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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Faut bien rire un peu!

31 Décembre 2011, 08:42am

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 30 Décembre 2011

Mots clés : hadopi, musique, internet, pornographie,

 

Piratage au ministère de la Culture, la faillite d'Hadopi ?

Après l’Elysée, c’est au tour du ministère de la Culture d’être soupçonné de téléchargement illégal. Des œuvres protégées auraient été téléchargées via pas moins de 250 adresses IP allouées au ministère, pourtant principal soutien de l’Hadopi.

C’est le blog nikopik.com, qui s’amuse depuis plusieurs jours avec l’outil youhavedownloaded.com, qui dévoile la chose. La quantité de contenu piraté repéré au cours de ces 2 derniers mois est impressionnante : des films et séries, de la musique, des jeux vidéo, des logiciels et même un large choix de contenu pour adultes. D’ailleurs, certaines œuvres ont été téléchargées depuis plusieurs adresses IP différentes appartenant au domaine du ministère de la Culture, ce qui renforce la crédibilité de l’information.

La stratégie de défense du ministère est intéressante. "La direction des systèmes d'information du ministère veille strictement à l'utilisation qui est faite des ordinateurs de son parc. La configuration de son réseau empêche la connexion à des réseaux de pair-à-pair ce qui exclut toute possibilité d'usage de tels réseaux à des fins de téléchargement illégal". Impossible donc ? Mais une enquête interne est tout de même en cours… Le second argument avancé est le même que celui utilisé par l’Elysée, également incriminée il y a quelques jours : le spoofing. Des méchants auraient « injecté » les adresses IP du palais présidentiel et du ministère de la Culture sur les réseaux de pair-à-pair pour accuser à tord les innocentes institutions. Argument qui pose un réel problème, car si c’est techniquement possible, cela remet en cause complètement Hadopi et son sous-traitant TMG, qui, même si la méthode est différente, ne fait rien d’autre que collecter les adresses IP sur les réseaux. Si cet argument technique est rejeté pour le grand public, coupable en ce cas du délit de négligence caractérisée pour ne pas avoir sécurisé son réseau, pourquoi faudrait-il l’accepter pour ces institutions ? Cette stratégie de défense décrédibilise l’Hadopi, et prouve que la collecte des adresses IP n’est pas fiable, ce que dénoncent de nombreux anti-Hadopi depuis le début.

Alors l’Elysée et le ministère de la Culture sont-ils victimes de hackers doués et malveillants ou sont-ils coupables de négligence caractérisée et hébergent-t-ils en leur sein des « pirates » ? De nombreux arguments plaident pour la seconde possibilité. La quantité d’adresses IP appartenant au même domaine à « spoofer » est franchement trop importante. Et on peut parier que si que si des hackers étaient derrière, ce n’est pas des bêtes comédies américaines qui auraient été téléchargées via les adresses IP de l’Elysée, mais du contenu bien plus graveleux et drôle.

Le spoofing, c’est facile. Envoyer des adresses IP au hasard sur les réseaux Bittorent c’est simple. Un simple programme gratuit comme Seedfuck permet justement de le faire, avec donc risque de se faire repérer par l’Hadopi. Et ce depuis bientôt 2 ans… Un programme qui n’a que l’utilité de démontrer l'inopérance d’Hadopi. Problème, Franck Riester, le rapporteur même de la loi Création et Internet nie l’existence même de ce genre d’outil. Confère cette interview donnée au Post : Des hackers ont mis à jour un petit programme qui brouille les pistes et met à mal la loi Hadopi. Qu'en pensez-vous ? Franck Riester : « C'est faux! En plus, ces programmes complexifient le partage. C'est de l'intoxication faite par les hackers. Moi, je lutte contre les hackers. » (via bluetoof)

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Soldats morts en Afghanistan : « La responsabilité de la France est engagée »

31 Décembre 2011, 08:39am

Publié par PCF Villepinte

Le PCF partage la douleur des familles des militaires tués en Afghanistan. De lourdes questions se posent. Nombreuses sont les personnes qui, aujourd'hui, se demandent légitimement pourquoi la France a engagé près de 4000 soldats dans ce pays et dans un conflit qui se révèle être sans issu dans un enlisement dramatique.

Plusieurs pays de la coalition occidentale ont déjà retiré leurs troupes. L'essentiel des troupes combattantes de l'OTAN devraient être retirées en 2014 alors qu'aucun des objectifs de cette intervention massive n'ont été atteints. Au contraire, la situation sécuritaire a rarement été aussi dangereuse et précaire. La reconstruction reste un rêve éveillé. La démocratie et les droits des femmes sont toujours dans les limbes...

L'engagement atlantiste de Nicolas Sarkozy pour aller faire cette guerre au côté des États-Unis et avec ce qu'il appelle « sa famille occidentale », se révèle un fiasco politique et une tragédie humaine, y compris pour le peuple afghan. La responsabilité des autorités françaises est directement engagée dans cet échec majeur.

L'intervention militaire de l'OTAN en Afghanistan et son extension américaine permanente au Pakistan ne sont pas la solution : elle font partie du problème. Et plus cette intervention perdure, plus le problème s'aggrave.

Le PCF exige que la France retire immédiatement et de façon accélérée toutes les troupes françaises et agisse dans le même esprit pour le retrait de l'ensemble des forces de l'OTAN. Un débat sur cette question doit être ouvert au Parlement dans les plus brefs délais.

La France doit prendre les initiatives nécessaires pour la tenue d'une conférence internationale sous l'égide de l'ONU, impliquant en particulier tous les pays concernés, afin de déterminer collectivement les conditions et les garanties d'un règlement durable, d'un consensus politique régional, d'une aide véritable à la reconstruction et au développement, avec un soutien actif à l'ensemble des forces démocratiques afghanes.

 

 

 

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Turquie: Le PCF condamne fermement l'acharnement à l'encontre du peuple kurde

31 Décembre 2011, 08:34am

Publié par PCF Villepinte

 Turquie: Le PCF condamne fermement l'acharnement à l'encontre du peuple kurde
35 victimes civiles, tel est le résultat du raid aérien de l’armée turque opéré à proximité du village de Roboski, dans la région de Sirnak, au Kurdistan de Turquie.

L’acharnement du gouvernement de Mr Recep Tayyip Erdogan à l’encontre du peuple kurde et du parti des travailleurs du Kurdistan est à l’origine de ce massacre que le PCF condamne avec la plus grande force.

La politique de répression conduite par le gouvernement turc conduit à l’assassinat de civils, à l’emprisonnement de centaines d’opposants, de journalistes, d’avocats et d’élus.

La Turquie, membre important de l’OTAN, se permet non seulement d’écarter sa responsabilité dans le génocide des arméniens mais, en plus, use chaque jour de la répression la plus sauvage contre le peuple kurde dans le consternant silence de la France et de l’Union européenne.

Il est temps que Nicolas Sarkozy et ses partenaires européens entendent la colère légitime du peuple kurde, reconnaissent ses droits et fassent entendre clairement jusqu’à Ankara l’indignation profonde suscitée par une répression révoltante.

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Primidi 1er Vendémiaire premier jour de l’an 220 de l’ère de la Liberté

30 Décembre 2011, 19:37pm

Publié par PCF Villepinte

BONNE ANNEE REPUBLICAINE

et

VIVE LA REVOLUTION

  

Revolution (Revolution)

You say you want a revolution
Tu dis que tu veux une révolution
Well, you know
Bien, tu sais
We all want to change the world
Que nous voulons tous changer le monde
You tell me that it's evolution
Tu me dis que c'est l'évolution
Well, you know
Bien, tu sais
We all want to change the world
Que nous voulons tous changer le monde
But when you talk about destruction
Mais quand tu parles de destruction
Don't you know that you can count me out
Ne sais-tu pas que tu ne peux pas compter sur moi
Don't you know it's gonna be alright
Ne sais-tu pas que ça va être très bien
Alright, alright
Très bien, très bien

You say you got a real solution
Tu dis que tu as une vraie solution
Well you know
Bien, tu sais
We'd all love to see the plan
Nous aimerions tous voir ton plan
You ask me for a contribution
Tu me demandes de contribuer
Well you know
Bien, tu sais
We are doing what we can
Nous faisons ce que nous pouvons
But if you want money for people with minds that hate
Mais si tu veux de l'argent pour des gens avec des esprits qui haïssent
All I can tell you is brother you have to wait
Tout ce que je peux te dire mon frère est que tu dois attendre
Don't you know it's gonna be alright
Ne sais-tu pas que ça va être très bien
Alright, alright
Très bien, très bien

You say you'll change the constitution
Tu dis que tu changeras la constitution
Well you know
Bien, tu sais
We all want to change your head
Nous voulons tous changer ta tête
You tell me it's the institution
Tu me dis que c'est l'institution
Well you know
Bien, tu sais
You better free your mind instead
Tu ferais mieux de libérer ton esprit à la place
But if you go carrying pictures of chairman Mao
Mais si tu te ballades avec des photos du président Mao
You ain't going to make it with anyone anyhow
Tu ne vas pas le faire avec n'importe qui, n'importe comment
Don't you know it's gonna be alright
Ne sais-tu pas que ça va être très bien
Alright, alright
Très bien, très bien

 

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"Le raz de marée de la misère" du SPF

30 Décembre 2011, 09:02am

Publié par PCF Villepinte

Le "Don'Actions" 2012 est lancé

Société - le 29 Décembre 2011

 

 

 

 

Les 82.000 bénévoles du Secours populaire français lancent un appel à lutter contre le "raz de marée de la misère" avec une "grande tombola populaire" intitulée "Don'Actions" qui se déroulera du 1er janvier au 30 mars.

Soutenu par le parrainage de 50 personnalités du spectacle et de nombreux partenaires du monde de l’entreprise, le "Don’actions" au prix de 2 euros le billet a pour but de lever des fonds pour les plus miséreux.

Dans son communiqué, Julien Lauprêtre,  indique "il augure bien en cette année des Jeux Olympiques, en rivalisant d’initiatives, partout seront organisées les "Olympiades de la solidarité".

Comme le triple A retient toute l’actualité, un ami du Secours populaire a trouvé une belle formule concernant notre association : "A accueil, A aide, A accompagnement, les meilleures notes pour la solidarité". "

Le "Don’actions", c’est quoi ?

Le "Don’actions" qui débute officiellement en janvier s’immisce depuis plusieurs années dans la campagne des Pères Noël verts. Ainsi, sur les marchés, dans les galeries marchandes, il n’était pas rare de croiser les Pères Noël verts du Secours populaire munis des tickets-dons.

Il revêt une grande importance pour le Secours populaire car l’argent collecté permet d’assurer, pour partie, les frais de fonctionnement de l’association : loyers des locaux qui abritent les permanences d’accueil et de solidarité, gestion des centrales de collectage, achat de camions frigorifiques...

Pour contribuer à cet élan, les personnes désirant soutenir les initiatives du Secours populaire français peuvent proposer leur participation et/ou adresser un don financier ou acheter des billets du "Don’actions"

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« Sakineh ne doit pas être exécutée » : Pierre Laurent écrit à l'ambassadeur d'Iran

30 Décembre 2011, 08:56am

Publié par PCF Villepinte

« Sakineh ne doit pas être exécutée » : Pierre Laurent écrit à l'ambassadeur d'Iran
 
Vous trouverez ci-dessous le courrier que Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF a adressé ce jour à Seyed Mehdi Miraboutalebi, ambassadeur de la République islamique d'Iran, à propos de Sakineh Mohammadi Ashtiani, cette femme iranienne condamnée à mort dans son pays.

 

 

  

 

« Je me suis adressé à vous le 3 novembre 2010 afin de vous faire part de l'indignation suscitée par la menace de condamnation à mort qui pesait sur Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani. Une condamnation prononcée alors même que des doutes entachaient déjà les circonstances judiciaires de cette douloureuse affaire.

J'avais souligné avec force que les autorités iraniennes doivent renoncer à cette exécution. Aujourd'hui, des informations convergentes prolongent sérieusement notre inquiétude: Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani ne serait plus menacée de lapidation mais... de pendaison.

Je tiens à vous faire part, Monsieur l'Ambassadeur, de ma consternation devant de telles informations. Madame Sakineh Mohammadi Ashtiani ne doit pas être exécutée. Je vous demande une nouvelle fois de transmettre cette exhortation aux autorités de votre pays.

La peine de mort, quelles que soient les formes qu'elle peut prendre, est inacceptable. L'Iran se grandirait en abandonnant cette pratique inhumaine et en respectant la dignité et les droits des femmes. »

 

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2011 en 5 dates. Quand le temps des révolutions s’instaurait dans le monde arabe

29 Décembre 2011, 13:41pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 28 Décembre 2011

 

 

Hiver et printemps 2011. En quelques mois, le Maghreb et le Machrek se sont embrasés. La révolte tunisienne a levé la peur que faisaient régner des pouvoirs autoritaires et corrompus. Ben Ali et Moubarak ont dû se démettre.

 

L’image est saisissante. Zine Abidine Ben Ali, alors président de la Tunisie, est entouré de médecins et d’infirmières. Il porte de petites lunettes à la fine monture. Il est en costume cravate. Il est comme protégé par le personnel médical. En face, seul, tel une momie, un homme enveloppé dans des bandages. Lui, c’est Mohamed Bouazizi, un vendeur de fruits et légumes de la petite ville de Sidi Bouzid. Il vient de s’immoler par le feu. Ben Ali peut se croire à l’abri. En réalité, il n’en a plus pour très longtemps à la tête du pays. La déferlante populaire va le chasser. Le 14 janvier, il va fuir comme un voleur avec sa femme, Leïla Trabelsi, plus connue sous le sobriquet de «la régente de Carthage».

En réalité, ce qui est parti en fumée avec le sacrifice de Bouazizi, c’est la peur. Une peur que le régime de Ben Ali faisait régner depuis des décennies grâce à une police omniprésente, maniant aussi bien la matraque que les instruments de torture. Pourtant, les flics en uniforme et en civil ne pourront rien face à la révolte populaire. Une révolte qui n’a pas vraiment commencé à ce moment-là. Depuis des années déjà, les luttes sociales se développent en Tunisie, notamment dans le bassin minier de Gafsa. La grève des ouvriers a été relayée par les femmes en 2008. Et, malgré les emprisonnements, elle va laisser une atmosphère d’agitation que l’on retrouvera peu après la mort de Bouazizi. La région est dure. Le climat et la peine se sont chargés de modeler les vies. Que l’étincelle soit d’abord venue de cette région pour gagner ensuite Tunis n’a rien d’étonnant.

L’avenue Bourguiba – les Champs-Élysées de la capitale tunisienne – devient vite le lieu de toutes les manifestations. Deux raisons à cela : la largeur de cette artère, bien sûr, mais surtout, c’est là que se dresse le ministère de l’Intérieur de sinistre réputation. Un peu plus haut, sur le même trottoir, c’est l’ambassade de France. Une France qui, par la voix de celle qui était alors ministre des Affaires étrangères, a craché sur les manifestants tunisiens en proposant son savoir-faire répressif à la police de Ben Ali. Michèle Alliot-Marie, il est vrai, passait de somptueuses vacances, invitée par le clan au pouvoir, dans cette Tunisie que Nicolas Sarkozy voyait comme un havre de démocratie. Le peuple tunisien s’est chargé du message. Ben Ali est allé se réfugier dans un autre havre de démocratie, l’Arabie saoudite. Un départ salué sur la place de la Casbah, à Tunis.

S’il est hasardeux de parler de «printemps arabe» – on laisse ainsi entendre qu’aucune lutte n’avait eu lieu auparavant et on place sous une même appellation des réalités nationales différentes –, ce qui s’est vraiment exporté depuis la Tunisie, c’est la conjuration de la peur. Les Égyptiens l’ont bien entendu comme ça. Si Ben Ali disparaît de la scène politique, pourquoi pas Hosni Moubarak ? Là encore, qui aurait cru possible de déloger un dictateur de ce type ? L’Égypte n’est pas la Tunisie. Son poids régional et son rôle géostratégique pour les intérêts américains et européens semblaient la mettre à l’abri de ce type de révolte. D’autant que, comme dans de nombreux pays du Maghreb et du Machrek, l’opposition progressiste et les communistes ont été éradiqués, ou presque, par une répression sans faille. Les islamistes, en revanche, ont toujours gardé pignon sur rue, grâce au réseau des mosquées. Et grâce à une certaine complaisance du pouvoir vis-à-vis de ces Frères musulmans qui, tout compte fait, ne sont pas éloignés des dogmes économiques en vigueur. La place Tahrir, au Caire, est vite devenue le symbole de la lutte de cette jeunesse en quête d’avenir. Le centre de la capitale a offert le visage d’une société nouvelle, possible : hommes et femmes, jeunes et vieux, musulmans et chrétiens se sont retrouvés au coude-à-coude. Le 11 février, Moubarak démissionne alors que les ouvriers dans les usines du pays ont entamé des mouvements de grève.

Quelques jours auparavant, le 3 février, le Yémen se soulève. Des dizaines de milliers de personnes défilent dans les rues de Sanaa pour réclamer le départ du président, Ali Abdallah Saleh. À Bahreïn, où la population réclame des réformes politiques, l’Arabie saoudite intervient militairement avec l’accord de la Ligue arabe et évidemment des États-Unis, pour mater la révolte et soutenir la dynastie sunnite qui règne sur cet archipel pétrolier ! Scénario inverse en Libye (lire ci-dessous) où les Occidentaux et l’Otan vont se charger de la basse besogne pour déloger un Muammar Kadhafi avec lequel ils travaillaient pourtant en bonne entente. Enfin, en Syrie, où la révolte se poursuit, le message des manifestants qui s’exprimait pacifiquement malgré la répression du régime, se juxtapose maintenant à celui de groupes armés basés en Turquie et de militants d’al-Qaida entrés dans le pays.

Depuis, en Tunisie et en Égypte, des élections ont eu lieu. Elles se caractérisent par une victoire des mouvements se réclamant de l’islam politique avec, au Caire, un poids économique et politique de l’appareil militaire qui fait craindre le pire. Un résultat peu étonnant. Ces mouvements sont les mieux organisés (même s’ils étaient absents lors des révoltes) et la tenue rapide d’élections ne peut que les favoriser. D’autre part, face à des régimes corrompus et népotiques soutenus par les Occidentaux, l’islam politique est apparu comme la réponse la plus claire. L’espoir risque pourtant d’être de courte durée. Les islamistes préconisent une politique économique néolibérale que ne renient pas la Banque mondiale ni le Fonds monétaire international (FMI). L’Union européenne a d’ailleurs décidé, le 14 décembre dernier, de lancer des discussions avec l’Égypte, la Tunisie, la Jordanie et le Maroc pour baisser les barrières commerciales. Les printemps arabes vont-ils se transformer en été radieux ou, au contraire, en hiver glacial ? C’est tout l’enjeu des luttes qui se poursuivent aujourd’hui. En Égypte, l’armée tente de déloger les manifestants de la place Tahrir comme sous Moubarak. En Tunisie, les islamistes s’en prennent aux femmes et tentent d’empêcher les concerts de rap. Rien n’est terminé, tout continue.

Pierre Barbancey

 

  • À lire :

--> Libye, la guerre de Bernard-Henri Lévy et de Nicolas Sarkozy

 

Il aura fallu moins de trois semaines de mobilisation révolutionnaire dans toute l’Égypte et singulièrement sur la place Tahrir, devenue vite célèbre dans le monde entier, pour voir Hosni Moubarak quitter le pouvoir, auquel il était accroché, comme inamovible, depuis trente ans. Ce 11 février, le pays est paralysé par des grèves et le mouvement social entre dans la danse. Le vieux raïs reçoit le coup qui va achever de le faire tomber de son piédestal. La veille, il avait déjà transféré ses pouvoirs au vice-président, Omar Souleimane, un homme de l’ombre, très proche des États-Unis. Cette fois, il jette l’éponge pour de bon, annonce qu’il démissionne et remet le pouvoir à l’armée.

 

C'était dans l'Humanité
du 11 février 2011

 

  • À lire :

--> l'entretien avec Hamdi Hussein

 


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Palestine : « Il faut contraindre Israël au respect des résolutions de l'ONU »

29 Décembre 2011, 13:33pm

Publié par PCF Villepinte

  
 Palestine : « Il faut contraindre Israël au respect des résolutions de l'ONU »Le PCF exprime sa consternation et sa condamnation face aux récentes annonces des autorités israéliennes concernant de nouveaux projets de colonisation sur les territoires palestiniens et notamment à Jérusalem-Est.

Un vaste complexe touristique à Silwan, 130 logements dans le secteur oriental de Jérusalem, la légalisation d'un « avant-poste » de colons dans le Nord de la Cisjordanie... le gouvernement de Benjamin Netanyahou ne recule devant aucune provocation en cette période de fêtes pour s'emparer des terres palestiniennes et pour continuer à détruire toute possibilité de règlement politique du conflit par l'édification d'un État palestinien à côté de l'État d'Israël.

En accélérant les faits accomplis de la colonisation, Benjamin Netanyahou choisit la rétorsion, la politique de force et le mépris du droit international alors que l'exigence d'une paix dans la justice s'affirme de plus en plus nettement dans le monde, comme le montre l'admission de l'État de Palestine à l'UNESCO. En agissant ainsi les autorités israéliennes se mettent en dehors de toute légalité et toute légitimité internationale.

Il revient aux autorités françaises et européennes de réagir avec détermination devant cette intolérable politique. Des sanctions doivent s'appliquer afin de contraindre le gouvernement israélien au respect des résolutions des Nations Unies. L'accord d'association UE/Israël doit être suspendu. Les livraisons d'armes doivent être interdites. La France doit exiger que le Conseil de Sécurité élargisse le champ de ces sanctions. Mais Nicolas Sarkozy aura-t-il le courage de faire passer le droit international avant ses relations privilégiées avec la pire droite israélienne?

 

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Plate-forme aéroportuaire de Roissy :

29 Décembre 2011, 08:12am

Publié par PCF Villepinte

Bravo aux agents de sûreté pour leur belle grève !

Pendant 11 jours, les agents de sûreté de Roissy ont décidé de faire grève, de se priver de leurs salaires à la veille de fêtes pour exiger une augmentation mensuelle de 200 euros. Avec cette augmentation, ils se battent pour leur dignité, la reconnaissance de leur travail, de leur savoir-faire pour permettre aux usagers des transports aériens de voyager en toute tranquillité.

 

 

 

Oubliés la France qui se lève tôt, « la valeur travail », le « travailler plus pour gagner plus », aujourd’hui, ces salariés tant vantés par le candidat Sarkozy, sont devenus ceux à abattre parce qu’ils ont osé défier le système protégé par le gouvernement UMP de Sarkozy et Fillon : celui des financiers, des actionnaires avides d’engranger toujours plus d’argent.

La part des salaires dans les richesses créées a diminué de près de 10 points en 20 ans. Tout est bon pour le justifier au nom de la compétitivité…

Et ce sont toujours les peuples qui sont mis en concurrence, les salariés qui trinquent, qui doivent être plus « performants », accepter des salaires à la baisse, la précarité et surtout courber l’échine et se taire. Le résultat de leur politique, de ce système qu’ils continuent à défendre, nous le connaissons : c’est la crise financière, économique et sociale que les dirigeants des pays européens nous font subir et qu’ils sont impuissants à résoudre.

Alors, en se battant pour une augmentation de salaires, les agents de sûreté de Roissy ont pointé une des solutions à la crise, rendre l’argent, détourné par les financiers, au travail. L’augmentation de l’ensemble des salaires n’est que justice et efficacité au regard des richesses créées par le travail au service du bien commun.

Pour les communistes et le front de gauche, remettre la valeur travail au devant de la scène, c’est augmenter les salaires et donner de nouveaux pouvoirs aux salariés. C’est également exiger que l’Etat assume ses missions historiques de sûreté et sécurité, d’aménagement du territoire et de transports public. Car à Roissy ce qui est en échec, c’est la privatisation d’ADP, l’appel à des sociétés pour assurer une mission de service public.

Encore bravo et merci pour votre lutte qui est utile à l’ensemble des salariés.

Pantin, le 27/12/2011

  

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18 janvier : sommet à contre-emploi

29 Décembre 2011, 08:08am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 27 Décembre 2011

emploi

 

 

Alors que l’hémorragie de l’emploi s’aggrave, les syndicats veulent être écoutés.

Pour le septième mois d’affilée, Pôle emploi a confirmé, hier, une explosion du nombre de demandeurs d’emploi en novembre. Un dernier chiffre caractéristique de l’efficacité du gouvernement en matière de lutte contre le chômage. Pourtant, Nicolas Sarkozy l’avait promis, lors de ses vœux, 2011 devait être « utile aux Français » et consolider une sortie de crise décrétée dès le mois de janvier par le gouvernement.

Face à la crise sociale qui s’annonce l’an prochain avec l’approche d’une nouvelle vague de licenciements dans une économie en récession, Nicolas Sarkozy a convoqué les syndicats à un sommet pour l’emploi le 18 janvier. « Un nouveau plan de communication d’un président en fin de règne, juge Maurad Rabhi, de la CGT. Depuis 2008, on commence à connaître l’exercice. Je suis aujourd’hui dans l’incapacité d’énoncer une mesure qui prouve que le gouvernement aurait été acteur plus que spectateur sur l’emploi. » Avec quelques nuances, la CFDT est tout aussi méfiante : « Ce sommet, la CFDT l’avait demandé. (…) Mais il ne faut pas que ce soit du théâtre  », souhaite Laurent Berger, secrétaire national chargé des questions à l’emploi. « À la CGT, nos propositions sont prêtes », martèle Maurad Rabhi : suppression des heures supplémentaires défiscalisées ; un contrôle soutenu des aides accordées aux entreprises avec un engagement ferme sur l’emploi ; la mise en place d’un seul dispositif alternatif aux licenciements qui regrouperait les mesures de chômage partiel. À ce titre, deux rencontres se tiendront les 6 et 13 janvier entre syndicats et patronat.

Mais, pour le futur candidat à la présidentielle, il s’agit de définir un nouveau slogan de campagne pour remplacer le « travailler plus pour gagner plus ». À Toulon-II, Nicolas Sarkozy avait lancé les hostilités : « Il faudra avoir le courage de lever les tabous pour lever les freins à la compétitivité française. » Avec pour principe des baisses de salaires et/ou de temps de travail contre une préservation de l’emploi. Maurad Rabhi n’en veut pas : « Nous avons déjà connu ces accords compétitivité-emploi dans le secteur des pneumatiques, chez Continental par exemple, et deux ans plus tard l’entreprise a fermé. »

Le chômage explose Les inscrits sur les listes de Pôle emploi ont encore augmenté au mois de novembre. Le nombre de chômeurs en catégorie A, ceux n’ayant pas du tout travaillé est en hausse de 1,1 %, soit 29 900 demandeurs d’emploi en plus. Sur un an, leur nombre grimpe de 5,2 %. Pour les catégories B et C, ceux qui ont un peu travaillé, le constat est le même. Les chômeurs augmentent respectivement de 0,2 % et de 2,5 % en novembre. Au total, 4 834 400 personnes sont inscrites à Pôle emploi. Les entrées à l’ex-ANPE ont augmenté de 9,4 % rien que le mois dernier, avec notamment l’explosion des licenciements économiques (+ 11,1 %).

Clotilde Mathieu

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