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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Quand allez-vous retirer ce projet dangereux, impopulaire et anticonstitutionnel ?

31 Janvier 2020, 14:30pm

Publié par PCF Villepinte

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RENCONTRES INTERNATIONALES

30 Janvier 2020, 07:18am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 29/01/2020 par PCF

 

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« Que faire face à la mondialisation capitaliste ? Quelle révolution pour un monde de coopération et de partage ? »

C’est le thème des rencontres internationales auxquelles le PCF et la revue Economie et politique invitent

Vendredi 7 février de 18 h à 21 h 30

Samedi 8 février de 9 h à 18 h

Siège du PCF - 2, place du Colonel-Fabien, Paris

 

Avec la participation de :

Frédéric Boccara (membre du comité exécutif national du PCF, membre du CESE), Yu Jinsong (ambassade de Chine en France), Marc Botenga (député européen du PTB et coordinateur de la commission Industrie pour le groupe GUE-NGL), Marie-Claire Cailletaud (présidente du groupe CGT au CESE), Annamaria Artner, (Académie hongroise des Sciences), Alexandre Bouzgaline, (université d’État de Moscou), Gladys Hernandez (Centre d’études internationales de La Havane), Yann Le Pollotec (membre du conseil national du PCF), Claude Josserand (CGT Alcatel – Nokia), Stéphanie Gwizdak (syndicaliste, Thalès), Evelyne Ternant (membre du comité exécutif national du PCF), Tibor Sarcey (économiste), Kevin Guillas-Cavan (chercheur, IRES), Bernard Thibault (OIT), Gregory Pastor (coordinateur CGT du groupe GE, secrétaire du comité européen de la division POWER de GE), David Gobé (président de la section cheminots d'ITF), Alain Tournebise (ancien fonctionnaire de l’ONU, ancien membre du CES), Alexandre Derigny (CGT Finances), Hédi Sraïeb (économiste, membre du conseil national d’Al Massar), Yves Dimicoli (économiste), Pedro Paez, un.e Africain.e, Bruno Odent (L’Humanité), Denis Durand (codirecteur d’Économie et politique), Anthony Tetard (CGT Ports et docks, coordinateur Europe d’International Dockworkers Council, Conseil international des travailleurs portuaires), Giorgos Koukoumas (membre du comité central d’AKEL), Vincent Boulet (membre du bureau du PGE), Judit Morva (Parti des Travailleurs de Hongrie), Jean-Marc Durand, membre du conseil national du PCF, Léo Charles, économiste (ATTAC), Paolo Ferrero (PGE, Rifundazione Comunista), Wang Liqiang (Académie chinoise des Sciences sociales), Éric Sellini (CGT Chimie)… Et de nombreux autres invités, syndicalistes, économistes, responsables politiques de France et du monde entier.

Les Szgaboonistes et leur répertoire internationaliste pour leur concert de clôture.

Nous voulons travailler au diagnostic de la mondialisation actuelle, ancré sur un échange d’analyses théoriques. Mais il nous apparaît aussi nécessaire d’identifier de grandes propositions et lignes de batailles communes sur la bataille contre les multinationales, pour une alternative à l’hégémonie du dollar, pour un autre rôle de l’Europe… voire de chercher à s’organiser en ce sens.

 

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Anicet Le Pors : « Le Conseil d’État dénonce une maltraitance de l’État de droit par l’exécutif »

29 Janvier 2020, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Aurelien Soucheyre

La haute juridiction a torpillé le projet de réforme des retraites, l’estimant lacunaire et insincère. Entretien avec un membre honoraire de cette instance.

L’avis rendu par le Conseil d’État sur la réforme des retraites est très négatif. Est-ce surprenant?

Anicet Le Pors Le Conseil d’État est une institution pour laquelle j’ai la plus grande estime, qui a joué au cours de l’histoire de France un rôle essentiel dans la fabrication des concepts qui constituent notre identité politique républicaine. Il a, cela dit, vis-à-vis des autorités en général, une attitude de critique bienveillante qui se traduit par une grande prudence dans la formulation de ses avis. C’est sur cet arrière-plan qu’il faut juger celui qu’il vient de rendre sur la réforme des retraites, qui est très sévère. Je n’ai pas connu en trente années d’avis aussi ferme. Il s’agit, me semble-t-il, d’une manière de s’opposer à ce que j’appellerais une maltraitance de l’État de droit par le président de la République et le gouvernement.

Le Conseil d’État estime que l’étude d’impact du gouvernement est lacunaire et insincère…

Anicet Le Pors Il y a deux types de réaction lorsqu’un gouvernement ne veut pas soigner une étude d’impact: soit il en fournit une absolument vide, par pure formalité, avec le risque de la voir rejetée d’emblée ; soit il en fait réaliser une d’un volume tel qu’elle en devient inabordable. Celle sur la réforme des retraites présente les deux défauts! Elle fait d’une part 1000 pages, impossibles à lire dans les délais impartis, et en même temps elle ne répond pas aux questions qui sont posées. La situation me rappelle celle du projet de loi de la transformation de la fonction publique, en 2019. La critique du Conseil d’État était très sévère aussi, car l’étude d’impact avait été envoyée quatre jours après le projet de loi, sur protestation du Conseil d’État. C’est pourtant une grossière erreur puisque l’étude d’impact est faite pour éclairer l’élaboration juridique, pas pour la compléter en cours de route! C’est elle qui garantit le sérieux du contenu de la loi et dit quelles en seront les conséquences.

Entre notre système de retraite et la transformation de notre fonction publique, l’exécutif s’attaque donc à des piliers de notre modèle de façon très cavalière…

Anicet Le Pors Le contraste est ahurissant. Le gouvernement bouleverse des pans fondamentaux de notre contrat social sans avoir analysé les conséquences de l’action qu’il propose. C’est pourquoi je parle de maltraitance de l’État de droit. Cela traduit une manière d’être de l’exécutif et de Macron qui leur sont tout à fait spécifiques. Tel un démiurge, ce dernier n’admet aucune autorité morale ou spirituelle au-dessus de lui, sans prendre conscience qu’il outrepasse ses compétences. Ce qui se fait sur la réforme des retraites n’est pas acceptable. C’est tout à l’honneur du Conseil d’État de l’avoir signalé et au déshonneur du gouvernement de procéder ainsi. Ce qu’il y a d’étonnant dans cette affaire, c’est qu’Édouard Philippe est lui-même conseiller d’État. Il sait tout cela. Je me demande s’il ne s’est pas radicalisé. Il devient cassant et brutal.

Voir aussi : Violence, mépris, autoritarisme : La drôle de " démocratie" à l'ère Macron

Le Conseil d’État s’alarme d’un recours massif aux ordonnances pour rédiger la réforme. Qu’en pensez-vous?

Anicet Le Pors C’est très problématique car pour les ordonnances, il n’y a pas d’étude d’impact. Et là, il y a 29 ordonnances! D’un point de vue juridique, elles ont rang de lois. Et l’exécutif décide qu’il n’y aura pas d’études d’impact sur 29 équivalents lois. C’est massif et inquiétant. Pour la réforme de la transformation publique, les nombreuses imperfections et le recours à 7 ordonnances avaient conduit le gouvernement à prévoir 60 décrets en Conseil d’État pour définir le contenu de la loi. C’était déjà ahurissant et cela s’aggrave. Ce qui est critiqué sur la réforme des retraites par le Conseil d’État était donc déjà en germe. Ce comportement qui tend à devenir systématique de la part du gouvernement se traduit par une bureaucratie considérable: on soumet au Conseil d’État, puis au Parlement un texte dont on ne peut pas évaluer la portée, ce qui est très grave.

Emmanuel Macron balaye les critiques qui peuvent lui être faites en lançant: «Essayez la dictature et vous verrez!»

Anicet Le Pors Emmanuel Macron est un homme dangereux. Ce qui se passe en ce moment le montre. Il est intéressant de voir, après les gilets jaunes et les mobilisations syndicales, que le Conseil d’État ouvre un autre terrain, qui touche directement au pouvoir d’État. Et la Cour de cassation appelle Macron à respecter la séparation des pouvoirs. L’éditorialiste Thomas Legrand s’est évertué, lundi, sur France Inter, à dire que l’on était quand même en démocratie. Mais, être obligé de le faire montre déjà qu’il y a un doute quelque part. Évidemment, il est aujourd’hui excessif de parler de dictature, ce serait passer une limite qualitative. Mais il ne faut pas pour autant jouer avec la démocratie comme Macron le fait. Il ouvre la voie aux forfaitures et risque à un moment d’être dépassé par plus violent que lui, dans une société complètement décomposée et désorganisée.

Voir aussi : Éditorial. Le coup de pistolet du Conseil d’État

Sur le fond, que pensez-vous de la réforme des retraites?

Anicet Le Pors Aujourd’hui, le produit intérieur brut par tête en France est le plus élevé que l’on ait jamais connu. En tenant compte de la démographie et des prix, chaque Français s’est potentiellement enrichi par rapport à il y a vingt ans. Comment se fait-il, dès lors, qu’il ne puisse pas bénéficier de cet effort de productivité global? La réponse se trouve en analysant le partage de la valeur ajoutée nationale, qui est de plus en plus défavorable à la rémunération du travail et de plus en plus favorable à la rente. La France est pourtant un pays riche, qui a largement les moyens d’un modèle social de haut niveau. À mes yeux, il faudrait faire l’inverse de ce que veut imposer l’exécutif. La retraite des fonctionnaires est, par exemple, une référence sociale majeure, car elle porte sur les six derniers mois de façon définie et transparente: un fonctionnaire qui rentre dans l’administration sait immédiatement quel sera le montant de sa retraite. Voilà quelque chose à défendre.

Anicet Le Pors Conseiller d’État honoraire et ancien ministre communiste de la Fonction publique

 

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Retrouver du sens

29 Janvier 2020, 07:37am

Publié par PCF Villepinte

Nous en appelons à la culture


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Dans cette période, le développement de la culture, des arts, de la création et de l’éducation populaire demeure marqué, quand ce n’est pas entravé, par les logiques de marchandisation, d’uniformisation, de précarisation, de dominations.
La politique menée par ce gouvernement, qui relègue la culture en toile de fond, bien souvent limitée dans le débat public aux enjeux - certes à considérer - du patrimoine.

Le ministère de la Culture semble se complaire dans une certaine transparence, ce qui ne signifie pas qu’il n’alimente pas le dévoiement que nous critiquons. Mais cette réalité témoigne d’une caractéristique assez emblématique du pouvoir macronien ; il semble n’avoir pas besoin de la culture puisqu’il n’a pas besoin de sens. Il puise dans la technocratie libérale l’essentiel de son inspiration et se satisfait du culte de la vénalité comme horizon ; cela suffit aux premiers de cordée.
C’est en cela qu’on pourrait évoquer quelque chose comme une vulgarité éclairée. Cette vulgarité, celle d’une politique qui confond les fins et les moyens, celle d’un discours qui se paye de mots pour mieux les dévitaliser porte atteinte au sens, celle d’une idéologie de la réussite individuelle, défait mécaniquement les dynamiques du commun, abîme les liens, fragmente, fracture, divise.

Mais la mécanique ne lui suffit pas. Il lui faut aller plus loin et c’est pour cela que le pouvoir, aidé de forces réactionnaires toujours vivaces, s’est employé avec force à alimenter l’affrontement identitaire dans un mélange explosif, depuis la loi dite « asile et immigration », en passant par le débat insupportable sur les mamans accompagnatrices portant un foulard, l’amalgame entre antisémitisme et critique de l’État d’Israël, le rabotage de l’Aide médicale d’État... Ce bain ambiant est un poison pour notre société. Et plus encore parce qu’elle en est affectée, tout cela appelle une vitalité culturelle renouvelée et décuplée.
C’est la question posée par Culture en force, le livre tiré de la Convention nationale du PCF, qui a connu un premier succès et qui demeure un outil précieux dans la période dans la durée.

 Plusieurs initiatives se sont tenues depuis septembre pour engager et amplifier le débat autour du livre. Il s’agit de le diffuser auprès de toutes celles et tous ceux qui s’intéressent aux enjeux de la culture pour nouer le lien et contribuer ensemble à faire grandir un mouvement pour mettre la culture au cœur des enjeux politiques.

Retraite
Nous savons aussi que toutes et tous, professions du spectacle, salariés de l’économie culturelle, auteurs, artistes, s’inquiètent, comme tout un chacun de leurs droits à la retraite. Le système de calcul actuel est défavorable pour les intermittents, compte tenu des périodes de chômage et des parcours décousus, mais le système du gouvernement le sera plus encore.

 Les personnels de l’Opéra national de Paris (1 811 pensionnés en 2018) et le personnel de la Comédie française (340 pensionnés en 2018) ne sont pas placés sous le régime général. La mobilisation des premiers est forte et s’est rendue fortement visible. Ils ont sans doute été considérés comme quantité négligeable par les promoteurs de la réforme. Reste également la situation particulière des auteurs.
De nombreuses personnalités du monde de la culture se sont exprimées dans le débat, notamment dans l’Humanité. En effet, la bataille amorcée sur les retraites est un enjeu de société central, où les dimensions culturelles ne sont pas absentes, notamment du point de vue du sens de l’existence, de la place du travail et des temps de la vie. La logique d’individualisation de la réforme faisant de chacune et de chacun l’auto-entrepreneur de sa vie contribue également à dessiner un projet de société.

Pierre Dharréville PCF.

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La diplomatie Française 100% alignée sur l’administration américaine !

28 Janvier 2020, 10:18am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 27/01/2020 par PCF

Juan Guaido à l’Élysée: la diplomatie Française 100% alignée sur l’administration américaine !

 

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Dans le sillage des États-Unis, de Bruxelles et du sommet de Davos, Emmanuel Macron vient de recevoir comme un chef d’État, Juan Guaido, alors qu’il a été désavoué par les siens, le 5 janvier dernier à l’assemblée nationale de son pays. L’opposition de droite lui a préféré Luis Parra, un député rival après un vote de l’Hémicycle à l’occasion du changement de présidence.

C’est au moment où Juan Guaido est de plus en plus fragilisé sur la scène internationale, tout comme dans son pays, que le président Macron met en avant celui qui représente aujourd’hui l’arrière-ban de l’extrême-droite latino-américaine, autoproclamé président au mépris du suffrage universel.

En soutenant Guaido, au mépris des questions de souveraineté nationale, Emmanuel Macron marque un pas de plus sur sa réelle idée de la démocratie et sa vision du rôle de la France à l’échelle internationale.

Par cet acte, il donne une image bien pitoyable et inquiétante de la fonction présidentielle. Il rabaisse la politique diplomatique de la France a un niveau rarement atteint.

Au lieu de mettre de l’huile sur le feu, notre diplomatie devrait favoriser le dialogue avec le pouvoir vénézuélien et respecter la souveraineté du peuple vénézuélien comme celle de tous les peuples d’Amérique Latine qui subissent l’impérialisme américain.

 

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Le fiasco et la défiance

27 Janvier 2020, 16:36pm

Publié par PCF Villepinte

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Les éléments à charge s’accumulent et donnent du crédit au front syndical en action. La réforme des retraites n’a rien d’«universel», ni d’«égalitaire». Chacun l’a compris: l’insincérité est avérée!

Ainsi donc, pour qualifier cet étrange moment de notre histoire où un projet de loi s’attire à la fois les foudres de l’opinion publique et du très sérieux Conseil d’État, quelques bonnes âmes évoquent l’«amateurisme» d’un texte «mal ficelé» et, bien sûr, ce «manque d’explication pédagogique» grâce à laquelle tout aurait été différent… Attention aux mots réducteurs, ils ne traduisent qu’imparfaitement la réalité. En l’espèce, ils masquent surtout l’insondable fatuité de l’exécutif, qui, depuis des semaines, dispense mensonges et manipulations – dignes d’une forfaiture à l’idée que nous nous faisons de la République.

L’affaire est grave et entachera durablement Emmanuel Macron. Car les éléments à charge s’accumulent et donnent du crédit au front syndical en action, que ce soit le projet de loi lui-même ou la fameuse «Étude d’impact» (un véritable outil de propagande pourtant). La vérité saute aux yeux avec éclat. La réforme des retraites n’a rien d’«universel», ni d’«égalitaire». Chacun l’a compris: l’insincérité est avérée!

Prenons bien la mesure du fiasco gouvernemental. Alors que tous les affidés du pouvoir cherchent – en vain – à démontrer que le système serait puissamment redistributif et qu’il ne viserait pas à programmer des économies sur le dos des assurés, tout prouve le contraire désormais. Nous savons même que la trajectoire fixée pour la part des retraites dans le PIB ne sera plus de 14%, mais en deçà de 13% en 2050. La réforme intègre bel et bien une baisse des dépenses progressive…

Tout cela signifierait une rupture de civilisation avec l’esprit de la retraite par répartition, celle héritière du CNR, qui constitue l’un des éléments fondamentaux d’une organisation d’un monde commun par lequel les choses essentielles de la vie de tous doivent rester la propriété de tous. Voilà ce dont les libéraux ne veulent plus: du collectif concret. Ce qu’ils tentent de nous imposer de force, c’est la disparition de cette solidarité collective au seul profit d’une logique d’individualisation, chacun «possédant» pour lui-même une force de travail comptabilisable en points, sorte d’exploitation par l’auto-exploitation. La défiance grandit… contre la préfiguration de ce futur-là!

[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 28 janvier 2020.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

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Philippe Martinez : « Du mépris à l’encontre de la démocratie sociale »

27 Janvier 2020, 16:31pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Lundi,

27 Janvier, 2020

Stéphane Guérard

Retraites.  Nouvelle journée d’action interprofessionnelle mercredi, conférence sur le financement jeudi, arrivée du projet de loi à l’Assemblée vendredi. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, fait le point sur les mobilisations, pour l’Humanité, à l’orée d’une semaine charnière.

Quelle est votre appréciation des manifestations de vendredi?

Philippe Martinez Contrairement à ce qu’essaie de faire croire le gouvernement, la mobilisation est bel et bien présente. Non, l’histoire des retraites n’est pas terminée. Après autant de semaines de grèves reconductibles, les taux de grévistes à la SNCF et à la RATP ont été importants. J’ai vu beaucoup de jeunes dans la manifestation parisienne, venant de lycées et de facs. Et la mobilisation ne se cantonne pas aux cortèges. De multiples initiatives sont prises, très créatives, comme les retraites au flambeau jeudi soir dernier, les concerts et spectacles gratuits de l’Opéra de Paris, les jets de robes des avocats, de livres scolaires des enseignants… C’est ça, l’originalité de cette mobilisation historique: un mouvement social de cette ampleur, c’est festif! On ne pourra pas nous reprocher d’être des dinosaures!

Côté face, les procédures disciplinaires s’accumulent à l’encontre des grévistes.

Philippe Martinez Ça, c’est une spécificité du vieux monde! Quand on n’arrive pas à convaincre avec des arguments, ce qui est le cas aujourd’hui, on sort la matraque dans la rue et le bâton dans les entreprises. Après la publication du rapport du Défenseur des droits mettant en lumière les difficultés d’être syndiqué et d’exercer des responsabilités de représentant syndical dans les entreprises, le gouvernement avait expliqué qu’il allait agir contre cette situation anormale. C’était il y a six mois. Aujourd’hui, il s’en occupe, mais d’une autre façon. C’est pour cela que je parle de mépris. Mais plus le gouvernement vitupère contre les grévistes, plus il tente d’opposer les citoyens entre eux, et plus la détermination est tenace en faveur du retrait total de cette réforme. Quand on apprend une nouvelle fois par la presse qu’une réunion qualifiée d’importante par le gouvernement est organisée jeudi (la conférence sur le financement du régime des retraites – NDLR), c’est bien du mépris à l’encontre de la démocratie sociale. Quand la députée La REM désignée rapporteuse du projet de loi va consacrer dix minutes, je dis bien dix minutes, à chaque organisation syndicale pour donner son avis sur un projet dont on discute depuis deux ans, sans résultat apparent de ces discussions, c’est aussi du mépris...

 

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Un quinquennat qui se termine avec la Symphonie pathétique, voire le Requiem de Mozart

25 Janvier 2020, 07:11am

Publié par PCF Villepinte

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Retraites: Mobilisons nous les 29, 30 et 31 janvier 2020!

25 Janvier 2020, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

CGT           MANIFESTATION 29 JANVIER

 

 

Il faut savoir retirer un mauvais projet

 

Les mobilisations d’aujourd’hui démontrent, s’il en était besoin, que le mouvement ne s’essouffle pas. Bien au contraire, il se transforme pour s’ancrer toujours plus dans les entreprises et dans le quotidien de plus en plus de villes.

 

Nous comptabilisions hier soir des rassemblements, manifestations et initiatives organisés ces trois derniers jours dans plus de 360 villes.

 

Comme pour faire écho à ce bouillonnement et faire mentir une nouvelle fois ce gouvernement, les derniers sondages confirment qu’une très large majorité des Français (62 %) sont pour le retrait du projet de retraite à points. 

 

Signe supplémentaire qui devrait faire réfléchir le président Macron, seuls 14 % des sondés disent soutenir la politique qu’il mène depuis son élection.

 

Visiblement, ceux qui sont minoritaires dans le pays ne sont pas ceux qui luttent, mais de toute évidence ceux qui soutiennent ce gouvernement.

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Présentation de la plateforme unitaire sur les retraites

24 Janvier 2020, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

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