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Le cortège de Toulouse (photo @julietteprados)
Politique - le 1 Juin 2013
Après la marche du 5 mai à Paris, des mobilisations contre la rigueur et pour une VIe République ont été organisées dans une quarantaine de villes, à l’initiative du Front de gauche.
A Toulouse, le marche régionale s'est élancée de la place Esquirol vers 13 heures à l’initiative du Front de gauche, bien sûr, mais aussi du NPA et d’Attac. Devant 9.000 participants parrés de bonnets phrygiens et arborant des pancartes "On va leur couper la tête", "changer le système" ou "Marx ou crève", Jean-Luc Mélenchon a assuré: "Vous n'avez pas d'autre horizon que la lutte". "Nous avons la capacité de tourner la page", a-t-il affirmé en estimant qu'une "catastrophe s'avance et frappe déjà durement l'Europe du Sud" avec la Grèce, l'Espagne et le Portugal.
Peur et résignation
Auparavant, le co-président du Parti de gauche avait confié à la Dépêche du Midi: "Ces marches nous permettront de prendre à nouveau le pouls de la société. Face à une droite qui s'homogénéise et déplace vers l'extrême ses marqueurs politiques, et un gouvernement de «Solfériniens» aveuglés qui ont pris un cap libéral aussitôt le pouvoir conquis, le péril qui menace le peuple, c'est la peur et la résignation. Voilà notre principal adversaire et voici notre défi: serons-nous capables de constituer une véritable alternative de gauche dans cette société en souffrance, mais qui n'est ni perdue ni condamnée?"
La Fête de l'Humanité de Toulouse devait prolonger la marche tout le week-end.
A Amiens aussi, on a manifesté.
"Une énergie s’est dégagée de cette première marche – c’est inédit de voir un an après le retour de la gauche au pouvoir une mobilisation aussi forte pour demander un changement de cap –, elle va pouvoir s’exprimer, ce week-end, à l’échelle des territoires ", avait expliqué Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.
A Marseille contre les violences
A Marseille, le Front de gauche s'est associé au collectif du 1er juin pour une marche "contre toutes les violences". Pour Pierre Dharréville, secrétaire départemental du PCF des Bouches-du-Rhône, "la situation appelle l’engagement des pouvoirs publics en développant les infrastructures de transport, les rénovations et constructions de logement, les services publics de proximité, l’emploi, l’action contre les trafics. Pour cela, il n’y a qu’une seule solution: en finir avec la politique d’austérité et de compétitivité libérale; en finir avec l’emprise de la finance, sous ses formes légales et illégales."
- S.G.