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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

CAC 40 : creusement des inégalités entre dirigeants et salariés

30 Juin 2020, 09:14am

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 29 JUIN 2020

 L'Oxfam a publié un nouveau rapport fin juin, intitulé « CAC40, des profits sans lendemain », qui épingle les entreprises du CAC40. L'ONG observe que les écarts de rémunérations entre dirigeants et salariés se sont creusés entre 2009 et 2018. Les versements aux actionnaires ont augmenté de 70% sur la même période, tandis que le salaire moyen au sein de l'entreprise augmentait de 20%.

Creusement des inégalités, explosion des dividendes, non partage des richesses...

Plus de 10 ans après la crise économique de 2008, voici le bilan d'un système économique qui privilégie le profit au détriment de la justice sociale et de l'écologie. La crise du coronavirus a mis crûment en lumière l'absurdité d'un tel système.

2020 devait être une nouvelle année record en termes de dividendes.  « Le CAC 40 s’apprêtait à verser 60,2 milliards d’euros de dividendes et de rachats d’actions à ses actionnaires au titre de l’exercice 2019, un montant dépassant le précédent record de 2007, à la veille de la crise financière de 2008.2 Des versements censés récompenser le succès des fleurons du capitalisme français : un chiffre d’affaires en hausse de 25 % entre 2009 et 2018 et 31 % de valeur ajoutée supplémentaire sur la même période », rappelle l'Oxfam. La crise du coronavirus a douché ces velléités.

La mobilisation des syndicats et des associations a eu, en partie, raison de l'appétit gargantuesque des actionnaires : les dividendes et rachats d’actions versés en 2020 devraient au final être « seulement » compris entre 35 et 41 milliards d’euros.

Dans son rapport, l'ONG rappelle qu'en 2009 et 2018, les versements aux actionnaires du CAC 40 ont augmenté de 70 % et la rémunération des PDG du CAC 40 de 60 %, soit trois fois plus vite que le salaire moyen au sein de ces entreprises et cinq fois plus vite que le Smic.

Ce partage inégal des richesses produites par les travailleur.ses procède de choix stratégiques, lesquels sont motivés par les intérêts des actionnaires « fortement représentés au sein des instances de décision des entreprises ». « Les conseils d’administration sont principalement constitués d’expert.e.s en finance. Les salarié.e.s ne représentent en moyenne que 12 % des administra- teur.trice.s au sein des conseils d’administration du CAC 40, contre 33 % en moyenne dans les pays européens possédant une législation sur le sujet ». L'entreprise doit rendre des comptes à la société dans son ensemble.

Il est urgent de s'attaquer au pouvoir démesuré des actionnaires.

« En 2018, si la part des bénéfices allant aux actionnaires avait été encadrée à 30 %, l’argent généré aurait permis de couvrir 98 % des besoins en investissement dans la transition des entreprises du CAC 40 », rapporte l'Oxfam. L'ONG appelle à tirer des leçons de la crise économique de 2008 et propose une série de mesures pour garantir une meilleure distribution des richesses et financer la transition écologique.

Parmi les mesures détaillées dans le rapport, elle propose d'encadrer la part des bénéfices reversés aux actionnaires : « L’argent non versé devra être abondé dans un fond de l’entreprise servant à la transition sociale et écologique permettant d'investir à la hauteur des besoins dans la lutte contre le changement climatique et le financer des salaires décents dans l'entreprise et sa chaîne d'approvisionnement.

A titre d’exemple, un encadrement de 30 % aurait permis de générer en 2018 un montant équivalent à 98 % des besoins d’investissements dans la transition ». Pour réduire les inégalités, l'ONG invite par ailleurs à imposer un écart de salaire maximum de 1 à 20 entre la rémunération du PDG et le salaire médian de l'entreprise, contre 107 actuellement. 

Le paiement d'un salaire décent « sur toute la chaine de valeur », permettant de couvrir les besoins en alimentation, l’accès à la santé, l’éducation, l’habillement, le transport, mais aussi d’épargner et d’avoir accès à des loisirs est une nécessité.

« Dans de trop nombreux pays, les salaires minimum légaux – quand ils existent – restent bien en deçà d’un niveau décent. C’est par exemple le cas du Cambodge où le salaire décent s’établit à 356 € alors que le salaire minimum est de 125 € », rapporte l'Oxfam.

En France, le salaire médian se situe à 1 735 euros et le Smic à 1520 euros. La CGT revendique une revalorisation du Smic à 1800 euros. 

   

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Le Conseil constitutionnel rappelle que la liberté d’expression est une liberté fondamentale

30 Juin 2020, 09:12am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 24/06/2020 par PCF

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Dans une décision du 18 juin, le Conseil constitutionnel a censuré la proposition de loi Avia, présentée par la députée LREM, qui était censée « mettre fin à la haine en ligne ».

Les membres du Conseil ont déclaré non-conforme à la Constitution l’article 1er du texte, qui détaillait la manière dont les plateformes doivent retirer les contenus illégaux.

 

En effet, si le Conseil réaffirme que la Constitution permet au législateur de réprimer les abus de la liberté d’expression, il souligne que cette atteinte doit se faire de manière adaptée, nécessaire et proportionnée aux objectifs poursuivis.

Une obligation que ne respectait pas la loi Avia, dans la mesure où les contenus haineux devaient être identifiés et retirés par les plateformes dans un délai d’une heure, laissant la détermination du caractère illicite des contenus en cause soumise à la seule appréciation de l’administration.

Certaines dispositions du texte pouvaient, par ailleurs, inciter les opérateurs de plateformes en ligne, à retirer les contenus qui leur sont signalés, dans un délai particulièrement bref, ne permettant pas la saisine d’un juge.

Le PCF se félicite de cette décision, qui censure à la hache cette proposition de loi liberticide et rétablit la liberté d’expression, ainsi que le droit à un recours effectif.

Cette décision sanctionne la majorité parlementaire qui, malgré la dénonciation, depuis un an, par les associations, les syndicats, d’un texte dangereux et inutile, a fait le choix de maintenir un texte attentatoire aux droits fondamentaux.

Après l’état d’urgence sanitaire et les violations du droit de manifester sanctionnées par le Conseil d’État, le gouvernement démontre sa volonté de bâillonner le mouvement social.

Le PCF, qui s’est opposé à toutes ces législations, salue cette décision qui est une grande victoire pour les libertés.

Annie Cyferman, avocate.

 

 

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Retraité.e.s-soignant.e.s le 30 juin   

30 Juin 2020, 09:10am

Publié par PCF Villepinte

Les retraité-e-s et les personnes âgées ont payé un lourd tribut à la pandémie du Covid 19. Neuf personnes décédées sur dix avaient 65 ans et plus. Le nombre de décès lui-même est singulièrement élevé : près de 30 000. Le virus n’est pas seul en cause, le manque d’anticipation, la gestion chaotique de la crise et surtout la pénurie de moyens en sont la principale cause. 

En 15 ans, 69 000 lits ont été supprimés dans nos hôpitaux et 100 000 postes de soignants en 8 ans. La recherche du « moindre coût social » a rendu la France dépendante des productions étrangères de médicaments. L’insuffisance des lits de réanimation et de soins intensifs à conduit certains établissements à opérer un tri parmi les malades et à condamner les plus âgés et les plus fragiles.

Les salaires des infirmières et infirmiers Français sont parmi les plus bas d’Europe, 6 % de moins que la moyenne européenne et leurs rémunérations place la France au 33e rang des pays de l’OCDE ! Le ministre de la Santé a annoncé un budget de 6 milliards pour la revalorisation des salaires alors qu’il faudrait pour une juste revalorisation et l’embauche de personnels suffisants près de 30 milliards.
L’investissement dans notre système de santé doit être prioritaire. La santé en France ce sont des dépenses mais aussi 13 % de la richesse créée, avec des enjeux industriels majeurs.

Le gouvernement a ignoré les alertes et les revendications exprimées par les personnels soignants, obsédé qu’il était par la réduction des dépenses de santé. Cette gestion comptable de notre santé a rendu inévitable une longue période confinement qui a suspendu l’activité économique du pays. Il est donc comptable de l’ampleur de la crise économique et de son coût pour la société et dans l’obligation d’éviter qu’une telle situation se reproduise.

Les retraité-e-s comme l’ensemble de la population ont besoin d’un système de santé correspondant aux défis démographiques et sanitaires de notre temps.

Pour l’accès à des soins de qualité dans un hôpital public doté de moyens en personnels et en matériels suffisants et à un hébergement digne et sécurisé dans les EHPAD, nous soutenons et participerons nombreux aux manifestations des personnels soignants le mardi 30 juin.

L’UCR CGT

Le 26 juin 2020

Paris.

Manifestation départ 14H –

Hôpital Val de Grâce/Cochin (RER Port Royal) jusqu’au ministère (Ségur)

 

 

 

http://www.ucr.cgt.fr/images/image001.jpg

Communiqué de l'UCR CGT


Retraité.e.s-soignant.e.s le 30 juin

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Les français-es ne veulent pas de la politique du gouvernement ni dans leur ville, ni dans leur pays (Fabien Roussel)

29 Juin 2020, 06:43am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 29/06/2020 par PCF

Le second tour des élections municipales s’est déroulé dans un contexte totalement inédit. Un tournant est pris pour plus de justice sociale et plus d’écologie.

Et même si l’abstention atteint un record, le signal envoyé au Président de la République et à sa majorité est claire : les Françaises et les Français ne veulent pas de sa politique dans leur ville ni dans le pays ! C’est un échec lourd pour toutes celles et ceux qui espéraient conquérir de nouvelles villes avec l’étiquette En Marche. Et ce scrutin montre que là où les forces de gauche et écologistes se sont unies avec des citoyens pour mettre les politiques sociales de solidarité et écologiques au cœur de leur ville, elles ont gagné. Dans toutes ces villes, le Parti communiste français a été un acteur de ces victoires et participera à ces nouvelles majorités, à Marseille, Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Nancy.
Avec ces 233 maires élus au premier tour, ceux élus au second, le PCF demeure une force incontournable en France.
Ils seront des points d’appui pour défendre le climat avec l’accès à des transports collectifs moins chers voire gratuits, pour l’accès à des logements de qualité, pour encadrer le prix des loyers, pour accéder à des centres municipaux de santé. Ils seront au service de la défense de l’emploi, pour le développement des services publics, pour mettre en place des cantines bio, et favoriser l’accès à la culture et aux sports pour tous.

Cette élection était là aussi pour exprimer les inquiétudes, les colères de nos concitoyens face à cette crise, mais aussi leurs espoirs de changement.

Et nous avons entendu durant cette campagne beaucoup de témoignages de salarié.e.s en colère contre des plans sociaux injustes et purement financiers. Et nous sommes pleinement aux côtés des Renault, des GE Electric, des Luxfer, des travailleurs de la propreté, ceux d’ONET, des salariés de l’aéronautique, d’Air France, des enseignants, des soignant.e.s, des aides à domiciles, du monde de la culture et des arts en souffrance aujourd’hui.

Nous avons aussi entendu les inquiétudes des familles qui ont du mal à boucler les fins de mois : alors que le gouvernement ne veut ni rétablir l’ISF, ni taxer les dividendes et le capital, nous participons à la solidarité auprès des plus fragiles face à la pauvreté qui augmente.

Nous avons soutenu les nombreuses PME et petites entreprises abandonnées par leurs banques et les assurances riches comme Crésus.

Oui, c’est le monde du travail qui paye cette crise, ce sont les petits qui restent les plus exposés face à la pandémie. Mais le capital, la finance, les plus riches, conservent leur train de vie et leurs privilèges. Cette injustice et ces inégalités ne sont plus acceptables.

C’est pourquoi les très bons résultats des forces de gauche et écologistes comme ceux du PCF sont importants à l’issue de ce scrutin.

Déjà lors du 1er tour, les candidat.e.s de notre parti, à la tête de listes de gauche, écologistes et citoyennes, avaient déjà enregistré de nombreux succès : 233 communes de plus de 1.000 habitant.e.s choisissaient un maire communiste, dont 100 communes de plus de 3.500 habitants.
Parmi elles, Montreuil, 108 000 habitants, où Patrice Bessac et sa liste ont été largement plébiscités par les Montreuillois.es. Avec 5 villes perdues et 10 villes gagnées, le Parti communiste s’est ainsi renforcé dans tout le pays, en nombre de maires et en nombre d’élus locaux lors du premier tour.
Pour ce second tour, les communistes conduisaient des listes de rassemblement dans 109 communes dont 40 sortants.
Dans les villes de plus de 10 000 habitants, nous enregistrons quelques conquêtes comme Bobigny, Villejuif, Noisy-le-Sec, Tergnier...

Je souhaite aussi saluer la victoire de ma collègue Huguette BELLO à Saint-Paul-de-la-Réunion, ville de plus de 100 000 habitants.
En revanche, pas de victoire au Havre malgré la belle campagne de Jean-Paul Lecoq, à la tête d’une liste citoyenne.

Durant cette élection, nous n’avons eu qu’une seule boussole : là où les alliances ont été nombreuses entre la droite et La République en Marche, le PCF s’est largement attaché au rassemblement des forces de gauche et écologistes, pour empêcher la droite de faire main basse sur de nouvelles communes et pour que de nouvelles majorités de progrès soient élues, en particulier dans les grandes villes.
Nous étions ainsi très actifs dans de nombreuses listes de gauche et écologistes. Le PCF contribue ainsi au succès dans de nombreuses villes, comme à Lyon, Bordeaux, Marseille.


Dès demain, les élu·e.s communistes seront mobilisés aux côtés de tous les salariés confrontés à la cascade de fermetures d’entreprises ou de plans sociaux, aux côtés de celles et ceux qui travaillent à une reconquête des services publics et d’une industrie adaptée aux besoins de la société et au défi écologique.

Enfin, notre peuple pourra compter sur toutes ces femmes et ces hommes pour s’opposer aux politiques d’Emmanuel Macron et de son Premier ministre, pour promouvoir des politiques répondant aux urgences sociales et climatiques. La réforme des retraites comme celle de l’assurance chômage doivent être abandonnée.

Oui, cette élection constitue un premier coup d’arrêt électoral pour le parti du Président de la République.

De grands combats nous attendent maintenant. Allons gagner d’autres victoires dans les semaines qui viennent, avec les salarié·es, les jeunes, les retraité·es qui souffrent tant des politiques actuelles.

Plus que jamais, rassemblons-nous pour faire gagner l’être humain et la planète !

 

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La fraude fiscale à grande échelle continue : il faut une commission d’enquête (PCF)

26 Juin 2020, 07:36am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 25/06/2020 par PCF

La fraude fiscale à grande échelle continue : il faut une commission d’enquête (PCF)

Le lanceur d’alerte Maxime Renahy vient de publier, ce mercredi, une enquête pour le Média Tv qui met en lumière de nouvelles pratiques d’évasion fiscale. Dans la ligne de mire, des groupes français ayant pignon sur rue, qui s’appuient sur le Luxembourg, Jersey et d’autres paradis fiscaux pour optimiser leurs profits en échappant à l’impôt.

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Sont ici mis en avant le secteur des EHPAD et celui des assurances vie, si douloureusement exposés depuis la crise du Covid-19. Les faits révélés sont édifiants : on apprend ainsi que Domus Vi, troisième groupe d’EHPAD privé en France, a envoyé au moins 105 millions d’euros au Luxembourg entre mars 2017 et mars 2019 tandis qu’une partie des 1800 milliards de l’assurance vie en France est investie, par Axa notamment, via des sociétés offshore dans des placements Incontrôlables. Où va l’argent des Français ?

Au regard de ces nouvelles révélations, et en attendant celles qui vont suivre, je demande solennellement au gouvernement la mise en place d’une commission d’enquête sur les activités de ces entreprises françaises dans des paradis fiscaux notoires.

 

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Pas de profit sur la pandémie !

26 Juin 2020, 07:34am

Publié par PCF Villepinte

Pas de profit sur la pandémie !

Posted by Julia Castanier 259,20cs on June 25, 2020

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Le PCF lance une pétition européenne en faveur de l’accessibilité gratuite pour tous d’un vaccin ou un traitement contre le Covid-19. La campagne est une collaboration unique entre plus de dix partis de gauche de toute l’Europe et le groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE/NGL) au Parlement européen.

Pour gagner contre cette pandémie, il est vital qu’un vaccin ou un médicament soit librement accessible à tous. C’est une question de justice et un enjeu fondamental pour la santé publique. Le vaccin contre la polio est entré sur le marché international libre de brevet et la maladie a été éradiquée dans de nombreuses régions du monde. Nous ne pouvons pas permettre que l’industrie pharmaceutique fasse du profit sur cette pandémie. 

Cette pétition internationale est nécessaire car il y un danger très réel que, par le système des brevets, le vaccin devienne la propriété privée de quelques multinationales pharmaceutiques.  Le vaccin contre le coronavirus est en train d’être développé aujourd’hui avec des milliards d’euros d’argent public, du contribuable. Nous ne pouvons pas permettre aux entreprises pharmaceutiques, qui ont refusé jusque-là d’investir dans ce vaccin, de maintenant se l’approprier et de décider du prix et de l’offre. L’industrie pharmaceutique base ses prix sur ce que le patient ou un pays veut bien payer. De cette façon, il maximise les bénéfices pour les actionnaires. En conséquence, certains vaccins coûtent beaucoup d’argent. Et cela coûte des vies. Tous les jours.

C'est pourquoi nous demandons à ce que le vaccin contre le coronavirus soit déclaré bien commun de l'humanité et accessible à toutes et tous. Ce sera le moyen le plus efficace de lutter contre la pandémie.

La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, avait promis que le vaccin deviendrait un bien commun. Cependant, cette promesse n’a pas été retenue dans la stratégie européenne pour les vaccins. Avec la pétition européenne #Right2Cure, les initiateurs veulent mettre la pression sur la Commission européenne pour transformer les paroles en actes. Ils demandent spécifiquement à l’Europe de garantir que les vaccins et traitements anti-pandémiques deviennent une question d’intérêt général et mondial, librement accessibles à tous.

Prenons exemple sur l’inventeur américain Jonas Salk, qui a découvert le vaccin contre le polio. Lorsqu’on lui a demandé qui avait obtenu le brevet pour son invention, Salk a répondu : « Le peuple. Il n’y a pas de brevet. Pourriez-vous breveter le soleil ? » Le vaccin contre la polio est ainsi entré sur le marché international libre de brevet et la maladie a maintenant été éradiquée dans de nombreuses régions du monde.

Selon le PCF, cela devrait également être possible pour le vaccin contre le Covid-19. L’Union européenne dispose de leviers essentiels pour cela : L’Organisation mondiale de la Santé a mis en place un ‘pool’, une communauté de brevets, pour rassembler et partager des informations sur le virus dans le monde entier. L’Union européenne peut exiger que les médicaments développés avec des fonds publics finissent dans ce pool. Il suffirait de faire de ce partage une condition à l’octroi de subventions à l’industrie pharmaceutique.

Le PCF appelle l’Union européenne à garantir la libre disponibilité d’un vaccin ou d’un médicament contre Covid-19. Cela demande du courage politique, mais ce n’est pas impossible. Nelson Mandela l’a fait avant nous. Dans les années 1990, l’épidémie du Sida a fait d’innombrables victimes en Afrique du Sud. Les prix des traitements étaient exorbitants. Mandela a forcé l’industrie à fournir ces médicaments à des prix beaucoup plus bas.

La pétition # Right2Cure est portée dans d’autres pays par des partis tels le Parti des travailleurs belges (Belgique), Podemos et Izquierda Unida (Espagne), Sinn Fein (Irlande), Socialistische Partij (Pays-Bas), AKEL (Chypre), Potere al Popolo et Rifondazione Comunista (Italie), Bildu (Pays Basque), le Parti communiste de Bohème et Moravie (République tchèque) et Die Linke au Parlement européen (Allemagne).

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Après le succès de la journée du 16, créer un puissant rapport de force

25 Juin 2020, 08:25am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 24/06/2020 par PCF

Déconfinement de la colère, déconfinement des luttes sociales, la journée de mobilisation du 16 juin pour la santé a été un véritable succès avec des milliers de personnels hospitaliers, de citoyen·ne·s mobilisé·e·s dans toute la France pour exiger plus de moyens pour l’hôpital, les Ehpad, et plus largement pour le service public.

Cette colère qui s’est exprimée le 16 juin dans la rue, devant les hôpitaux, devant les Ehpad est identique à celle qui gronde depuis plus d’un an, voire deux pour les Ehpad, à cela près qu’une catastrophe sanitaire est passée par là et a levé le voile sur la désastreuse situation de notre service public hospitalier et plus largement de notre système de santé. À l’occasion de cette crise sanitaire, toute la population a pris conscience à la fois du bien inestimable que représente la santé, et des conséquences désastreuses d’une logique néolibérale appliquée année après année à l’hôpital public, logique de marchandisation de toute activité humaine.

MM. Macron, Philippe, Véran répètent à l’envi que l’hôpital a tenu bon, mais en réalité il n’a pas tenu ! Il a fallu le confinement général et l’arrêt des activiités médicales hors Covid (déprogrammation de consultations, d’opérations, d’accès à l’IVG) et donc l’abandon d’une partie des autres pathologies, pour passer le pic. Sans parler de l’épuisement des professionnel·le·s de santé, en nombre insuffisant qui ont manqué de matériel le plus élémentaire et l’incapacité à répondre à la mise en sécurité des soignant·e·s et des patient·e·s par du matériel adapté, mettant en exergue la désindustrialisation catastrophique de la France.

Néanmoins, impossible pour le gouvernement de faire l’impasse sur les revendications légitimes et unanimes des hospitaliers, de leurs syndicats, de leurs collectifs et de tous les élu·e·s et les comités d’usagers défendant leurs hôpitaux de proximité. Au pied du mur, il leur concède des primes (sélectives...), annonce des médailles, un hommage au défilé du 14 Juillet, des dons de congés des autres salarié·e·s et finit par promettre... « Un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières pour notre hôpital ; c’est ce que nous devons aux soignants et à la Nation ». (Macron, 14 avril 2020). Mais... pas d’annonce de collectif budgétaire de la LFSS (loi de financement de la Sécurité sociale) pour augmenter les budgets, pas de chiffrage pour les augmentations de salaire du personnel hospitalier et médico-social.

Il ouvre le 25 mai 2020, une concertation, le « Ségur de la Santé », censée réunir le gouvernement, les organisations syndicales et les collectifs autour de 5 axes énoncés par le 1er ministre : « reconnaissance pour nos soignants, investissement massif, agilité retrouvée, organisation territoriale, modernisation par le numérique », le tout piloté par Nicole Notat ! Quel symbole !

Mais tout en précisant de façon pernicieuse que « la question du temps de travail n’était pas un tabou et que la crise exige de nous, non pas de changer de cap mais de changer de rythme ».

D’emblée les dés sont jetés, on n’abandonne pas la loi Buzyn «  Ma santé 2022 », qui est un plan de destruction de l’hôpital public, en particulier des hôpitaux de proximité, et rien n’interdit de revenir sur les 35 heures à l’hôpital, autrement dit « travailler plus avec du personnel complètement usé » !

Ce « Ségur » est une énième tromperie du gouvernement Macron, le mot négociation étant d’ailleurs absent de la méthodologie. En quoi est-ce si compliqué d’agir dès maintenant en débloquant en urgence 10 milliards d’euros pour l’augmentation des salaires, pour le rattrapage de l’Ondam (objectif national de dépenses de l’assurance maladie) afin de revenir à l’existant déjà insuffisant, pour rouvrir des lits et racheter du matériel ?

Parce que le but de l’action gouvernementale est d’utiliser cette pandémie pour achever définitivement la Sécurité sociale. Les conséquences économiques et sociales du confinement vont assécher, mécaniquement, brutalement et dans des proportions jamais connues, les ressources de la Sécurité sociale, et donc de l’Assurance maladie qui finance l’hôpital public !

Le logiciel ultra-libéral du gouvernement Macron n’a pas changé et personne n’est dupe quant à la réalité de ses orientations politiques. Seul un puissant rapport de forces pourra contrecarrer ses plans néfastes. Les mobilisations vont se poursuivre ; déjà deux journées nationales de mobilisation sont annoncées les 30 juin et 14 juillet, et les « mardis de la colère » dans les hôpitaux vont continuer. Faisons en sorte qu’elles soient à la hauteur de cet enjeu de société que représente la Santé et notre système de protection sociale et construisons partout où c’est possible des rassemblements populaires autour d’objectifs politiques qui font du commun. Le PCF peut le faire.

Maryse Montangon, responsable collectif Santé, protection sociale, membre du CEN.

 

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IL  Y A URGENCE ! LE BILLET DU DR CHRISTOPHE PRUDHOMME. LA SCIENCE

24 Juin 2020, 08:24am

Publié par PCF Villepinte

 

Mercredi, 24 Juin, 2020

 

Christophe Prudhomme est médecin au Samu 93

La science telle qu’elle nous est présentée dans le cadre de l’épidémie liée au coronavirus reflète-t-elle, comme sa définition l’indique, «un ensemble de connaissances et d’études dune valeur universelle»? Pas vraiment. En effet avant que les connaissances soient universelles, les scientifiques émettent des hypothèses quil faut vérifier. Par ailleurs, sur un nouveau sujet, les hypothèses diffèrent et avant que des études aient permis de trancher, la polémique a tout le temps de s’installer.

Cette polémique n’est pas stérile mais permet de faire avancer les idées et parfois de trancher, mais pas toujours et surtout pas immédiatement. Il faut se souvenir du fait que Galilée, qui a avancé l’idée que la Terre tourne autour du Soleil, a été condamné par l’Inquisition. Une théorie qui allait à l’encontre de celle de l’Église qui prétendait que la Terre – et non le Soleil – se trouvait au centre de notre univers.

Cet exemple nous montre les interventions des détenteurs du pouvoir qui peuvent intervenir pour contrer des données scientifiques qui remettent en cause la manière dont ils dirigent le monde. Cela nous éclaire sur les polémiques autour de l’hydroxychloroquine, mais aussi sur les préconisations du «comité scientifique» mis en place par Emmanuel Macron.

Dans une situation incertaine liée à la nouveauté de l’événement, la liberté d’expression et le débat contradictoire sont essentiels. Il est très dangereux que le pouvoir politique instrumentalise la science en choisissant une hypothèse au détriment d’une autre, alors que le doute subsiste. Car dans ce cas, comme le dit très bien une des règles de la médecine, «le doute doit bénéficier au patient». Il faut donc laisser le temps aux scientifiques de travailler, de débattre, parfois de se contredire. Il ny a pas d’autre voie pour faire progresser la recherche et obtenir des données scientifiques qui deviennent alors des connaissances universelles utiles pour tous.

Retrouvez son précédent billet, salariat, et l’ensemble de ses chroniques.

Le billet du Dr Christophe Prudhomme

 

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LE PARI GAGNABLE D’UNE RELOCALISATION HEUREUSE SELON THOMAS COUTROT, ÉCONOMISTE ET RESPONSABLE DATTAC

24 Juin 2020, 08:21am

Publié par PCF Villepinte

 

Mardi, 23 Juin, 2020

L'Humanité Latifa Madani

Une relocalisation écologique et solidaire, pour empêcher le «retour à lanormal» et construire un «monde daprès» solidaire et désirable. Le pari est immense. Et possible. La preuve avec le Manifeste «Ce qui dépend de nous» publié ce 24 juin par lorganisation Attac. Entretien avec l’économiste Thomas Coutrot qui a coordonné l’ouvrage

Prendre soin, des autres et de la nature, c’est la matrice de votre Manifeste pour une relocalisation écologique et solidaire. Le soin- le care, est – est-ce là l’une des grandes leçons de la pandémie?

Thomas Coutrot. La crise sanitaire a mis sur le devant de la scène cette fonction essentielle dans la survie et la reproduction de nos sociétés, mais qui était occultée par le culte de la performance et de la croissance qui caractérise le capitalisme.

On s’est aperçu que les travailleurs vraiment essentiels étaient ceux qui prennent soin des autres et de notre environnement. Soignants, éboueurs, égoutiers, agents de propreté… toutes ces professions méprisées, invisibles, mal rémunérées. Cela permet sans doute un basculement idéologique important.

Ce concept de soin, de care n’est-il pas aussi celui qui permet de relier le mieux la question sociale et la question écologique?

Thomas Coutrot. Certainement. Ainsi, faut-il envisager le travail non plus seulement comme une activité de production, mais, surtout comme une activité de soin. Soin de soi et des autres en assurant la qualité des produits fabriqués ou du service proposé; soin de la nature en maîtrisant les impacts environnementaux de la production. Cela ne se fait pas aujourd’hui faute d’outils et de droits sociaux et écologiques suffisants.

Le concept de relocalisation est à la mode aujourd’hui, revendiqué par les néolibéraux, et surtout par les nationalistes souverainistes. Qu’est ce qui les différencie de la relocalisation écologique et solidaire que vous défendez?

Thomas Coutrot. Il y a trois manières d’envisager la relocalisation. Celle du gouvernement, la relocalisation à la mode néolibérale, qui veut par exemple relocaliser certains segments de l’industrie pharmaceutique. Une relocalisation homéopathique, très sélective qui porte sur certains principes actifs ou sur la fabrication de masques. Pour les élites dominantes aujourd’hui, une relocalisation généralisée de l’appareil productif est évidemment impensable et indésirable puisqu’elle les priverait de leur arme principale qu’est la mise en concurrence des peuples et des travailleurs du monde entier. La relocalisation que nous proposons en finirait avec le low cost, et devra s’accompagner d’une redistribution des richesses pour ne pas pénaliser le pouvoir d’achat des ménages à bas salaires.

La version nationaliste, d’extrême-droite, celle du «produire français», se replie derrière la frontière, privilégie les nationaux. C’est une impasse complète. Les problèmes qui nous sont posés aujourd’hui exigent le développement de solidarités internationales très fortes en particulier face aux enjeux sanitaires, climatiques de biodiversité, d’inégalités.

Votre manifeste accorde une place importante à «un nouvel ordre mondial  solidaire  ». Quest-ce quune relocalisation qui intègre cette dimension?

Thomas Coutrot. Un exemple. Lorsque nous parlons d’outils économiques pour favoriser la relocalisation nous ne parlons pas de droits de douane mais de taxe kilométrique. La différence est importante. Ce n’est pas le passage d’une frontière qui pose problème et doit être taxé, c’est la distance, pour des raisons à la fois écologiques et démocratiques, qui doivent orienter les politiques de relocalisation.

Relocaliser ça veut dire quoi concrètement? Comment passer du slogan au réel?

Thomas Coutrot. Il y a le cas, exemplaire, de l’usine de masques de Plaintel sur lequel on a travaillé avec l’Union syndicale Solidaires et plusieurs syndicats de Bretagne. Elle avait été fermée et délocalisée en Chine. Il y a un projet, soutenu aussi par les pouvoirs publics locaux, de relance de l’usine sous la forme d’une Scic société coopérative d’intérêt collectif.

Il faut multiplier ces initiatives. Prenons la production automobile. Il va falloir réduire la voilure. C’est l’occasion de relocaliser des productions pour éviter des suppressions d’emploi. La relocalisation est à la fois un outil de préservation de l’emploi et de responsabilisation écologique. Elle réduira la noria de camions et de navires sur les routes françaises, européennes et internationales.

Pour l’instant il y a peu d’expériences concrètes de relocalisation. On assiste à un palier dans le développement de la mondialisation mais pas encore à des stratégies réelles de relocalisation de la part des multinationales. Elles ne le feront pas spontanément. Ce serait une illusion de penser qu’elles vont tirer les leçons de cette crise et rapatrier l’essentiel des activités sous-traitées. Là, une intervention citoyenne et politique, et une planification de long terme, sera indispensable pour avancer substantiellement dans cette direction. Il faut des objectifs ambitieux en termes de relocalisation, pas seulement dans l’industrie pharmaceutique et les équipements médicaux, mais aussi dans l’industrie textile, automobile.

Il y a sur le sujet de la relocalisation et de la transition écologique une préoccupation centrale des citoyens: comment vont-elles garantir lemploi? Le sujet est au menu du pacte rouge et vert auquel travaille le mouvement Plus jamais ça qui rassemble Attac, la CGT, Solidaires, Oxfam, Greenpeace et la Confédération paysanne…

Thomas Coutrot. La coalition «Plus jamais ça» a proposé un plan de sortie de crise qui avance une série de mesures pour les services publics et la protection sociale ainsi que sur le financement et la justice fiscale. Ce plan prévoit d’imposer une reconversion écologique et sociale de leur activité aux entreprises qui sollicitent les aides des fonds publics, d’interdire la distribution des dividendes aux entreprises qui ne respectent pas les objectifs de réduction d’émission de GES, d’arrêter les accords de libre-échange et de développer une économie plus solidaire et écologique, en particulier dans l’agriculture. La pandémie nous a rappelé l’importance d’avoir une alimentation diversifiée et produite localement. Nous avons de nombreuses expériences en France de circuits courts, d’agriculture paysanne. ATD quart-monde a expérimenté pour les populations en grande précarité des exploitations d’agriculture bio qui donnent des résultats tout à fait intéressants. On peut très bien conjuguer l’expérimentation écologique et sociale pour développer des nouvelles manières de produire et donc de consommer en lien avec les territoires.

Le manifeste d’Attac approfondit ces questions notamment celle de la transformation des modes de production. Quel levier mettez-vous en avant?

Thomas Coutrot. Les points forts sont la planification écologique et la socialisation des grands groupes. Nous proposons de transformer en Société coopérative d’intérêt collectif Scic, les grandes entreprises ayant un impact social et environnemental majeur. Les grandes entreprises de transport ont selon nous vocation à être socialisées aujourd’hui, tout comme la construction automobile ou aéronautique. Dans une Scic, les salariés, les usagers, les associations environnementales auront un poids tout aussi important voire plus que des actionnaires, pour décider des orientations stratégiques.

L’objectif majeur est de privilégier le soin, le care et non plus la croissance. Prendre soin du monde et de la qualité de nos vies, de nos transports, de l’air que l’on respire…

La mode est aussi au Green. L’Union européenne a son Green deal pour une relance «verte», de grandes entreprises sy mettent aussi. Sagit-il seulement de «green washing» ou sentez-vous un réel fléchissement face aux défis environnementaux?

Thomas Coutrot. ​​​​​​​ Les esprits changent et ça cest fondamental, mais les politiques pas encore. Les conclusions de la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC) contiennent beaucoup de propositions intéressantes mais il ny a pas une cohérence globale qui permettrait d’inverser la courbe des émissions de GES de façon suffisante à l’horizon 2050. Pour l’instant on a une juxtaposition de propositions nécessaires, mais qui ne suffisent pas à une véritable bifurcation du modèle de développement. Nous avons vraiment besoin d’un changement institutionnel majeur, d’un changement de système.

Latifa Madani

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IL Y A URGENCE ! LE BILLET DE CHRISTOPHE PRUDHOMME. LA CASSE CONTINUE

22 Juin 2020, 06:17am

Publié par PCF Villepinte

 

Christophe Prudhomme

Le Directeur général de l’ARS Bourgogne-France-Comté en visite à l’hôpital d’Auxerre a annoncé que la fermeture du SAMU restait d’actualité. Après la fermeture du SAMU de la Nièvre, il maintient le plan de transfert de la régulation sur Dijon. Ce monsieur est le successeur du dirigeant de l’ARS du Gand-Est qui a été limogé après avoir annoncé en pleine crise COVID-19 que le plan de suppression de 400 lits au CHU de Nancy était maintenu.

Nous ne pouvons que constater que son limogeage n’était que de circonstance et que les plans de restructuration reprennent de plus belle.Si le dénommé Pierre Pribille, Directeur général d’Ars nommé en Conseil des ministres, se permet de telles déclarations, c’est bien qu’il est soutenu par le Ministère de la santé. En effet, ce monsieur n’est pas n’importe qui, car il avait été nommé par Agnès Buzyn responsable de l’élaboration d’une partie la loi « Ma santé 2022 ». Nous voyons bien là la duplicité du gouvernement et du ministre Olivier Véran.

Il nous amuse avec les discussions de comptoir du fameux « Ségur de la santé », tout en donnant des consignes aux ARS de poursuivre les opérations de fermetures de services et d’hôpitaux. Il va nous falloir une clarification rapide. Soit le ministre contredit les déclarations de son subordonné, soit il n’intervient pas et alors nous pouvons clairement dénoncer sa duplicité et le qualifier de menteur. Si cela se confirme, à quoi peut bien servir le « Ségur de la santé », si ce n’est amuser la galerie et nous faire perdre du temps.Nous en avons assez des tergiversations, des mensonges et des promesses non tenues. Attention, messieurs Macron et Véran, à la colère qui monte et qui bientôt sera difficilement contrôlable si vous persister dans cette voie. 

Son précédent billet, Incompétences et l’ensemble de ses chroniques.

Le billet du Dr Christophe Prudhomme

hôpital public

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