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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Retraite, en France, en Europe et à l'international...

31 Octobre 2018, 09:34am

Publié par PCF Villepinte

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États-Unis - Élections de mi-mandat : échec annoncé de D. Trump ?

31 Octobre 2018, 09:25am

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Apocalypse Brasil

30 Octobre 2018, 13:23pm

Publié par PCF Villepinte

Mardi, 30 Octobre, 2018

L’Humanité Patrick Le Hyaric

Le plus grand pays d’Amérique latine – dixième économie mondiale–, le Brésil, vient allonger la trop longue liste des pays basculant dans le nationalisme d’extrême droite. 

Le politicien de troisième zone qui vient d’y être élu n’a pour ligne politique que la haine, l’apologie de la dictature, de la torture, du racisme, de l’homophobie et de la misogynie, jusqu’au meurtre, surtout pour «les rouges». Derrière cette élection plane l’ombre de l’âme damnée de M.Trump, M. Bannon, qui sévit aussi depuis quelques mois en Europe.

Cette élection ne profitera en rien aux pauvres des favelas de Rio, ni à la classe ouvrière, ni aux peuples indigènes, ni aux paysans sans terre, ni aux femmes, ni aux cadres. Il sera le président des grands secteurs de l’agrobusiness et des trafiquants de bois contre la biodiversité, des grandes firmes cotées en Bourse contre l’emploi, des évangélistes et des militaires, des milices privées et de certains grands médias. M. Trump trouve ici un nouvel allié de poids au cœur de l’Amérique latine contre l’accord de Paris sur le climat ou comme soutien à Israël et ennemi du Venezuela et de Cuba.

Ces derniers mois de campagne électorale ont accentué tous les maux de la crise qui taraude le Brésil. Et le refus de Bolsonaro de débattre avec le candidat du Parti des travailleurs, Fernando Haddad, n’a été que le révélateur non seulement de son inconsistance et de son incompétence mais surtout de son rejet foncier de l’essence même de la démocratie, qui implique la confrontation des idées et des projets. Son essor a pris racine dans la crise financière mondiale de 2008 puis dans cette crise politique amplifiée par le coup d’État parlementaire de 2016 contre Dilma Rousseff, qui avait eu le tort, selon les milieux patronaux, de convoquer une constituante et l’outrecuidance de vouloir réunir une commission nationale de vérité pour faire la lumière sur les violations des droits humains perpétrées par l’État sous la dictature. Celle que Bolsonaro défend justement. Ajoutons-y la récession économique, le désastreux gouvernement Temer et cette prétendue opération «mains propres» qui n’avait pour seul objectif que d’emprisonner Lula pour l’empêcher de se présenter à cette élection présidentielle contre l’avis de l’ONU. Ce fut la version brésilienne du «Hitler plutôt que le Front populaire».

Ce nouveau coup de tonnerre dans la géopolitique mondiale risque de porter ses violents éclats jusqu’ici avec le rejet de l’accord climat, le soutien à la militarisation, l’amplification de la concurrence pour exporter encore plus de produits agricoles en Europe. Au-delà, le nouveau modèle d’indépendance des pays dits «émergents» des Brics risque d’être remis en cause. Et les dirigeants américains trouvent un nouvel allié pour créer les conditions de détruire tout projet de construction européenne alternative pour permettre aux puissances financières de leur pays de renforcer leur domination au cœur d’une crise économique inquiétant jusqu’à de nombreux cercles libéraux dans le monde.

Le débat politique en Europe et dans notre pays doit se nourrir sérieusement de ce qui vient de se passer et aider à analyser sans œillères les raisons de cette déflagration nouvelle. Les démocrates, les travailleurs, les syndicalistes et tous les progressistes du Brésil vont avoir besoin sans attendre de notre vigilance et de notre solidarité pour empêcher l’apocalypse. Au-delà, notre responsabilité est immense pour contrecarrer cette nauséeuse vague brune qui s’étale ici et sur le monde entier.

 

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LE GRAND BAL

30 Octobre 2018, 09:56am

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La lèpre plastique : réponses de Nathalie Gontard de l'INRA

30 Octobre 2018, 09:50am

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 Sylvie Plane : Blanquer, le ministre démiurge

30 Octobre 2018, 09:08am

Publié par PCF Villepinte

 

Des évaluations de Cp et CE1 aux "repères annuels", JM Blanquer a imposé des outils permettant de sélectionner les plus précoces. Partout il pousse à anticiper les apprentissages. Les repères annuels, qui deviennent parfois des repères mensuels, permettent d'imposer ces nouveaux rythmes aux enseignants et aux élèves. Les performances exceptionnelles deviennent la référence, comme si l’espèce humaine avait évolué, rejetant ainsi de fait la majorité des élèves dans le marais. Car cette volonté démiurgique porte préjudice dès maintenant aux élèves de l'école élémentaire, demain à ceux de maternelle.

 

Course à la précocité

 

http://www.cafepedagogique.net/SiteCollectionImages/2710182.jpgIl est possible actuellement de produire en 38 jours des poulets adultes et consommables. Pourra-t-on hâter également le développement des jeunes enfants pour répondre à des objectifs politiques et idéologiques ? Telle est la question à laquelle le ministre de l’éducation nationale a choisi de répondre positivement. Officiellement, le ministère affirme que sa volonté est d’aider les élèves les plus démunis et que pour cela il lui faut repérer au plus vite ceux qui ont besoin d’un soutien, afin de leur permettre de rattraper le niveau de leurs condisciples. Mais ce n’est là que du discours.

 

Dans les faits, le ministère a en réalité instauré une course à la précocité en fixant comme point de référence pour chaque niveau de classe des performances que très peu d’élèves de l’âge considéré sont capables de réaliser. Il ne s’agit donc pas d’identifier des élèves qui auraient besoin d’aide, mais de déplacer les repères afin de sélectionner au plus tôt les futurs champions. Quitte à créer un sentiment d’échec chez la plupart des autres enfants, et de la désespérance chez ceux dont le milieu familial n’est pas en mesure de les entraîner à sauter les obstacles qu’on a mis sciemment sur leur route.

 

Un tri social

 

La cible principale, ce sont les jeunes enfants, permettant ainsi que le tri s’opère très tôt. Ainsi, en septembre tous les enfants sortant de maternelle ou du cours préparatoire ont été soumis à des tests. Rémi Brissaud, pour les mathématiques, et Roland Goigoux, pour le français, ont montré les biais de ces évaluations. Plus précisément, Roland Goigoux a dénoncé le parti pris sous-tendant les épreuves portant sur le décodage et les prescriptions adressées aux enseignants par le ministère : épreuves et prescriptions fixent une vitesse de décodage attendue des élèves inatteignable par la plupart d’entre eux, des recherches ayant montré que cette vitesse n’est atteinte que par un très faible pourcentage d’élèves, et ce, quelle que soit la méthode d’enseignement. Autrement dit, les performances exceptionnelles deviennent la référence, comme si l’espèce humaine avait évolué, rejetant ainsi de fait la majorité des élèves dans le marais.

 

Le ministère s’intéresse beaucoup moins aux capacités de compréhension des élèves qu’à leur maîtrise du décodage. Cependant, l’évaluation de la compréhension, telle qu’il la conçoit, présente à ses yeux l’intérêt de pouvoir être mise au service de conceptions qu’il défend et de fournir un moyen de trier les élèves. La chose est d’autant plus grave que l’on peut construire des tests de compréhension dont la réussite dépend de facteurs culturels. En effet, la compréhension d’un texte par un lecteur est dépendante en partie de connaissances qu’a ce lecteur, et qui ne figurent pas sous la forme d’informations explicites dans le texte, mais qu’il lui faut convoquer pour interpréter ce texte. Les différences culturelles entre les élèves peuvent donc polluer l’évaluation des capacités de compréhension si le texte qui sert de la base à l’épreuve exige, pour être compris, des connaissances qui sont peu répandues dans la population. C’est pourquoi, les évaluations sérieuses, celles qui sont correctement construites, comme les évaluations PIRLS par exemple, veillent à ce que les connaissances que le lecteur doit convoquer fassent partie d’un capital culturel partagé par quasiment l’ensemble des élèves de la classe d’âge considérée. Ce n’est pas le parti que les évaluations construites par le ministère ont adopté.

 

Glande pinéale

 

En effet, le test de compréhension auquel ont été soumis les élèves sortant de cours préparatoire portait sur le rôle de l’hormone secrétée par la glande pinéale, sur le sommeil paradoxal. Non, ce n’est pas une blague. Comme on s’en doute, les mots-clés du texte (« hormone », « cycle », « mélatonine », « tiers », « glande », « paradoxal », le verbe « libérer » dans l’expression « la glande libère une hormone » etc.) ne font partie ni du vocabulaire de base du français ni des mots que les élèves ont pu lire dans leur manuel au cours préparatoire. Les concepteurs du test avaient pourtant les moyens de le vérifier : il existe une liste publiée par le ministère qui recense les mots les plus fréquents et une banque de donnée, Manulex, qui a enregistré tous les mots des manuels, et dont l’un des co-auteurs est membre du Conseil scientifique mis en place par Blanquer. Or pour ce test de compréhension, seuls les enfants disposant d’un capital culturel conséquent pouvaient en connaître les mots-clés.

 

Alors pourquoi avoir évalué la compréhension des jeunes enfants sur ce texte ? Sans doute pour détecter précocement, grâce à sa difficulté, des compétences exceptionnelles et des acquis culturels remarquables. Mais les concepteurs du test ont aussi choisi le thème de la glande pinéale parce qu’il est cher à Stanislas Dehaene, maître à penser du ministre en matière de recherche, et qu’ainsi ils flattaient le ministre en diffusant la pensée de son conseiller. En effet le chercheur en neuroscience s’est servi à plusieurs reprises de l’exemple du fonctionnement de la glande pinéale pour invalider les conceptions de Descartes qui opposait le corps et l’esprit, et dans le même temps critiquer implicitement la psychologie clinique et la psychanalyse. Débat passionnant entre adultes avertis. Mais dont ont pâti les jeunes enfants, réduits à cocher au hasard les réponses proposées.

 

À partir de ces évaluations conçues de telle sorte qu’un grand nombre d’élèves se sont trouvés en échec, il est à craindre que le ministre profite de la nouvelle loi sur l’obligation d’éducation/de scolarisation dès la maternelle pour retoucher le programme de maternelle. Prenant pour prétexte la plasticité cérébrale propre aux jeunes enfants, il pourrait imposer des apprentissages formels anticipant sur ceux réalisés à l’école élémentaire, et faisant obstacle aux transformations profondes et complexes qui s’opèrent à des rythmes différents chez les enfants de maternelle.

 

Les 4 opérations dès le CP

 

La volonté du ministre de hâter le développement et les apprentissages s’était en effet déjà manifestée avant les évaluations de septembre, et tout nous indique qu’elle n’a pas cessé de l’habiter.

 

Cette volonté démiurgique s’est d’abord traduite par l’introduction de l’apprentissage des quatre opérations dès le cours préparatoire, le ministre y tenant beaucoup. Pour être sûr de parvenir à obtenir cette décision de la commission sur l’enseignement des mathématiques que présidait Cédric Villani, le ministère avait désigné comme représentants des professeurs des écoles deux enseignants qui étaient par ailleurs les auteurs des deux seuls manuels dans lesquels la division est enseignée au cours préparatoire.

 

Plus récemment, viennent de paraître des « repères » annuels qui décomposent les programmes de cycle et fixent pour chaque année des attendus. Manière pour le ministre qui n’en finit pas de régler ses comptes avec ses prédécesseurs de parfaire son sabordage des programmes entrés en vigueur en 2016. La tendance de ces repères annuels est d’affecter à la première année de chaque cycle des objectifs qui ne devaient être atteints qu’en cours de cycle ou en fin de cycle. Quitte à ce que la seconde année du cycle ne soit qu’une redite. L’important étant de trier dès le début du cycle les élèves.

 

Pour le cours préparatoire, l’année se trouve même divisée en courtes périodes, ayant chacune des objectifs impératifs. Cela permet ainsi au ministère de placer des évaluations en cours d’année. Malheur aux élèves qui ne marchent pas au rythme officiel. Malheur aussi aux enseignants qui voudraient avoir quelque initiative, alors qu’on a trouvé en haut lieu quel est le rythme d’apprentissage le plus efficient. Le ministère a cependant prévu une consultation des enseignants sur ces changements, puisque la loi l’y oblige. Cette consultation se déroule sur le temps des vacances, empêchant ainsi toute concertation entre enseignants – et par là tout contrôle du traitement des réponses – et son annonce s’est faite en catimini. Les questions sont du type : « préférez-vous être mangés à midi ou à seize heures ? » Impossible de répondre qu’on n’a pas envie d’être mangé, et que les élèves ne sont pas des poulets qu’il faut rendre consommables le plus vite possible.

 

Sylvie Plane

Professeur émérite de Sciences du langage

Sorbonne Université  - EA 4509

 

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Inclusion des élèves en situation de handicap

23 Octobre 2018, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

Les accompagnants, unis au sein d’un collectif "AESH-AVS, unis pour un vrai métier", savent de quoi ils parlent.

«Ce vote, j’en suis convaincu, vous collera à la peau comme une infamie.» Chacun se souviendra longtemps de la colère froide de François Ruffin, le 11octobre. Le député FI, qui défendait une proposition de loi relative à l’inclusion des élèves en situation de handicap portée par le Républicain Aurélien Pradié (comme quoi) et soutenue par toute l’opposition, prête à améliorer son contenu, fustigeait ainsi les élus la République en marche pour avoir rejeté le texte sans même participer aux échanges. Une petite «motion de rejet préalable» et, pour les députés macronistes, il n’y avait rien à débattre. Handicap ou pas handicap, circulez!

Odieux, le procédé témoignait de l’incapacité de la majorité à regarder le monde réel sans cette dose de profond mépris – qui lui vient de si haut. Oui, une infamie. Ne pas vouloir discuter d’une scolarité inclusive, qu’il s’agisse de la question du handicap  ou non, c’est refuser de débattre de l’accueil de tous les enfants sans distinction à l’école de la République. Les accompagnants, unis au sein d’un collectif "AESH-AVS, unis pour un vrai métier", savent de quoi ils parlent. Ils témoignent dans l’Humanité et dénoncent la «grande mascarade» du gouvernement, les promesses non tenues du président et l’irresponsabilité des discours. La réalité du terrain ne ment pas. Accompagnants non ou mal formés, avec des contrats précaires  permanents, sans parler de ces milliers d’élèves sans soutien réel. Conditions de travail dissimulées; manque de prise en charge minimisé…

Une statistique permet de comprendre ce qui se passe. Plus nous progressons dans le parcours scolaire, moins nous trouvons dans les classes d’enfants  en situation de handicap. En 2017-2018, il y en avait 320 000 en milieu ordinaire, seulement 96 884 au collège, 31 128 au lycée, tandis que nous ne dénombrons que 25 000 étudiants identifiés… Les moyens manquent cruellement. Quant à la situation professionnelle  ultraprécarisée des «auxiliaires» et des «accompagnants» (les mots en disent long parfois), elle ne suscite plus guère de vocation, et pour cause. Tout cela méritait – et mérite toujours – un grand débat parlementaire. Et bien plus: de vraies décisions. 



[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 22 octobre 2018.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin à 15:33 

 

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Mettons un terme à toute complicité tacite avec le régime saoudien

23 Octobre 2018, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

 

L'assassinat à Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi, homme du sérail saoudien mais opposant au prince héritier Mohammed Ben Salman, soulève la nausée. Il aura fallu 18 jours pour que le régime admette publiquement les faits, tout en tentant de se dégager de toute responsabilité de ce crime abject.

Cet événement jette une lumière crue, si cela était encore nécessaire, sur la brutalité d'un régime qui réprime et exécute les dissidents politiques ou religieux, les intellectuels, les militants des droits humains et les féministes, n'hésitant pas à rendre public une liste noire de personnalités à abattre.

Cette tyrannie conduit aussi une guerre meurtrière au Yémen, organise le blocus du Qatar, procède à l'enlèvement du premier ministre libanais Saad Hariri et exacerbe, conjointement avec Israël, les tensions avec son rival régional, l'Iran.

En ces temps où les despotes prospèrent, d'Erdogan à Poutine, le cynisme de Donald Trump et la discrétion première des dirigeants français et européens sont éloquents. Obnubilés par leurs alliances stratégiques au mépris des principes et droits humains, et par les juteuses ventes d'armes – pourtant utilisées dans les massacres de civils et répressions, le gouvernement français ne s'est pas distingué ces 15 derniers jours. Tous contribuent à laisser les peuples du Proche et Moyen-Orient aux prises avec les pires violences, injustices et humiliations.

Le PCF considère que la suspension des accords militaires avec l'Arabie Saoudite sont à l'ordre du jour de même qu'un embargo sur les ventes d'armes. Il s'agit de revoir fondamentalement une action diplomatique en la mettant au service, sous égide multilatérale, de politiques de paix, de désarmement et de développement humain, social, écologique et démocratique au bénéfice des peuples de la région tout entière.

Parti communiste français, Paris, le 22 octobre 2018.

 

                                                                        E MACRON agacé

- Vincent Michelon

Attention, sujet sensible... Et manifestement malvenu.

 Interrogé mardi en marge du salon Euronaval sur un éventuel arrêt des ventes d'armes à l'Arabie saoudite - une décision prise dimanche par la chancelière allemande Angela Merkel - dans le cadre de l'affaire du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, Emmanuel Macron a manifesté un certain agacement, refusant d'y répondre. 

Lundi, dans la foulée de la chancelière, le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier avait appelé tous les partenaires européens à faire de même, en suspendant toute vente d'armes tant que l'Arabie saoudite n'aurait pas fait la lumière sur le meurtre du journaliste. 

"Mon agenda n'est pas dicté par les médias"

"Allez-vous suspendre les ventes d'armes comme le demande l'Allemagne", a notamment demandé le journaliste de LCI présent sur place. "Attendez", a rétorqué Emmanuel Macron, "on va avoir une règle simple. Mon agenda n'est pas dicté par les médias, que ça vous plaise ou non. Et ce n'est pas parce qu'un dirigeant dit quelque chose que je suis obligé de réagir à chaque fois. Et donc je ne vous répondrai pas".

Le président français, qui était pourtant sur le stand du ministère des Armées quand la question lui a été posée, a martelé qu'il était "sur un autre sujet". "J'ai un peu de respect pour les gens que je viens voir", a-t-il expliqué. Avant de conclure : "Si ces sujets ne vous intéressent pas, ne venez pas".

 

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Loi d’Orientation sur les Mobilités sans aucun moyen : la montagne accouche d'une souris

23 Octobre 2018, 06:41am

Publié par PCF Villepinte

Le gouvernement a présenté la Loi d’Orientation des Mobilités pendant plus d’un an comme une très grande loi, « historique », à l’échelle de la LOTI de 1982. Au vu de l’avant-projet rendu public, la montagne accouche d’une souris.

Alors que l’urgence du réchauffement climatique est toujours plus forte, ce projet de loi réussit l’exploit de ne proposer aucune nouvelle recette pour développer les transports collectifs. Zéro moyen nouveau, il fallait le faire.

Le programme d’investissements sur 5 ans est comme prévu à minima, et amènera de fait à arrêter un certain nombre d’investissements structurants. Les crédits consacrés aux réseaux routiers sont bien en-deçà des 1,3 milliard annuels nécessaires, les crédits pour le réseau ferré sont trop faibles. Et pour le vélo, les 50 millions annuels sont très loin des 500 millions qui permettraient de rattraper le retard accumulé par la France en la matière.

La loi offre la possibilité aux autorités organisatrices de la mobilité de développer de nouvelles actions, mais sans moyens.

Seule « innovation », la généralisation de la possibilité de créer des péages urbains. Ou comment réserver l’accès des centre-villes aux plus aisés.

Le PCF et ses parlementaires proposeront des mesures permettant une réelle transition énergétique, avec des recettes nouvelles pour investir et faire fonctionner les transports collectifs et le réseau ferré, pour développer les aménagements cyclables et la pratique du vélo. Déplafonnement du versement transport, taxe locale sur les bureaux et sur les parkings d’hypermarchés : les solutions ne manquent pas pour trouver les 5 milliards annuels nécessaires pour développer les réseaux et avancer vers la gratuité des transports collectifs.


Parti communiste français,

Paris, le 19 octobre 2018.

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Patrice Bessac, le maire qui tient au foyer

22 Octobre 2018, 14:00pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité, lundi, 22 Octobre, 2018

Lionel Venturini

«La ville de Montreuil fait évidemment appel.» Son maire (PCF), Patrice Bessac, n’entend pas baisser les bras après que l’État, qui a saisi le tribunal administratif de Paris, s’est vu donner raison, vendredi soir, en suspendant l’exécution de l’arrêté pris par l’élu, qui procédait le matin du 26 septembre à la réquisition de bureaux vides, propriété de l’État, pour reloger les résidents du foyer insalubre Bara dans des conditions dignes.

Depuis deux ans, la ville de Montreuil (Seine-Saint-Denis) propose à l’État d’utiliser ces locaux vides de l’Afpa, afin d’héberger de façon temporaire les derniers résidents dans des conditions décentes. Cette solution a été refusée de façon catégorique par l’État. «Ce soir, a commenté vendredi Patrice Bessac, j’ai mal pour mon pays et pour ses institutions qui décident de mettre des centaines de travailleurs à la rue, ferment les yeux sur les conditions de vie indignes et dangereuses de centaines d’autres et laissent des milliers de mètres carrés vides en attendant des projets qui ne verront le jour que dans six ans.» L’élu communiste «regrette profondément que le droit de propriété et l’inhumanité bureaucratique prennent le pas sur le droit au logement et la reconnaissance des situations d’urgence et de la dignité des personnes». S’il dit «prendre acte des décisions du tribunal administratif de Paris», Patrice Bessac précise que «la ville de Montreuil fait évidemment appel de cette décision». Il «demande à toutes les parties d’accepter de renouer le dialogue au plus vite».

 

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