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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Education : pour une école en commun

27 Février 2019, 08:03am

Publié par PCF Villepinte

 

Contre une école de la concurrence et de la soumission, pour une école en commun. Marine Roussillon, membre du comité exécutif national, en charge des questions d’éducation, détaille les ressorts de la « loi Blanquer » et rappelle les axes du projet d’une école en commun, proposée par les communistes.

COMMENT CARACTÉRISER LA « LOI BLANQUER » ?

MARINE ROUSSILLON : Blanquer parle d’école de la confiance mais sa conception de la confiance est ultra-libérale : que chacun se débrouille comme il peut ! Blanquer vous fait « confiance » pour que vous vous en sortiez seuls, dans un système qui vous abandonne en vérité, qui abandonne les enseignants à la pénurie de moyens, qui abandonne les lycéens aux choix individuels de leurs parcours, dans un marché de l’éducation complètement opaque.

Ce qui est visé ici, c’est de faire le tri social. L’école de Blanquer, c’est une école de la concurrence et de la soumission. Concurrence parce que tous les cadres collectifs sont cassés au profit de parcours individualisés ; chaque jeune est amené à choisir son établissement, ses options, son parcours, et il va être sélectionné de manière de plus en plus précoce, ce qui va l’isoler, le mettre en concurrence avec les autres et produire de plus en plus d’inégalités sociales. Soumission parce que cette loi est extrêmement autoritaire, à la fois dans la manière dont elle a été votée, contre l’avis de l’ensemble de la communauté éducative ; et autoritaire dans ce qu’elle porte, c’est-à-dire une reprise en main autoritaire par le ministre du système éducatif.

L’article 1 est emblématique, il réduit la liberté d’expression des enseignants et introduit la possibilité de les sanctionner, voire de les révoquer, s’ils critiquent publiquement l’institution. Et puis il y a la reprise en main de la formation des enseignants, la reprise en main aussi de l’évaluation du système. J’ajoute deux mesures phares, celles dont on a beaucoup parlé : l’instruction obligatoire à trois ans. La loi introduit de la concurrence en maternelle. On va obliger les communes à financer les maternelles privées. Ça ne changera rien à la réalité de la scolarisation (la quasi-totalité de ces enfants vont à l’école) mais on ouvre un marché à l’enseignement privé, sur le dos des communes. Cela ouvre un nouvel espace en matière de ségrégation scolaire, on trie les enfants dès le plus jeune âge.

Seconde mesure frappante : l’introduction, par amendement, donc sans consultation des organisations professionnelles, de « l’école du socle », c’est-à-dire « des établissements publics des savoirs fondamentaux ». C’est la possibilité de regrouper des classes de primaire et de collège dans une même administration sur simple décision des collectivités locales, sans consultation des personnels. On voit bien les conséquences budgétaires, le but étant de faire des économies en postes, voire de fermer des écoles, en particulier dans les zones rurales, zones déjà désertifiées où l’école reste le dernier service public. Donc fermetures, temps de trajets trop longs pour les élèves, etc. On va aller vers une école primaire à deux vitesses ; d’un côté il y aura ces « établissements publics des savoirs fondamentaux » et puis, pour les autres, des écoles qui permettront d’aller au collège, au lycée, à des études longues. Là aussi s’opérerait un tri de plus en plus précoce.

ET NOTRE PROJET D’ÉCOLE ?

M. R. : Ce qu’on oppose à ça, c’est une école de l’égalité et de l’émancipation, qui permette à tous les jeunes de s’approprier les savoirs complexes qui leur seront nécessaires pour être ensuite, dans leur vie d’adultes, pleinement citoyens, dans la démocratie, dans leur entreprise, pour prendre les décisions auxquelles ils seront confrontés : http://www.pcf.fr/argumentaire_ecole Tous les enfants sont capables d’apprendre, il n’y a aucune raison de les trier de manière précoce. Par contre, il faut transformer l’école pour qu’elle donne à tous les moyens d’acquérir cette culture commune. Plutôt qu’une école qui trie, on défendrait au contraire une école commune, plus longue, avec une scolarité obligatoire prolongée jusqu’à 18 ans, en renforçant le caractère national du baccalauréat, en garantissant pour tous les bacheliers la possibilité d’intégrer le supérieur dans les filières de leur choix.

Propos recueillis par Gérard Streiff

http://reseau-ecole.pcf.fr/110540

 

 

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Le 16 mars, rassemblons-nous autour de dix propositions pour la France

27 Février 2019, 07:48am

Publié par PCF Villepinte

par PCF

Macron et son gouvernement tentent de détourner la colère populaire avec le « grand débat national ». Le PCF agit pour déjouer cette manipulation et favoriser les échanges citoyens avec les Cahiers de l’espoir. Les 10 principales propositions qui en émaneront seront remises au président et au gouvernement le 16 mars. Rassemblons-nous massivement ce jour-là pour les leur porter.

          https://assets.nationbuilder.com/pcf/pages/9916/attachments/original/1551195276/visuel-cp_%281%29.jpg?1551195276

Confronté à une crise sociale et politique sans précédent depuis longtemps, le Président de la République et son gouvernement tentent de détourner la colère populaire avec l’organisation du « grand débat national ». Tous les sondages en font foi : les Français ne sont pas dupes. Si nombre d’entre eux en profitent pour prendre la parole, ils comprennent aussi que l’opération gouvernementale consiste à redonner la main au monarque élyséen, à diviser le pays, à rassembler l’électorat de droite contre une révolte sociale qui se poursuit, à préparer ce faisant les élections européennes du printemps prochain.

Au-delà du Macron-show quasi-hebdomadaire, relayé jusqu’à la nausée par les chaînes d’information en continu, le pouvoir espère de toute évidence escamoter les attentes qui montent majoritairement de la société. Quelques décrets, des projets de loi, voire un référendum, telles sont les réponses qui se cherchent en haut lieu.

Pourtant, chacun peut en faire d’ores et déjà le constat, sur les cahiers de doléances ouverts dans les mairies, lors des rencontres publiques, sur le site officiel du « grand débat », notre peuple dit ce qu’il veut voir changer, dans sa vie de tous les jours, dans les politiques publiques, dans la conception même de la démocratie. Hausse des salaires et des retraites, redistribution des richesses, mise en cause du coût du capital pour notre société, justice climatique et transition écologique, égalité des territoires, défense des libertés, nouvelle République démocratique et sociale, ouverture de nouveaux pouvoirs d’intervention des salariés à l’entreprise, refus des diktats austéritaires européens : ils ne sont pas décidés à s’en laisser compter par des gouvernants aussi sourds à leurs demandes que prompts à satisfaire celles de la finance. Depuis des semaines, les communistes agissent pour déjouer les grandes manœuvres présidentielles, subvertir le « grand débat » en le débordant pour favoriser les échanges citoyens. Avec l’Humanité, ils ont appelé à élaborer au plus près des populations des « cahiers d’espoir », où chacun et chacune peut faire état de ses revendications et avancer les solutions qui lui paraissent correspondre aux besoins les plus urgents du pays.

C’est ce mouvement qui va trouver un premier aboutissement le samedi 16 mars. À ce moment, Emmanuel Macron prétend clore le « grand débat national » et en tirer ses propres conclusions. Ce sera pour nous, à partir des grandes exigences populaires ayant marqué les derniers mois, et sur la base de ce qui aura été réellement porté dans les échanges auxquels nous aurons participé, l’occasion de rendre publiques dix propositions pour la France. Dix propositions visant à empêcher que le débat citoyen ne soit étouffé, et à permettre qu’il puisse au contraire commencer à tracer le chemin d’une alternative de rupture avec les logiques destructrices du libéral-capitalisme.

À Paris, en appui à la délégation qui se rendra auprès du président de la République ou du Premier ministre, un grand rassemblement sera organisé (le lieu en sera précisé dans quelques jours). Des hommes et des femmes s’exprimeront, ils diront à partir de leurs propres expériences ce qui doit enfin changer. Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, présentera nos dix propositions, et Ian Brossat montrera l’importance des enjeux européens pour le mouvement social qui s’est levé avec les « gilets jaunes » comme avec les innombrables luttes qui se déroulent pour l’emploi, le pouvoir d’achat, les services publics, un nouveau modèle de développement écologiquement soutenable, une justice au service du plus grand nombre, etc. Cette initiative devient donc, dès à présent, le grand rendez-vous militant et populaire qu’ont à préparer les fédérations d’Île-de-France et celles qui sont les plus proches.

Dès le lendemain de ce 16 mars, il reviendra à tous et toutes les communistes, à leurs sections et fédérations, d’organiser partout des conférences de presse pour faire connaître les dix propositions, les relayer auprès de nos concitoyens, multiplier les débats destinés à discuter de la sortie de crise qu’attend le peuple français. Les communistes sont à l’initiative pour être toujours mieux au service des travailleurs et du peuple.

Christian Picquet, membre du Comité exécutif national.

 

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L'apport des député-e-s communistes à la manifestation nationale du 16 mars (André Chassaigne)

26 Février 2019, 07:13am

Publié par PCF Villepinte

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Corneille - Tout le monde [Clip officiel]

24 Février 2019, 12:20pm

Publié par PCF Villepinte

Corneille, buveur d’aube et d’amour

Vendredi, 22 Février, 2019

l'Humanité Fara C.

Avec la sortie de son dernier CD Parce qu’on aime, le chanteur a trouvé l’apaisement. Il a rallumé en lui «la douce flamme de la liberté». Rencontre.

Succédant à sa bouleversante autobiographie, Là où le soleil disparaît (éd. XO, 2016), le nouvel album de Corneille, Parce qu’on aime, marque dix-sept ans de parcours artistique. Le titre fait écho à Parce qu’on vient de loin (2002), le premier disque du chanteur afro-canadien. À celui que le génocide a rendu orphelin en 1994, il a fallu deux décennies pour se reconstruire. Hutu par sa mère et tutsi par son père, Corneille a perdu sa famille entière. Pour la première fois, le voici capable, à bientôt 42 ans, de célébrer l’amour dans la quasi-totalité du disque. Sauf dans Tout le monde, où il psalmodie: «J’ai la phobie du vide / Pour ne pas disparaître / J’ai fait des enfants.» Par pudeur, il ne fait qu’évoquer, au détour d’une rime, les séquelles du drame qui endeuilla brutalement, tragiquement, ses 17 printemps, en avril 1994. On perçoit, chez lui, un apaisement. Non pas une guérison (qui se remettrait complètement d’une pareille tragédie?), mais une salutaire soif de fraternité et d’éternité. Son chant devient l’élixir qu’il dépose sur la mélancolie, pour la transformer en oasis de bienveillance et en terre de résistance. Rencontre avec un buveur d’aube.

Pourquoi avez-vous attendu sept ans avant de sortir un nouvel album?

Corneille J’avais perdu le plaisir d’écrire des chansons, j’avais la sensation d’être enfermé dans une forme codée – couplets, refrain, rimes… J’avais même perdu le plaisir de chanter, parce que c’était devenu un métier. Un drôle de métier qui n’avait rien à voir avec le côté idyllique que j’imaginais au début. J’avais l’impression de devoir me jeter dans l’arène. J’ai ma part de responsabilité. Mû par un irrépressible besoin d’amour, j’ai eu des attentes illusoires. Je croyais que le vide qui m’étreignait serait comblé avec les salles pleines et le tourbillon des tournées. Mais j’ai été submergé par le sentiment d’être devenu un objet. C’est en rédigeant mon autobiographie, Là où le soleil disparaît, que j’ai redécouvert le désir d’écrire. Ayant tendance à résister à toute forme d’autorité, j’ai senti, dans le fait de n’être pas limité à une longueur, à un format, se rallumer en moi la douce flamme de la liberté.

Votre nouveau disque est essentiellement consacré à l’amour…

Corneille Après avoir souvent écrit des chansons qui véhiculaient un certain engagement social, ainsi que ma quête de résilience, j’ai eu le besoin de revenir à ce que je considère comme la matrice humaine: l’amour. Non pas l’amour glamour, mais l’amour vrai, celui qui nous aide à vivre dans ce monde ébranlé par la violence. C’est le 4e album dont je signe les textes avec mon épouse, Sofia de Medeiros. Nous avons deux enfants. Nous nous sommes interrogés: comment cultiver la passion, non pas dévorante, mais stimulante pour chacun et chacune, et ouverte sur le monde? Quand j’ai fait connaissance de ma femme, en 2005, je me suis senti être autre chose que ce personnage d’artiste célèbre. Jusqu’à alors, je ne m’étais jamais autorisé le bonheur. La culpabilité du survivant m’habitait confusément. Lorsque j’ai rencontré Sofia, le grand déraciné que je suis a eu l’intime sensation d’être à la maison chaque fois que j’étais avec elle. Elle m’a soutenue dans ma thérapie. Avant, je ne parvenais pas à me convaincre que je pouvais être maître de mon destin. Pourtant, j’étais arrivé à ne pas tomber dans le piège d’une quelconque addiction – alcool, drogue, etc. – comme cela advient trop souvent pour les individus ayant vécu des traumatismes. Je ne suis pas resté prisonnier d’une colère incurable, stérile. Chose étonnante, j’ai reconnu, à travers la profondeur de l’amour qui nous liait, Sofia et moi, l’amour authentique de mes parents massacrés au Rwanda. Ce n’était pas mes neurones qui soudain s’en souvenaient, mais mon corps, qui avait conservé, enfoui en lui, l’amour de mes regrettés parents.

À qui voudriez-vous encore rendre hommage?

Corneille À mes parents adoptifs allemands, pour l’amour sincère qu’ils m’ont offert. Et, ça n’a rien à voir, je tiens à souhaiter le meilleur à l’Humanité, que je sais en difficulté et qui fait honneur au journalisme dans sa plus noble mission.

CD Parce qu’on aime (Wlab/Wagram Music). Le 3 avril, concert exceptionnel à l’Alhambra (Paris), en attendant sa tournée, www.corneilleofficiel.com.

Entretien réalisé par Fara C.

 

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Cessez, M. le Premier ministre, de stigmatiser les personnes les plus fragiles

22 Février 2019, 11:42am

Publié par PCF Villepinte

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L’exigence de transparence et de justice fiscale monte de toute part, pas seulement en France.

21 Février 2019, 06:57am

Publié par PCF Villepinte

 

Enfin ! Reconnue coupable de « blanchiment aggravé de fraude fiscale » et de « démarchage bancaire illégal », la banque suisse UBS a été condamnée ce mercredi par le tribunal correctionnel de Paris à une amende record de 3,7 milliards d’euros. Je veux d’abord saluer le courage des lanceurs d’alerte qui ont su résister aux pressions et menaces de toutes sortes, y compris contre leur vie, pour permettre la mise à jour de ces pratiques indécentes.  Je veux aussi souligner le rôle important de la presse, qui a su enquêter et révéler cette affaire au public.

 

Mais il faut aller plus loin. Tant que l’on ne mettra pas en place des règles claires pour les contrer, les affaires d’évasion fiscale continueront de prospérer encore longtemps. C’est pourquoi il est urgent d’agir, au niveau européen mais aussi national, pour mettre fin à un système qui prive nos budgets de recettes fiscales indispensables pour financer les politiques publiques.

Adoptons sans attendre, comme je l’ai proposé à l’Assemblée, une liste noire crédible des paradis fiscaux, en lieu et place de l’actuelle, où ne figurent ni la Suisse, ni l’Irlande, ni les Pays-Bas, ni le Luxembourg, ni aucun des cadors de la triche mondiale. Et mettons en place l’imposition à la source des bénéfices des multinationales au lieu d’attendre, comme maintenant, qu’ils soient transférés vers des pays champions du dumping fiscal.


L’exigence de transparence et de justice fiscale monte de toute part, pas seulement en France. C’est aux Etats d’y répondre en priorité, et non aux seuls lanceurs d’alerte et à la justice. 

 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord

 

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Pour un moratoire sur les fermetures des établissements de santé (Alain Bruneel)

21 Février 2019, 06:49am

Publié par PCF Villepinte

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Non au CDG Express

19 Février 2019, 15:15pm

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Fabien Roussel - Le Petit Déjeuner Politique

19 Février 2019, 09:43am

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Augmenter les salaires pour que le travail paie

19 Février 2019, 09:38am

Publié par PCF Villepinte

https://assets.nationbuilder.com/pcf/pages/9858/attachments/original/1550503657/visuel_ppl_smic.jpg?1550503657Dans le privé comme dans le public, les travailleurs ne parviennent plus à boucler leur fin de mois, même lorsqu’ils travaillent à plein temps. Cette situation est insupportable, le travail doit permettre de vivre dignement.

La proposition de loi portée par les députés communistes vise à revaloriser les salaires et le SMIC.


Le texte prévoit ainsi que salaire minimum sera augmenté de 100 euros bruts dès 2019, puis chaque année, pour atteindre 1800 euros bruts en 2022. Favorable au pouvoir d’achat des classes moyenne et populaire, cette mesure constitue aussi un outil de relance économique par un meilleur partage des richesses.


Conditionner les aides publiques aux entreprises


Le texte vise ensuite à ré-orienter les aides publiques aux entreprises vers les TPE-PME afin de les accompagner dans cette trajectoire de revalorisation des salaires.


Les politiques d’abaissement du coût du travail comme le CICE ont largement fait la preuve de leur inefficacité. Notre texte prévoit donc l’extinction progressive du dispositif actuel d’aides aux entreprises d’ici 2022 et leur affectation aux TPE-PME pour soutenir leur développement ainsi que l’augmentation des salaires et des embauches.


La crise sociale que traverse notre pays impose l’adoption de cette proposition de loi. La France doit en effet cultiver son propre modèle social en mobilisant le salaire comme un puissant levier de justice sociale.


Contactez votre député.e, via les réseaux sociaux ou par mail, et demandez-lui de soutenir cette proposition de loi.  Pour connaître le nom de votre député.e,

 

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