Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
ROUGE
FACE AU GRAND PARIS
LA PARISIENNE LIBEREE
9 AVRIL JOURNEE NATIONALE d'ACTION UNITAIRE
Déclaration des organisations syndicales CGT, FO et Solidaires
mercredi 18 février 2015
Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.
Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.
Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).
De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.
Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.
Paris, 17 février 2015
Publié depuis Overblog et Facebook
Réflexion. Plusieurs lectures vivifiantes, ces derniers jours, sur le thème «Quel avenir pour la France du 11 janvier?». Sous-entendu: l’impressionnant et revigorant mouvement citoyen – par son nombre et son exigence revendiquée – né au lendemain des odieux attentats à Charlie Hebdo et à l’Hyper Cacher passera-t-il l’hiver? Les avis divergent. Nous-mêmes, qui savons ce que coûte tout optimisme candide, ne sommes pas à l’abri de déconvenues. Si l’événement de ces tueries marque, peut-être, l’avènement de la «déterritorialisation du monde», comme le suggère le juriste Antoine Garapon, dans la dernière livraison de la revue Esprit, en tant que fin du lien historique entre territoires et populations, individus et nations, doit-on pour autant aller jusqu’à penser, comme Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France, que l’esprit du 11 janvier serait à la fois «celui d’un pacte républicain réaffirmé comme celui d’une communauté nationale disloquée»? L’affaire s’avère sérieuse.
UN RER B EFFICIENT
LE SCANDALE EFIDIS!
Les habitants de la Fontaine-Mallet en ont assez.
Pendant les mois de novembre et décembre, alors que les températures commençaient à diminuer, les habitants du quartier ont été privés de chauffage. Malgré les sollicitations constantes des locataires, le bailleur Efidis a mis énormément de temps à réagir. C’est devenu malheureusement une habitude, à tel point que les habitants ont parfois l’impression d’être des citoyens de seconde zone. Cette situation ne peut plus durer !
Un bailleur aux abonnés absent
Les manquements d’Efidis ne se limitent pas à l’absence de chauffage pendant deux mois. De nombreux problèmes continuent de pourrir la vie des habitants du quartier :
* les ascenseurs tombent régulièrement en panne et il faut parfois attendre plusieurs semaines pour qu’ils soient remis en état de marche.
* les caves ont été condamnées dans plusieurs bâtiments, sans aucun projet pour les remettre en état.
* certains appartements rénovés sont bourrés de malfaçons : volets bloqués, fissures, mauvaise isolation…
* dans plusieurs appartements, les surfaces déclarées par Efidis ne correspondent pas à la surface réelle, obligeant les habitants victimes de cette erreur à payer plus d’impôts.
Les habitants de la Fontaine-Mallet sont excédés par le manque d’écoute et de réactivité de leur bailleur. Il est insupportable de faire payer aux locataires des charges toujours plus élevées pour un service qui ne cesse de se dégrader. C’est pourquoi, nous demandons à Efidis une exonération de charges significative pour les deux mois passés sans chauffage.
Une rénovation urbaine qui s’éternise, un quartier qui décline
La rénovation urbaine a été salutaire pour la Fontaine-Mallet et le Front de Gauche se réjouit que le quartier ait pu bénéficier des crédits de l’Etat pour sa rénovation. Mais après plus de 5 ans de travaux, le quartier est toujours en chantier, avec tous les désagréments que cela implique.
Ainsi, le cœur de la Fontaine-Mallet est toujours en travaux au niveau du croisement entre l’avenue Emile Dambel et la Rue Manet. Cet espace, jonché de détritus, donne une image peu attractive du quartier. Les rues et trottoirs alentours sont également en très mauvais état. Les Villepintois méritent mieux que ça !
LA LOI DU MEPRIS DEMOCRATIQUE
49-3 : Valls méprise la souveraineté de l'Assemblée nationale et des parlementaires
En prenant la décision d’engager la responsabilité du gouvernement en utilisant la procédure du 49-3 sur la loi Macron, Manuel Valls vient de franchir une étape supplémentaire.
Intimidations et menaces étaient déjà la marque de fabrique du Premier Ministre pour arracher de courtes majorités sur sa politique. Cette fois-ci ses coups de bottes habituels n'auront pas suffit à faire rentrer dans le rang des députés de gauche qui ne se reconnaissent pas dans la très libérale loi Macron. Nombreux étaient celles et ceux, dans les rangs même du groupe socialistes à faire part de leur refus de la logique portée par cette loi.
Le Premier Ministre, en échec, brandit le 49-3, et exprime ainsi tout son mépris pour la souveraineté de l'Assemblée nationale, des parlementaires et plus généralement, du peuple !
Le Premier Ministre n'a pas réussi à convaincre des députés de gauche que le travail du dimanche, les attaques contre les prud'hommes, la défiscalisation des dividendes, la privatisation d'aéroports, la suppression des délits de prisons pour les employeurs ayant porté atteinte au droit syndical... étaient constitutifs d'une politique de gauche.
Le débat sur la loi Macron et les nouveaux cadeaux accordés aux grands groupes sont d’autant plus insupportables à l’heure où les chiffres sur les dividendes versés aux actionnaires du CAC 40, font état de 56 milliards d’euros pour 2014.
D’autant plus insupportables que les révélations du Monde sur le « Swissleaks » mettent en évidence l'ampleur considérable de la fraude fiscale que le PCF dénonce depuis longtemps déjà. Dans son rapport parlementaire publié en 2012, le sénateur communiste Eric Bocquet chiffre à 60 milliards le montant de la fraude fiscale en France et à 1000 milliards à l'échelle européenne, soit trois fois le montant de la totalité de la dette grecque ! Cet argent est illégalement détourné des caisses publiques et donc directement volé aux français et aux citoyens européens.
Ces chiffres illustrent bien que le problème actuel en France n'est pas le coût du travail mais bien le coût du capital. Les maux sont connus, les moyens pour les combattre aussi.
Ainsi une lutte efficace contre la fraude fiscale implique un renforcement conséquent du nombre de fonctionnaires de l'administration fiscale. Il s'agit enfin de mettre en œuvre une grande réforme de justice fiscale renforçant la taxation des dividendes et du capital.
Mais le gouvernement a fait un autre choix. Celui de la grande finance que Macron rejoindra dans quelques mois quand il retournera dans le privé. C'est cette dérive politique qui s'exprime au travers du 49-3.
L'ensemble des forces de gauche qui se sont exprimées et mobilisées contre la loi Macron doivent maintenant se retrouver pour construire la nécessaire alternative à gauche. Il y a urgence dans notre pays, dans nos territoires à créer les conditions d’une véritable alternative.