Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
VOUS ATTENDEZ QUOi ?
MESSAGE AUX CANDIDAT.E.S À LA PRÉSIDENTIELLE
Benoît, Charlotte, Jean-Luc et Yannick,
Quelque chose a changé. L'air semble plus léger. Nous nous prenons à espérer que la gauche et les écologistes gagnent la présidentielle, les législatives et transforment nos vies. Nous voulons une victoire plutôt que 4 défaites.
6ème République, abrogation de la loi travail, transition écologique, lutte contre le racisme, le sexisme et les discriminations, services publics, revenu d'autonomie pour les jeunes, ... Vous êtes d'accord sur l'essentiel.
Benoît, Charlotte, Jean-Luc, Yannick : ensemble, nous pouvons faire battre le coeur de la France vive et insoumise.
Vous attendez quoi pour nous proposer une candidature commune de la gauche et des écologistes ?
LES RETRAITE-E-S REVENDIQUENT ...UN STATUT
En France, les 17 millions de retraité-e-s de droit direct ou dérivé représentent 38% des 45 millions d’électeurs inscrits. Dans la période, les retraité-e-s étant plus assidu-e-s devant les urnes, (certains parlent d’une surreprésentation des retraité-e-s), leur situation devrait préoccuper les candidats aux suffrages.
Pour autant, les retraité-e-s sont toujours considéré-e-s, par beaucoup, comme des coûts à réduire et comme des privilégié-e-s par rapport aux jeunes générations.
Un récent colloque au conseil économique, social et environnemental, sous l’égide des organisations syndicales et d’associations de retraité-e-s faisait utilement le point.
« Depuis plus de 20 ans, les réformes succèdent aux réformes, aboutissant à une baisse de niveau de vie des retraités.
D'abord au travers d'un certain nombre de mesures qui dégradent les retraites (Baisse continue du taux de remplacement, instauration de la CASA, perte de la demi-part réservée aux veuves et veufs ayant élevé un enfant, fiscalisation de la majoration de la pension pour les personnes ayant élevé au moins 3 enfants, etc.)
Mais c’est surtout le passage de l'indexation des retraites sur l'évolution des salaires à une indexation sur l'évolution des prix qui fait baisser le niveau de vie des retraités par rapport à l'ensemble de la population. Sur 20 ans les retraité-e-s auront perdu plus de 20% de pouvoir d'achat par rapport au reste de la société.
Au-delà des revendications de pouvoir d'achat, c'est la question du statut du retraité dans notre société qui se pose. Chacun a pu remarquer la tendance actuelle, et en particulier au travers de la loi d'adaptation de la société au vieillissement, à employer l'expression «personne âgée» plutôt que «retraité» alors que la très grande majorité des personnes âgées de ce pays sont des retraité-e-s.
Quand on désigne un individu par le vocable «personne âgée» c'est son statut biologique qu'on évoque, statut qui, en soi, n'est porteur d'aucun droit particulier et qui relève donc d'une démarche d'allocation sociale.
Alors que désigner le même individu par le vocable «retraité» c'est lui donner un statut social qui sous-entend que celui-ci a été un salarié producteur de richesses durant sa carrière et ayant versé des cotisations. C'est au nom de ces richesses produites et de ces cotisations versées qu'il a des droits à pension. »
Dans ce sens, rappelons les propositions du PCF, pour la retraite à taux plein à 60 ans :
-Retraite par répartition à prestations définies avec une indexation des pensions sur les salaires
-Abrogation des diverses réformes des retraites engagées depuis 1993.
-Un service public pour les personnes âgées
-Une réelle politique du vieillissement
-Un système de cotisation basé sur la solidarité intergénérationnelle
-Les revenus financiers doivent cotiser au même niveau que les salaires.
Daniel Junker
S'IL VOTE LE PEN, LE PEUPLE VOTE CONTRE LUI-MEME
Rassembler la gauche sur l'essentiel
Que justice soit faite !
C’est avec horreur que nous avons pris connaissance du témoignage de Théo Luhaka, jeune Aulnaysien relatant sa monstrueuse agression par des fonctionnaires chargés d’assurer la sécurité de tout notre peuple. Il dit l’arbitraire, les insultes racistes, la violence ignoble. Les communistes ressentent colère, indignation et condamnent ces actes. Ils assurent de leur soutien Théo Luhaka, la victime de cette agression ainsi que sa famille et tous ceux qui le connaissent. Ils mettent en garde tous ceux qui pourraient essayer de minimiser, amoindrir les faits ou jeter le doute sur ce jeune homme dans le but de défendre l’indéfendable.
L’enquête doit se poursuivre mais, après l'affaire Adama Traoré dans le Val-d'Oise et 12 ans après la traque de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy-sous-Bois, la question de la formation comme de l'encadrement des policiers ne peut plus être contournée.
On le voit bien, les rapports sont tels aujourd’hui, l’incompréhension et la tension si élevée entre de nombreux jeunes de notre peuple et une part des forces de l’ordre, qu’il faut, au-delà de cette terrible agression, nous donner les moyens de sortir de cela. Pendant le procès de Zyed et Bouna, certains se demandaient pourquoi ils avaient couru pour fuir les forces de Police. Soit pour sous-entendre qu’ils avaient quelque chose à se reprocher, soit pour dessiner une sorte de rapport gendarme et voleur entre les jeunes et la Police. C’était honteux et nous l’avions dénoncé. Que cette nouvelle horreur permette à chacun de prendre en compte la méfiance et la peur qui se sont installées.
Il faut donc renforcer en nombre et en formation les forces de police sur tout le territoire et d’abord dans les endroits où il y en a le plus besoin. Il faut créer une police de proximité de forme nouvelle, attachée à son territoire de travail, à sa population par des liens plus durables et plus étroits. Il faut enfin mettre en place une règle de rapport entre la police et la population qui mette de la norme, qui permette de tracer les actions de la Police, de leur donner transparence et donc légitimité puisque basées sur des comportements clairs et encadrés. Pour cela, les parlementaires communistes ont déposé une loi sur le récépissé de contrôle d’identité afin de lutter contre le fléau que constitue la pratique du contrôle au faciès. Il faut qu’elle soit adoptée et mise en pratique. Ce serait un premier pas
Il est urgent que justice soit faite. Vraiment. Pour toutes et tous. Sur tout le territoire national. Suivant ce principe révolutionnaire et républicain à faire décidément (re)vivre en grand : l’égalité.
Commissions Sécurité, police et commission Discrimination du PCF
PCF - Discriminations
LEGITIME(S)
Elections TPE
Les salariés des TPE confirment la CGT comme première organisation, à dix points devant la deuxième !
vendredi 3 février 2017
Les résultats des élections de représentativité dans les Très Petites Entreprises confirment la CGT comme première organisation syndicale au plan national.
Les salariés qui se sont exprimés ont choisi de légitimer le syndicalisme CGT, qui propose, conteste, revendique, lutte et négocie ! La CGT sort confortée de cette élection et remercie les électeurs.
Cette satisfaction des résultats ne peut gommer l’amateurisme dont ont fait preuve le gouvernement et les services du Ministère du Travail tout au long du processus électoral.
Ils portent notamment la responsabilité du faible taux de participation des salariés à l’élection.
Alors que 4,6 millions de salariés étaient concernés par l’élection, aucune communication digne de ce nom dans les médias n’aura été organisée afin d’informer, sensibiliser et favoriser leur expression.
La CGT dénonce le gouvernement et ses services qui auront jalonné d’embuches l’élection des salariés des TPE comme par exemple le report des élections pendant les fêtes de fin d’année.
Le choix de permettre la participation de listes syndicales pourtant dans l’incapacité de représenter les salariés dans les commissions paritaires qui vont se mettre en place démontre que loin de l’affichage, la prise en compte de l’expression des salariés des TPE sur leurs besoins, leurs revendications n’intéressent que peu le gouvernement !
Les salariés ont amené la meilleure des réponses, celle de placer en tête et loin devant la CGT avec un résultat de 25,12% devant la CFDT à 15,44%.
Ces résultats confèrent de grandes responsabilités à la CGT, qui, forte de ce résultat, réaffirme son engagement auprès des salariés des TPE pour, avec eux, exiger des avancées réelles en matière sociale.
La CGT mesure les efforts de déploiement à réaliser pour mieux représenter les salariés des TPE, leur donner plus de place encore dans le syndicalisme CGT, le syndicalisme de tous les salariés.
Montreuil, le 3 février 2017
Les chauffeurs de VTC interpellent Macron
Des chauffeurs de VTC ont exposé leur désillusion à l’ex-ministre de l’Economie en visite au Salon des entrepreneurs à Paris.
Les deux chauffeurs de VTC ont réussi à se frayer un chemin parmi la forêt de perches, de caméras et d’appareils photos qui se bousculaient autour du candidat d’En marche ! en visite au Salon des entrepreneurs à Paris, jeudi matin. Au bout d’un mois de médiation entre les plateformes et les chauffeurs VTC, ils ont exposé leur désillusion à l’ex-ministre de l’Economie qui déclarait en janvier 2016 que grâce à Uber en région parisienne, « des gens souvent victimes de l’exclusion choisissent l’entrepreneuriat individuel ».
« Je n’ai pas fait ça pour passer de ‘’pas de boulot’’ à l’esclavagisme »
Sauf que la réalité décrite par l’un des deux chauffeurs Uber est toute autre : « Je n’ai pas fait ça pour passer de ‘’pas de boulot’’ à l’esclavagisme », lâche le trentenaire. Celui qui était considéré il y a près d’un an comme le VRP d’Uber en France (voir l’Humanité du 11 février 2016 ), a botté en touche en réponse aux demandes de ceux qui, avec leur association CAPA-VTC (Association des chauffeurs capacitaires et VTC), revendiquent davantage de garanties notamment en termes de revenus, surtout depuis qu’Uber a augmenté la commission que doivent verser les chauffeurs. « Je suis pour la liberté d’entreprendre même s’il faut des protections », dit Emmanuel Macron. « On attendait une réponse un peu plus claire », estime ceux qui, loin de se sentir devenir milliardaire, comme l’ancien banquier le prédisait, doivent travailler plus de 60 heures par semaine pour en retirer un salaire correct. Le rêve du « tous entrepreneurs » a décidément du plomb dans l’aile.
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