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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Dans le dossier: Le progrès social et environnemental c'est possible et urgent !

31 Juillet 2020, 07:55am

Publié par PCF Villepinte

CGT

Financer le progrès social, c’est possible !
Publié le 15 juil 2020
Temps de lecture : 3 min.
Les richesses produites en France (PIB) représentent aujourd’hui trois fois plus qu’au début des années quatre-vingt. Cependant, sans mesures fortes, la crise économique, précipitée par l’épidémie, va conduire à l’explosion du chômage et à l’appauvrissement de la population.

Pour répondre aux besoins de celle-ci, il y a un besoin vital, en toute transparence et sous le contrôle des citoyens, de mobiliser des fonds considérables, en particulier pour développer les services publics. La solution passera par une meilleure répartition des richesses ! Refonder notre système économique est crucial.

Une réforme juste, globale et cohérente de la fiscalité est absolument nécessaire :

  • baisser le taux normal de TVA et la supprimer sur les produits de première nécessité ;
  • renforcer et rendre plus progressif l’impôt sur le revenu ;
  • rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune ;
  • affecter les moyens nécessaires à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale – qui atteignent 100 milliards d’euros par an.

Le taux d’imposition des entreprises en constante baisse (de 50 % en 1985 à 28 % en 2020 puis 25 % en 2022) doit être :

  • relevé pour les grands groupes dans le cadre de la lutte contre l’épidémie ;
  • modulé, avec les taux d’emprunts en fonction du comportement des entreprises : modéré pour celles qui favorisent l’emploi, les salaires, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, l’investissement, la recherche et la préservation de l’environnement,
  • pénalisant pour celles qui spéculent, licencient, précarisent et délocalisent.
  • Les aides publiques aux entreprises doivent être conditionnées aux mêmes critères sociaux et environnementaux. Il faut en finir avec toutes les aides, type CICE, versées, sans contrainte pour les employeurs.
  • Dans la période, le gouvernement doit interdire le versement de dividendes.
  • Quant aux profits financiers (324 milliards en 2018), il faut absolument les taxer au niveau national et international.
  • Une autre utilisation du crédit et de la création monétaire des banques centrales

Pour surmonter la crise et répondre aux besoins fondamentaux de la population, il va falloir développer les services publics et relancer une nouvelle politique industrielle respectueuse de l’environnement, dans le cadre d’un aménagement solidaire des territoires. Pour y parvenir, il faut utiliser autrement l’argent des banques.

La CGT propose :

  • que les crédits aux entreprises (1 100 milliards d’euros en France, 4 500 milliards dans la zone euro) servent à l’emploi, à la création de richesses dans les territoires et à la préservation de l’environnement, et non plus à la recherche de rentabilité des capitaux ;
  • que les 3 000 milliards d’euros que la Banque centrale européenne prévoit de consacrer au refinancement de ces crédits, à taux très incitatif, soient réservés aux entreprises qui poursuivent ces objectifs. En France, la Banque de France doit y veiller ;
  • la création d’un pôle financier public mettant en réseau des institutions financières exerçant des missions de service public et d’intérêt général (Caisse des dépôts et consignations, Banque publique d’investissement, Banque de France, etc.), afin de peser sur le comportement des banques privées et réorienter les centaines de milliards d’euros de l’épargne populaire vers des investissements dans les services publics, le logement ou l’industrie. Sous contrôle public et social, ce pôle contribuerait à développer les services publics à une échelle inédite.

Enfin, plutôt qu’augmenter de 1 050 milliards d’ici à la fin de l’année leur portefeuille de titres achetés sur les marchés, la Banque centrale européenne, la Banque de France et les autres banques centrales nationales de la zone euro devraient consacrer cet argent à financer, via les institutions financières publiques que sont la Caisse des dépôts et consignations et la Banque européenne d’investissements, des projets démocratiquement élaborés.

 

 

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 Plan de relance : Les enjeux climatiques et sociaux méritent mieux !

31 Juillet 2020, 07:52am

Publié par PCF Villepinte

 COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

 Plan de relance :

Les enjeux climatiques et sociaux méritent mieux !

La CGT s’inscrit dans une dynamique de discussions et de négociations d’un plan de relance permettant la mise en œuvre de mesures à la hauteur des enjeux de la période, afin que la crise sanitaire ne soit pas suivie d’une crise sociale et environnementale majeure.

Or, la rencontre organisée hier sous l’égide du ministère de la Transition Écologique, en présence du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance et de la ministre Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, s’est avérée relever plus d’une opération de communication que d’une réunion de travail permettant la définition et la mise en œuvre de mesures concrètes et efficaces.

Soit le gouvernement avance à l’aveugle, sans plan de travail, soit il tente de cacher ses insuffisances via un plan de communication… l’urgence climatique et sociale appelle pourtant à d’autres priorités et considérations !

Cette rencontre, qui réunissait indistinctement des membres de la convention citoyenne sur le climat, les organisations syndicales de salariés et les organisations patronales, n’a été qu’un jeu d’échange pour favoriser, selon les termes de la ministre de la transition écologique « une meilleure compréhension entre les acteurs sur les 146 propositions de la convention »...

La CGT partage nombre des propositions de la convention, nous constatons néanmoins sans surprise la fin de non-recevoir du Président de la République concernant la mise en place d’une taxe sur les dividendes des entreprises, ou l’abaissement du temps de travail.

Nouveau gouvernement, nouvelle méthode, néanmoins rien ne change véritablement. Les engagements financiers annoncés ne donneront lieu à aucun contrôle de l’État sur l’utilisation des aides aux entreprises.

A l’exception notable (mais pas surprenante) du MEDEF, un consensus large a mis en avant la question de la « justice sociale ». Ce thème a été omniprésent tout au long des discussions. Il s’agit maintenant de passer des « belles paroles » à des actes concrets, là encore la CGT sera extrêmement vigilant à ce qui sera mis en place.

La CGT porte des propositions : mise en place de filières industrielles, renforcement de la maîtrise publique des moyens de production, planification, création d’un pôle public financier, investissement dans les infrastructures et le matériel ferroviaire, transition énergétique, refonte de la fiscalité aux entreprises, etc…

Pour nous, les enjeux environnementaux sont liés aux questions sociales économiques. Il y a urgence à mener de front ces enjeux sociétaux et en cela la rencontre d’hier a été décevante.

Montreuil, le 30 juillet 2020

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Explosion du chômage : bilan de la politique du gouvernement

30 Juillet 2020, 08:41am

Publié par PCF Villepinte

 

CGT Publié le 29 juil 2020

 

Le chômage a explosé en France dans le sillage de la crise sanitaire du coronavirus. Au petit soin du patronat, le gouvernement a injecté des milliards pour sauver les secteurs économiques les plus affectés par la crise, mais sans contreparties sociales. Résultat ? Les plans de licenciement massifs se multiplient. En dépit de ce contexte, le gouvernement a décidé de maintenir sa réforme régressive de l’assurance chômage, seulement reportée au 1er janvier 2021.

Un chiffre record, jamais atteint depuis les années 90

Les chiffres, publiés le 27 juillet par la Dares (direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques), font état d'une explosion du nombre de privé.es d'emploi.

Au deuxième trimestre 2020, ce chiffre s’élève à 6 760 100 toutes catégories confondues, ce qui correspond à une hausse de 5,3 % par rapport au trimestre dernier.

Sans surprise, on retrouve dans les chiffres de la Dares les premiers licenciements pour motif économique, qui sont en hausse de 8,7 % sur le trimestre et de 20,5 % sur l’année. C’est le seul motif d’entrée au chômage en hausse sur le trimestre (par exemple, les ruptures conventionnelles ou fin de mission d’intérim sont, elles, en baisse drastique).

Et c'est sans compter les grands plans de licenciement annoncés ces dernières semaines : 5000 emplois supprimés chez Airbus, 1700 chez Sanofi,  4600 postes chez Renault... 

Les travailleurs précaires sont passés en chômage « total »

Pour la première fois depuis 30 ans, le nombre de travailleurs précaires (chômeurs des catégories B et C) est en baisse (-21,3 % sur le trimestre).

Non pas parce que le gouvernement a engagé une réelle politique de lutte contre le travail précaire et les contrats courts, - a contrario, les ordonnances Macron ont précarisé les travailleurs et les milliards d'euros d'aides débloquées pour sauver les entreprises n'ont été conditionnées par aucune mesure sociale -, mais parce que ces travailleurs précaires sont passés en chômage « total » (en catégorie A).  

Dans ce contexte, notre organisation réaffirme la nécessité de repenser la politique gouvernementale en matière d'emploi et de chômage.

L'assurance chômage doit protéger mieux et protéger toutes celles et ceux qui en ont besoin. Pour rappel, plus de 50% des privé.es d'emploi ne perçoivent aucune indemnisation.

La crise actuelle souligne la nécessité de mettre en place la sécurité sociale professionnelle qui garantira à toutes et tous un revenu de remplacement : cela passe par l’annulation de la réforme de l’assurance chômage et la construction de nouveaux droits pour toutes celles et tous ceux que la crise met au chômage.

C'est pourquoi nous demandons :

  • l’annulation du décret du 26 juillet 2019 ;
  • la prolongation des droits pour toutes et tous jusqu'au 31 août 2021, comme cela a été prévu pour les intermittents du spectacle ;  
  • des solutions pour indemniser tous les privés d'emploi ;
  • et enfin faire de l'emploi des jeunes une priorité absolue, de même que la résorption des inégalités femmes/hommes. 

 

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Il reste les pâtes et le riz !

30 Juillet 2020, 08:31am

Publié par PCF Villepinte

Prix des fruits et légumes :

D’une année sur l’autre, on enregistre généralement des augmentations de 1 ou 2 %. Là, c’est une hausse remarquée de 17 % sur les fruits en conventionnel, 6 % quand ils sont bios, c’est exceptionnel. Une hausse pareille, c’est du jamais vu !!!

 

Manger 5 fruits et légumes par jour peut revenir jusqu’à 21 % d’un smic pour une famille de 4 personnes, c’est énorme…

Suivre les préconisations du Plan national nutrition santé (PNNS), à savoir consommer chaque jour 400 grammes de fruits et de légumes, coûte l’équivalent de 12 % d’un smic pour une famille qui n’achète que le moins cher, 21 % pour celle qui prend le plus cher. (entre 146€ et 255€) et c’est autant, sinon plus pour les retraités.

Comme les prix augmentent, les gens ont tendance à de moins en moins respecter les préconisations du PNNS quitte à sacrifier un peu de sa santé. Selon le Crédoc, 31 % les suivaient en 2010, seulement 25 % aujourd’hui. « S’ils ne peuvent manger des fruits et légumes, qu’ils mangent donc des pâtes et du riz » aurait dit, selon le Garofi ¹, la femme d’un Président en se souvenant qu’elle fût professeur jadis !

 

¹Le Gorafi : anagramme de « Le Figaro ») est un site d’information parodique français…

 

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Collectivités territoriales

30 Juillet 2020, 08:21am

Publié par PCF Villepinte

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Le 13 juillet à Matignon, le premier ministre, Jean Castex, et Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion territoriale, en visioconférence avec les acteurs du projet de loi organique sur le droit à la « différenciation ». Raphaël Lafargue /Abaca

L’Humanité, 30 juillet 2020

Chaque collectivité serait en mesure d’exercer des compétences spécifiques, selon le projet de loi présenté mercredi en Conseil des ministres. Le gouvernement prône une logique ultralibérale, nuisible aux territoires les plus fragiles.

C’est au beau milieu de l’été que le gouvernement a décidé de dévoiler une réforme systémique. Le projet de loi organique sur le droit à la «différenciation», présenté mercredi en Conseil des ministres, est un véritable chamboule-tout pour les collectivités locales, déjà mises à rude épreuve par le coronavirus. En réponse, le gouvernement a lancé un gigantesque chantier: lassouplissement du principe dexpérimentation. Autrement dit, les collectivités pourront exercer une même compétence de façon différente de leurs voisines. «Il sagit tout simplement de mieux adapter les politiques publiques aux réalités du territoire», a fait valoir Jacqueline Gourault, la ministre des Relations avec les collectivités, en charge du dossier. En réalité, ce projet ultralibéral marque une étape décisive dans l’émiettement territorial.

Le droit à la différenciation présente des risques majeurs. Officiellement, le but est de donner aux collectivités locales «plus de libertés et de responsabilités», avec la possibilité «dadapter laction publique aux réalités locales». Comme l’explique Benjamin Morel, maître de conférences en droit public (voir entretien p. 4), «l’égalité de chacun devant la loi ne sera plus acquise, puisque la loi sera susceptible d’être modulée à la frontière de chaque commune». Une rupture fondamentale qui ouvre «la porte aux régionalismes, aux inégalités territoriales (), au dumping social et environnemental, et transformera la République en une République 2.0 à géométrie variable», lancent les sénateurs communistes, dénonçant une «évolution fédéraliste de (notre) République».

En dépit des dangers pour la cohésion du pays, Jacqueline Gourault veut inciter les collectivités à déroger davantage aux règles communes. Jusqu’à présent, celles-ci peuvent conduire leurs propres politiques publiques sur certains sujets, pour un objet et une durée limités. Une partie de ces verrous vont sauter: les mesures prises pourront être poursuivies sans limite de temps. Et une simple délibération sera suffisante pour conduire une politique publique spécifique, quand il fallait auparavant une autorisation par décret.

Plus largement, cette possibilité de fixer ses propres règles pourrait favoriser la mise en concurrence entre les territoires. Aux collectivités les plus aisées d’élargir le champ de leurs compétences aux dépens des autres territoires. Car, si une intercommunalité ou une région veut exercer une nouvelle politique publique, elle doit en avoir les moyens. Alors que la crise sociale liée au coronavirus bat son plein, ce projet de loi creuserait encore les inégalités territoriales et sociales. Loin de répondre aux inquiétudes, Jacqueline Gourault a annoncé que les collectivités qui le souhaitent pourront piloter les questions de logement, de mobilité, la transition écologique ou la cohésion sociale. «Tout nest pas envisageable pour autant, a-t-elle nuancé. Il y a le régalien, bien sûr. La crise a aussi montré qu’il n’est pas opportun de décentraliser l’emploi.»

Ces annonces vont dans le sens des propositions du Sénat et de Territoires unis, regroupement composé de l’Association des maires de France (AMF), l’Assemblée des départements de France (ADF) et Régions de France, toutes instances dominées par la droite, qui plaident pour «plus de libertés locales pour plus d’efficacit黫Les départements sont, par exemple, prêts à gérer complètement la médecine scolaire ou les Ehpad, a développé, dans les Échos, Dominique Bussereau, le président (divers droite) du conseil départemental de la Charente-Maritime et de l’ADF. Ils pourraient aussi aller plus loin dans les politiques culturelles et sportives, sans pour autant piquer des compétences aux régions et aux intercommunalités.» Autant de sujets à soumettre aux discussions de la Conférence nationale des territoires, prévue en septembre. Un projet de loi devrait découler de ces échanges, avant d’être présenté en 2021.

Le droit à la différenciation est la pierre angulaire d’un projet de «décentralisation» plus vaste. Le gouvernement compte bientôt défendre sa loi dite 3D (décentralisation, déconcentration, différenciation), visant à donner une marge de manœuvre encore plus grande aux collectivités. Ces dernières pourront, par exemple, gérer «la formation des chômeurs entre les régions et Pôle emploi»«favoriser des expérimentations autour du grand âge», ou piloter le RSA, a indiqué aux Échos la ministre Jacqueline Gourault, encourageant les élus à aller plus loin: «Place à limagination des élus!» En juin, lors de son allocution télévisée, Emmanuel Macron a fixé le cap: «Lorganisation de l’État et de notre action doit profondément changer. Tout ne peut pas être décidé si souvent à Paris.» Dans un discours inspiré du Medef, le président de la République a appelé à «libérer la créativité et l’énergie du terrain». Sans le dire, il concocte un projet destiné à achever la fracture territoriale à l’œuvre depuis des années, au détriment des citoyens.

Lola Ruscio

Vers un report des régionales après la présidentielle

Emmanuel Macron a proposé, en contrepartie de son «nouvel acte de décentralisation», le report en 2022, après le scrutin présidentiel, des élections régionales prévues normalement lan prochain. Officiellement, il a évoqué la nécessité de mettre sur les rails rapidement la nouvelle organisation territoriale. Cette hypothèse a aussitôt provoqué l’ire des présidents de région, dont Xavier Bertrand, le président (ex-LR) du conseil régional des Hauts-de-France, pour qui le président de la République «na pas envie de se prendre une raclée à un an de la présidentielle parce que ça ferait mauvais genre». Le député communiste des Bouches-du-Rhône Pierre Dharréville sest élevé contre un projet de calendrier visant à «tout mettre à la remorque de la présidentielle».

 

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En Méditerranée

28 Juillet 2020, 08:50am

Publié par PCF Villepinte

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Halte aux provocations de RT Erdogan contre la souveraineté de la Grèce

28 Juillet 2020, 08:41am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 24/07/2020 par PCF

Halte aux provocations de RT Erdogan contre la souveraineté de la Grèce

La Turquie de R.T. Erdogan vient de franchir une nouvelle étape dans ses provocations bellicistes. Depuis le 21 juillet, 18 navires de guerre stationnent dans les eaux territoriales de la Grèce, notamment autour de l'île de Kastellorizo, afin de protéger l'arrivée d'un sous-marin de recherche d'hydrocarbures devant procéder à des forages.

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Ces richesses sous-marines suscitent l'agressivité croissante d'Ankara qui entend s'appuyer sur l'accord illégal signé avec le Gouvernement d'Union Nationale de Tripoli (Libye), dirigé par Fayez Al-Sarraj, pour étendre la superficie de ses eaux territoriales de 30% par rapport à son plateau continental au détriment de Chypre, de l'Egypte et de la Grèce. Cette nouvelle zone économique exclusive turque comprend les îles de Kastellorizo, de Karphatos, de Rhodes ainsi que la Crète. Avec ses visées expansionnistes, R.T. Erdogan, dans un scénario à la "chypriote" veut s'approprier ces îles grecques afin de faire main basse sur les ressources gazières et pétrolières. Il peut s'appuyer sur la décomposition régionale et la multiplication des foyers d'embrasement qu'il nourrit afin d'imposer le fait accompli guerrier. Déjà en juin, la Turquie avait mobilisé plusieurs navires et des avions de combat au-dessus de Chypre et de la Grèce. A cela s'ajoute l'instabilité qu'elle génère dans une Libye déjà meurtrie par des ingérences et la violation de l'embargo sur les armes décrété par l'ONU.

 

Il est plus que temps de mettre un terme à l'assurante agressivité de la dictature de R.T. Erdogan. Dans l'immédiat, le PCF condamne la violation de la souveraineté territoriale de la Grèce, les forages illégaux entrepris autour de Chypre et des îles grecques. Le PCF exige le retrait immédiat des forces turques ainsi que l'établissement de sanctions internationales contre la Turquie qui ne cesse, à l'image d'autres puissances, de bafouer la légalité internationale.

Les peuples de la région ont besoin de la paix aux antipodes des stratégies nationalistes qui aiguisent les tensions. Le PCF exprime sa solidarité totale avec le peuple grec et les forces démocratiques de Turquie. La France et l'Union Européenne qui ont imposé à la Grèce une austérité éternelle ont une responsabilité de premier ordre pour faire respecter le droit international et la souveraineté de ses Etats membres tout en désamorçant les surenchères nationalistes. La Méditerranée orientale ne doit pas à son tour basculer dans la guerre.

 

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Crise, mensonges et vérités

28 Juillet 2020, 08:39am

Publié par PCF Villepinte

Mardi, 28 Juillet, 2020

L'Humanité Maurice Ulrich

Le tribunal de commerce de Grenoble va se prononcer aujourd’hui sur le sort du groupe André après son dépôt de bilan. Le début sans doute d’une longue liste de défaillances au cours des prochains mois. Mais, dans le cas en question, la crise actuelle a bon dos. André, comme La Halle, Camaïeu, est victime d’un autre mal pernicieux. Les fonds d’investissement. Il s’agit de véritables vautours financiers. Ils sont plus de trois cents sur le territoire national. Leur logique: acheter une entreprise en empruntant dautant plus facilement que les taux dintérêt sont bas, presser le citron pour servir aux actionnaires un rendement de 15 à 20 % et revendre avec une belle plus-value. Le ministère de l’Économie est au fait de ces pratiques, comme le sont les institutions financières.

Il est vrai cependant que nombre d’entreprises vont être réellement frappées par la crise. On a compris quelle était la réponse du gouvernement et du patronat, avec les contrats de performance. Amener les salariés à accepter de travailler plus et de baisser leur salaire pour sauver les emplois. Cela, en mettant aux syndicats le marché en main. Dans l’entreprise Smart en Moselle, les salariés avaient accepté. Aujourd’hui, le groupe allemand Daimler arrête la production.

Dans un récent sondage publié par le Figaro, plus de la moitié des sondés expriment une forte méfiance à ce propos. Allez savoir pourquoi, ils craignent que les entreprises ne voient là une aubaine pour revenir sur les acquis sociaux. Plus clairement encore, ils rejettent toute augmentation du temps de travail.

On ne saurait pour autant nier la gravité de la situation. Bruno Le Maire fait grand cas du plan de relance de cent milliards annoncé. Mais avec quels critères, quelle transparence… quels dividendes? Tout cela doit être mis sur la table. La reprise espérée dune économie réorientée vers des productions utiles et durables est à ce prix. Elle ne peut se faire sans démocratie et sans que les salariés eux-mêmes se mêlent de la gestion des entreprises comme de leurs finalités.

 

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Georges MOUSTAKI "Sans la nommer" (La révolution permanente)

24 Juillet 2020, 09:51am

Publié par PCF Villepinte

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Le gouvernement tourne le dos à un nouveau chemin d’égalité sociale, territoriale et environnementale

24 Juillet 2020, 09:45am

Publié par PCF Villepinte

SENAT Troisième projet de loi de finances rectificative pour 2020 : explication de vote -

 Par Pascal Savoldelli  / 19 juillet 2020

 

L’examen de ce troisième PLFR a donné lieu à de nombreux débats d’idées, que nous avions déjà eus, pour nombre d’entre eux, les années précédentes.

Nous devons revoir totalement notre système de fiscalité. Le débat a montré qu’il n’y avait pas de roue de secours aux logiques économiques et financières qui sont celles tant de la majorité actuelle que des majorités précédentes. Mes chers collègues, nous sommes face à un cocktail explosif, du fait de la dégradation des indicateurs sociaux et économiques et des tensions internationales.

Je pense sincèrement – je le dis en toute humilité – que nous ne sommes pas à la hauteur des enjeux et des défis qui sont devant nous. Pas grand-chose n’a changé. Il y a même des insolences. Ainsi, les cinq premières fortunes disposent d’un patrimoine équivalant au déficit de 2020 !

M. Philippe Dallier. Avant, c’était les cent familles ; maintenant, c’est les cinq familles...

M. Pascal Savoldelli. Notre collègue Julien Bargeton défend la politique du Président de la République, et c’est normal, mais il y a tout de même 460 milliards d’euros de déficit ! Les indicateurs sont extrêmement préoccupants.

Pour notre part, nous pensons que nous ne sommes pas engagés sur un nouveau chemin menant à plus d’égalité sociale et territoriale et d’innovation environnementale. Rien, dans les décisions prises aujourd’hui, ne nous prouve le contraire. Alors que les collectivités territoriales demandaient 7,5 milliards d’euros, seulement 4,5 milliards d’euros leur ont été donnés. Aucune des exonérations sociales qui ont été accordées aux entreprises n’est assortie de conditions. Nous avons été incapables d’imaginer la moindre recette innovante pour l’État.

Notre groupe a tout de même un motif de satisfaction, celui d’avoir obtenu, avec votre concours, mes chers collègues, la taxation des Gafam à la mesure de leurs immenses profits. Nous sommes heureux d’avoir arraché 150 millions d’euros pour la recherche scientifique. Nous nous réjouissons également de la promotion de l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, via les exonérations sociales.

Nous ne voterons pas ce troisième PLFR. La confiance, pour nous, n’est pas une concession à la paresse

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