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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.

30 Septembre 2021, 08:01am

Publié par PCF Villepinte

On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !

On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L
air est parfois si doux, quon ferme la paupière ;
Le vent charg
é de bruits, la ville nest pas loin -,!
A des parfums de vigne et des parfums de bière…

Voilà quon aperçoit un tout petit chiffon
D
azur sombre, encadré dune petite branche,
Piqu
é dune mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche

Nuit de juin ! Dix-sept ans ! – On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête…
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête…

Le cœur fou Robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté dun pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l’ombre du faux-col effrayant de son père…
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d’un mouvement vif…

Sur vos lèvres alors meurent les cavatines…

Vous êtes amoureux. Loué jusqu’à mois d’août.
Vous êtes amoureux.
Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s
en vont, vous êtes mauvais goût.
Puis ladorée, un soir, a daigné vous écrire !
Ce soir-là, vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade…

On nest pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu
on a des tilleuls verts sur la promenade.

Arthur Rimbaud (1854-1891), 29 septembre 1870

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La jeunesse dan ​​​​​​​s la rue le 5 octobre 

30 Septembre 2021, 07:43am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 29/09/2021 par PCF

MJCF, UEC, UNEF, Jeunes Génération.s, Jeunes insoumis·es, Jeunes écologistes, JOC, l’Alternative, FSE, Solidaire étudiant·e·s, UNLa

En cette rentrée, mettons un coup d’arrêt aux mesures qui dégradent nos conditions de vie et d’étude !

Après presque deux ans de crise sanitaire, la jeunesse est lésée et se voit toujours autant affectée par la situation, que l’on soit étudiant·e, lycéen·ne ou jeune en insertion professionnelle. Nous avons été fortement impacté·e·s, dans tous les aspects de notre vie : cours en ligne, perte de job, salariat étudiant, chômage, nécessité pour beaucoup d’entre nous de se nourrir grâce aux distributions alimentaires des associations et syndicats étudiants, qui ont dû combler les lacunes de l’Etat.

D’une part, les jeunes sans formation ni emploi se retrouvent sans solution ni perspective durable avec un taux de chômage des jeunes qui continue de caracoler à 20%. La réponse du Gouvernement est celle de mettre en place la réforme de l’Assurance-chômage qui durcit nos conditions d’accès à cette dernière ! Par ailleurs, le nouveau revenu d’engagement jeune annoncé par le Président de la République, n’offre comme seule perspective pour les jeunes en recherche d’emploi qu’une version plus contraignante de la garantie jeune actuelle, entourée d’une communication trompeuse.

Ce gouvernement refuse ne serait-ce que d’élargir l’accès au RSA aux moins de 25 ans et d’ainsi faire entrer les jeunes sans formation ni emploi dans le droit commun ! Une preuve, une fois de plus, d’un profond mépris de la part du Gouvernement et qui se refuse à mettre en place des politiques jeunesse à la hauteur.

Du côté des étudiant·e·s, la rentrée s’annonce tout aussi difficile que les précédentes. Malgré le retour sur les campus, les conditions de vie et d’étude des étudiant·e·s sont très difficiles pour toutes et tous. Et pourtant, le Gouvernement fait le choix de faire reculer les droits étudiants en supprimant le repas à 1 euro pour les étudiants·e·s non-boursier·ère·s, alors même que le coût de la vie étudiante augmente de 2,5% cette année !

Par ailleurs, alors qu’un·e étudiant·e sur six était en situation de décrochage l’an passé, certains établissements ont fait le choix, sous couvert de crise sanitaire, de maintenir des cours en distanciel cette année. L’hybridation des cours n’est que la mise en lumière du sous-financement chronique de l’Enseignement supérieur. Sous-financement d’une part, application de réformes néfastes comme la hausse des frais d’inscription pour les étudiants·e·s étranger·ère·s d’autre part. Cette situation n’est pas acceptable !

Par ailleurs, 91 000 lycéen·ne·s qui se sont retrouvé·e·s sans inscription à l’issue de la première phase de Parcousup cette année, ainsi qu’un grand nombre d’étudiant·e·s en master se retrouvent sans solution de poursuite d’études. La situation se dégrade d’année en année face au manque de financements pour ouvrir des places et permettre à chacun·e de poursuivre ses études dans la filière de son choix.

De plus, après deux ans sous une gestion chaotique et autoritaire de la crise sanitaire par Jean-Michel Blanquer dans les lycées et un rejet systématique des revendications des lycéen·ne·s, l’année 2021-2022 ne s’annonce pas meilleure. Le renforcement prévu du contrôle continu dans la note finale (suppression des E3C) va accentuer les inégalités, augmentant l’influence géographique dans la sélection. Les lycéen·ne·s oublié·e·s et méprisé·e·s se feront entendre dans la rue !

A contrario, ce gouvernement s’efforce de poursuivre ses réformes qui vont à l’encontre des aspirations de notre jeunesse. D’une part, la réforme de l’Assurance-chômage et d’autre part, le retour de la réforme des retraites. Ces réformes, unanimement dénoncées, mettent à mal les droits des travailleur·euse·s et des jeunes ainsi que notre droit à l’avenir.

Ainsi, nos organisations se joignent à la mobilisation intersyndicale interprofessionnelle nationale le 5 octobre et appellent les jeunes et les étudiant·e·s à se mobiliser partout en France sur leurs lieux d’études, de travail, dans la rue pour se faire entendre contre notre précarité actuelle et future.

Nous revendiquons l’abandon définitif de la réforme de l’Assurance-chômage et des retraites ainsi que

Pour les étudiants·e·s :

  • Le retour du repas à 1 euro pour l’ensemble des étudiant·e·s
  • Une réforme immédiate et ambitieuse des bourses
  • La mise en place d’un filet de sécurité sociale pour l’ensemble des étudiant·e·s garantissant une protection sociale supérieure au seuil de pauvreté pour ne pas avoir à se salarier pendant ses études
  • L’abandon de la sélection en Licence et en Master
  • La création de places en licence et en master ainsi que la titularisation des contractuel·le·s et l’embauche de personnels
  • L’abandon du plan Bienvenue en France qui augmente les frais d’inscription pour les étudiants·e·s étranger·ère·s non-européen·ne·s
  • Un investissement de l’État nous permettant d’étudier dans de bonnes conditions

Pour les lycéen·ne·s :

  • L’abandon du processus de sélection de Parcoursup et davantage de moyens pour l’orientation des élèves
  • Un plan de recrutement massif d’enseignant·e·s pour rattraper le retard et des mesures fortes dès la rentrée 2022 pour réduire le nombre d’élèves par classe

Pour les jeunes en insertion professionnelle :

  • L’ouverture du RSA pour les jeunes de moins de 25 ans en insertion afin d’éviter qu’un trop grand nombre ne tombent dans l’extrême précarité
  • La suppression des contrats précaires pour aller vers le CDI et la titularisation comme norme d’embauche
  • Le recrutement et la formation de jeunes dans le service public en commençant par la santé et l’éducation

 

Signataires : MJCF, UEC, UNEF, Jeunes Génération.s, Jeunes insoumis·es, Jeunes écologistes, JOC, l’Alternative, FSE, Solidaire étudiant·e·s, UNLa

 

 

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Congrès HLM : "les mesurettes de Jean Castex ne changeront pas la donne" (Fabien Roussel)

29 Septembre 2021, 18:31pm

Publié par PCF Villepinte

A l’occasion du Congrès HLM, qui se tient cette année à Bordeaux, le Premier Ministre s’est alarmé des mauvais résultats de la politique gouvernementale en matière de logement et a annoncé un coup de pouce fiscal pour soutenir le logement social.

Quelle hypocrisie, après quatre ans à faire les poches des bailleurs sociaux et à fragiliser un secteur que l’Europe entière nous envie. L’année 2020 a été une année noire pour le logement social avec seulement 87 500 nouveaux logements financés. C’est 32% de moins qu’il y a 5 ans. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la construction s’est effondrée alors même que le Président vantait un « choc de l’offre ». Si choc il y a, c’est à la baisse et au détriment des familles populaires et des classes moyennes.

Le bilan du gouvernement est catastrophique en matière de logement : baisse des APL, construction en berne, coupes budgétaires drastiques pour les bailleurs sociaux. Ce ne sont pas les mesurettes annoncées par Jean Castex qui changeront la donne. Le « quoi qu’il en coûte » n’a pas concerné le logement dans un pays qui compte 10 millions de pauvres et plus de 4 millions de personnes mal-logées.

Faisons du logement la priorité!

  • Nous construirons massivement de nouveaux logements sociaux dans toutes les grandes villes et en priorité dans les communes qui en comptent le moins. La loi prévoit 25% de logements sociaux dans toutes les communes : je propose de porter l’obligation légale à 30%.
  • Nous revaloriserons également l’APL pour soutenir les familles, les jeunes, les précaires qui ne parviennent plus à se loger.
  • Nous lutterons contre les loyers trop chers dans les grandes villes à travers un dispositif d’encadrement des loyers revu de fond en comble et nous maitriserons le foncier avec une politique d’acquisition massive.

C’est ainsi que nous redonnerons du pouvoir d’achat aux habitants et que nous ferons reculer la spéculation. C’est le défi des jours heureux : j’y suis prêt.


Fabien Roussel, député du Nord, candidat à la Présidence de la République,

 Paris, le 29 septembre 2021.

 

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Jusqu'aux pôles par Francis Cabrel

29 Septembre 2021, 07:51am

Publié par PCF Villepinte

Devant le peu qu'il reste de banquise
De respirer nos chances se réduisent
Notre climat se dérègle et s'affole
Je sais pourquoi la Terre se réchauffe
C'est quand t'as sur toi de moins en moins d'étoffe
Et qu'une bretelle tombe sur ton épaule
Et là, les glaces glissent et fondent jusqu'aux pôles

Nos déjeuners aux particules finеs
Dans les fumées de l'Indе ou de la Chine
Sous le ciel noir qui descend jusqu'au sol
Partout ça cuit, ça grille et ça déboise
Je sais ce qui fait déborder le vase
C'est quand doucement tes pudeurs s'envolent

Et là, les glaces glissent et fondent jusqu'aux pôles

Tous accusés d'agresser la nature
Chacun son train, son avion, sa voiture
Jusqu'au Lapon et sa lampe à pétrole
S'il est trop tard autant trouver ça drôle...
Très drôle

Quand y'aura plus de plages en Atlantique
Et qu'on surfera par-dessus les boutiques
Qu'on n'ira plus nulle part sans nos gondoles
S'il reste un moyen d'éviter le pire
En bon citoyen je veux bien le dire
Mais déjà tu t'approches et tes mains me frôlent
Et là, les glaces glissent et fondent jusqu'aux pôles


Tous accusés d'agresser la nature
Chacun son train, son avion, sa voiture
Jusqu'au Lapon et sa lampe à pétrole
Tous promis à une fin suffocante
Il n'y a pas d'urgence plus urgente
S'il est trop tard autant trouver ça drôle...
Très drôle

Devant le peu qu'il reste de banquise
J'essaye l'humour, je tente l'esquive
Je vois bien que tout se dérègle et s'affole
Ces quelques mots pour dire pardonnez-moi
De vous laisser la Terre dans cet état
Dans ce fracas de glaciers qui dégringolent...
Très drôle

 

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L’écologie en commun

29 Septembre 2021, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

 

L'Humanité Mercredi 29 Septembre 2021

Gaël De Santis

Aux quatre coins de notre belle planète, du Cap à Glasgow, de Delhi à Los Angeles, vendredi, les jeunes ont repris le flambeau de la lutte contre le réchauffement climatique à l’occasion des Fridays for Future, les vendredis pour l’avenir. Car leur avenir, si rien n’est fait, sera chaud. Le dernier rapport du Giec prédit 4,4 degrés d’augmentation de la température d’ici à la fin du siècle, si aucun changement de cap n’est amorcé. Les climatologues veulent croire qu’il est encore possible de limiter la casse à 1,5 degré. Un à un, les pays prennent des mesures qui vont dans le bon sens. Dernière en date: la décision de la Chine de cesser la construction à l’étranger de centrales à charbon, matière première qui fournit l’électricité, mais particulièrement polluante.

Dans les années à venir, la demande ne va pas diminuer. L’Afrique, où 600 millions de personnes sont privées d’électricité, va prendre son essor. En Europe, à l’heure où les prix de l’énergie montent en flèche, il serait juste que des millions de personnes en situation de précarité énergétique puissent se chauffer. Autant faire en sorte que la production d’électricité soit propre.

La montée en puissance des énergies renouvelables et non émettrices de gaz à effet de serre tout comme la production pilotable d’électricité disponible à tout moment demandent un savoir-faire – actuel et à acquérir – immense. L’isolation des bâtiments pour réduire la consommation énergétique est un enjeu énorme. Avec leurs industriels, la France et l’Europe ont un rôle à jouer, à condition de partager leurs technologies.

Pour cela, ce n’est pas l’appât du gain, mais la réponse aux besoins humains et la coopération qui doivent servir de boussole aux producteurs d’énergie. En Espagne, Unidas Podemos a déposé au Parlement une proposition de loi pour recréer une entreprise publique d’électricité. En France, plusieurs forces appellent à la création d’un pôle public de l’énergie. Pour ne pas faire brûler la planète, l’énergie doit sortir du marché pour redevenir un bien public.

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Hausse de l’énergie : a​​​​​​​gir immédiatement, c’est possible !

29 Septembre 2021, 07:36am

Publié par PCF Villepinte

 

Publié le 28/09/2021 par PCF

Hausse de l’énergie : a
gir immédiatement, c’est possible !Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique en France, les questions de l'accès à l'énergie et du pouvoir d'achat sont plus que jamais d'actualité.

Pourtant c’est bien une hausse de 12,6 % des tarifs du gaz qui est annoncée !

La libéralisation du secteur de l’énergie à l’échelle européenne et les privatisations n’ont abouti qu’à la dégradation du droit à l’énergie. Et cela coûte cher à la Nation.

Depuis la transformation d'EDF en Société anonyme en 2004, 64 milliards d'euros de dividendes ont été versés par EDF et Engie. Voilà ce que nous coûte la privatisation !

 

Les décisions d'augmentation du Tarif Régulé de Vente de l'électricité (TRV) résultent directement de la politique d'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence et de la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité) de 2010, organisant ce marché en mettant à disposition des "fournisseurs alternatifs" un quart de la production nucléaire d'EDF par l'ARENH (Accès Régulé à l'Electricité Nucléaire Historique).

La loi NOME, que les communistes ont toujours combattu, s'est bien révélée comme le moyen d'organiser une concurrence déloyale vis à vis d'EDF, sans contribuer à l'intérêt général bien au contraire.

Les décisions d'augmentation du TRV, comme celle de 10% qui semble projetée, ne visent qu’à entretenir artificiellement la rentabilité et la survie des "fournisseurs alternatifs".
Du côté du gaz, ce sont également de fortes hausses que subissent les consommateurs ces derniers mois, une autre est annoncée pour le 1er octobre de l’ordre de 12.6%, cela représente + 57 % depuis le début de l’année !


Le démantèlement du groupe Engie qui s’opère actuellement avec notamment la vente de la partie Services impactant 74 000 salariés, la fin des tarifs réglementés pour le gaz d’ici 2023 nous confortent dans l’idée que le gouvernement, actionnaire à hauteur de 24% n’a pas de véritable projet industriel et qu’il a perdu toute maitrise sur le secteur de l’énergie pourtant indispensable dans la nécessaire transition énergétique.


Il faut immédiatement suspendre tout projet d'augmentation, diminuer les taxes, en premier lieu la TVA en la ramenant à 5.5%, et augmenter le soutien financier aux ménages les plus vulnérables. Un chèque énergie de 100€ est clairement insuffisant. Il faut supprimer la part de la CSPE dédiée aux ENRi, et constater l'échec de l'ouverture à la concurrence. Le PCF est opposé à l'augmentation du volume de l'ARENH. Cette dernière ne serait qu’une rustine qui ne règlerait pas le problème de fond et reviendrait à dégrader la situation financière d’EDF.

Le gouvernement doit reprendre la main sur la fixation des tarifs du gaz et de l’électricité et notamment pour cette dernière, revoir le mode de construction du tarif qui se fait actuellement par empilement des coûts avec une part volatile en fonction des prix du marché.


Pour le PCF, la seule solution répondant à l'intérêt général et aux citoyens est de rétablir rapidement un service public de l’énergie propriété de l’Etat à 100% tant pour les investissements que pour la fixation des prix afin d’être en capacité d’assurer la transition énergétique.

 

Dans le cadre de l’élection présidentielle, Fabien Roussel a proposé la diminution par 2 de la facture de gaz et d’électricité.

Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique en France, les questions de l'accès à l'énergie et du pouvoir d'achat sont plus que jamais d'actualité.

La libéralisation du secteur de l’énergie à l’échelle européenne et les privatisations n’ont abouti qu’à la dégradation du droit à l’énergie. Et cela coûte cher à la Nation. 

Depuis la transformation d'EDF en Société anonyme en 2004, 64 milliards d'euros de dividendes ont été versés par EDF et Engie. Voilà ce que nous coûte la privatisation !

 

Diviser par 2 la facture d'électricité.

1- Tout de suite, bloquer les prix du gaz et de l'électricité et s'engager à ne plus les augmenter. A partir du 1er octobre, plus une seule hausse d'électricité et de gaz ! L’État peut en décider ainsi.

2- mafacturemoinschere.fr

Si nous abaissons la TVA à 5,5 % (comme n’importe quel produit de première nécessité et si nous supprimons les taxes que prélève l'Etat (à hauteur de 40 % de la facture d'électricité), il est possible d’agir tout de suite et très concrètement sur les prix assumés par les usagers.

Ce simulateur vous permet de voir en direct les économie possible sur la facture d’électricité.

3- Enfin, nationalisons Engie et redonnons à EDF son statut d’EPIC pour retrouver la maîtrise de nos outils de production et de distribution d'électricité.

 

Pour lutter contre la précarité énergétique, pour maîtriser les prix et pour assurer la transition écologique, nous devons reconquérir notre souveraineté dans nos choix énergétiques.

 

 

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Les mains d'or

28 Septembre 2021, 09:46am

Publié par PCF Villepinte

 

Un grand soleil noir tourne sur la vallée
Cheminées muettes, portails verrouillés
Wagons immobiles, tours abandonnées
Plus de flamme orange dans le ciel mouillé

On dirait la nuit de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces, le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant

 

J'voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or

 

J'ai passé ma vie là dans ce laminoir
Mes poumons, mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là, les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l'espoir

On dirait le soir des navires de guerre
Battus par les vagues, rongés par la mer
Tombés sur le flan, giflés des marées
Vaincus par l'argent les monstres d'acier

 

J'voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or

 

J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien moi
Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien moi
Je coûte moins cher moi
Que quand je travaillais moi
D'après les experts

J'me tuais à produire
Pour gagner des clous
C'est moi qui délire
Ou qui devient fou
J'peux plus exister là
J'peux plus habiter là
Je sers plus à rien moi
Y a plus rien à faire

 

Je voudrais travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or

 

Travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or

 

Travailler encore, travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore, travailler encore
Acier rouge et mains d'or

 

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Automobile. Nouvelle victoire pour les ex-ouvriers de GM&S

28 Septembre 2021, 09:20am

Publié par PCF Villepinte

 

Poitiers, le 4 septembre 2017. Les ex-GM&S et leur avocat, à la sortie du tribunal, lors de la reprise de l'équipementier par le groupe GMD. © Guillaume Souvant/AFP

L'Humanité Lundi 27 Septembre 2021

Clotilde Mathieu

Cinquante-huit anciens salariés toucheront entre 16000 et 85000 euros dindemnités pour licenciement illégal.

«C omme on n’a pas pu sauver l’emploi, nous demandons les réparations.» Vincent Labrousse, ex-délégué CGT, et les licenciés de GM&S, sous-traitant automobile, continuent de se battre, multipliant les victoires. Après l’annulation définitive du plan de licenciement, le 27 janvier 2020, l’annulation des licenciements de quatre élus CGT, en mars, et leur réintégration chez le repreneur LSI (groupe GMD), vendredi 24 septembre, les ex-GM&S, partis avec un plan «minimaliste», ont gagné aux prudhommes.

Cinquante-huit d’entre eux avaient déposé un recours contre leur ancien employeur pour licenciement illégal. Les indemnisations vont de 16000 à 85000 euros. Le montant varie en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise. «Une victoire, mais avec un peu de colère, avoue Vincent Labrousse. Les indemnités avec le plafond des AGS (régime de garantie des salaires) ne sont pas à la hauteur de ce qu’elles auraient dû être», explique-t-il.

Deux autres procédures en cours

Mais le combat n’est pas fini. Deux autres procédures sont en cours: une enquête judiciaire sur les méthodes de trois anciens cadres dAltia Industry, un des actionnaires du sous-traitant, pour abus de biens sociaux et escroquerie; une autre procédure contre PSA et Renault, pour abus de position dominante.

«Ce sont nos deux donneurs dordres qui nous ont emmenés dans le trou», affirme Vincent Labrousse. «Ce ne sont pas des choix économiques, puisque certaines pièces sont moins chères qu’ailleurs, mais une décision politique des deux groupes de faire produire ailleurs», résume-t-il.

« Garder les usines en France »

Ceux qui se battent «pour garder les usines en France» devraient rencontrer prochainement les ouvriers de LSI pour des combats communs, poursuit l’ancien syndicaliste. Dans la Creuse, l’histoire de la désindustrialisation semble se répéter. Après le premier plan de licenciement, les 116 emplois restants pourraient être menacés l’an prochain.

«LSI sera dans de grosses difficultés rapidement», prévient l’ex-délégué syndical. Selon lui, «les engagements de commandes nont pas été tenus». Une sous-activité qui peut avoir deux explications. Soit il s’agit d’une stratégie du groupe GMD, repreneur du site, qui consiste à faire travailler ses usines à grand renfort d’intérimaires. Soit les promesses de Renault et PSA n’ont pas été tenues. En juin, le directeur du groupe affirmait à France Info que de «nouvelles commandes arriveraient en fin dannée, deux pièces qui représentent un million de chiffre daffaires chacune», avant de reconnaître que cette activité «ne suffira pas».

 

 

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Solidarité. Les retraités reprennent la rue

28 Septembre 2021, 09:14am

Publié par PCF Villepinte

 

L'Humanité Mardi 28 Septembre 2021

Stéphane Guérard

Piqué au vif par les annonces en trompe-l’œil de Jean Castex sur l’autonomie et le grand âge, le groupe des neuf syndicats et associations de retraités appelle à une journée de mobilisation, vendredi 1er octobre.

Ingrats, les seniors? Jean Castex aura sans doute un pincement au cœur, ce vendredi 1er octobre, au vu des mobilisations de retraités qui se dérouleront dans à peu près tous les départements, à l’appel du «groupe des neuf» organisations syndicales (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Fonction publique retraités) et associatives (LSR et Ensemble & solidaires).

Le premier ministre n’a pourtant pas ménagé ses annonces, ces derniers jours, pour faire oublier l’enterrement de la loi grand âge, promise depuis le début du quinquennat et censée donner corps au «cinquième pilier de la Sécurité sociale» consacré aux enjeux de la dépendance. Quatre cents millions d’euros prévus dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2022 en faveur de l’aide aux personnes âgées? Des financements «sanctuarisés» pour la création de 10000 postes de soignants dans les Ehpad dici cinq ans? Marylène Cahouet renvoie le gouvernement dans son camp: «Les personnes âgées ont payé un lourd tribut à la crise sanitaire. L’abandon de cette loi constitue un reniement budgétaire scandaleux.»

Un sentiment de mépris du gouvernement

La porte-parole du secteur retraités de la FSU a fait les comptes: «Le rapport Libault de 2018 prévoyait 6 milliards deuros en 2024 pour faire face aux besoins du grand âge. On en est loin avec ces 400 millions. Quant aux 10000 postes en Ehpad dici cinq ans, cest 1,4 poste par établissement. Ce reniement est hautement symbolique de la place laissée à 20 % de la population.» De fait, le secteur de l’aide à la personne chiffre à 300000 le nombre de postes à pourvoir d’ici cinq ans pour faire face aux besoins.

Le sentiment de mépris du gouvernement à l’égard des plus de 60 ans ne se limite pas, pour les organisations appelant à la mobilisation, à cette question de l’autonomie. «On essaye d’opposer les actifs et les retraités. Mais cette cloison n’existe pas. Nous ne sommes pas en dehors de la vie, soutient Nelly Di Giovanni, d’Ensemble & Solidaires. Les retraités ont souvent des enfants étudiants dont il faut payer les études ou le logement, des petits-enfants sans crèche ni cantine dont il faut s’occuper. Ils ont aussi des parents qui sont en Ehpad. Tous ces gens manquent parfois de force physique et de ressources mentales pour aller manifester. Mais c’est eux que l’on défend, vendredi.»

Face à l’inflation de 1,6 % cette année, les salariés retraités du public comme du privé n’ont vu leur pension de base revalorisée que de 0,4 % et les retraites complémentaires du privé augmenter d’un petit pour cent. Le compte n’y est donc pas, surtout en période de flambée des factures de l’énergie et de l’alimentation. Les revendications sont donc simples: indexation des retraites sur l’évolution du salaire moyen, interdiction de pensions en dessous du Smic et attribution simplifiée des pensions de réversion.

La prise en compte des retraités ne s’arrête pas au porte-monnaie. L’accès à la citoyenneté passe par des services publics efficients. «Heureusement quon les a eus, les hôpitaux publics et lassurance-maladie, pour faire face à la cr ise sanitaire. Mais dans les métropoles, autant que dans la ruralité, il est de plus en plus compliqué d’accéder aux services publics», souligne Marc Bastide, de la CGT. «Sans personnel dans les bureaux de poste, cest compliqué. Nous avons besoin de services publics de proximité pour assurer l’égalité de traitement sur tout le territoire», reprend le syndicaliste. Le «groupe des neuf» appelle donc le gouvernement à mettre fin aux mesures d’économies sur lhôpital public, à y créer au contraire 100000 postes et à favoriser l’installation de centres de santé publics dans tous les territoires.

Tout cela a un coût. Syndicats et associations ne le nient pas. Ils renvoient la question à un choix de société. «Le gouvernement dit quil augmente les salaires. Mais il le fait en diminuant les cotisations sociales. Nous avons affaire à une réorientation des financements pour briser les services publics comme la Sécurité sociale», souligne Marc Bastide. Les mobilisations de vendredi sonnent comme une première escarmouche avant la grande bataille pour la défense du système de solidarité par répartition, lors de la campagne de la présidentielle.

retraités

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Mignonne, allons voir si la rose

27 Septembre 2021, 12:27pm

Publié par PCF Villepinte

 

Recueil : Les Odes (1550-1552).

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

Pierre de Ronsard.

 

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