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Politique industrielle

23 Janvier 2025, 09:04am

Publié par PCF Villepinte

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EMPLOIS

18 Novembre 2024, 07:29am

Publié par PCF Villepinte

Emploi, industrie, services publics : la CGT ne laissera pas faire la destruction massive d’emplois

Alors que la France est frappée par une vague de désindustrialisation historique et que 150 000 emplois sont directement menacés, dont une majorité de TPE, la CGT tire la sonnette d’alarme face à une crise sociale, économique et environnementale. Les départs de feu se multiplient sur tout le territoire.

État des lieux:

Des filières industrielles touchées de plein fouet : la CGT appelle à la mobilisation nationale pour l’emploi et l’industrie, le 12 décembre 2024

Partout dans le pays, les filières industrielles sont touchées de plein fouet : automobile, sidérurgie, chimie, papier, aérospatiale... Des dizaines de milliers de travailleur·euses sont en première ligne, tandis que l’État reste passif et inactif. Face à cette situation, la CGT appelle à une convergence nationale des mobilisations, avec débrayages et grèves en région, le 12 décembre 2024 pour l’emploi et l’industrie. L’objectif est de mettre la pression sur les seuls responsables de cette crise : le patronat et le gouvernement.

Des suppressions d’emplois massives, des fermetures d’usines et de sites

Alors qu’elles ont largement bénéficié d’aides publiques, plusieurs grandes entreprises du secteur de l'industrie annoncent des plans de restructuration dramatiques pour les travailleur·euses.

Michelin, fleuron de l'industrie française, qui a fait plus de 2 milliards de bénéfices en 2024 et a versé 1,4 milliards de dividendes, a confirmé la fermeture des sites de Cholet et Vannes d’ici 2026, menaçant directement plus de 1 200 emplois.

La CGT dénonce ces fermetures injustifiées, rappelant que Michelin reste extrêmement rentable, avec des profits records attendus cette année. Face à cette décision, les syndicats appellent à une grève illimitée pour dénoncer ce plan de destruction de l’emploi et soutenir les salarié·es touché·es.

 Le secteur de la chimie est frappé par une crise profonde

Chez Vencorex, situé à Pont-de-Claix en Isère, la CGT dénonce une « faillite organisée ». Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, pointe une série de décisions qui ont « sciemment organisé » la chute de l'entreprise. Elle évoque « des choix managériaux désastreux » et accuse l’État d’inaction, alors que 5 000 emplois sont en jeu, menaçant les familles et l'économie locale. 

La CGT exige que l’État intervienne pour organiser une table ronde en vue de sauver l’entreprise et, si nécessaire, exige une nationalisation temporaire si aucun repreneur ne se manifeste.

Mobilisations pour les salaires et le pouvoir d’achat

Alors que l’inflation pèse lourdement sur le quotidien des travailleur·euses, les revendications salariales prennent une place centrale dans les luttes sociales. 

Dans les transports, à la RATP, la CGT appelait à une grève le 12 novembre pour dénoncer l’ouverture à la concurrence, une mesure qui menace directement le statut et les droits sociaux des agent·es. 

Les salarié·es de Keolis, opérant le réseau de bus à Moulins, sont en grève depuis le 31 octobre, exigeant une revalorisation de leur salaire de 300 euros nets par mois et des conditions de travail décentes.

Les grèves pour des augmentations salariales touchent aussi d’autres secteurs comme le commerce et le nettoyage, avec des employé·es de H&M ou de l’entreprise de nettoyage Atalian dans les Bouches-du-Rhône qui se mobilisent pour obtenir une rémunération juste face à une situation où les salaires stagnent et le coût de la vie augmente.

Des services publics et des protections sociales en danger

Les politiques d’austérité mises en place par les gouvernements successifs depuis 2017 affectent également les services publics et le système de protection sociale. 

Dans le projet de loi de finances pour 2025, le gouvernement envisage de nouvelles coupes budgétaires, générant une opposition croissante chez les fonctionnaires, les enseignants, les retraités. La CGT Fonction publique dénonce le gel salarial, la remise en cause de la prime de pouvoir d’achat (GIPA) spécifique à la fonction publique et l’alignement du régime des arrêts maladie des fonctionnaires sur celui du privé.

Alors que des dizaines de milliers de licenciements sont annoncés, l’assurance chômage est également au centre des préoccupations. Le projet de loi prévoit des économies supplémentaires, menaçant encore davantage les droits des intermittents et des précaires. 

La CGT, en particulier dans le secteur du spectacle, appelle à une mobilisation pour défendre les acquis des annexes spécifiques et maintenir les droits sociaux des plus vulnérables. Plus d’un millier d’intermittent·es ont ainsi manifesté vendredi 9 novembre dans plusieurs villes.
 

Répression syndicale et tensions dans les entreprises

Face à ces mobilisations, la répression syndicale se renforce. À la centrale EDF de Cordemais, sept militants CGT font l’objet de procédures disciplinaires pour des actions de protestation contre un projet de reconversion jugé insuffisant en matière de sauvegarde de l’emploi. 

Chez Hermes Logistic, dans l’Eure, les grévistes sont confronté·es à des mises à pied et des pressions de la part de la direction, ce qui souligne l’hostilité de certains employeurs face aux revendications légitimes des travailleur·ses.

Une casse industrielle aux effets dévastateurs

Les ravages de la désindustrialisation ne se limitent pas aux pertes d’emplois. Ils ont des conséquences sociales : 

suppression de milliers de postes, perte de compétences, déstabilisation des familles. 

Les effets territoriaux sont tout aussi dramatiques : des régions entières se vident de leurs emplois et voient leur tissu économique et social s’effondrer. L’impact environnemental est également considérable : la production est délocalisée dans des pays aux normes environnementales bien plus faibles. 

Enfin, la souveraineté nationale est en jeu : en perdant ses capacités industrielles, la France sacrifie son indépendance économique 

 Un message clair : “Nous ne paierons pas” !

Les organisations de la CGT expriment leur refus de voir les travailleur·ses payer une crise qu’ils n’ont pas créée. Dans leur déclaration « Nous ne paierons pas », elles dénoncent la répartition injuste des efforts exigés pour combler les déficits publics et s’opposent aux politiques d’austérité. 

Ces mesures mettent la pression sur les salaires, les emplois, et les services publics, tout en exonérant les plus grandes fortunes et les grandes entreprises. 

La CGT appelle les salarié·es, précaires, retraité·es et privé·es d’emploi à faire entendre leur voix et à refuser ces sacrifices injustes.

 Six revendications immédiates pour un plan d’urgence industriel

La CGT avance six revendications urgentes pour répondre à la crise de l’industrie :

Un moratoire sur les licenciements pour préserver les compétences et les emplois.

Un plan de relocalisation et de maintien des emplois industriels, dirigé par l’État, afin de redresser les filières stratégiques.

Des aides d’État face aux coûts énergétiques afin de soutenir les entreprises et garantir leur survie.

Un conditionnement strict des aides publiques pour stopper la casse industrielle et éviter les délocalisations.

Un plan d’investissement productif : mise en place d’une conférence pour mobiliser les outils financiers publics.

L’organisation d’Assises nationales de l’industrie pour définir les orientations de la politique industrielle française.

Mobilisation nationale le 12 décembre 2024

Une mobilisation nationale pour une industrie au service de tous

Pour défendre ces revendications, la CGT appelle à une mobilisation nationale le 12 décembre 2024. Les rassemblements, organisés devant les préfectures et sur des sites industriels emblématiques, visent à montrer l’ampleur de la solidarité et la détermination des travailleur·ses. 

La CGT appelle tous les salarié·es à venir en tenue de travail ou avec leurs outils, pour symboliser leur engagement et leur attachement aux métiers de l’industrie.
Refus de l’austérité : pour une politique industrielle juste et durable

Au-delà de la sauvegarde des emplois, la CGT insiste sur une politique industrielle qui respecte les travailleurs·ses, le territoire et l’environnement. La crise ne doit pas être un prétexte pour démanteler les droits sociaux ni pour imposer des sacrifices aux plus fragiles. 

La CGT demande une réponse forte et collective pour une politique industrielle qui réponde à l’impératif social et écologique. 

Le 12 décembre 2024, la CGT appelle donc tous les travailleurs et les citoyens solidaires à se mobiliser avec leurs syndicats pour défendre l’industrie française, les emplois et exiger que les richesses bénéficient à celles et ceux qui les ont produites !  

Ce n’est pas aux salarié·es, jeunes et retraité·es de payer la dette pour les plus fortunés !

Voir la carte des plans de licenciement

La CGT a révélé la liste noire des plans de licenciements depuis septembre 2023. En mai 2024 la liste recensait 132 plans de licenciements puis 180 en octobre 2024. (Article mis à jour le 18 octobre 2024).

Tract intéractif mobilisation 12/12

 

 

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Mobilisation

25 Septembre 2024, 12:58pm

Publié par PCF Villepinte

Salaires, retraites, services publics, industrie : le 1er octobre, on se mobilise pour gagner des avancées

 

Mépris de démocratie ! La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre tourne le dos au vote des Françaises et des Français : non seulement Emmanuel Macron ne tient pas compte du front qui a empêché l’extrême droite d’arriver au pouvoir, mais les reculs sociaux, rejetés dans les urnes, vont se poursuivre et risquent même de s’aggraver avec le soutien du RN.

 

La colère est forte

Alors que les services publics, à commencer par l’hôpital et l’école, sont gravement en danger, on nous promet une nouvelle et violente politique de baisse des dépenses publiques.

Les politiques concernées, telles que le travail, la santé, l’éducation, la recherche, l’environnement, devraient pourtant être des priorités absolues. Face au déficit, il faut au contraire augmenter les recettes ! Or cette solution est systématiquement rejetée, avec un refus dogmatique de mettre sur la table l’imposition des plus riches et la taxation des dividendes qui explosent.

L’austérité c’est toujours pour les mêmes !

Avec la bénédiction du patronat, Medef en tête, l’aggravation de la politique contre nos droits sociaux est aussi à l’ordre du jour : retraite, assurance chômage, sécurité sociale… Dans le même temps, tout augmente sauf nos salaires et notre pouvoir d’achat continue à baisser !

Double utilité de se mobiliser le 1er octobre

MANIFESTER pour gagner le vote par les député·es de mesures pour financer nos services publics, l’abrogation de la réforme des retraites et une loi qui indexe les salaires sur les prix. La fragilité politique du gouvernement est un point d’appui pour gagner des avancées concrètes ! 

FAIRE GRÈVE pour gagner des augmentations de salaire et l’ouverture de négociations dans chaque entreprise. Pas question que nos salaires ne suivent pas les prix alors que les dividendes explosent !

 Trouvez une mobilisation près de chez vous

Toutes et tous en grève, dans l’unité la plus large, enclenchons la bataille pour : 

augmenter les salaires du privé, le point d’indice dans la fonction publique et les pensions de retraite, assurer enfin l’égalité entre femmes et hommes ;

abroger la réforme des retraites et gagner de nouveaux droits ;

rénover et financer les services publics, dans tous les territoires, notamment l’école, l’hôpital, l’enseignement supérieur et la transition environnementale ;

défendre et développer l’emploi industriel. 

Match retour contre la réforme des retraites 

En 2023, nous avons été des millions de salarié·es, de jeunes et de retraité·es à nous mobiliser pendant six mois contre la réforme des retraites. Emmanuel Macron est passé en force, il a été sanctionné par une lourde défaite aux élections européennes puis législatives. Maintenant qu’il est encore plus minoritaire au parlement, nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites par les député·es !

L’imposture sociale du rassemblement national

Le RN prétend augmenter notre pouvoir d’achat et défendre nos retraites, pourtant il a toujours voté contre l’augmentation des salaires et veut faire de nouveaux cadeaux aux employeurs en baissant les cotisations sociales. Le salaire net (en bas de la fiche de paye) c’est des euros pour vivre tout le mois. Le salaire brut (en haut de la fiche de paye) c’est des cotisations pour toute la vie (en cas de chômage, maladie et pour nos retraites) !

En savoir plus

Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l'emploi industriel et financer nos services publics !

 

 

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SERVICES PUBLICS

16 Septembre 2024, 07:06am

Publié par PCF Villepinte

« La bataille menée par le NFP autour d’un programme en mesure de changer la vie des Français a sans conteste suscité une dynamique »,explique Jean-Pierre, un militant du PCF du Morbihan.
© Caroline Doutre

Des hôpitaux dotés de services d’urgence où des patients ne craindraient plus d’être livrés à eux-mêmes dans un couloir, faute de personnels soignants ; des enseignants tous titulaires, rémunérés décemment, pour en finir avec le scandale des recrutements à la volée ; des trains pour desservir des territoires laissés à l’abandon, etc.

La Fête de l’Humanité a joué son rôle de puissante caisse de résonance aux voix de gauche qui ont clamé, face aux attaques répétées de politiques antisociales et au plan d’austérité qui s’annonce, l’urgence de rétablir des services publics dignes de ce nom. Le mot d’ordre n’était pas seulement visible au fronton des stands communistes, il a irrigué débats et rencontres à l’Agora ou encore au Forum social.

Il y avait, cette fois, ce petit quelque chose en plus dans l’air qui n’est pas étranger à l’espoir né dans les urnes, en juillet. Une gauche unie autour d’un programme, où priorité a été donnée à la restauration des services publics, avec les moyens ambitieux qu’elle impose, est arrivée en tête des élections législatives. Elle a nommé comme candidate au poste de première ministre, Lucie Castets, fonctionnaire, cofondatrice du collectif Nos services publics, qui a redit en tribune son attachement à ce combat.

« La bataille menée par le NFP autour d’un programme en mesure de changer la vie des Français a sans conteste suscité une dynamique », confirme Jean-Pierre, un militant du PCF du Morbihan, dont le stand affichait la banderole : « Les services publics, notre bien commun ». Pour Fanny de Coster, secrétaire générale de la CGT finances publiques, « ces élections ont rendu les propositions très concrètes, cela se ressent dans la teneur des débats ».

Espoir et détermination en toile de fond

Emmanuel Macron aura beau avoir enjambé le résultat des urnes, en propulsant avec l’aval du Rassemblement national le LR Michel Barnier à Matignon, prêt à perpétrer le massacre en cours, les forces de gauche ont affirmé leur détermination à ne pas laisser la fenêtre de tir se refermer. Espoir et combat étaient bien la toile de fond des échanges.

« La mobilisation est d’autant plus vitale que ça va taper fort avec le vote du budget, où les moyens dédiés aux services publics seront de nouveau la variable d’ajustement », alerte Olivier Miffred, du bureau de l’Union fédérale des syndicats de l’État de la CGT, pour qui se multiplient déjà dans les ministères les signaux faibles de ce qui s’apparente à des plans sociaux, à coups de non-remplacement de départs et de gel des postes. Dans un contexte où les agents sont déjà « à l’os ».

Les débats ont posé les constats. Au Forum social, Natacha Pommet, secrétaire générale de la CGT fonction publique, aux côtés du député FI Ugo Bernalicis et du maire PCF de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), Denis Öztorun, a pointé, dans un débat consacré au problème de l’attractivité de la fonction publique, les ravages de ces décennies de casse par des politiques d’austérité fondées sur un modèle de rentabilité calqué sur le privé, au détriment des usagers et des agents, dont le point d’indice est resté gelé d’année en année.

Rejet de la logique comptable

Attaques contre le statut de fonctionnaire, suppression des catégories A, B et C, système managérial, primes au mérite, facilitation des licenciements… Natacha Pommet a aussi rappelé les mesures contenues dans le projet de réforme du ministre démissionnaire de la Fonction publique, Stanislas Guerini, qui s’apprêtait à parachever la même logique délétère, avant que la dissolution n’y porte un coup d’arrêt. Autant d’assauts à l’origine, selon les syndicats, de cette désaffection pour les carrières de la fonction publique, où plus de 58 000 postes restaient vacants en 2023, tandis qu’une part croissante de fonctionnaires songe à jeter l’éponge.

Ce rejet de la logique comptable était également au cœur du vif débat sur l’avenir du service public ferroviaire, opposant au PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou et au député Renaissance David Valence, le secrétaire général de la CGT des cheminots, Thierry Nier. Ce dernier a martelé la seule boussole qui devrait guider tout choix politique : « Le service public n’a pas vocation à être rentable. Sa seule exigence est de répondre aux besoins de tous sur l’ensemble du territoire ! » Et le syndicaliste de dénoncer : « La Macronie a un seul objectif : faire de la SNCF une machine à cash, en créant un univers concurrentiel qui sert de justification à toutes les régressions. »

Face à ces assauts, les forces de gauche se sont accordées sur la nécessité d’un changement de paradigme, porté par l’espoir d’une gauche unie aux côtés des organisations syndicales autour de cette priorité. Thierry Nier l’a rappelé face à un public enthousiaste : « Des perspectives nettes sont désormais déployées. C’est le début de l’histoire. »

 

 

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1er MAI

2 Mai 2024, 09:40am

Publié par PCF Villepinte

 

Mobilisation du 1er mai dans les rues de Paris.
REUTERS/Sarah Meyssonnier

UN 1er MAI Pour étendre les luttes

 

 

Après un 1er mai 2023 hors normes avec ses 2 millions de manifestants partout en France contre la réforme des retraites, l’édition 2024, avec ses « plus de 200 000 » participants revendiqués par la CGT, s’aligne sur des standards plus habituels, enregistrés par exemple en 2022. Retour à la normale ? Pas vraiment, selon Sophie Binet. « C’est le bon curseur », pour la secrétaire générale de la CGT, qui prouve que « la colère sociale, elle est bel et bien présente ».

Au départ de la place de la République, l’unité syndicale donne le ton. Car, contrairement aux habitudes prises lors de la précédente décennie, ce n’est pas deux cortèges distincts, mais un seul, regroupant les structures franciliennes de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de Solidaires et de l’Unsa, qui a défilé jusqu’à la place de la Nation.

 « Pour retrouver le goût de la justice sociale, nous essayons, en ce 1er mai, une cure de bien-être social », insiste Laurent Escure. Selon le secrétaire général de l’Unsa, « l’intersyndicale construite durant le mouvement des retraites a continué de converger sur les accidents du travail, sur la grève féministe du 8 mars ou dans son opposition à la loi immigration, sans pour autant nier nos différences ».

Parmi les 50 000 manifestants , Luc, militant CFDT depuis trente ans, entouré d’une cinquantaine de gilets orange, donne le mode d’emploi : « L’unité syndicale est toujours là. Dans l’entreprise, la CFDT sera toujours dans le dialogue. Mais, pour les grandes préoccupations nationales, nous sommes prêts à nous mobiliser, dans l’intérêt des salariés. »

Son organisation appelait à converger dans les rassemblements du 1er mai, avec un mot d’ordre axé sur une Europe « plus sociale et ambitieuse ». « L’Europe nous empêche d’améliorer notre pouvoir d’achat. Il y a une grande colère dans les entreprises.

Nous avons construit 14 journées de mobilisation sur les retraites qui se sont bien passées. Pour se faire entendre, faut-il une explosion sociale comme durant les gilets jaunes ? » s’interroge le militant cédétiste.

Les syndicats franciliens prennent position à l’unisson, à l’aube d’une triple réforme sur l’assurance-chômage, sur la fonction publique et sur une loi d’affaiblissement du droit du travail. « Les choses sont claires. L’unité syndicale est un acquis. C’est un trésor précieux que nous avons entre les mains. Cela nous permettra d’enclencher, le moment venu, une forte mobilisation », prévient Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.

 

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1er mai

20 Avril 2024, 07:04am

Publié par PCF Villepinte

 

 

 

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industrie et environnement

16 Avril 2024, 07:21am

Publié par PCF Villepinte

 

 

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Actions des communistes contre la vie chère

6 Octobre 2023, 09:08am

Publié par PCF Villepinte

Le week-end dernier, les communistes étaient mobilisés contre la vie chère et l'austérité, pour l'emploi et l'augmentation des salaires et des pensions.

Ce premier week-end d'action depuis lancement de notre campagne a été une réussite avec 178 initiatives déjà  recensées dans 33 départements !

Distributions de tracts, points de rencontre, actions devant les stations essence, les supermarchés, rassemblements devant les préfectures et ventes solidaires de fruits et légumes ont permis de faire entendre avec force les propositions du PCF.

Alors que les prix flambent et que la situation devient insupportable pour les Français·es, nous proposons de :

- Indexer les salaires sur l’inflation, augmenter les salaires et les pensions et garantir l'égalité salariale femmes - hommes
- Bloquer les prix
- Baisser les taxes sur les carburants
- Sortir des logiques du marché européen de l'énergie
- Conditionner les aides publiques aux entreprises au respect de critères sociaux et environnementaux

Vendredi 6 octobre à 18h, Fabien Roussel sera aux côtés de Jean-Marc Tellier, député du Pas-de-Calais, de Cathy Apourceau-Poly, sénatrice du Pas-de-Calais et de dizaines de maires du département, devant la sous-préfecture de Lens pour y déposer plus de 12 000 pétitions contre la vie chère.

Pour amplifier la mobilisation et obtenir des avancées, le PCF appelle les Françaises et les Français à participer massivement à la manifestation du 13 octobre prochain à l'initiative de l'intersyndicale et prendra de nouvelles initiatives dans les semaines qui viennent.


Paris, le 4 octobre 2023.

Parti communiste français.

 

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6 raisons de se mobiliser le 13 octobre 2023, à l'appel de l'intersyndicale

3 Octobre 2023, 10:02am

Publié par PCF Villepinte

6 raisons de se mobiliser le 13 octobre 2023, à l'appel de l'intersyndicale.

En France comme dans toute l’Europe, nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abimant les services et les biens publics - mais aussi nos industries - au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail.

Fort·es de la mobilisation historique pour les retraites, nous sommes déterminé·es, uni·es dans une intersyndicale à l’offensive pour gagner des droits en faveur du monde du travail.

D’autres choix sont possibles ! Chaque année, 200 milliards d’’euros d’aides publiques fiscales ou sociales sont données aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie. Les budgets des services publics et de la sécurité sociale seront bientôt discutés au Parlement.

C’est le moment de faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses : nous voulons vivre dignement de notre travail, travailler moins et mieux, avec des budgets au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers.

Pourquoi se mettre en grève et rejoindre des cortèges ?

Pour nos salaires

Alimentation, loyer, énergie, transports : tout augmente sauf les salaires. Pendant ce temps, les grandes entreprises continuent de multiplier leurs profits sans rien lâcher en contrepartie. Grâce à nos mobilisations, c’est l’augmentation générale des salaires qui est aujourd’hui le mot d’ordre commun : du salaire net pour vivre au jour le jour et du salaire brut (maladie, maternité, chômage, retraite…) pour nos protéger tout au long de nos vies.

La CGT est mobilisée pour l’indexation des salaires sur les prix pour que les fiches de paye ne soient plus amputées par l’inflation et l’ouverture de négociations dans l’ensemble des entreprises, des branches et dans la fonction publique.

Pour l’égalité

Malgré l’affichage « grande cause nationale », les femmes sont toujours payées un quart de moins que les hommes, en moyenne.

La CGT est mobilisée pour l’égalité salariale et professionnelle : revalorisation des métiers à prédominance féminine ; refonte et transparence pour l’Index ; pénalisation des employeurs qui discriminent.

Pour nos services publics

Hôpitaux, petite enfance, aide à l’autonomie, travail social, écoles, enseignement supérieur, recherche… nos services publics sont à l’agonie.

La CGT est mobilisée pour des investissements massifs dans les services publics de proximité et de qualité qui privilégient l’accueil physique des usager·es.

Pour l’environnement

Les conséquences du dérèglement climatiques sont dramatiques. Il est urgent d’agir pour une transition écologique socialement juste et une réelle planification, construite avec les travailleuses et travailleurs, afin d’anticiper les besoins en formation et qualification ainsi que la création ou recréation de filières entières.

La CGT est mobilisée pour conditionner les aides publiques à des critères sociaux et environnementaux élaborés avec les salarié·es et leurs représentant·es.

Pour nos retraites

La réforme des retraites qui s’applique depuis le 1er septembre est toujours aussi injuste, brutale, injustifiée et impopulaire. Le combat se poursuit en mettant la pression dans les négociations en cours pour l’Agirc-Arrco (retraites complémentaires) et celles qui doivent s’ouvrir dans les branches au sujet des départs anticipés.

La CGT est mobilisée pour la retraite à 60 ans et avant en cas de pénibilité, ainsi que la prise en compte des années d’études dans le calcul de la retraite.

Pour nos droits

De nombreuses luttes font irruption dans le paysage médiatique. Elles ne sont que la pointe de l’iceberg. Partout où les salarié·es s’organisent dans un syndicat, le rapport de force se renverse et des avancées concrètes et quotidiennes deviennent possibles (voir cgt.fr/luttes-gagnantes).

La CGT est mobilisée pour rassembler les salarié·es, écouter et porter les revendications, les représenter dans les instances et dans les mobilisations et gagner des avancées réelles et durables dans l’intérêt du monde du travail.

 

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6 juin

30 Mai 2023, 10:10am

Publié par PCF Villepinte

 

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