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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

CHARONNE 8 février

31 Janvier 2022, 15:19pm

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30 Janvier 2022, 11:11am

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« Le logement : marqueur et vecteur des inégalités dans l’emploi ».

30 Janvier 2022, 11:07am

Publié par PCF Villepinte

 

Le logement est une préoccupation majeure des travailleurs. Des conditions de logement dépendent en effet les possibilités de maintien dans l’emploi, d’accès à la formation et à la mobilité professionnelle.

Le poids des loyers ou des remboursements d’emprunts pèsent de plus en plus lourd dans le budget des ménages.

L’accès à un logement locatif, public aussi bien que privé, est devenu particulièrement difficile pour les moins de 30 ans et les salariés en contrat précaire.

Quant à l’accès à la propriété, il est désormais un marqueur d’inégalités sociales indéniable en fonction de la situation dans l’emploi.

Enfin, on estime aujourd’hui à près de 4 millions le nombre de personnes en situation de mal-logement (surpeuplement, précarité énergétique, impayés de loyers ou de charges, sous-location sans bail, etc.) alors que bon nombre d’entre elles sont en situation d’emploi.

La prise en compte de ces problématiques est encore trop souvent laissée à la main des camarades mandatés chez les bailleurs sociaux ou dans les commissions des CSE.

En outre, les commissions d’information et d’aide au logement (CIAL) n’étant obligatoires que dans les entreprises de plus de 300 salariés, nombreux sont les salariés qui ne savent pas vers qui se tourner au sein de l’entreprise afin de résoudre leurs problèmes d’accès à un logement ou de maintien dans leur logement.

Enfin,  il faut reconnaître que les élus des CSE sont souvent démunis face à un sujet qui semble parfois très technique et où les types d’aides sont nombreux.

C’est dans ce contexte et afin d’apporter un éclairage précis à l’ensemble de nos syndicats, que le collectif confédéral « Logement » a élaboré un livret  intitulé « Le logement : marqueur et vecteur des inégalités dans l’emploi ».

Ce document permet de constater et de comprendre précisément les mécanismes d’exclusion du droit au logement qui se sont progressivement installés du fait notamment de la précarisation des conditions de travail et des décisions politiques favorisant les logiques libérales plutôt que celles sociales.

Ce document fait également le point sur les propositions de la CGT pour un droit au logement pour tous.

Bien plus qu'un simple éclairage sur la question du logement, ce livret doit ainsi permettre d'amplifier notre bataille revendicative et de faire le lien entre salaire, emploi et logement.

Le collectif confédéral « Logement » se tient à votre disposition afin de vous présenter ce document et d’en débattre avec vous. À cette fin, vous pouvez adresser un mail à : logement@cgt.fr.

Accéder au livret

Téléchargement-s

 

Livret Logement_1

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Résolument antifasciste ! Hier comme aujourd'hui

30 Janvier 2022, 11:03am

Publié par PCF Villepinte

L’extrême droite s’est toujours nourrie des pathologies de la société et le monde du travail n’est naturellement pas immunisé contre « la tentation du pire ».

En 2017, près de 10,6 millions d’électeurs ont voté pour la candidate du Rassemblement national.

L’actualité politique vient encore aggraver ce phénomène de popularité de l’extrême droite.

Mais d’autres signes tout aussi inquiétants témoignent de la crise démocratique que nous traversons :

durcissement autoritaire,

 répression étatique,

 débat public saturé par les thèmes identitaires,

 marginalisation des questions sociales, etc.

Au nom des valeurs de solidarité et du refus de toute discrimination, la CGT combat résolument le fascisme sous toutes ses formes !

La banalisation des idées d’extrême droite invite à la plus grande vigilance et c’est en partant du passé, de l’histoire sociale, de nos analyses et propositions de progrès social que nous combattons résolument le racisme, l’extrême droite, ses idées et ses pratiques. 

La CGT et son Institut d'histoire sociale (IHS) vous proposent une journée de débats utiles à nos organisations et à la visibilité de notre combat antifasciste au quotidien.

Jeudi 10 février retransmission en direct sur le site de la journée de débats.

Au programme :

9h30 – Accueil

10h – Première table-ronde
Combattre les idées d’extrême droite, les leçons du passé

Introduction et animation : Gilbert Garrel, président de l’Institut CGT d’histoire sociale

Avec la participation de :

Jérôme Beauvisage, Institut CGT d’histoire sociale

 Cédric Bottero, collectif confédéral CGT lutte contre les idées d’extrême droite

 Annie Collovald, sociologue, professeure, université de Nanterre

 Philippe Corcuff, politiste, maître de conférences, Sciences Po Lyon

12h30-14h – pause déjeuner

14h – Deuxième table-ronde
Combattre les idées d’extrême-droite, les enjeux d’aujourd’hui

Introduction et animation : Pascal Debay, membre de la Commission exécutive confédérale de la CGT

Avec la participation de :

Julien Dohet, Fédération générale du travail de Belgique

 Caroline Lacour, Fédération CGT des services publics

 Nicolas Lebourg, historien, université de Montpellier

 Hugo Palheta, sociologue, maître de conférences, université de Lille

16h15 – Conclusions par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

Télécharger le programme Résolument antifasciste ! Hier comme aujourd'hui.

 

Résolument antifasciste ! Hier comme aujourd'hui

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Scandale ORPEA : le grand âge doit sortir du marché

29 Janvier 2022, 14:29pm

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Jacques Brel "Les Vieux"

29 Janvier 2022, 13:48pm

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Brider les libertés pour sauver le libéralisme

29 Janvier 2022, 13:44pm

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Publié le Samedi 29 Janvier 2022

Fabien Gay, directeur du journal l'Humanité

Depuis le début de la pandémie, le président a fait le choix d’une gestion verticale de la crise sanitaire, appliquant les fondamentaux du modèle jupitérien qu’il aime tant. C’est ainsi que douze textes ont été adoptés en deux ans au Parlement. Nul ne conteste le besoin d’agir pour endiguer cette pandémie. Mais la prise de décision en conseil de défense et le choix de porter le cœur des lois uniquement sur les restrictions de liberté sont révélateurs d’un libéralisme autoritaire qui affaiblit nos libertés publiques et notre démocratie.

En transformant le passe sanitaire – sans en faire le bilan – en passe vaccinal, une nouvelle étape est franchie. C’est un choix d’exclusion et de sanction qui est assumé. Certains souhaiteraient même appliquer, comme au Québec, la suppression d’aides sociales pour les non-vaccinés ou le déremboursement des soins hospitaliers. Marginaliser encore plus celles et ceux qui sont le plus éloignés des politiques publiques, voici la démarche cynique du gouvernement.

Au fond, c’est une société de contrôle social que souhaite instaurer ce gouvernement, où les pratiques des citoyens, réduits à l’état de consommateurs, sont connues, classées, fichées. Bientôt, tout le monde pourra contrôler tout le monde. Surtout, ces bases de données énormes, demain aux mains des Gafam, constituent un trésor commercial immense pour prospecter, cibler les publics et les contenus à leur destination jusqu’à la sphère la plus intime. Sans jamais, semble-t-il, interroger la légitimité de tous ces moyens de contrôle et leur finalité.

Finalement, c’est tout notre arsenal législatif des dernières années qui mériterait d’être évalué, des lois sécuritaires aux lois sur le renseignement ou l’antiterrorisme qui, au nom de problèmes réels et sérieux, ont peu à peu restreint nos libertés et confié à des acteurs privés des prérogatives de contrôle et de pouvoir régalien. Nous nous sommes accoutumés à une perte de droits, à des restrictions basées sur un impératif sécuritaire, mettant notamment en péril notre droit à manifester et la liberté d’association. Lorsque nous cédons un peu de liberté au nom de la sécurité sanitaire, qui garantit que nous la retrouverons un jour?

Le gouvernement n’a cure des alertes des associations, du Défenseur des droits, des organisations syndicales. Car la logique derrière tous ces dispositifs est celle du «business first»: l’économie avant tout!

L’activité économique doit se maintenir à tout prix, le «quoi quil en coûte» devient un «quoi quil advienne». Le meilleur exemple en est lobligation de télétravail, finalement facultative et non contraignante: liberté totale et sans contrainte pour le capital, stigmatisation et division pour le peuple. Dans le même temps, les suppressions de lits dans les hôpitaux, de postes dans les écoles et d’autres services publics, la réforme de l’assurance-chômage, en clair, les orientations libérales, ont suivi leur cours au grand plaisir des marchés financiers, dont les dividendes fleurissent et les grandes fortunes croissent.

Ce libéralisme autoritaire révèle un échec patent de la gestion de cette crise sanitaire: celui de navoir jamais répondu aux besoins populaires. Face aux incertitudes et peurs causées par une situation inédite, il aurait fallu faire corps en plaçant la démocratie comme une des solutions. Il n’est pas trop tard pour renforcer les moyens et les missions du service public, et valoriser la culture scientifique pour convaincre sur la vaccination et le respect des gestes barrières, afin de ne pas laisser d’espace aux obscurantistes et complotistes en tout genre.

Espérons que ces enjeux seront au cœur du débat présidentiel qui s’ouvre.

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Pour la France de nouveaux Jours heureux

29 Janvier 2022, 13:40pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 26/01/2022 par PCF

Lundi 24 janvier, Fabien Roussel présentait le programme du PCF pour la présidentielle "Pour un pacte social, écologique, républicain". Extraits de sa préface.

 

L’autre vision est celle que j’entends défendre bec et ongles. C’est la France de nouveaux jours heureux, la France qui protège ses citoyen·ne·s et se projette résolument vers un autre avenir, la France des communs plutôt que celle qui entretient les concurrences délétères, la France qui renoue avec le droit au bonheur grâce à des réformes de progrès à même de rassembler le peuple. C’est, dit autrement, la France qui se redresse en faisant siens les principes de justice, d’égalité et de solidarité, qui sont ceux de la République sociale et démocratique, laïque et universaliste, écologiste et féministe. 

Vous le lirez dans les pages qui suivent, cette République est celle qui veut sécuriser tous les moments de la vie, de la naissance à la retraite, en éradiquant le chômage et en redonnant son sens émancipateur au travail. Qui aura à cœur de faire des biens communs sa priorité, en commençant par la santé et l’éducation, grâce à des services publics nouveaux et renforcés, profondément démocratisés, permettant de répondre aux besoins. Qui n’hésitera pas à proclamer que la jeunesse est une grande cause nationale, tant il est vrai qu’elle représente une immense richesse et un puissant potentiel de redressement, mais surtout parce que nous lui devons cette ambition.

Qui prendra le moyen d’engager la nation sur le chemin d’un nouveau modèle de production et de consommation, liant indissolublement nouvelle industrialisation, relocalisation de nos productions, réappropriation publique de filières stratégiques et transition écologique. Qui défendra l’art, la création et la liberté d’expression, car ils sont essentiels à notre démocratie. Qui ouvrira au pays le chemin d’une authentique révolution féministe et qui inscrira dans la réalité quotidienne l’objectif d’égalité entre toutes et tous, quels que soient leurs origines, leurs couleurs de peau, leurs lieux d’habitation, leurs genres ou leurs handicaps. Qui œuvrera de tout son poids à un monde de paix et de coopérations, libéré des tensions et conflits. 

Avec mes camarades, nous ne croyons pas à la fatalité du malheur et de la désespérance. Les moyens existent de porter une grande ambition à la tête du pays. Pourvu que l’on en ait la volonté politique, que l’on ose arracher enfin le pouvoir à la finance, que l’on permette aux salarié·e·s comme aux citoyen·ne·s de conquérir de nouveaux droits d’intervention et de décision, que la France retrouve sa pleine souveraineté pour travailler à la transformation radicale de l’ordre de l’Europe et du monde dans le sens de la sécurité humaine, de la coopération entre les peuples, de la paix. 

Il ne manquera certainement pas de voix pour nous dire, pour vous dire, que nous rêvons, que le capitalisme représente désormais un horizon indépassable. Pourtant, notre histoire en fait foi, tout peut basculer lorsque le monde du travail dans sa diversité, la jeunesse, les citoyennes et les citoyens s’en mêlent, retrouvent confiance en la politique, renversent la table pour imposer des solutions novatrices, conformes à l’intérêt général. Sans l’élan collectif du mouvement populaire, à l’occasion du Front populaire, dans la Résistance ou en Mai 68, aurions-nous conquis les congés payés, la Sécurité sociale, ou encore la réduction du temps de travail ? 

C’est d’ailleurs avec cette conviction que ce projet a été élaboré. Les 180 propositions qui émaillent les six objectifs de changement et les trois moyens permettant de les réaliser ne proviennent pas d’une réflexion en vase clos. Elles sont le fruit du travail commun que les communistes mènent au quotidien aux côtés de syndicalistes, de militantes et militants associatifs, d’hommes et de femmes venus de tous les horizons de la gauche et de l’écologie. Elles ont été travaillées à la chaleur d’innombrables rencontres avec des salarié·e·s en lutte, des acteurs et actrices de terrain, des élu·e·s, des chercheur·euses, des intellectuel·le·s, des créateur·trices. Et c’est fort de cette construction collective, écrite à des milliers de mains en quelque sorte, que nous voulons convaincre et rassembler. 

Beaucoup, je l’entends dans tous mes déplacements, ont perdu confiance dans une certaine gauche, qui a renoncé à bousculer les intérêts dominants. Avec ma candidature à l’élection présidentielle, je veux tourner définitivement cette page, retrouver le chemin de la majorité sociale du pays, permettre à une gauche populaire reconstruite sur de nouvelles bases de relever le défi de civilisation auquel la planète est tout entière confrontée. Je veux aider à construire une nouvelle majorité politique qui dira ce qu’elle fait, qui fera appel à l’intelligence collective et à l’engagement de chacune et chacun, qui portera des engagements précis et ambitieux. 

Tel est le sens du pacte qui est ici proposé aux Françaises et aux Français, au mouvement social, et que je soumets au plus large débat à gauche. Ce pacte, il s’agit à présent de le construire jusqu’aux élections législatives, afin de faire élire le plus grand nombre de député·é·s de gauche, et parmi elles et eux de député·e·s communistes, à l’Assemblée nationale. C’est là, au Parlement, non au palais élyséen où se reproduit une monarchie présidentielle qui dégoûte tant d’hommes et de femmes de la politique, que tout se jouera. 

Avançons avec clarté en un moment où tout est fait pour brouiller les enjeux du débat électoral et favoriser le découragement. 

C’est ce à quoi veut s’attacher ce projet. En vous en emparant, en le faisant largement connaître autour de vous, en le faisant vivre dans les luttes et les mobilisations, vous en ferez l’instrument de l’alternative de société qu’attendent nos compatriotes.

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Inhumanité(s)

29 Janvier 2022, 13:35pm

Publié par PCF Villepinte

Est-ce ainsi que les vieux meurent ? 

Cash.

 Et nous traversons un paysage de limbes en nous rappelant Baudelaire: «La forme d’une ville change plus vite, hélas, que le cœur d’un mortel.» La semaine écoulée se résume donc d’une question riche en mots nus: est-ce ainsi que meurent les vieux?

Autant l’écrire en préambule, il serait pour le moins déplacé, sinon partial, de réduire les Fossoyeurs (Fayard) à la brutalité de son titre pourtant bien choisi. Depuis la publication des «bonnes feuilles» par le Monde, chacun se précipite sur l’ouvrage de Victor Castanet, une espèce de somme considérable qui dépasse, de loin, le simple brûlot accusateur.

L’enquête du journaliste indépendant sur le «business» des maisons de retraite privées va bien au-delà, comme en témoigne la vague d’émotion suscitée par son contenu, sans parler de la panique de tout ce secteur d’activité comme celle du gouvernement, sommé de réagir aussi vite que possible face au trouble de l’opinion publique.

À quelques encablures des élections, ce livre a le mérite de remettre le sujet – majeur – sur le devant de la scène. Car nous sortons bouleversés et broyés par la lecture de ces pages révoltantes et sordides qui narrent, dans le détail, le quotidien de nos aïeux, martyrisés, humiliés, abandonnés à leur solitude dans des conditions infâmes.

Mais pas de méprise. Les «fossoyeurs» dont il s’agit ne sont pas les employés exploités et autres petites mains de ce monde si particulier (auxiliaires de vie, soignants, etc.), mais bien les dirigeants (et leurs kapos) des grands groupes pour lesquels la fin de vie est devenue un filon lucratif, une machine à cash, un système à déshumaniser.

Privé. 

ne société qui traite ses vieux de la sorte n’est plus très digne de son organisation collective. Alors que salariés des Ehpad se battent depuis des années pour dénoncer leurs conditions de travail (sous-effectifs, surrégime) et ce à quoi ils sont soumis par leur hiérarchie, autant le dire, il n’a pas fallu attendre cette publication choc pour connaître la situation réelle.

Réduction des coûts et profits reste l’alpha et l’oméga de ce business financé en grande partie par l’État et sur lequel la pandémie a jeté une lumière crue. Sur les 7520 Ehpad, un quart appartient déjà au privé à but «commercial». Une loi les autorise d’ailleurs à bénéficier d’aides publiques. Les privatisations s’accélèrent et leur nombre ne cesse de croître, prenant le pas sur le secteur associatif.

Inutile de préciser qu’une totale opacité règne sur la distribution directe de deniers publics aux 1820 Ehpad en question. Des centaines de millions d’euros, pour des groupes qui s’engraissent: Orpea (visé par les Fossoyeurs), Korian, Colisée, le Noble Age, Domidep, DomusVi, etc. Le bloc-noteur ne citera que trois exemples scandaleux qui illustrent la mécanique en place. Le groupe Korian redistribue, chaque année, environ 50 millions d’euros à ses actionnaires, parmi lesquels le Crédit agricole, la BNP ou JPMorgan.

Orpea, le leader européen, possède comme premier actionnaire CPPIB, le plus gros fonds de pension canadien, mentionné dans l’enquête journalistique internationale «Paradise Papers» pour ses activités aux Bermudes. Quant à DomusVi, il émarge sur l’île de Jersey, dans un paradis fiscal!

Honte.

 Un ami du bloc-noteur, lui-même employé dans un Ehpad Orpea, raconte crûment: «De l’extérieur, les familles voient les lustres dans la salle de restaurant, mais, en vrai, quand on sert les belles assiettes, il n’y a rien à bouffer dedans, et dans les chambres, les patients vivent dans leurs excréments.» Et il résume: «Ce qui compte, ce n’est pas l’humain, c’est l’argent, rien que l’argent. J’ai honte…» La vie n’est qu’un souvenir, rehaussé ou hanté par nos combats. Eux-mêmes tissés de ce que le souvenir peut avoir d’impalpable, de flou… et surtout d’injuste.

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 29 janvier 2022.]

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin

 

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167 %

27 Janvier 2022, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

167 %

La Banque de France (via l’Observatoire des tarifs bancaires) constate que « les frais de tenue de compte », que les banques imposent à leurs clients, ont augmenté depuis 2012 de 167 % ! Alors même qu’elles enregistrent des profits record. Ainsi BNP Paribas a vu son bénéfice augmenter de 32 % au dernier trimestre 2021. Et son titre a déjà grimpé de 10 % depuis le 1er janvier. On comprend dans ces conditions que ces établissements aient besoin d’un petit coup de pouce. Il serait d’ailleurs question qu’ils augmentent (l’association CLVC dixit) de 2,5 % leurs tarifs en ce début d’année.

Gérard Streiff

 

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