Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

luttes

Salaires

27 Mars 2024, 07:36am

Publié par PCF Villepinte

Les revendications salariales embrasent les supermarchés Auchan

L’intersyndicale CGT, CFTC, FO et CFDT appelle les salariés des magasins et de la logistique à réitérer, vendredi 29 mars, les débrayages massifs de la semaine précédente.

Stéphane Guérard

Les salariés d’Auchan se mobilisent pour des hausses de salaires, comme à Cambrai, le 22 mars 2024.
© PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

C’est un mouvement social inédit auquel fait face la direction d’Auchan. Pour la première fois depuis la création du groupe à Roubaix en 1961, une intersyndicale constituée de la CGT, la CFDT, FO et la CFTC est parvenue à mobiliser très largement les salariés d’une centaine de super et hypermarchés, vendredi 22 mars.

« Cinquante collègues ont débrayé le matin et 30 l’après-midi, se réjouit Benoit Soibinet, délégué syndical Auchan Zone de vie Brétigny. On avait prévu de rester devant le magasin. Mais les collègues ont eu envie d’y rentrer. On a été très bien accueillis par les clients. Ils nous disaient bravo, qu’on avait raison. »

Dans un autre hyper d’Essonne, à Montgeron-Vigneux, Mathieu, élu CGT, n’avait jamais vu pareille grève : « Quatre-vingts collègues grévistes le matin, 50 l’après-midi. Lors des précédentes actions, on n’était souvent qu’une dizaine. Il faut dire que la direction avait bien énervé les collègues. »

Un milliard de dividendes pour les actionnaires d’Auchan l’an dernier

Se fondant sur un résultat en berne pour 2023 (une perte de 379 millions d’euros), la hiérarchie du cinquième groupe de grande distribution français n’a proposé aux élus du conseil social et économique central qu’un petit 1,5 % d’augmentation salariale collective, assorti d’une remise achats, consentie à chaque salarié effectuant ses courses dans son magasin, reconduite à 15 %, donc pas améliorée. Avec une participation de 0,08 %, le maigre panier des négociations annuelles était à prendre ou à laisser.

Pour la première fois, les syndicats unanimes ont décidé de passer leur tour. Le compte n’y était pas : FO revendiquait, par exemple, 5 %, la CFTC 4,8 %, la CGT 8 %. Tous attendaient au moins que les salaires se hissent au niveau de l’inflation (4,9 % en 2023). Piquée au vif, la direction a sévi : l’augmentation générale a fondu de manière unilatérale en un 1,3 %. Idem pour la remise achats : 10 %. Les supermarchés se sont donc embrasés.

Salaires, conditions de travail : l’envers du système Leclerc

D’autant que le contexte social est morose. « Les plans de réorganisation du travail font que les salariés, qui occupaient auparavant un poste, se retrouvent sur plusieurs métiers différents. En parallèle, on voit les effectifs diminuer », déplore Mathieu.

La direction souhaiterait aussi remanier le temps de travail pour faire des économies et répondre à ses difficultés de recrutement. Elle envisage de passer du volontariat pour les ouvertures de magasin les dimanches et jours fériés à une semaine de six jours, imposant 15 dimanches et 4 jours fériés travaillés, avec une compensation à la baisse de +150 % de salaire à +110 %.

« On nous dit qu’il n’y a pas d’argent, que les salariés doivent faire des efforts. Mais les -300 millions sont la conséquence de choix stratégiques. Ils ont voulu déployer 300 magasins “piétons“, avec une image-prix qui n’est pas bonne par rapport à Lidl, Intermarché ou Leclerc.

Et on nous fait payer le rachat des 98 magasins Casino », fait valoir Gérald Villeroy, délégué CGT central. Ce dernier rappelle que « les actionnaires s’étaient partagé un milliard d’euros de dividendes en 2022-2023. Un milliard pour 800 personnes ! » L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de débrayage, vendredi 29 mars. À ce jeu de bras de fer, la direction a déjà lâché, en revenant aux 15 % de remise achats.

 

Voir les commentaires

Ajouter une vidéo YouTube, Dailymotion, TikTok, Twitch.tv, Vimeo... " Vérité sur les salaires " : des responsables communistes et des travailleurs reçus à Matignon

5 Février 2024, 12:21pm

Publié par PCF Villepinte

 

Voir les commentaires

Revaloriser le travail pour répondre à la crise agricole

5 Février 2024, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 3 février 2024

 

 

 

La mobilisation du monde agricole met en lumière un scandale. D’un côté, de plus en plus de paysans et de paysannes ne vivent plus de leur travail. De l’autre, les prix de l’alimentation explosent et les salariés sont toujours plus nombreux à être en difficulté pour manger correctement. Pourquoi ? Parce que les richesses sont captées par la finance, les multinationales de l’agroalimentaire et par la grande distribution dont les marges atteignent des records.
Ce sont les mêmes, les patrons de l’agroalimentaire et les patrons de la grande distribution, qui s’allient pour tirer vers le bas la rémunération des agriculteurs et qui exploitent leurs salariés. Les causes du malaise sont les mêmes, les revendications se rejoignent : vivre dignement de notre métier. Nous appelons les salariés et les paysans à s’unir pour mettre fin au vol de leur travail par les multinationales et par les actionnaires.

Le mouvement des agriculteurs et agricultrices en colère doit permettre une revalorisation du travail. Rappelons-nous  : durant le Covid, les métiers d’utilité publique ont été applaudis : paysan·nes, personnel soignant, éboueurs, routiers, caissières, enseignants.

Où en sommes-nous aujourd’hui pour ces travailleuses et travailleurs ? Toujours plus de difficultés à se loger, se nourrir, vivre correctement ! Sans parler d’une réforme des retraites injuste et inique, pour laquelle les paysannes et paysans se sont mobilisés aux côtés des salariés en ravitaillant avec les produits des fermes pour « nourrir la lutte ».

Le débat public autour des conditions de travail et le niveau de rémunération des agriculteurs et agricultrices doit permettre de réorienter les politiques publiques au service de l’intérêt général et des travailleuses et travailleurs de la terre. S’il n’y a pas de paysannes et de paysans au travail, il n’y a pas de nourriture dans les assiettes. Point barre.

Ces hommes et ces femmes qui se lèvent jour après jour, prennent soin de la terre et des animaux, sont indispensables à toutes et tous pour pouvoir effectuer les activités individuelles ou collectives de la vie courante.

Et au fond tout le monde le sait bien… Pourtant, une partie significative des agriculteurs vivent en dessous du seuil de pauvreté, endettés et dépendants d’un système économique inhumain. Quant aux ouvriers agricoles et aux saisonniers, ils et elles cumulent précarité, bas salaires et pénibilité.

Le monde paysan est en quelque sorte « à part » tant les droits sociaux octroyés à cette profession sont faméliques : pas de droit au repos, retraites misérables en particulier pour les paysannes, recul des services publics dramatique dans nos campagnes… Un scandale !

La seule réponse qui leur est apportée est la course au gigantisme. Pour tenter d’avoir un revenu digne, il faut produire toujours plus, s’agrandir, et s’endetter. Ainsi les agriculteurs se retrouvent dépendants voire pieds et poings liés vis-à-vis de l’agrobusiness et on transforme les paysans en « agrimanagers » avec une logique de patrons.

Sommes-nous prêts à voir le monde agricole continuer à périr sous nos yeux pour au final délocaliser la ferme France ? Depuis cinquante ans, la superficie des exploitations a été multipliée par quatre et le nombre de paysans a été divisé par quatre. Quel est l’intérêt de cette course au gigantisme ? Quel est le sens de forcer les agriculteurs français à produire toujours plus pour inonder les pays émergents de poulets de batterie et de lait en poudre ?

L’histoire a démarré avec cette logique de libéralisation prônée par l’OMC. L’industrie française n’a pas pu résister contre le moins-disant social et environnemental. L’usine France a été délocalisée. Le monde ouvrier en a fait les frais. Et les paysans ont déjà payé un lourd tribut.

Il est temps d’engager une rupture avec le dogme du libre-échange qui asphyxie le système agricole et alimentaire et le monde paysan, qui met en compétition les travailleuses et travailleurs du monde entier et tire les droits sociaux et environnementaux vers le bas.

La réponse à la mobilisation passe par la reconnaissance du travail et par la fin de la marchandisation de l’agriculture. Il faut imposer un prix minimum pour protéger les paysans face aux multinationales. Il est temps de conditionner l’entrée des matières premières et des marchandises sur le marché européen au respect de normes environnementales et sociales. Il est temps d’harmoniser vers le haut en Europe les droits sociaux et environnementaux.

Au lieu de cela, pour ne surtout pas remettre en cause les rentes de l’agro-industrie, gouvernement et grands patrons agricoles dévient le débat sur les normes environnementales. Les remettre en cause serait une dramatique régression.

Les agriculteurs et agricultrices ont par leur travail un impact direct sur la moitié de la surface du territoire français, sur notre santé, notre alimentation, notre eau, bref sur notre quotidien. Touchés de plein fouet par la multiplication des catastrophes naturelles, ils et elles payent aussi la pollution au prix fort : les cancers sont la première cause de mortalité chez les agriculteurs et les agricultrices.

À l’image des ouvriers de l’automobile qui subissent la délocalisation de leur industrie au prétexte de la transformation environnementale, les agriculteurs se heurtent à la multiplication des normes environnementales vécues comme autant de bâtons dans les roues alors que le quotidien est déjà difficile.

La mise en opposition du social et de l’environnemental est l’impasse sur laquelle prospèrent l’extrême droite et les politiques néo libérales. Comment la dépasser et traiter l’urgence sociale et écologique de front et ensemble ? En ayant enfin le courage de s’attaquer au capital !

De plus en plus de Français et de Françaises aspirent à manger une nourriture de qualité mais n’en ont pas les moyens. De plus en plus de paysans aspirent à transformer leur façon de produire en adoptant des pratiques agro écologiques mais ne disposent pas du soutien suffisant pour réaliser cette transition coûteuse.

Augmentons les salaires et revalorisons le travail, remettons à plat la répartition des subventions et révisons en profondeur le modèle agricole, voilà les chantiers qu’il faut ouvrir pour permettre à chacune et chacun de vivre de son travail et de consommer une alimentation de qualité produite en proximité !

Signataires :

Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération Paysanne

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT

Murielle Guilbert et Simon Duteil, co-porte-paroles de Solidaires

Benoit Teste, secrétaire général de la FSU

Pierre Thomas, président du Modef

image_pdfimage_print

 

Voir les commentaires

Agriculture

2 Février 2024, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

Fuite en avant

Ces temps-ci, pour démontrer sa solidarité avec les agriculteurs, il est bon de se livrer au « lynchage d’écolo-gauchistes ». Entendez par là tous ceux qui critiquent le modèle d’agribusiness. Comme souvent, le premier de la classe dans ce type d’exercice est Gabriel Attal. Que ce soit devant son pupitre en bottes de paille ou au perchoir, le premier ministre s’est fait une spécialité de dénoncer ceux qui, selon lui, expliquent que « nos agriculteurs sont des ennemis de l’environnement ».

Sauf que, les mêmes qui accusent les défenseurs de l’environnement d’être les ennemis des paysans sont ceux qui, depuis des décennies, adoptent des accords de libre-échange qui permettent l’importation en France de produits qui plombent les productions locales. Pas parce qu’ils sont meilleurs, mais parce qu’ils sont moins chers à produire du fait de normes beaucoup plus laxistes, et permettent l’exportation subventionnée de ce que l’on produit, y compris ce dont on a besoin.

Ce qui prouve, au passage, que le problème de « souveraineté alimentaire » est un tantinet plus complexe que ce que l’on tente de nous faire croire. Une quarantaine de ces traités de libre-échange ouvrant la voie à des importations agricoles et alimentaires à bas prix sont aujourd’hui actifs.

Ce sont encore les mêmes pourfendeurs de « l’écologie punitive » qui mettent en œuvre les dérégulations successives qui entraînent la baisse des prix agricoles dans le cadre du « marché libre » et qui exhortent à l’augmentation de la production et à l’intensification du travail.

Les véritables ennemis de nos paysans avancent main dans la main avec Gabriel Attal et Emmanuel Macron. Ce sont eux qui poussent à faire sauter « les normes ». Pas pour que les paysans gagnent mieux leur vie, mais pour garantir les marges des gros et des géants de l’agrobusiness, tout en faisant peser sur les agriculteurs le refus d’augmenter les salaires des classes populaires.

Ce n’est pas une fin de la crise qui s’annonce. C’est une fuite en avant irresponsable dans ce système qui paupérise la paysannerie, compresse les salaires des travailleurs, étouffe la biodiversité, aggrave la malnutrition et dégrade la santé. Pas sûr que les paysans l’acceptent.

Voir les commentaires

politique

1 Février 2024, 14:10pm

Publié par PCF Villepinte

Mobilisations massives contre

l’extrême droite en Allemagne

Alors qu’elles durent depuis le 17 janvier, avec deux week-ends consécutifs de manifestations exceptionnelles par leur ampleur, les mobilisations qui ont lieu actuellement en Allemagne sont totalement ignorées des médias français.

Plus d’un million de personnes sont descendues dans les rues lors du week-end du 20-21 janvier, dont 350 000 à Berlin et 250 000 à Munich, pour dire non à l’extrême droite et à la montée du parti AfD ; pendant la semaine qui a suivi, ce mouvement de protestation a gagné de très nombreuses villes, y compris moyennes et petites, dans toute l’Allemagne. Le week-end du 27-28 janvier a vu le mouvement s’étendre et se renforcer et aussi gagner l’Autriche où l’extrême droite se tient également en embuscade.

L’élément déclencheur fut la révélation par le site d’investigation Correctiv de la tenue d’une réunion secrète le 25 novembre dernier dans un hôtel de Potsdam de personnalités d’extrême droite allemandes et autrichiennes pour discuter d’un plan de « remigration » de plus de deux millions d’étrangers et de citoyens allemands d’origine étrangère non suffisamment assimilés vers l’Afrique du Nord.

À cette réunion participaient des responsables de l’AfD ainsi que des membres de « l’Union des Valeurs », groupe ultra conservateur au sein de la CDU mais qui vient de faire scission. Était aussi présent l’extrémiste néonazi autrichien Martin Sellner, l’un des propagateurs du concept de « remigration » que l’on retrouve d’ailleurs dans le programme électoral de l’AfD, mais sans les précisions effrayantes des discussions de Potsdam.

Ces révélations sur les dérives néonazies de l’extrême droite ont provoqué un choc énorme en Allemagne, comme le montre la comparaison qui y est faite avec la conférence de Wannsee de 1942 où fut décidée la « Solution finale », précisément au moment où l’on commémore le souvenir de l’holocauste à la date anniversaire de la libération d’Auschwitz le 27 janvier 1945.

Au-delà des réminiscences historiques, c’est soudain la prise de conscience aigüe du danger que représente la montée de l’extrême droite qui s’est emparée d’une large partie de la population dans des manifestations organisées par des associations et collectifs de la société civile. C’est que les sondages donnent l’AfD à plus de 20 % pour les élections européennes, et à plus de 30 % dans 3 Länder de l’Est où auront lieu des élections régionales à l’automne prochain.

Entre-temps, les responsables des partis politiques, le Chancelier, les ministres, les élus régionaux prennent la parole pour saluer et soutenir ce mouvement, mais ce sont bien les citoyens qui alertent sur le risque d’un possible mouvement de bascule dans la société et sur l’urgence qu’il y a à agir contre l’extrême droite. Ce sursaut salutaire des consciences montre que l’antinazisme est fortement ancré dans la population allemande, ce dont il faut se réjouir.

Les mobilisations actuelles en Allemagne et en Autriche peuvent être un signal pour les peuples d’Europe : il ne faut tolérer de la part des gouvernements et des partis établis aucune compromission avec les idées nauséabondes de l’extrême droite sur l’immigration.

Les conservateurs allemands et autrichiens font comme leurs homologues en France et en Europe, ils croient pouvoir reprendre à leur compte certaines propositions extrémistes et nourrissent ainsi toutes les dérives. Cependant, les raisons du malaise de la société allemande et la détresse sociale de larges secteurs de la population n’ont pas disparu. Le rejet massif des positions extrémistes ne suffira pas si l’on ne s’attaque pas aux causes profondes de la montée de l’AfD.

À cet égard, la politique de l’actuelle coalition au pouvoir en Allemagne qui prône le retour à la rigueur et rogne sur l’État social suscite colère et désespoir que l’AfD cherche à dévoyer. Cette politique reflète celle des autres gouvernements européens de cette Europe libérale incapable de répondre aux besoins des habitants et des peuples.

Pour combattre et battre l’extrême droite, il nous faut certes intensifier les mobilisations populaires et dénoncer ses projets comme le font nos voisins, mais il nous faut en outre proposer les alternatives nécessaires. C’est ce qui figurera au cœur de la prochaine campagne pour les élections européennes. En tout cas, l’actualité nous le montre : les dérives droitières ne sont pas fatales !

Alain Rouy

Collectif Europe, secteur International du PCF

Article publié dans CommunisteS, n°981, 31 janvier 2024.

 

Voir les commentaires

Opération « vérité sur les salaires » :

10 Janvier 2024, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

 Face à la smicardisation de la France,

le Gouvernement doit agir !

En ce début d’année 2024, le pouvoir d’achat demeure la priorité des Français.
Ces dernières années, sous les coups de l'inflation et en l'absence d'une véritable politique salariale, la France s’est « smicardisée ».

Alors qu'en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd'hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux petits salaires, c’est le résultat d'une politique économique sciemment mise en œuvre par le Gouvernement reposant sur l'exonération de cotisations sociales sur les bas revenus et le refus d'indexer l'ensemble des salaires sur l'inflation.

En ce début d'année 2024, ce que veulent les Françaises et les Français, c'est voir leur pouvoir d'achat augmenter et vivre dignement de leur salaire.

C'est pourquoi, le PCF interpelle le 

Premier ministre sur cette réalité inacceptable que le Gouvernement semble ignorer et lance, dans le cadre de sa campagne pour le pouvoir d'achat et contre la vie chère, « l'opération vérité sur les salaires, les retraites et les revenus du capital ». 

Le PCF invite ainsi les salarié·es à lui envoyer leur fiche de paie, en masquant leur nom et informations personnelles et en indiquant leur ancienneté, ou tout élément qu'ils souhaitent témoignant de la faiblesse des salaires ou des inégalités salariales, à l'adresse suivante : salaires@pcf.fr.
 
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et les deux présidents des groupes parlementaires, André Chassaigne et Cécile Cukierman, demandent à être reçus à Matignon le 3 février prochain, afin de  remettre au Premier ministre l’ensemble de ces fiches de paie ainsi que les dizaines de milliers de pétitions déjà signées exigeant l'indexation des salaires sur l'inflation.

Parti communiste français,

Paris, le 9 janvier 2024.

 

Voir les commentaires

Révolte de la conscience

3 Janvier 2024, 12:46pm

Publié par PCF Villepinte

Nous publions cette “Lettre à M. Emmanuel Macron, président de la République française”, pétition ayant déjà recueilli 100 premiers signataires. 

Monsieur le président, 

C’est avec un sentiment d’horreur et de révolte que nous assistons à la poursuite acharnée du massacre à Gaza. Suite à l’attaque du Hamas, l’Etat d’Israël se livre à une véritable entreprise d’extermination des Palestiniens, dans la bande de Gaza mais aussi dans plusieurs lieux de Cisjordanie. Déjà plus de 20 000 morts, dont 9 000 enfants! Des camps de réfugiés, des écoles de lONU, des hôpitaux bombardés Au prétexte de «traquer les terroristes», des journalistes, des poètes, des ingénieurs sont tués, parfois avec toute leur famille, lors d’attentats ciblés. C’est le peuple et l’élite de la société palestinienne que l’armée d’occupation israélienne cherche à décimer. 

Gaza, qui était déjà depuis des années un ghetto, une prison à ciel ouvert, est maintenant un camp de concentration dont les habitants sont promis à la mort, violente ou lente, par la faim et la soif provoquées par la privation délibérée d’eau et d’alimentation! 

Depuis la Seconde Guerre mondiale, nous avons connu peu d’entreprises meurtrières telles que celle-ci. Il est sidérant de constater que des descendants des victimes du nazisme se comportent à leur tour aujourd’hui en génocidaires racistes pour qui les autres, les Palestiniens, ne sont que des «animaux» pour reprendre lexpression de plusieurs hauts responsables israéliens. Ils sont en train de détruire lhéritage spirituel et humaniste du peuple juif et entachent durablement son honneur. 

Qu’il soit juif ou arabe, – donc sémite, aussi -, ou de tout autre origine, aucun d’entre nous ne peut être soupçonné d’antisémitisme et nous n’acceptons pas le détournement de langage, qui pour dédouaner un régime colonial d’apartheid, assimile antisionisme et antisémitisme. En vertu de cette confusion organisée, beaucoup d’intellectuels et de pacifistes juifs, en Israël et dans le monde, peuvent être et sont parfois traités d’antisémites. 

Pour notre part, nous ne pouvons pas rester silencieux devant l’hypocrisie qui consiste à renvoyer dos à dos bourreaux et victimes. Oui nous pensons que Benjamin Netanyahu est un criminel de guerre et que son cas relève de la Cour Internationale de Justice! 

Nous pensons qu’un peuple opprimé a le droit de résister et de s’insurger, et ne partageons pas pour autant l’idéologie ni les méthodes du groupe Hamas dont la stratégie s’avère désastreuse pour la population de Gaza… Mais en matière de terrorisme, l’État d’Israël bat tous les records. Devant la disproportion des armes et du nombre des victimes, nul ne peut invoquer un quelconque droit à la vengeance. Nous sommes bien loin de l’antique loi du talion.  

Nul ne peut invoquer non plus le droit d’Israël à préserver sa sécurité. La «solution finale» que Netanyahu et son gouvernement sont en train de mettre en œuvre ne résoudra rien. Elle ne peut au contraire que nourrir la haine, la volonté de revanche et la violence. Cest son action qui pousse aujourdhui la majorité de la population palestinienne dans les bras du Hamas. 

Il n’y a pas d’avenir pour les juifs d’Israël, ni pour les Palestiniens, sans la cohabitation pacifique des uns avec les autres. 

Il n’y a pas d’avenir et pas de paix sans justice, sans reconnaissance des droits du peuple palestinien, sans respect des résolutions de l’ONU. 

En tant que président de la République française nous vous demandons d’user de toute votre autorité pour imposer un cessez-le-feu immédiat, l’organisation de secours d’urgence pour la population de Gaza, la reconstruction des maisons, des services publics de santé, d’éducation et la reprise du processus politique pour sortir enfin de ce conflit qui n’en finit pas et menace la paix du monde. 

Pour se joindre à cet appel, écrire à lemerlemoqueurJBC@gmail.com 

Les 100 premiers signataires : 

 

Pascal Acot (historien de l’écologie)  

Adonis (poète) 

Anas Alaili (poète, Palestine / France)  

Rabiha al Baidawhe (écrivain, traductrice et militante des droits humains) 

Maram al-Masri (poète)  

Francis Arzalier (historien)  

Anatole Atlas («aède troyen»

Claude Ber (poète) 

Henri Bertholet (ancien député) 

Julien Blaine (poète)  

Victor Blanc (poète et éditeur) 

Gilles Boitte (élu municipal, Sevran) 

Noura Bordes (Militante Union Juive Française pour la Paix) 

Jacques Bonnaffé (comédien)  

Éric Bottin (professeur de mathématique, retraité) 

Yves Boudier (poète, critique) 

Jean-Claude Bourdin (philosophe)  

Michel Cassir (poète)  

Claudia Christiansen (musicienne)  

Jean-Louis Cloët (écrivain) 

Francis Combes (poète et éditeur)  

Pierre Cours-Saliès (sociologue, professeur émérite) 

Jean-Claude Delanoue  

Franck Delorieux (directeur des Lettres françaises)  

Bernard Deschamps (ancien député)  

Catherine Destom (militante associative)   

Jean-Michel Devésa (professeur émérite et écrivain)  

Malick Diarra (auteur)  

Bruno Drweski (universitaire)  

Nicole Dumitriu Boitte (psychologue du travail) 

Baudouin Duqué (docteur en sciences, retraité) 

Jean-Noël Faure (retraité) 

Laurent Fourcaut (professeur émérite et poète)   

Jacques Fournier (ancien directeur d’une Maison de la poésie)   

Sophie Geoffroy Dechaume (musicienne)   

Marc Giai-Miniet, artiste peintre 

Sylvie Giai-Miniet, enseignante retraitée 

Sylvain Goldstein (militant anti-raciste et syndical)   

Alain Gorius (éditeur)  

Jennifer Grousselas (poète)  

Benjamin Guérin (poète)  

Frédérique Guétat -Liviani (poète et éditrice)  

Régine Guillemot 

Raymond Guggenheim (directeur territorial honoraire)  

Gérard Hallie (militant de la culture et de la paix) 

Soizic Hily  

Charles Hoareau (militant syndical et politique)  

Jean-Jacques Hocquard (président du fonds de dotation Armand Gatti)   

Aytekin Karaçoban (poète et traducteur)  

Léa Kishida (artiste plasticienne) 

Laurent Klajnbaum (militant culturel)  

Abdellatif Laâbi (poète)  

Philippe Laïk (cinéaste) 

Françoise Lagrafeuille 

Christophe Lamiot (poète)  

Jacques Lancier (essayiste)  

Patricia Latour (journaliste, autrice)  

Philippe Longeard (enseignant retraité) 

Michael Löwy (philosophe) 

Paul Antoine Luciani (ancien conseiller à l’Assemblée de Corse, ancien premier adjoint au maire d’Ajaccio) 

Anne-Lise Maclos-Longeard (enseignante retraitée)  

Éric Maclos (poète)  

Jeanne Marie (traductrice de poésie)  

Jean-Claude Martin (poète)  

Patrick Maurières (militant associatif)  

Olivier Mayer (militant culturel, ancien journaliste)  

Corinne Meier (auteur)  

Gérard Mordillat (romancier)  

Christian Moroy dit Kiko (poète)  

Gilles Munier (auteur)  

Marc Norguez (militant syndical) 

Daniel Orantin 

Marie-Hélène Paul 

Alexis Pelletier (poète)  

Élisabeth Pelloquin Maison Poésie Poitiers 

Charles Pennequin (poète)  

Philippe Pineau (bibliothécaire) 

Maïté Pinéro (journaliste, écrivaine) 

Francis Pornon (écrivain)  

Jean Portante (poète)  

Denis Pourawa (poète de Kanaky)  

Catherine Pouzenc (sculptrice) 

Isabelle Querlier (documentaliste) 

Yvon Quiniou (philosophe)  

Olivier Rubens  

Alain Ruscio (historien)  

Robert Séguéla (retraité SNCF, responsable de la librairie associative Livres en lutte)  

Shumona Sinha (écrivaine et romancière) 

François Sikirdji (musicien)  

Bernard Tabuteau 

Medina Jorge Torres (poète)  

André Ughetto (poète) 

Mario Urbanet (conteur, poète)  

Manuel Van Thienen (poète et traducteur)  

Yves Vargas (philosophe)  

Patrick Verschueren (homme de théâtre, directeur d’une maison de la poésie) 

Dominique Vidal (journaliste et historien)  

Bénédicte Vilgrain (éditrice, traductrice)  

Réha Yunluel (poète)  

 

 

Voir les commentaires

Euromanifestation à Bruxelles :

14 Décembre 2023, 22:20pm

Publié par PCF Villepinte

 les travailleurs européens contre l'austérité

Ce mardi 12 décembre 2023, 15 000 manifestants venus de toute l’Europe se sont rassemblés à Bruxelles à l’appel de la Confédération européenne des syndicats (CES).

À la veille de la réunion du Conseil européen des 14 et 15 décembre qui doit décider de nouvelles restrictions budgétaires, les syndicats européens ont souhaité exprimer leur rejet de nouvelles politiques austéritaires imposées par l’Union européenne, qui frappent, en premier lieu, les dépenses sociales et les services publics.

Présente à la manifestation, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT a rappelé que « les politiques austéritaires sont rejetées par la population » et « qu’elles pèsent lourd dans le repli, les votes europhobes et dans le vote pour les partis d’extrême-droite.

Voir les commentaires

Bruxelles des milliers de manifestant·es venu·es de toute l’Europe pour dire non à l’austérité

13 Décembre 2023, 09:11am

Publié par PCF Villepinte

Ce mardi 12 décembre, la Confédération européenne des syndicats (CES) a réussi son pari de rassembler à Bruxelles des milliers de manifestant·es venu·es de toute l’Europe pour dire non à l’austérité.

Le PCF y était bien représenté, notamment grâce aux camarades des fédérations du Nord et du Pas-de-Calais, venu•es en voisin•es. Derrière notre belle banderole au slogan plein d’espoir « Paix, climat, pouvoir d’achat. Travailleurs•ses de toute l’Europe, unissons-nous ! », nous avons défilé jusqu’au Parlement européen contre les politiques austéritaires de nos gouvernements respectifs et contre celles que nous promet l’Union européenne.

Le fléau de l’inflation a gagné l’Europe entière, grignotant petit à petit nos salaires et nos pensions, alors que dans le même temps, les profits des entreprises continuent de croître de manière indécente. Les gouvernements comme les employeurs refusent d’augmenter les salaires, accentuant de manière terrible les inégalités entre les travailleurs·ses et notamment entre les femmes et les hommes.

À la veille d’une réunion de la Commission européenne qui souhaite durcir encore le Pacte de stabilité et de croissance, nous étions donc nombreux·ses à marcher dans les rues de la capitale belge pour demander plus d’investissements dans les services publics et la protection sociale, des salaires décents fixés par des conventions collectives, ainsi qu’une politique industrielle européenne compatible avec les objectifs climatiques et qui respecte la qualité et la durabilité des emplois.

Alors que nous sommes encore en plein cœur d’une crise énergétique et tandis que la guerre bat son plein en Ukraine et au Proche-Orient, ces coupes claires dans les budgets auront des répercussions concrètes sur les conditions de travail, les salaires, la protection sociale... Il était donc primordial, pour les syndicats comme pour les partis politiques, de se mobiliser conjointement pour mettre la pression sur nos gouvernements et pour faire entendre la voix des salarié·es au niveau européen.

Plutôt que suivre des politiques de concurrence généralisée, les différentes forces syndicales et politiques rassemblées à Bruxelles souhaitaient mettre en avant et promouvoir la coopération et la solidarité à l’échelle européenne. L’avenir de l’Europe n’a pas à être celui que nous promettent les gouvernements libéraux, nous pouvons en construire un à notre image, et qui saura défendre nos valeurs et nos convictions.

Face à la montée effrayante des forces d’extrême droite dans un nombre croissant de pays européens, nos organisations se battent pour dénoncer les impasses dans lesquelles nous mènent les politiques européennes actuelles et pour démontrer que les réponses amenées par l’extrême droite ne sont pas celles que nous souhaitons mettre en place pour nos populations.

Cette belle unité du monde du travail et des salarié•es, c’est ce que nous souhaitons construire tout au long de notre campagne pour les élections européennes, grâce à notre tête de liste Léon Deffontaines et aux camarades qui seront présent•es sur la liste qu’il conduira.

Léna Mons

 

Voir les commentaires

12 000 pétitions collectées

13 Octobre 2023, 06:22am

Publié par PCF Villepinte

On ne veut pas l’aumône - 

Jean-Marc Tellier, député communiste du Pas-de-Calais, incarne avec ses camarades la volonté de faire bouger les choses. En juin 2022, il a réalisé un exploit politique en devenant le seul candidat à remporter une circonscription qui était aux mains de l’extrême droite. Ce succès a été rendu possible grâce au soutien des 13 maires de sa circonscription, issus des rangs communistes, socialistes et écologistes, et d’un fort travail sur le terrain des militants de toute la gauche.

Jean-Marc Tellier a fait de la question du pouvoir d’achat, des salaires et des retraites, l’une de ses principales priorités. Il a pris la parole à plusieurs reprises durant la première année de son mandat, en commission des Finances et dans l’hémicycle à l’Assemblée nationale, pour alerter le gouvernement sur la situation économique préoccupante de nos concitoyens, provoquée par l’inflation record que nous subissons depuis plusieurs mois.

Mais face à l’inaction du gouvernement, il a décidé avec les maires de sa circonscription de lancer une campagne de pétitions intitulée « On ne veut pas l’aumône ». Cette campagne vise un objectif clair : Exiger du gouvernement une augmentation générale des salaires et des pensions de retraite, répondant ainsi aux besoins des travailleurs, des travailleurs privés d’emploi, des familles, des étudiants et des retraités qui subissent les effets de l’inflation ; les mesures sporadiques et les aides financières proposées par le gouvernement n’étant pas à la hauteur des enjeux.

Jean-Marc Tellier, son équipe, les élus de sa circonscription, les militants communistes et de nombreux citoyens engagés se sont donc mobilisés de nouveau sur le terrain. Ils ont entrepris une vaste opération de porte à porte, tenu des stands sur les marchés locaux et se sont positionnés devant les supermarchés pour recueillir des signatures. Cette campagne a été un succès, avec près de 12 000 pétitions signées, dépassant largement l’objectif initial.

Ces pétitions ont également été mises à disposition dans toutes les mairies de la circonscription. Une « Caravane contre la vie chère » a été organisée en juillet, parcourant toutes les communes de la circonscription pendant une semaine, à la rencontre des habitants.

La campagne a reçu un très large soutien de la population locale, ainsi que d’autres régions, et a obtenu l’appui de nombreux élus. Elle a été relayée à plusieurs reprises par la presse régionale et nationale.

Après avoir collecté les 12 000 pétitions, un grand rassemblement a été organisé devant la sous-préfecture de Lens. Plus de 300 personnes se sont réunies, en présence de Cathy Apourceau-Poly, sénatrice, Jean-Pierre Corbisez, sénateur, Fabien Roussel, député, et de l’ensemble des maires de la circonscription.

Ce rassemblement était emblématique de l’unité et de la détermination de la population locale à faire entendre sa voix. Les pétitions ont été symboliquement remises à la sous-préfète, marquant ainsi l’aboutissement de la campagne.

La pression exercée sur le gouvernement ne faiblit pas, les Français ne veulent pas l’aumône, mais des vrais salaires, des vraies retraites, pour enfin vivre dignement.

Benoit Roger

 

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>