visait simplement à clarifier la situation de ces enfants nés à l’étranger d’une pratique condamnée en France, et dont celle-ci, par voie de conséquence, niait l’existence jusqu’ici ? La chancellerie en a comptabilisé 44 entre 2008 et 2011, dont les parents ont lancé des procédures en reconnaissance de nationalité. Les associations parlent, elles, de « plusieurs milliers » d’enfants. Pour tous ces « fantômes de la République », pour leurs parents dont certains, comme l’emblématique couple Mennesson, mènent depuis plus de dix ans une éprouvante bataille juridique, cette circulaire constitue assurément un progrès. Qui ne préjuge ni n’annonce un débat à venir sur la gestation pour autrui, un délit aujourd’hui passible de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.
Les enfants nés de GPA : « un problème à régler ». Une maladresse de Christiane Taubira que la publication de cette circulaire ? Pour Alain Vidalies, le ministre des Relations avec le Parlement, c’est tout le contraire. « Forcément ce débat (sur la gestation pour autrui — NDLR) va venir dans les quinze jours qui arrivent. Répondre à ces questions pratiques et dire “on a réglé ça parce qu’il fallait le régler’’, ça renforce encore notre détermination sur le fond : on est contre la GPA. » Même analyse du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui « assume » le calendrier. « Nous avons un problème humain et social à régler, la circulaire tombe au moment où elle tombe. » La droite, elle, n’avait que faire, hier, de ce « problème humain » et préférait y voir une opportunité politique. Ex-rapporteur de la loi de révision bioéthique, l’UMP Jean Léonetti a « dénoncé fermement » ce texte. Ses deux collègues Guillaume Larrivé et Daniel Fasquelle ont, eux, annoncé leur intention de saisir le Conseil d’état, qualifiant la circulaire de « totalement illégale et contraire à l’ordre public ».
Tribune : La PMA élargit un droit, la GPA crée de nouvelles dominations
Mères porteuses, enfants sans statut ?
Procréation assistée, la gauche
divisée
Social-Eco - le 31 Janvier 2013
Ils étaient des dizaines de milliers de fonctionnaires, partout en France, à défiler ce jeudi à l’appel de la CGT, la FSU et Solidaires, pour dénoncer leurs conditions de travail. La mobilisation avait reçu le soutien du Front de gauche.
"Plus de 150.000 personnes" sont descendues dans la rue sur l'ensemble du territoire "pour dire leurs légitimes exigences
et leur fort mécontentement", ont affirmé les trois syndicats à l’origine de l'appel à la grève, la CGT, première force chez les 5,2 millions d'agents, la FSU et Solidaires.
Ils étaient entre 12 et 15.000 personnes à Paris, selon les syndicats, et ont manifesté depuis la place de Port-Royal vers
les abords du ministère de la Fonction publique. En province, les syndicats ont compté près de 9.000 manifestants à Marseille, 3.000 à Lyon, au moins autant à Toulouse, 2.500 à Bordeaux, et
plus de 1000 à Toulon, à Lille ou encore à Nice.
Dans les cortèges mêlant agents de l'éducation, des douanes ou encore des hôpitaux, on pouvait lire: "Fonctionnaires maltraités, service public en danger", "Cocorico, bientôt le coq ne chantera plus à force d'être plumé", "Fonction publique en colère", "Hollande, rends-nous la monnaie". Les syndicats réclament une augmentation du point d'indice, l'abrogation de la journée de carence (non indemnisée) en cas d'arrêt maladie ainsi que des créations de postes. Les syndicats espèrent peser sur une réunion consacrée aux carrières et rémunérations prévue le 7 février avec la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu.
Réactions
"Cela fait des années que les agents publics attendent. On ne veut plus attendre", a expliqué à l'AFP Thi-Trinh Lescure
(Solidaires). "Aujourd'hui, c'est un test. On dit au ministère: faites un geste parce que sinon après, on va peut-être faire autre chose avec beaucoup plus de syndicats".
"Il appartient au gouvernement d'apporter des réponses" sur ces sujets, a déclaré Jean-Marc Canon (CGT). "Il est évident
qu'il y aura des remous très forts si nous n'en avons pas", a-t-il prévenu.
Le PCF et le PG ont apporté leur soutien à la manifestation.
"Cela suffit ! Cessons cette politique de non remplacement des départs en retraite qui se poursuit dans de nombreux
secteurs de la Fonction publique, ainsi que le gel du montant de la dotation publique de l’État aux collectivités, victimes d’un transfert de compétences sans compensation intégrale sous le
précédent gouvernement. " dénonce le parti communiste français dans un
communiqué.
"Pour le Parti de Gauche, la précarité dans la Fonction publique doit être éradiquée ! Qu’attend le gouvernement pour lancer un vaste plan de titularisation, augmenter les salaires, mettre en place le statut unique de la fonction publique quand on y dénombre 870.000 précaires et que 25% des agents ont un salaire au niveau du SMIC ? " Lire la suite.
Société - le 28 Janvier 2013
Mariage pour tous
Alors que les discussions autour du projet de loi sur le mariage pour tous débutent ce mardi à l'Assemblée nationale, la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, affirme qu'au-delà du mariage, c’est l’ensemble des questions de filiation qu’il faut remettre à plat. Elle appelle dans ce contexte à lever l’anonymat des tiers procréateurs.
Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste et consultante en bioéthique, accompagne des couples hétéros et homos depuis trente ans dans des parcours d’adoption ou d’assistance médicale à la procréation.
Vous faites le constat qu’il n’y a pas de brevet de parentalité. Que le modèle hétérosexuel est une construction culturelle…
Geneviève Delaisi de Parseval. Oui, le modèle familial « père, mère, enfant », le modèle PME, est bien une construction culturelle. Ma première formation, c’est l’anthropologie. Depuis une vingtaine d’années que je travaille sur le sujet, je suis retournée à mes sources. Des anthropologues comme Françoise Héritier (lire l’entretien paru dans notre édition du 18 janvier – NDLR) confirment qu’il s’agit de quelque chose de culturel, qui n’est pas un modèle général dans toutes les cultures et dans tous les temps. Mais ce qui fait famille, c’est l’arrivée d’un enfant. Un enfant a été engendré et/ou élevé par des procréateurs, qui ne sont pas forcément les parents, mais il y a toujours eu des parents. Le psychanalyste anglais Donald Winnicott dit qu’un enfant tout seul, un bébé tout seul, ça n’existe pas, car s’il est tout seul il meurt. Il a besoin de bras dès qu’il sort du ventre de la mère, de bras qui ne sont pas forcément ceux de la mère, mais il a besoin de bras pour vivre. À la différence des autres mammifères, comme un petit poulain ou un petit veau qui se débrouillent tout seuls dès la naissance, qui vont téter le sein de leur mère tout seuls. Le nourrisson humain non. La famille commence là. Qui s’occupe de ce nourrisson qui débarque ?
Le modèle PME – papa, maman, enfant – est pourtant celui que défendent les opposants au projet de loi…
Geneviève Delaisi de Parseval. Je pense que les gens qui ont défilé contre le projet de loi sur le mariage pour tous sont descendus dans la rue pour une cause qui n’est pas vraiment celle du défilé. La vraie question n’est pas l’homosexualité ou l’hétérosexualité, mais plutôt celle de la filiation. Qui est l’enfant de qui ? D’où vient l’enfant ? Est-ce que l’origine, c’est la filiation, l’ADN, la biologie, ou est-ce que l’origine, c’est plutôt quelque chose de l’ordre de l’histoire ? Ce sont deux questions fondamentales et qui n’ont pas été abordées dans le défilé des « anti ». Pourtant, l’homosexualité n’est pas inconnue des gens qui défilent contre, ni les familles recomposées ou monoparentales. D’ailleurs, les questions qui préoccupent les ministres en charge de ce dossier aujourd’hui sont celles soulevées par la procréation médicalement assistée (PMA) pour les lesbiennes puis par la gestation pour autrui pour les couples hommes, qu’il faudra bien aborder au nom du principe de non-discrimination. Personne n’ose trop le dire. Et personne n’est encore au clair sur la question de l’origine.
C’est pour cela que vous souhaitez que les lois de bioéthique soient remises à plat au moment de la discussion sur la PMA aux couples de femmes. Vous demandez d’ailleurs la levée de l’anonymat des tiers procréateurs. Pouvez-vous expliquer cette position ?
Geneviève Delaisi de Parseval. La loi de bioéthique a été votée en 1994, après dix ans de débats. Elle a été revotée tous les cinq ans jusqu’en 2011 sans un poil de changement. Et sur la question de la levée de l’anonymat, cela s’est joué à très peu. En octobre 2010, Roselyne Bachelot était d’ailleurs favorable à cette disposition. S’en est suivie, trois mois plus tard, une offensive parlementaire incroyable. Et le maintien de l’anonymat est passé. Depuis vingt ou trente ans, nous faisons appel à des donneurs pour les couples hétérosexuels infertiles. Ces donneurs sont des humains qui acceptent de donner du sperme ou des ovocytes de manière bénévole. Ces gens ne sont pas des étalons, ni des produits de laboratoire, mais de vraies personnes. Les receveurs sont, eux, des couples à qui l’on dit qu’ils reçoivent un don anonyme. Au départ, ils sont contents, ça les arrange. Quant aux enfants nés d’une insémination artificielle – les plus vieux sont aujourd’hui adultes –, ils se posent des questions. Ils ne cherchent pas un père, ils veulent savoir pourquoi ils ont les cheveux bruns, pourquoi ils ont de l’eczéma… Ces questions se posent pour l’adoption, mais la loi française permet désormais à ceux qui le souhaitent d’avoir accès à leur dossier d’origine dès la majorité. S’il n’y a rien dans le dossier, OK, mais s’il y a le nom des parents de naissance, on le dit. Pour certains, cela suffit. D’autres cherchent, et trouvent. En général, cela leur suffit de discuter avec leur mère ou leur père biologique, qui leur explique le pourquoi de leur abandon. Cela les conforte dans le fait que leurs vrais parents sont les parents qui les ont adoptés. Il n’y a rien de dangereux.
Vous réclamez donc cette même transparence pour les dons exercés dans le cadre d’une PMA ?
Geneviève Delaisi de Parseval. Oui. Ce que je veux dire, c’est que nous ne sommes pas des produits de ferme. Un sujet humain, né d’un homme et d’une femme, a besoin de savoir cela. Surtout, il est anormal qu’une institution le sache et ne vous le dise pas. Ces questions se posent pour le donneur, pour les parents et pour l’enfant. Ces gens se sont exprimés devant les députés pendant dix ans sans avoir été entendus.
Mais si on lève l’anonymat, n’y aura-t-il pas moins de donneurs ?
Geneviève Delaisi de Parseval. D’abord, la loi ne sera jamais rétroactive. Les gens qui ont donné resteront anonymes. Cela pourrait s’appliquer pour ceux qui donneront demain. Donneront-ils moins ? L’expérience de pays comme la Grande-Bretagne ou la Suède, qui ont levé l’anonymat, montrent que d’autres donneurs se présentent, mieux informés, plus réfléchis, et qui assument qu’à la majorité de l’enfant ou vers ses trente ans, quand il deviendra parent, celui-ci pourra demander à les rencontrer. Et pourquoi pas ? C’est un acte généreux, positif, il n’y a aucun droit ni devoir affairant à la paternité ou maternité. Les paillettes de sperme ne sortent pas d’un laboratoire, ni d’une pharmacie. Les ovocytes viennent de femmes qui ont trimé pour ça. Ce n’est pas comme du sperme. Il faut faire une induction d’ovulation (sorte de stimulation – NDLR). Respectons ces femmes. Que tout cela soit transparent, sans réification de personne. Au final, nous avons affaire à des gens qui veulent des enfants, il n’y a selon moi pas de danger. Pensons simplement aux enfants qui veulent savoir de qui ils sont nés. Le danger, c’est le silence et le secret.
Famille à tout prix, de Geneviève Delaisi de Parseval. Éditions du Seuil, 2008, 389 pages, 21 euros.
« Le mariage, juste une
question de droits »
Sur le mariage, la gauche renoue sacrément les
liens
Contre le projet Taubira, la droite ne désarme pas
- le 29 Janvier 2013
Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi qu'il allait consulter les groupes politiques de la majorité et de l'opposition pour vérifier s'il est possible de réunir la majorité nécessaire pour accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales.
Mis dans la langue de Jean-Marc Ayrault, l'annonce donne ceci: "Je vais entamer des rencontres avec les groupes parlementaires de la majorité et de l'opposition sur tous les sujets constitutionnels qui peuvent faire l'objet d'une réforme constitutionnelle et je vais vérifier sur ce point comme sur d'autres s'il y a la possibilité d'une majorité des trois cinquièmes au Parlement". Le Premier ministre fait aussi référence à la réforme du statut du chef de l'Etat.
3 cinquièmes des parlementaires
Les services du Premier ministre ont assuré mardi que cette promesse de campagne de François Hollande n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il n'engagerait cette réforme qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des trois cinquièmes des parlementaires.
On est encore loin de l'engagement de campagne numéro 50 clamé dans le programme du candidat il y a un an: "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans."
Meeting du Prado (Marseille) du Front de gauche (Archive)
- le 29 Janvier 2013
Front de gauche
Le Front de gauche a précisé lundi ses formes d’organisation du local au national, dans un document portant sur son fonctionnement, en vue des échéances électorales de 2014.
Des cadres» et des «instances» pour se «coordonner», «prendre des décisions» et les «mettre en application». Les composantes du Front de gauche proposent de se doter de « formes d’organisation pérennes à la fois ouvertes, souples », complétant les structures permanentes déjà créées « pour permettre davantage d’implication citoyenne ».
Hier, simultanément au texte sur la stratégie du Front de gauche, un second document (à consulter ci-dessous) a été rendu public sur son « fonctionnement » et son « développement ». Car « si le Front de gauche n’est pas un parti, ce n’est plus seulement une alliance électorale, il s’agit donc d’un mouvement, d’une force politique qui se veut l’outil d’une dynamique populaire », explique le texte. Tout en se proposant de « poursuivre » les « trois exigences » qui ont jusque-là présidé au « développement du Front de gauche » (une « orientation stratégique (…) décidée et acceptée par toutes les composantes », des méthodes « souples et non contraignantes » et la prise d’« initiatives communes »), le document passe en revue les différents outils organisationnels du rassemblement, en proposant de les faire évoluer.
Tout développer
Ainsi des assemblées citoyennes, « essentielles » au « développement et (à) l’élargissement du Front de gauche » et qui sont « à la fois des lieux de discussion, d’élaboration et d’action ». « C’est à partir de leur développement que l’on pourra multiplier l’implication citoyenne », souligne le texte, qui appelle à les « développer partout : dans les localités, les lieux de travail », sans privilégier « aucune forme », associative ou autre.
Le développement des « fronts thématiques » locaux est également encouragé comme autant de lieux « d’élaboration programmatique » et « d’actions » pour « élargir le Front de gauche ». Quant au Front des luttes, outil « d’intervention du Front de gauche au service des salariés », il est doté d’« un rôle consultatif et propositionnel ».
Conseil et coordination
Le conseil national né avec la campagne présidentielle et législative est, lui, confirmé dans son rôle « d’initiative, consultatif et propositionnel », et devra être « élargi » et « diversifié » dans sa composition. La coordination nationale, constituée de « représentants des composantes politiques du Front de gauche », devant pour sa part rester « l’instance exécutive et, en dernière instance, décisionnelle », est-il encore indiqué. Pour mettre en œuvre les décisions prises, un secrétariat « composé d’un membre par composante du Front de gauche » sera créé. Enfin, un « protocole financier » sera établi suivant une « clé de répartition pérenne entre les neuf composantes » pour les dépenses dues à l’activité du Front de gauche.
Le texte affirme également que des « forums » pourraient être organisés avec d’autres forces pour rallier des majorités sur des thèmes définis (propositions de loi, lutte contre l’austérité…).
- le 29 Janvier 2013
La cour d'appel de Paris a suspendu ce mardi matin le plan de restructuration chez PSA, qui prévoit 8.000 suppressions de postes, en raison de l'absence de consultation des salariés de l'équipementier Faurecia, filiale du constructeur. Cette décision pourrait retarder le processus de restructuration.
La CGT de Faurecia, filiale à 57% de PSA, affirmait que la direction n'avait pas rempli ses obligations d'information à l'égard des instances de représentation du personnel, notamment son comité d'entreprise européen, en présentant son plan de restructuration. L'argumentation a été jugée recvable par la cour d'appel de Paris.
2 usines Faurecia exposées
Les deux usines de garnissage d'intérieur de Faurecia sont particulièrement exposées par le plan de restructuration de PSA: le site d'Auchel (Pas-de-Calais) est déjà fragilisé par l'expiration fin 2012 d'un contrat avec Volvo tandis que l'usine de Méru (Oise) est très dépendante du site d'assemblage d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), dont PSA a programmé la fermeture en 2014.
"C'est une restructuration qui a un impact sur les sociétés Faurecia, et notamment Faurecia Intérieur Industrie, et par conséquent les institutions représentatives du personnel doivent être informées et consultées sur la restructuration en cours", a expliqué au téléphone Fiodor Rilov, avocat de la CGT. "Et tant qu'elles ne le seront pas, cette restructuration doit demeurer suspendue,
Grève à Aulnay
Cette décision survient alors qu'au siège de PSA à Paris, une réunion est en cours sur les plans de sauvegarde de l'emploi prévus à Rennes et Aulnay (qui doit fermer en 2014) et sur les autres 3.600 salariés touchés par la restructuration. De son côté, Jean-Pierre Mercier (CGT) a indiqué que 444 salariés se sont déclarés grévistes à Aulnay et qu'un rassemblement était prévu devant le siège de PSA en fin de matinée.
"La restructuration n'est pas annulée", a déclaré un porte-parole du groupe. "Le processus de négociation n'est pas suspendu. La question se posera lors de la mise en oeuvre effective du plan." PSA espère parvenir à un accord d'ici février ou mars.
PSA Aulnay: les salariés bloquent à nouveau les chaînes de production
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, était hier midi auprès des employés de Virgin. Il rappelle qu’il y a
déjà un an, les sénateurs socialistes et écologistes avaient voté une vraie loi de sécurisation de l’emploi, proposée déjà par le Front de gauche. Il a appelé à nouveau à un rassemblement, une
vraie convergence des luttes pour faire passer une loi interdisant les licenciements boursiers.