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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

service public

Transports

16 Février 2024, 09:21am

Publié par PCF Villepinte

Développons le service public ferroviaire, en Europe !

Le train est un des atouts majeurs pour notre pays et pour l'Europe. C’est une nécessité pour toute la population : travailleurs et travailleuses, lycéen·nes, étudiant·es, retraité·es. Utile aux usagers, le rail est aussi utile écologiquement pour diminuer la circulation automobile et réduire la pollution, tant pour le transport des personnes que des marchandises.

Son développement est de nature à répondre au défi climatique. Le ferroviaire est par ailleurs un élément important pour l’aménagement du territoire et pour lutter pour le désenclavement. C’est enfin un atout pour l’industrie française, en termes d’emplois, d’innovation et de performance.

Pourtant, la situation des transports devient de plus en plus invivable, autant pour les usagers que pour les cheminots qui tentent d’assurer au mieux le service public. Les retards se multiplient, les dessertes sont insuffisantes, les prix trop élevés, les gares déshumanisées.

Depuis 2013 et le 4e paquet ferroviaire, l’Union européenne oblige l’ensemble des pays à ouvrir à la concurrence leur service ferroviaire.

Tous les pays qui l’ont mis en œuvre, que ce soit l’Angleterre, l’Allemagne ou l’Italie, ont fait face à de grandes difficultés.

Si en France nos TER ont des difficultés et des retards qui s’accumulent, c’est d’abord par manque d’investissement dans les infrastructures : rails, caténaires, signalisations…

Quant à la part modale du fret ferroviaire, elle est passée de 17 à 10 % entre 2000 et 2019, en raison d’un manque de soutien public à ce mode de transport bas-carbone. La situation pourrait encore s’aggraver en raison du contentieux, entre la France et la Commission européenne, au sujet des aides accordées à Réseau ferré de France, qui pourrait aboutir à sa liquidation.

Le rail dans sa globalité a été laissé à l’abandon !

Dans cette situation, comme l’a récemment affirmé Léon Deffontaines : « Il y a urgence à revenir à des logiques de services publics, qui ont fait de la SNCF un exemple à suivre partout dans le monde. Des investissements massifs sont nécessaires pour rendre les lignes existantes plus performantes ou pour en créer de nouvelles. »

Nous proposons de :

Sortir des paquets ferroviaires en faisant du rail un « service essentiel » afin de reprendre la main sur nos trains.

Arrêter la concurrence entre les grands opérateurs historiques (Deutch Banh, Renfe, FS, SNCF…).

Créer un pôle public des transports en France avec une SNCF renationalisée.

Instaurer la gratuité des TER et des transports urbains collectifs.

Investir 10 milliards d’euros en plus chaque année sur 15 ans.

Fixer l’ambition de passer la part modale du fret ferroviaire de 10 % à 25 % d’ici 2045.

Article publié dans CommunisteS, N°983, 14 février 2024.

 

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Réforme du contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection,

23 Décembre 2023, 08:35am

Publié par PCF Villepinte

 il faut des moyens humains et financiers !

D’ici la fin 2023, le gouvernement doit présenter son projet de réforme du contrôle de la sûreté nucléaire. Il est prévu, en 2025, la création d’un organisme unique qui regroupera l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui, notamment, appuie l’ASN au plan technique. Ce projet s’inscrit dans la continuité de l’annonce de la relance du nucléaire par le président de la République.

En ce qui concerne le PCF, nous souhaitons réussir la relance du nucléaire en France et ce bien au-delà des propositions gouvernementales.

Dans ce contexte, nous tenons, en premier lieu, à réaffirmer que les exploitants sont les premiers responsables de la sûreté nucléaire et la radioprotection de leurs installations. A ce titre, il est capital que ces grands exploitants restent sous maîtrise publique.

Toutefois, l’histoire du nucléaire nous montre qu’il faut une autorité de sûreté indépendante et compétente et son évolution doit garantir un système de contrôle avec un haut niveau de sureté et de radioprotection.

Sans de solides garanties à ce sujet, il ne peut y avoir de développement de l’utilisation de l’énergie nucléaire. Ce point est essentiel et déterminant !

Si nous voulons que le nucléaire apporte sa pierre à la transition énergétique bas carbone, il faut être prêt dans les délais impartis ! Il ne serait pas judicieux de se retrouver dans une situation difficile, soit bousculé par les délais, soit par des projets retardés inutilement par une autorité qui n’aurait pas les moyens de répondre aux besoins du pays.

Pour le PCF toute évolution législative de l’organisation du contrôle de la sûreté et de la radioprotection doit s’accompagner de moyens humains et de financements de haut niveau afin d’être au rendez-vous de cette relance du nucléaire, qui est aujourd’hui souhaitable et urgente.

Or, les moyens humains présents à ce jour ne sont pas adaptés à cette perspective. Que ce soit en termes de formation, de spécialités, d’écoles des métiers, dans la formation initiale au sein de l’éducation nationale, dans le domaine de la recherche au CEA, au CNRS, dans les universités, etc. Ces moyens manquent également à l’ASN et à l’IRSN ainsi que chez les exploitants.

De plus, nous sommes certains que la confiance des populations vis-à-vis du nucléaire civil ne peut s’obtenir qu’avec un haut niveau de sûreté et de radioprotection, mais aussi d’indépendance et de transparence.

Les parlementaires communistes feront part à l’occasion du débat sur ce dossier de nos appréciations comme par exemple sur l’évolution du rôle de l’OPECST ? Quels moyens donner au Parlement pour savoir si l’ASNR (nom prévu pour l’autorité créée) exerce son mandat de manière satisfaisante ? Pour que le contrôle du parlement sur les rapports d’activité de l’autorité soit efficace et démocratique.

Le statut de fonctionnaire des agents qui exercent des métiers régaliens à l’ASN qui donne un minimum d’indépendance aux inspecteurs vis-à-vis de leur hiérarchie, tout en apportant des obligations de déontologie importantes, doit être garanti.

Ou encore l’exigence de la publication des avis ou des travaux de l’IRSN une fois la décision ou l’avis de l’ASN rendu doit perdurer. Et ferons part de notre exigence d’une plus grande transparence sur l’organisation du contrôle du nucléaire militaire dont la dissociation avec le nucléaire civil ne nous parait pas aller dans le bon sens.

La question essentielle qui doit nous animer est : quels niveaux de sûreté et de radioprotection pour réussir la relance du nucléaire civil qui permette de répondre concrètement et dans les délais à la question de la transition énergétique bas carbone par le développement de la production d’électricité ? Et donc, au-delà de l’organisation « technique » de l’autorité, quels moyens viendront renforcer l’organisme qui exercera le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour faire face à ces enjeux.

Parti communiste français
Le 21 décembre 2023

 

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service public transports!

21 Décembre 2023, 08:32am

Publié par PCF Villepinte

Les communistes toujours mobilisés

contre la galère dans les transports !

Depuis plus d’un an, les militants communistes franciliens mènent sur le terrain la bataille pour des transports de qualité et publics dans leur région autour d’un mot d’ordre et avec un collectif politique et syndical : « Stop galère ! »

Le réseau de transports du quotidien souffre. Ses agents et ses usagers également. Cette situation est la conséquence de choix politiques néfastes faits par la présidente de région Valérie Pécresse.

Maintien de la baisse de l’offre malgré le retour des voyageurs dans les transports après le Covid, économies comptables au détriment du service public, entêtement dogmatique de privatiser quoiqu’il en coûte les bus de la grande couronne puis de la RATP et les trains de banlieue… sont autant de choix libéraux qui plongent les usagers et les transports dans l’insécurité.

Plus la privatisation avance, plus les transports coûtent chers aux usagers qui verront leurs titres de transport à nouveau augmenter au 1er janvier 2024.

Si le doublement des tarifs durant les JO a fait la Une, c’était pour mieux dissimuler une autre hausse, celle des transports du quotidien alors qu’ils se dégradent de plus en plus. L’accord signé dans la précipitation entre Pécresse et Beaune en septembre dernier ne règle rien aux financements des transports.

Il les fait reposer sur des hausses tarifaires des usagers chaque année jusqu’en 2028 et réduit la part payée par les entreprises pour leur fonctionnement. Cet accord des droites est insuffisant et foncièrement injuste.

Jeudi 7 décembre, alors que le Conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités votait une nouvelle hausse du Navigo à 86,40€/mois au 1er janvier 2024, les militantes et militants communistes étaient présents dans plus de 160 gares aux 4 coins de l’Île-de-France.

La colère des usagères et des usagers était palpable et encore plus importante qu’il y a quelques semaines. Si beaucoup d’usagers ont évoqué les JO c’était pour démontrer l’incohérence et les mauvais choix faits par la droite régionale.

Ceux-ci pourraient amener à déshabiller les lignes de banlieue pour les lignes desservant les sites olympiques. En effet, en l’absence de revalorisation salariale suffisante des agents et d’abandon de la privatisation, dont le seul coût des bus historiques de la RATP est estimé à 4,9 Mds €, le recrutement en nombre suffisant pour produire une offre suffisante avant, pendant et après les JO est plus qu’incertain, voire impossible pour 2024.

Avec 17 réunions publiques déjà tenues, plus de 63 000 signatures de la pétition Stop galère, des tribunes réunissant jusqu’à 250 grands élus franciliens opposés à la privatisation et à la dégradation des transports en commun, le collectif Stop galère, animé par les 8 fédérations communistes et le groupe régional Gauche communiste, écologiste et citoyen, poursuivra en 2024 la bataille pour des transports de qualité et publics. 2024 sera décisive pour les transports en Ile-de-France.

Céline Malaisé
présidente de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne

 

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RENCONTRE DEBAT

20 Novembre 2023, 07:38am

Publié par PCF Villepinte

 

 

 

 

 

Déroulement de la journée

 

9h30-11h30 1ère table ronde : présentation des outils juridiques en œuvre dans la libéralisation des services publics en Europe animée par Claire Bornais avec

Benoît Martin, secrétaire général de l’UD CGT de Paris

Simon Arambourou de Nos services publics

Pablo Sanchez de l’EPSU (branche Services publics de la CES)

 

11h30-12h30 2ème table ronde- Comment l’Union européenne investit le secteur de la santé, animée par Michèle Leflon avec

Yves Hellendorf du Réseau européen santé

Anissa Amini de Sud Santé sociaux

Anne-Sophie Peltier, députée européenne

 

14h-16h30 3ème table ronde-:Quelle démarche pour la reconquête des services publics dans 2 secteurs dans l’œil du cyclone du néo-libéralisme animée par Isabelle Mathurin et Jean-Claude Boual

Le rail avec

David Gobé de ETF(Fédération européenne des travailleurs des transports)

Alex Gordon de la RMT (syndicat des cheminots britanniques)

L’énergie avec

Valérie Goncalves de Droit à l’énergie Sos Futur

un.représentant de la CGT Energie

Anne Debregeas de Sud Energie

 

16h30- 17h30 : Bilan de la journée: Quelles propositions mettre en débat dans la campagne des élections européennes, quels axes de travail à mettre en commun pour amplifier notre campagne pour un Nouvel Élan de nos Services Publics.(NESP)

 

Tables de documentation des organisations initiatrices de NESP

 

Tract à télécharger

 

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CHU de Reims

24 Mai 2023, 10:21am

Publié par PCF Villepinte

Une infirmière tuée :

un drame qui révèle la crise de l’hôpital

Une infirmière rémoise est décédée, ce mardi 23 mai, des suites d’une attaque au couteau. Une agression symptomatique du délabrement des services publics.

L’Humanité Mercredi 24 mai 2023

Jean Rémond

Rassemblement au CHU de Reims, le mardi 23 mai, en hommage à l’infirmière assassinée.

François Nascimbeni/AFP

Les professionnels de santé sont en deuil. Une infirmière et une secrétaire médicale ont été agressées au couteau, lundi 22 mai, à l’hôpital de Reims (Marne). La première victime, âgée de 38 ans, a succombé à ses blessures, le lendemain, alors que la seconde, 59 ans, a son pronostic vital engagé. Les faits se sont déroulés dans un vestiaire du service «médecine et santé au travail».

L'homme «semble avoir agi sans mobile apparent»

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’agresseur souffre d’antécédents psychiatriques et avait déjà bénéficié, en juin 2022, d’un non-lieu en raison «dirresponsabilité pénale», pour des faits de «violence aggravée». Ce quinquagénaire rémois faisait l’objet d’une mesure de curatelle renforcée.

Dans un communiqué, le procureur de Reims, Matthieu Bourrette, indique que l’homme «semble avoir agi sans mobile apparent, dautant quil navait pas de rendez-vous dans ce service». Après être passé à l’acte, le mis en cause a pris la fuite, avant d’être interpellé et placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour «tentative dassassinat». Une minute de silence sera observée dans le CHU de Reims, ce mercredi 24 mai, à 13 h 30.

Le drame a suscité un fort émoi au sein de la classe politique et des professionnels de santé. «  Mes pensées vont à ses proches, à ses collègues, ainsi qu’à toutes les équipes de l’hôpital endeuillées ce matin», a tweeté, mardi matin, le ministre de la Santé, François Braun. Arnaud Robinet, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) et maire de Reims, a quant à lui fait part de «  son immense tristesse».

Les actes de violence en augmentation de 20% 

Hasard de calendrier, un rapport publié mardi 23 mai par l’Observatoire de sécurité des médecins, réalisé par l’ordre des médecins, fait tristement écho à ce tragique événement: il pointe une augmentation des actes de violence à l’égard des personnels de santé, en hausse de 20% par rapport à lannée 2021.

Le nombre d’agressions déclarées atteint aujourd’hui 1244, contre 1009 en 2021 ; 71% des professionnels de santé concernés seraient des médecins généralistes, contre 29% de spécialistes. 

On y apprend aussi que 56% des agressions recensées ont eu lieu en centre-ville, en 2022, contre 21% en milieu rural. Du côté des banlieues, les incidents ont diminué, passant de 22% en 2021 à 19% en 2022. À noter que les professionnels de santé concernés par ces agressions portent très peu plainte. Seuls 31% de ces derniers lont fait en 2022.

La polémique enfle

Sans surprise, beaucoup prétextent ce drame pour exiger un renforcement de la sécurité des infrastructures hospitalières. Aux yeux de Jean-Jacques Avrane, délégué à l’Observatoire de la sécurité des médecins, il serait nécessaire «de mieux protéger ces bâtiments, notamment par la mise en place de caméras».

Face à cet argument, Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Amuf (Association des médecins urgentistes de France) et délégué national CGT, répond que «cela revient à occulter le fond du problème». Le meurtre de cette infirmière est en effet symptomatique du délabrement des services publics et de l’hôpital. Et la psychiatrie est particulièrement touchée par le manque d’investissements.

Pour Christophe Prudhomme, «la réponse sécuritaire est une grave erreur: tout largent que lon consacre aux mesures de sécurité ne concerne pas lembauche de personnels et lachat de lits», poursuit l’urgentiste. De son côté, Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT santé et action sociale, «commence à percevoir linstrumentalisation de ce drame, mais il est nécessaire de prendre du recul et de se pencher sur les maux de notre société».

«Près de la moitié des postes de médecin psychiatre restent vacants et les formations de psychiatrie sont de plus en plus dévalorisées. Conclusion, le secteur peine à recruter», souffle Christophe Prudhomme. La responsable syndicale ajoute, quant à elle, que «dans certains établissements de santé, il manque 20 à 30% du personnel et certains délais dattente pour obtenir un rendez-vous sont indignes de notre pays. Si nous étions plus nombreux face aux patients, la prise en charge serait bien meilleure et cela contribuerait à réduire les violences».

À cause de ce manque de bras, «les patients atteints de pathologies psychiatriques se retrouvent à la rue ou en prison, très peu bénéficient dun traitement et dune prise en charge adaptés. Il faut un plan massif de remise à niveau de ce secteur», plaide Christophe Prudhomme . Comme le conclut Mireille Stivala, «  personne ne devrait perdre sa vie en voulant sauver celle des autres»

 

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Convergence des services publics

17 Mai 2023, 07:18am

Publié par PCF Villepinte

Résolution des journées de Lure 2023

 

Créé le lundi 15 mai 2023 18:43

A l'appel de 260 organisations syndicales, associatives et politiques, 3000 personnes se sont rassemblées à Lure les 12, 13 et 14 mai 2023 pour donner un nouvel élan à nos services publics.

 Ces journées ont permis de débattre des alternatives aux politiques actuelles de destruction systématique des services publics.

Le Service Public c’est l’égalité, l’émancipation, le meilleur service rendu à toutes et tous. La fonction publique et son statut permettent cela et y participent. Ils sont vecteurs d’efficacité sociale, économique, environnementale et de création d’emplois. Ils doivent être accessibles à toutes et à tous.

Constatant la nécessité d’un véritable changement de cap, suite à nos ateliers de travail, des propositions concrètes sont avancées.

Nous travaillons à l’élaboration de mesures contraignantes permettant un fonctionnement démocratique des services publics avec la reconnaissance d’un véritable droit d’intervention dans la gestion des services publics des citoyens-usagers et des personnels.

Face aux difficultés de la vie de tous les jours, au chômage et à l’urgence climatique, les besoins vitaux notamment l’alimentation, l’eau, l’énergie et le logement doivent être garantis par une évolution et une extension du Service Public.

Pour l’alimentation son niveau de qualité et d’accessibilité pour toutes et tous doit être garanti en permettant aux agriculteurs faisant le choix du conventionnement de vivre décemment.

Pour l’Eau la gestion en régie publique est indispensable d’autant plus que la ressource de l’eau se fait de plus en plus rare,

Pour l’énergie, afin de répondre aux besoins, de ne plus avoir 12 millions de précaires énergétiques, il est indispensable de rompre avec le marché spéculatif énergétique, d’avoir un vrai service public de l’énergie gérant un mix énergétique pour planifier et répondre aux besoins sociaux, environnementaux, reconstruire l’industrie, maîtriser le prix de l’énergie, développer la recherche-étude-développement. Le prix doit correspondre au coût, stable depuis 30 ans, de production, de transport, de distribution. Le marché européen de l’énergie n’empêche pas la France de faire ce choix. 

Pour le logement il faut garantir à toutes et à tous un logement décent stable, abordable accessible et respectueux du climat, pour un droit au logement universel, inconditionnel et protecteur.

Nous réaffirmons qu’en France, le niveau de la dette publique n’est pas un problème : les deux questions posées sont les conditions dans lesquelles elle est contractée et son utilisation.

Avec des organisations d’autres pays d’Europe, nous tiendrons une réunion avant la fin de l’année pour discuter des politiques et des batailles à mener afin de maintenir et développer les services publics au plan national et européen, sortir du dogme du « tout concurrence », de l’austérité et débattre de moyens de financement étendus pour les services publics.

L’enjeu des services publics doit être débattu à l’occasion des élections européennes de 2024. Nous allons travailler en commun à interpeler les listes et sensibiliser les opinions publiques sur celui-ci.

Face aux attaques répétées contre la Sécurité Sociale et à la nécessité de répondre aux besoins de santé et de protection sociale, nous appelons à poursuivre la mobilisation sur les retraites notamment le 6 juin 2023 et à travailler à une mobilisation large en vue du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2024. Nous voulons le retour aux principes fondateurs de la Sécurité Sociale : unicité, solidarité, démocratie, cotisation.

Nous décidons de mener campagne :

pour des garanties statutaires et de bonnes conditions de travail des fonctionnaires et agents publics, au service de l’intérêt général ;

pour une présence des personnels en nombre suffisant auprès des usagers dans les services publics de proximité ;

pour que la dématérialisation devienne un vrai choix et ne soit pas utilisée pour supprimer des fonctionnaires   ;

pour combattre le processus d’ouverture à la concurrence et le démantèlement des services publics, dont celui des transports cruellement d’actualité ;

pour travailler à une fiscalité plus juste et davantage progressive.

Nous lutterons pour satisfaire les besoins du réseau ferroviaire, l’urgence d’investissement pour la régénération et l’électrification des voies, avec les associations d’usagers, personnels et élus dans l’élaboration de l’offre de mobilité en l’articulant avec les autres modes de transport.

Nous poursuivons une réflexion sur la gratuité ou la progressivité tarifaire selon les services publics en tenant compte des expériences menées.

Dans le prolongement de l’initiative de Lure nous proposons de travailler à une journée de mobilisation dans un maximum de localités en faveur des services publics.

Comme nous avons réussi à gagner une large majorité de la population contre la réforme des retraites, gagnons la bataille de reconquête des services publics et de la sécurité sociale.

Lure le 14 mai 2023

 Plus d'informations et de photos sur le site de la Convergence https://www.convergence-sp.fr/resolution-des-journees-de-lure-2023/

 

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SERVICE PUBLIC

10 Février 2023, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

L’Assemblée renationalise EDF

La proposition des élus socialistes visant à protéger l’énergéticien français a connu plusieurs rebondissements, ce 9 février, avant d’être adoptée, les députés macronistes ayant déserté l’Hémicycle.

L'Humanité Vendredi 10 Février 2023

Antoine Portoles

Manifestation de la CGT pour la renationalisation d’EDF-GDF, jeudi, au Trocadéro. Alain Jocard/AFP

Rien n’est jamais perdu d’avance à l’Assemblée nationale. Les députés socialistes en ont fait l’expérience avec leur proposition de loi visant à nationaliser et à protéger EDF. Adopté en commission la semaine dernière, ce texte a d’abord fait face à l’obstruction parlementaire des macronistes, qui ont provoqué de nombreuses suspensions de séance, jeudi, dans l’Hémicycle.

Les débats se sont notamment crispés au sujet de l’article 3 bis, qui vise à instaurer un bouclier tarifaire pour tous les artisans, les très petites entreprises, les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire, alors que les prix de l’électricité s’envolent et conduisent de nombreux commerçants à fermer boutique.

 «Avec cette mesure, nous protégerons nos artisans et nos commerçants contre la spéculation du marché européen de l’énergie», a soutenu le rapporteur du texte Philippe Brun (PS), quant tout à coup les macronistes ont quitté l’Hémicycle, en criant à la non-recevabilité de la procédure. L’article 3 bis a ainsi été adopté en leur absence.

Les débats ont continué au sujet du «plan anti-démantèlement» d’EDF, afin de conserver l’unité du groupe public, sur lequel l’État a lancé une OPA en juillet 2022, pour en reprendre le contrôle sans préciser ses intentions finales. «Il faut que cette date soit celle du grand retour du service public en France», a lancé le député socialiste à la tribune, soucieux de préserver EDF et ses prérogatives. 

«L’électricité n’est pas un bien comme les autres, c’est un bien commun, un bien d’exception », ajoute l’élu PCF Sébastien Jumel. «Un fleuron industriel qui fait notre fierté», réaffirme Valérie Rabault (PS), en réponse aux propos de Roland Lescure, quelques minutes plus tôt, qui a qualifié le groupe public d’ «instrument». «Le gouvernement a déjà exprimé que le démantèlement dEDF n’était pas notre projet. Le projet Hercule a également été abandonné», a assuré le ministre délégué chargé de l’industrie. Vraiment?

Car, à travers son offre publique d’achat, l’État cherche à récupérer les 14 % des actions qui lui manquent, dans l’objectif d’amorcer une relance financière des activités nucléaires d’EDF, tout en prévoyant la privatisation de ses activités commerciales et de ses énergies renouvelables. «Le gouvernement pourrait ouvrir la boîte de Pandore avec cette OPA», alerte l’écologiste Charles Fournier.

Face à ce risque, l’article de loi de Philippe Brun visant à «rendre incessibles» les activités du groupe énergétique a lui aussi été voté, là encore en l’absence des députés Renaissance. «Ce texte nous permet daffirmer notre souveraineté sur EDF», a salué le député FI Éric Coquerel. Dans la foulée, c’est l’ensemble de la proposition de loi qui a été adoptée, les macronistes battus d’avance n’ayant pas regagné leurs chaises.

 

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Transports collectifs

3 Février 2023, 07:57am

Publié par PCF Villepinte

Stop Galère fait bouger les lignes

La campagne Stop Galère dans les transports en Île-de-France, lancée en octobre 2022 par les communistes des 8 fédérations d’Île-de-France et le groupe régional de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne, a pris une nouvelle dimension depuis janvier.

 

 

À la dégradation considérable des transports franciliens subie, depuis plusieurs mois, par les usagers et les salariés en raison de la baisse de l’offre commandée par Valérie Pécresse, mais aussi de la préparation de la privatisation, s’ajoute une hausse historique des tarifs entre 10,5 % et 31,6 % en fonction des titres de transports.

Les transports franciliens vivent une crise sans précédent. C’est pourquoi la gauche francilienne, politique et syndicale s’est rassemblée afin, ensemble, et avec les usagers et les agents des transports, d’agir pour sauver les transports publics en Île-de-France.

Le 2 janvier, plus de 250 grands élus, maires, conseillers départementaux, régionaux et parlementaires franciliens, ont adressé une lettre ouverte à la Première ministre1 pour lui demander de stopper la privatisation des transports en commun. De nombreux arguments sociaux, environnementaux mais aussi économiques prouvent que la libéralisation d’un réseau, qui fut le meilleur et envié dans le monde entier, ne peut que provoquer son effondrement en passant aux mains du privé.

En rien obligatoire, la privatisation des bus a un coût, d’ores et déjà lourd dans la dégradation des conditions de travail des chauffeurs, mais aussi un coût financier chiffré pour les seuls bus RATP à 4,9 milliards €, afin que l’autorité organisatrice des mobilités rachète l’ensemble des biens de la RATP nécessaires à l’exploitation d’un réseau de bus divisé en 12 lots, faisant chacun l’objet d’un appel d’offre différent.

En adoptant le point de vue libéral, cette privatisation ne serait que gabegie, car l’autorité organisatrice connaît une situation budgétaire déjà extrêmement préoccupante. Certains fins observateurs n’hésitent plus à parler de mur financier et d’une faillite possible.

Si la Première ministre n’a pas encore répondu directement aux élus, dont l’ensemble des maires, conseillers départementaux, régionaux et parlementaires communistes, elle a fait savoir par le ministre en charge des transports que la question du calendrier de la privatisation était ouverte. Un report est donc possible.

Isolée et fragilisée, Valérie Pécresse s’obstine à vouloir faire vivre un moment Thatcher aux transports de la région capitale sans avoir aucun contre-argument à opposer au front du refus de la privatisation. Partout des voix s’élèvent contre ce danger, cette folie qu’est la privatisation, qui déstabiliserait plus encore le réseau de transport.

Le collectif Stop Galère a réussi grandement à faire bouger les lignes. Il nous faut maintenant ouvrir grand la porte que nous avons entrouverte en stoppant ce processus.

C’est ce à quoi nous travaillons, en poursuivant les réunions publiques, dont la dernière qui s’est déroulée à Paris le 25 janvier dernier.

Devant plus de 300 personnes, à la Bourse du travail, accueillies par la Maire de Paris, Laurent Brun, secrétaire national de la CGT cheminots, Bertrand Hammache, secrétaire général de la CGT RATP, Benoît Teste, secrétaire national de la FSU, une représentante de l’association d’usagers Plus de trains, et des élus communistes, écologistes, insoumis et socialistes ont fourni et fourbi les arguments qu’il nous faut mobiliser pour sauver le service public des transports en commun, pour le financer, sans que cela pèse ni sur les usagers, ni sur les collectivités…

De nouvelles initiatives sont d’ores et déjà en préparation !

Céline Malaisé

présidente du groupe communiste

région Île-de-France

 

 

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L’énergie :

29 Décembre 2022, 08:07am

Publié par PCF Villepinte

 un enjeu économique et stratégique majeur

 

PUBLIÉ LE 28 DÉC. 2022

Depuis quelques mois, le prix des énergies flambe. Cette augmentation a des répercussions sur les vies des particuliers, mais aussi sur celles des entreprises.

 

Sans accès à l’énergie, l’économie ne tourne pas 

Duralex annonçait la fermeture de son usine du 1er novembre au 31 mars 2023 pour préserver ses finances ;

Arc a mis 1600 salariés au chômage partiel entre septembre et décembre et a instauré, en France,  le travail la nuit, le week-end et les jours chômés pour diminuer la facture énergétique ;

Arcelor Mittal a réduit son activité un peu partout en Europe ;

le groupe Vert Marine, qui gère des piscines en délégation de service public, a annoncé la fermeture d’une trentaine d’entre-elles….

De quoi susciter de réelles inquiétudes industrielles et sociales. 

La guerre n’est pas la seule responsable

SI la guerre en Ukraine a accentué la crise énergétique, avec l’arrêt de l’approvisionnement de gaz russe, elle n’a pas pour autant créé cette situation.

Avant la guerre, les prix de l'énergie étaient déjà structurellement à la hausse du fait de la transition énergétique (intégration du prix du CO2, évolution du mix), du rôle pivot du gaz, de l’envolée du dollar.

L’accès à l'énergie conditionne la souveraineté et la puissance des nations. Sans gaz russe, il faut trouver des énergies de substitution.

Mais la guerre a bon dos : lorsque les Etats-Unis font en sorte que le projet Nord Stream 2 (gazoduc géant reliant la Russie à l'Allemagne) soit abandonné, ils jouent aussi en faveur de leurs intérêts économiques et politiques. Ils se sont toujours opposés à la construction du gazoduc qui matérialisait un échange commercial direct entre la Russie et l'Allemagne, ne supportant pas que l’Allemagne dépende énergétiquement de la Russie.

Pour l’Allemagne, premier consommateur de gaz en Europe, le nouveau gazoduc représente un enjeu d’autant plus important qu’Angela Merkel a entériné la sortie du nucléaire à la fin 2022 et celle du charbon en 2038.

Les gazoducs constituent des enjeux politiques et ont la particularité de créer une dépendance mutuelle entre les pays qu’ils relient.

La crise énergétique redessine le paysage géopolitique

En réorganisant le système énergétique mondial en fonction de lignes de fractures géopolitiques (Europe / Etats-Unis et Russie/ Chine), la crise énergétique constitue un tournant géopolitique.

Les USA vendent à l’Europe leur gaz naturel liquéfié (GNL) passant ainsi du statut d’importateur à celui d’exportateur, pendant que l’Europe passe d’une dépendance au gaz russe à une dépendance au GNL américain. 

Mais le GNL, qui s’annonce comme la solution de substitution au gaz russe, n’est pas sans conséquences. Issu de la fracture hydraulique (interdite en France), il est très polluant et son impact environnemental est deux fois plus important que celui du gaz. Transporté par bateaux il modifie l’équilibre du marché de l’énergie.

Les USA vendent leur GNL au plus offrant en contrat court ; les méthaniers peuvent désormais changer de route si un client propose un meilleur prix offert. Un comportement impossible avec le gaz conventionnel livré par gazoduc et faisant l’objet de contrat à long terme entre deux pays.

Comme partout, la loi de l’offre et de la demande fait monter les prix, et l’insécurité énergétique s’installe en Europe. 

Le marché européen favorise la crise énergétique

L’Europe défend vaille que vaille le marché et son corollaire, l’idée que la concurrence est bénéfique pour tous les pays. Une affirmation combattue par la CGT.

Depuis l’ouverture à la concurrence, la centrale alerte sur le fait que l’énergie est un bien indispensable, qui ne doit pas subir la loi du marché, celle-ci conduisant inéluctablement à l’augmentation des prix et au risque de black-out. 

La situation actuelle montre à quel point cet avertissement était prémonitoire. Avant l’ouverture à la concurrence, la production d’électricité était calculée en fonction des besoins. La loi du marché a inversé la donne : les pays doivent désormais adapter leurs besoins à la production disponible sur le marché.

La Communauté européenne a supprimé les tarifs réglementés (sauf pour l’électricité et uniquement pour les particuliers). Les prix, déréglementés, sont calculés en fonction de la dernière centrale appelée pour équilibrer la production au niveau européen.

Or la dernière centrale appelée est une centrale gaz :  l’augmentation du prix du gaz se répercute immédiatement sur celui de l’électricité.

La prédominance du maché sur les besoins doit cesser ! En Europe, l’énergie doit redevenir un service public ; chaque pays doit pouvoir définir sa propre politique énergétique. 

Edf, victime de l’Europe et du marché

En France, la loi NOME, votée en partie pour satisfaire aux exigences de l’Europe, oblige EDF à vendre ¼ de sa production nucléaire à ses concurrents, au tarif ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), soit 46,5 €/MWh (en septembre 2022).

Ce tarif réglementé favorise la spéculation : les concurrents d’EDF achètent via l’ARENH quand les prix sont hauts puis revendent au prix du marché, empochant ainsi des bénéfices importants ; ils achètent au prix du marché quand celui-ci est bas. En 2023, le prix dépassera 1 000 € le MWh.

Une situation intenable pour EDF, dépouillée par l’Etat et les actionnaires des dividendes nécessaires pour maintenir le parc de production en état, pour construire la filière énergies renouvelables, pour investir dans de nouveaux moyens de production.

Étranglée par la loi du profit, l’entreprise est fragilisée économiquement et socialement….

Que l’Etat reprenne le contrôle de l’entreprise à 100 % est une bonne chose, mais est-ce pour consolider ou au contraire pour affaiblir le groupe, en scindant ses activités, en nationalisant certaines et en privatisant d’autres ?

Il est encore temps de réparer le gâchis monumental de la privatisation d’EDF, de l’ouverture à la concurrence et de la prédominance du marché et de la spéculation sur les besoins.

Il est temps de sortir du marché européen de l’énergie.

Il est temps de remettre en place des contrats à long terme au niveau des entreprises. Il est temps de penser les politiques énergétiques sur le long terme, en accord avec les enjeux environnementaux et climatiques, notamment en construisant des nouveaux moyens de production pour pouvoir en fermer d’autres.

C’est maintenant qu’il faut cesser la politique du stop and go et définir une politique industrielle à long terme.

 

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 Un nouvel élan pour nos services publics 

17 Décembre 2022, 08:30am

Publié par PCF Villepinte

181 organisations défendent un souffle nouveau pour les services publics

Le collectif «Un nouvel élan pour nos services publics» a acté le lancement dune grande campagne de mobilisation nationale pour défendre l’égalité et les droits des usagers. Elle culminera le 13 mai prochain à Lure (Haute-Saône), lors d’une grande manifestation.

L'Humanité Vendredi 16 Décembre 2022

Marie Toulgoat

Les participants se retrouveront à Lure (Haute-Saône) le 13 Mai prochain. © Bertrand Guay / AFP

La maternité de Guingamp (Côtes-d’Armor) est menacée de fermeture, comme celles de Ganges (Hérault) et de Guilherand-Granges (Ardèche). Le bureau de poste de Saillans (Drôme), s’apprête à définitivement baisser son rideau. La SNCF supprime de nombreux trains, fautes de conducteurs. Rien que ces dernières semaines, les exemples ne manquent pas pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état des services publics. 

«Il sest fortement dégradé, alors même que 75 % des Françaises et Français y sont attachés. La seule raison pour laquelle ces services publics tiennent encore, cest par lengagement des personnels qui tentent coûte que coûte de mener leurs missions à bien malgré les attaques et les chutes de moyens», affirme Michel Jallamion, pilote de l’initiative «Un nouvel élan pour nos services publics».

D’Aligre à Lure pour la sauvegarde des biens communs

Dans la petite salle du café associatif la Commune Libre d’Aligre, à Paris, le contrôleur des finances publiques n’a pas à faire preuve de pirouettes oratoires pour convaincre l’assemblée. Le 15 avril dernier, tous étaient en effet réunis autour du même projet, qu’ils soient responsables associatifs, représentants syndicaux, porte-parole de partis ou militants convaincus: défendre et faire prospérer les services publics.

 «Aujourdhui, il existe beaucoup de luttes locales, mais on ne sait pas encore les faire converger», explique Michel Antony, historien qui comité de vigilance pour le maintien des services publics de proximité en Haute-Saône. Voilà donc l’objectif du collectif: mobiliser nationalement autour de la sauvegarde de ces «biens communs» au-delà des simples initiatives régionales. À ce jour, 181 organisations ont répondu favorablement à cet appel, dont plusieurs organisations syndicales (Solidaires, FSU, fédérations de la CGT), des associations (ATTAC) et de nombreux partis politiques de gauche (PCF, LFI, EELV, PS, etc.).

Si cette rencontre parisienne servait de lancement de l’initiative, c’est à Lure, en Haute-Saône, que les militants entendent déployer leurs revendications. Un week-end militant, agrémenté d’ateliers, d’un village des services publics et d’évènement conviviaux est prévu le deuxième week-end de mai. Le 13 de ce mois, une grande manifestation déambulera dans la cité franc-comtoise, marquant l’arrêt devant tous les lieux emblématiques de la casse des services publics: la gare, lhôpital, la trésorerie.

Promouvoir les alternatives et faire converger les luttes

Pour réussir ce nouvel élan donné aux services publics, les militants en conviennent, il ne suffira pas «d’être dans la déploration». Il faudra être porteurs d’alternatives démocratiques et solidaires. Dans le petit café parisien, Jean-Claude Olivia se lève de sa chaise et attrape le micro.

Le maire adjoint de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) vient de prendre la présidence de la régie publique de l’eau de l’intercommunalité Est Ensemble et défend ardemment ce modèle. «En se débarrassant dentreprises comme Veolia, on dégage des marges énormes, qui peuvent être mobilisées en faveur d’investissement pour une meilleure qualité de l’eau», assure-t-il. Séduite par cet exemple de victoire sur le secteur privé, l’assemblée se fend d’une salve d’applaudissements. Pour que de tels succès deviennent la norme, tous se sont d’ores et déjà donné rendez-vous à Lure.

 

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