Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Logement trêve hivernale aide au logement électricité coupures d'eau
Le 1er avril, c’est la fin de la trêve hivernale des expulsions. En cas de difficulté à payer le loyer et les charges des solutions existent et pas question de vous couper eau, électricité, gaz.
En cas de difficulté à payer le loyer et les charges, 3 choses à savoir pour éviter l'expulsion de son logement et 5 aides possibles
1.- d’abord tout locataire peut demander au propriétaire un délai de paiement exceptionnel des loyers ou un échéancier. Le locataire en difficulté doit faire valoir que, d’une part les loyers et les charges ont toujours été réglés, sans retard, et donc qu'il est de bonne foi, d’autre part qu’il s’agit d’une exception due à une baisse de revenu à préciser.
Cependant, le propriétaire est libre d’accepter ou pas. S’il accepte un étalement du paiement, convenez de le mettre par écrit, daté et signé des deux parties.
S’il refuse, le locataire doit trouver des sources de financement ou une conciliation auprès des commissions de conciliation
2.- le propriétaire ou l’agence qui loue ne sont pas conciliants, dans ce cas ne pas hésiter à appeler « SOS impayés de loyers » au 0 805 16 00 75 qui est un numéro d’appel gratuit mis à disposition par l’ANIL (Agence nationale d’information sur le logement). Le locataire est alors mis en relation avec l’ADIL de votre département qui l'aidera à trouver la bonne solution rapidement. Vous pouvez contacter l’ANIL sur http://www.anil.org/sos-impayes-de-loyers
La Fondation Abbé Pierre met également un numéro d'appel « Allô Prévention Expulsion » joignable au 0 810 001 505, qui conseille et oriente les personnes menacées d’expulsion.
3.- Si c'est compliqué, se faire aider par sa caisse d’allocations familiales ou de MSA, celles-ci octroyant des aides financières à cet effet, certes sous conditions à voir avec elle. Elle peut aussi faire intervenir le Fonds de Solidarité pour le Logement-FSL
1.- Bien que remises en causes et baissées de 5 euros, il faut savoir que les allocations de logement (APL, ALS, ALF) sont maintenues aux locataires de BONNE FOI en cas d'impayé de loyers et de charges. Les locataires peuvent donc demander ou continuer à bénéficier d’une aide au logement APL, ALS, ALF
Cette aide peut être versée directement au propriétaire-bailleur par la Caf pour régler tout ou partie du loyer impayé
2- les aides du Fonds de Solidarité Logement
3.- faire appel à la Garantie Visale qui est une caution accordée aux locataires par l'Action Logement en cas d eloyer et charges impayés. Elle remplace, depuis le 1er janvier 2018, la GRL (Garantie des Risques Locatifs) qui était accordée aux bailleurs
4.- demander à un tiers ou un parent un prêt d'argent au moyen d’un prêt écrit familial dont vous conviendrez du mode de remboursement et surtout du délai
5 - ceux qui vivent en HLM ou dans un logement social, faites appel à la Garantie LOCA-PASS en cas d'impayé de loyers (l'équivalent pour le logement sociale de la garantie Visale)
Elécrricité, gaz, eau, téléphone et Internet pas question de les couper
1.- vous avez des difficultés à payer les factures de gaz, d'électricité et autres énergies, pas question pour votre fournisseur de vous en priver par des coupure, c'est interdit toute l'année. Il doit vous proposer des recours pour obtenir des aides notamment, c'est nouveau et remplace les tarifs sociaux, le Chèque-Energie
Egalement les aides du Fonds de Solidarité Logement
2.- vous avez des difficultés à payer vos factures d'eau, votre fournisseur n'a pas le droit de la couper Notre article facture-deau-vous-ne-pouvez-pas-la-payer-faites-vous-aider
3.- même chose pour le téléphone et internet, il existe des aides au paiement des factures
- CGT Logement http://cgt.logement.over-blog.com/
- Confédération nationale du logement http://www.lacnl.com/
- CLCV http://www.clcv.org/
- Fondation DAL http://www.droitaulogement.org/
- Fondation Abbé Pierre http://www.fondation-abbe-pierre.fr/
- Fédération des acteurs de la solidarité http://www.federationsolidarite.org/
- SOS impayés de loyers au 0 805 16 00
NOTRE SANTE EN DANGER
Les fédérations cheminotes CGT, UNSA Ferroviaire, SUD Rail et CFDT s'adressent à la ministre E Borne.
Madame Elisabeth BORNE
Ministre chargée des Transports
246 Boulevard Saint-Germain, 75007 Paris
Paris, le 27 mars 2018
Madame la Ministre,
Le 22 mars 2018, plus de 40 000 cheminots se sont mobilisés dans toute la France à l’appel des fédérations CGT, UNSA Ferroviaire, SUD Rail et CFDT. Plus de 35 % de cheminots se sont également portés grévistes. Ces chiffres sont signifiants et appuient le message que nous vous adressons depuis le début du cycle de concertation que vous avez lancé.
Le projet de réforme ferroviaire que vous portez obère, sur le fond, les sujets propres à améliorer le système ferroviaire et le service public. La méthode est impropre au débat et à la négociation.
Les cheminots ont exprimé fortement leur désapprobation de la réforme proposée, tant sur le fond que sur la forme, ainsi que leur engagement en participant massivement aux mobilisations nationales des cheminots du 22 mars dernier. Cette première étape est significative d’une mobilisation qui ne manquera pas de s’amplifier dès les 3 et 4 avril prochain si le gouvernement ne revoit pas le contenu de son projet de réforme du système ferroviaire. Le Gouvernement fait le choix de n’ouvrir aucune négociation sérieuse avec les organisations syndicales représentatives au sein du GPF. Il imagine faire valider le cadre et le contenu de son projet de « pacte ferroviaire », notamment lors de l’examen du projet de loi d’habilitation par ordonnances dès la session parlementaire du 9 avril.
Il est patent que votre courrier du 20 mars 2018 adressé à nos fédérations syndicales représentatives ne prend ni la juste mesure du mécontentement des cheminots, ni ne revoit la méthode et le fond des sujets à traiter pour aboutir à des évolutions positives pour les transports ferroviaires dans notre pays. Pour les organisations Syndicales CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT, il ne s’agit pas de mener des discussions visant à remettre en cause le contrat social des cheminots, mais bien à garantir un haut niveau social dans le futur Groupe Public Unifié, dans la branche ferroviaire, et des ambitions en termes de politique des transports publics, de développement durable et de continuité territoriale.
Nous n’avons eu de cesse de vous le répéter lors des réunions de concertation, il est nécessaire d’ouvrir de réelles négociations avec les cheminots et leurs organisations syndicales.
Aussi, les Fédérations CGT, UNSA Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT vous demandent-elles d’ouvrir sans délai les négociations, selon les formes appropriées, sur les 8 points suivants :
1. La dette et le financement
2. La relance du transport de marchandises par fer
3. Le statut de l’entreprise
4. L’organisation de la production
5. La ré-internalisation de charge de travai
l 6. L’ouverture à la concurrence
7. Les droits sociaux des cheminots
8. Les garanties sociales
Vous comprendrez, Madame la Ministre, que si le gouvernement persiste dans sa posture concernant ces sujets déterminants pour l’avenir du ferroviaire et de ses cheminots, vous porterez la responsabilité d’un conflit majeur.
Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’expression de notre très haute considération.
Pour la CGT Pour l’UNSA Ferroviaire Pour SUD-Rail Pour la CFDT
L. Brun R. Dillenseger E.Meyer D. Aubert
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