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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Déclaration de Bernard THIBAULT

27 Janvier 2011, 17:25pm

Publié par PCF Villepinte

b thibaultUn article de presse de ce matin, déjà fortement repris par d’autres médias, affirme que j’ai l’intention de "jeter l’éponge" à la fin de l’année en quittant les responsabilités que m’ont confiées les organisations de la CGT.

Je démens très clairement cette information.

Les "éléments" d’explication mis en avant pour tenter de crédibiliser cette annonce m’obligent à en dire davantage. En aucun cas la CGT n’est en prise à des conflits internes tels qu’ils déstabiliseraient sa direction nationale.

Ce fantasme, relayé depuis plusieurs semaines, cherche à déstabiliser la CGT après avoir constaté la part prise par ses militants dans l’exceptionnelle mobilisation sur les retraites. Malheureusement pour nos détracteurs, la CGT se renforce et c’est le président de la République qui sort un peu plus affaibli encore du bras de fer qu’il a imposé aux salariés.

Loin d’être déboussolée, je constate chaque jour au contraire une CGT offensive, lucide sur ses responsabilités et consciente des défis à relever par le mouvement syndical. Comme de nombreux militants, au-delà des difficultés inhérentes au combat syndical, j’éprouve une réelle fierté à militer a la CGT. Rien qui donnerait envie de partir.

Puisque ces sujets sont mis sur la place publique, je précise que je ne rencontre aucune difficulté particulière sur le plan familial et que mon bilan de santé se résume aujourd’hui à une sinusite ennuyeuse. Pour l’avenir de la CGT et de sa direction, nous procéderons le moment venu - et ce n’est pas encore le cas - selon nos procédures habituelles, dans un cadre collectif et selon les procédures statutaires.

J’invite les organisations de la CGT, ses militants à ne pas se laisser détourner de notre principal objectif : créer partout les meilleures conditions pour la prise en compte des revendications des salariés.

Je suis pour ma part pleinement investi en ce sens. J’aurai l’occasion de le réaffirmer devant le Comité confédéral national de la CGT qui se réunit comme prévu les 3 et 4 février.

Montreuil, le 27 janvier 2011

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Le communisme est-il toujours un projet d’avenir ?

26 Janvier 2011, 22:22pm

Publié par PCF Villepinte

Le nouveau hors-série de l'Humanité

Médias - le 24 Janvier 2011

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Un numéro hors série de l'Humanité décrypte les origines et l'évolution du communisme en France. Quarante personnalités parlent de l'avenir.

La crise financière, particulièrement spectaculaire aux États-Unis et en Europe, a érodé la confiance dans un ordre économique présenté généralement par les idéologues du libéralisme comme l'aboutissement de la civilisation humaine. Puis on se mit à reparler du capitalisme. Les ouvres de Marx firent leur réapparition dans les librairies, et Nicolas Sarkozy lui-même tenta de se poser en « moralisateur » du capitalisme. Engagement illusoire certes, mais qui reflète l'impopularité d'un système considéré comme injuste et dont, fait nouveau, l'efficacité est de plus en plus discutée. La lutte des classes n'est plus un sujet tabou, ainsi que l'a montré, au cours des manifestations pour les retraites, le badge si populaire « je lutte des classes ». Les forces politiques se réclamant du marxisme, en premier lieu les communistes, n'ont pas engrangé encore de grands bénéfices électoraux dans le climat actuel. Le terrain perdu n'est pas encore regagné. Pour autant, l'hypothèse communiste, l'espérance d'une gestion du monde en commun reste d'actualité, suscite un regain d'intérêt.

Le 90e anniversaire du Congrès de Tours (du 25 au 30 décembre 1920) était une occasion à saisir pour comprendre pourquoi la France contemporaine s'est construite aussi avec le concours du communisme. C'est finalement la question que l'Humanité s'est efforcée de traiter dans le numéro hors série exceptionnel qui va être disponible au cours des prochaines heures dans les kiosques, et que l'on peut commander directement à l'Humanité. La France fut le seul pays européen dans lequel la fondation du Parti communiste résultât de la volonté majoritaire des socialistes d'alors. Les horreurs de la Première Guerre mondiale, contre laquelle Jaurès s'était dressé, les souvenirs de l'ouvre inachevée de la Révolution française, ce vieux rêve jacobin, Babeuf, la Commune de Paris sont autant d'éléments qui disposaient le mouvement ouvrier français à choisir la radicalité, et à éprouver de la sympathie pour la révolution russe de 1917.

De nombreux historiens spécialistes de l'histoire sociale et du mouvement communiste ont conjugué leur savoir et leur expertise : Jacques Girault, Roger Martelli, Serge Wolikow, Annette Wieviorka, Roger Bourderon, Claude Mazauric. décryptent les premières formes de la pensée communiste. Des contributions aident à comprendre l'évolution du PCF au cours du XXe siècle : un parti qui reste longtemps attaché à l'exemple de l'Union soviétique mais qui, en France, s'affirma comme un grand parti national initiateur du Front populaire, un acteur majeur de la Résistance ainsi que des avancées sociales de la Libération. Une table ronde avec Marc Ferro, Bernard Pudal, Jacques Giraud, et un passionnant dialogue entre les philosophes marxistes Lucien Sève et André Tosel invitent le lecteur à poursuivre le débat et la réflexion.

Le dernier chapitre, ouvert par un article de Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, publie des textes de personnalités de gauche de toutes générations, qui s'expriment sur l'avenir d'une espérance qui vient de loin.

Jean-Paul Piérot  

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Ce hors-série de 84 pages est vendu au prix unitaire de 7 euros + 1 euro de frais de port pour la France métropolitaine.» 

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Communiqué du groupe Front de gauche PCF-GU-AC - Région Île-de-France

26 Janvier 2011, 15:36pm

Publié par PCF Villepinte

Communiqué du groupe Front de gauche PCF-GU-AC - Région Île-de-France

« Enfin un grand projet de transports pour notre région : une première grande victoire, la mobilisation doit continuer ! »

mercredi 26 janvier 2011


 

Enfin un grand projet de transports pour notre région : une première grande victoire, la mobilisation doit continuer !

La Région Île-de-France et l’État présentent aujourd’hui une contribution commune à la Commission nationale des débats publics sur les projets de transports franciliens.

C’est un pas qui est franchi vers un projet historique pour l’Île-de-France : 34,2 milliards d’euros seront ainsi investis pour améliorer le réseau existant, pour développer et moderniser les transports publics, avec notamment la création d’une rocade de métro de banlieue à banlieue. C’est le niveau le plus élevé depuis la création du métro au début du 20e siècle !

Cette première victoire est à mettre à l’actif de la mobilisation des populations, des élu-e-s locaux et des usager-e-s, notamment dans les débats publics. Les élu-e-s du groupe Front de gauche PCF-GU-AC ont porté depuis des années l’urgence de cet investissement massif en banlieue et se félicitent qu’enfin il puisse devenir réalité.

D’ores et déjà, conformément aux exigences que nous avons portées dans les débats publics et encore ces derniers jours dans le bras de fer avec le ministre de la Ville, le projet ségrégatif du gouvernement a évolué vers une réponse plus conforme aux besoins des populations et des territoires, que ce soit sur leur desserte ou sur le financement.

Aujourd’hui, la bataille doit continuer et la vigilance reste de mise pour amplifier cette évolution. Le groupe Front de gauche PCF-GU-AC reste mobilisé pour obtenir le meilleur projet pour les Francilien-ne-s : la bataille est à poursuivre dès maintenant sur les tracés (confirmation des gares optionnelles, débat citoyen sur le nouveau tracé à l’est, conflit sur la conception de la desserte du plateau de Saclay…), sur les financements et sur la maîtrise publique.

Notre détermination pour obtenir une participation financière plus élevée des entreprises via le versement transport et refuser la spéculation foncière autour des gares reste totale ! Nous continuerons à agir pour la desserte de tous les territoires.

Ces nouveaux projets de transport doivent profiter à tou-te-s les Francilien-ne-s : nous serons aux côtés des usager-e-s pour exiger qu’ils ne se traduisent ni par une explosion des tarifs, ni par de nouveaux impôts sur les ménages. Nous dénonçons la création d’une « taxe spéciale d’équipement » aussi injuste qu’inefficace, puisque son produit est bien en deçà des besoins !

Les avancées déjà obtenues sont historiques. Elles nous engagent à amplifier encore la bataille pour une région solidaire, écologique et citoyenne, à l’opposé des logiques ségrégatives et spéculatives que porte la droite francilienne.

 

 

Grand Paris  |  Transports


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Égypte : l'opposition appelle à une deuxième manifestation

26 Janvier 2011, 12:46pm

Publié par PCF Villepinte

Au Caire, hier, où la manifestation hostile au pouvoir a rassemblé 10 000 personnes

Monde - le 25 Janvier 2011

 

 

 

Le groupe de militants pro-démocratie, le "Mouvement du 6 avril", à l'initiative des manifestations de mardi qui ont fait quatre morts, a appelé à un deuxième jour de mobilisation, mercredi en Egypte.

Sur sa page Facebook, le groupe a appelé les Egyptiens à se rassembler sur la place principale du Caire, là où 10 000 personnes avaient déjà manifesté mardi, en scandant "Moubarak dégage, la Tunisie est la solution". "Tout le monde doit se rendre sur la place Tahrir pour s'en emparer de nouveau", a écrit le groupe sur sa page Facebook, réseau social utilisé, avec Twitter, pour organiser la mobilisation. "Continuant ce que nous avons commencé le 25 janvier, nous allons descendre dans la rue pour demander le droit de vivre, la liberté et la dignité", a par ailleurs affirmé le "Mouvement du 6 avril" dans un communiqué, en appelant à poursuivre la mobilisation "jusqu'à ce que les demandes du peuple égyptien soient satisfaites". Cet appel intervient seulement quelques heures après que les forces de l'ordre égyptiennes ont dispersé dans la nuit, avec de nombreux tirs de gaz lacrymogènes, les milliers de manifestants encore présents sur la place Tahrir, située dans le centre du Caire et proche de nombreux bâtiments officiels.

Trois manifestants et un policier sont décédés lors des manifestations

Les manifestations qui ont réuni au total quelque 15 000 personnes selon les chiffres officiels ont faits fait quatre morts. Trois manifestants sont décédés à Suez (nord de l’Egypte) après des heurts avec la police, et au Caire un policier a succombé après avoir été battu par des manifestants. Outre Le Caire, des défilés ont été organisés dans différentes villes de province, notamment à Alexandrie et Suez, malgré un dispositif policier massif. Ces manifestations anti-gouvernementales étaient les plus importantes depuis les émeutes de 1977 provoquées par une hausse du prix du pain.

Michèle Alliot-Marie tente de se racheter

La France déplore les morts lors de manifestations en Egypte, a déclaré mercredi à RTL la ministre des Affaires étrangères, en rappelant la politique française visant à appeler "à plus de démocratie dans tous les Etats". "Il ne s'agit pas pour la France de faire de l'ingérence" mais "nos principes sont des principes de respect de l'Etat de droit, de non-ingérence mais aussi d'appel à ce qu'il y ait toujours plus de démocratie et de liberté dans tous les Etats", a poursuivi la ministre.

Revenant sur sa proposition controversée d'aider les forces de police tunisiennes, Michèle Alliot-Marie a reconnu qu'elle s'était "peut-être mal exprimée". "J'ai été mal comprise", a-t-elle ajouté en assurant ne pas se sentir "affaiblie".

 

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Depuis 2008, le chômage continue de croitre fortement en Seine-Saint-Denis

26 Janvier 2011, 07:06am

Publié par PCF Villepinte

 23 septembre manif 013

 Décidément, il y loin de la coupe aux lèvres... et les plus beaux discours sur "l’entrée de la Seine-saint-Denis dans la modernité" ne constitueront jamais une baguette magique contre la crise et ses conséquences.

Ainsi, alors qu’il avait décru sensiblement entre 2006 et début 2008, le chômage a de nouveau explosé dans notre département depuis 3 ans, pour atteindre 11,3 % de la population active (contre 9,3 début 2008).

Et les chiffres de la dernière note de conjoncture de Pôle Emploi confirment malheureusement une tendance particulièrement préoccupante en France, et plus encore en Seine-Saint-Denis (voir doc PDF) !

C’est pour s’attaquer résolument à ce fléau, nourri par les politiques de la droite, que les candidats communistes et du Front de Gauche proposent de remettre le Département sur les rails du combat pour l’emploi.

Les candidats communistes et du front de Gauche s’engagent notamment sur plusieurs axes, visant à repositionner le Département comme un acteur utile à la lutte contre le chômage :

  • la bataille pour le maintien et la création d’emplois stables et correctement rémunérés en Seine-Saint-Denis (à l’image de PSA, Ducros, Sanofi, Ikéa ou Presstalys où l’action des élus communistes, aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales a permis de premiers succès). Le Département ne peut pas rester spectateur des luttes menées par les salariés de Seine-Saint-Denis. Il doit redevenir un acteur de la résistance aux stratégies des grands groupes industriels et financiers
  • l’action pour l’accès à l’emploi, dans le cadre de chartes pour l’emploi qui mobilisaient autour de passerelles pour l’emploi des grandes entreprises. Ces chartes, initiées entre 2005 et 2008, avaient permis l’embauche de plusieurs milliers de jeunes et de chômeurs en 3 ans. Cet effort a été relâché, alors même que le Président du Conseil général s’était engagé à signer 100 chartes pour l’emploi.
  • la mise en oeuvre d’un plan de développement de la qualification pour la Seine Saint-Denis, par la Région et l’Etat.
PDF - 26.2 ko

évolution du chômage (2008-2010) en Seine-Saint-Denis

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G8 et G20 : Nicolas Sarkozy brade l'intérêt des peuples pour s'aligner sur Washington

25 Janvier 2011, 23:38pm

Publié par PCF Villepinte

Stigmatisant hier le poids du dollar, Nicolas Sarkozy promettait de tout changer avec un "nouveau Bretton Woods". Aujourd'hui, changement de pied ! Devenu président du G8 et du G20, il présente l'esquisse d'un projet de collaboration avec les États-Unis pour tenter de pérenniser la domination de leur monnaie.

Lui qui se dit "favorable à une taxation sur les transactions financières " à l'échelle de la planète reste prudemment dans le domaine du vœu pieux en s'opposant à tout contrôle des flux de capitaux... A bon entendeur ! Le chef de l'État prétend vouloir réformer le Fonds monétaire international mais sans toucher au droit de veto dont bénéficient les États-Unis. C'est un peu court et surtout très éloigné de l'intérêt des peuples. La création monétaire doit servir le développement de toutes les capacités humaines au lieu de l' "ajustement structurel" imposé aux pays déficitaires au profit de leurs créanciers-spéculateurs et des marchés financiers. Le président français propose d'élargir le panier de droits de tirages spéciaux (DTS) au yuan, la monnaie chinoise, mais sans du tout remettre en cause les privilèges exorbitants du dollar, ce qui revient à proposer d'élargir à la monnaie chinoise le soutien à la domination de la devise américaine.

Enfin, Nicolas Sarkozy n'est pas à une incohérence près ; lui qui dynamite la protection sociale en France, ose proposer d'aller vers "un socle de protection sociale universelle" qui ne serait, en fait, constitué que de minima sociaux misérables et d'appels au secteur privé pour les salaires et le financement des retraites, de la santé, de l'éducation... Après avoir fait beaucoup d'esbroufe, le président Sarkozy débute sa présidence du G8 en s'alignant sur Washington, tout simplement. Or le G8 et le G20 ne sont des instances ni représentatives ni légitimes. C'est au sein de l'ONU, composée de 192 États, que les défis mondiaux doivent être prioritairement traités dans l'intérêt des populations. Les relations internationales, notamment financières, doivent être profondément transformées, et les règles anti-sociales du FMI mises en cause, pour faire face aux exigences du développement des pays du Sud.

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UNE CRISE DE CIVILISATION ? Colloque les 28/29 janvier

24 Janvier 2011, 16:13pm

Publié par PCF Villepinte

Espace Marx

lundi 24 janvier 2011

images-copie-1UNE CRISE DE CIVILISATION ?

 Les crises actuelles - économique, écologique, démocratique, idéologique - sont enchevêtrées.

Colloque les 28/29 janvier 2011

Espace Niemeyer 6 avenue Mathurin Moreau Métro Colonel Fabien

 

Elles marquent les impasses dans lesquelles conduisent non seulement un système capitaliste qui atteint des limites, mais aussi une conception des rapports des hommes à la nature et entre eux.

Jamais la conscience de l’unicité du monde n’a été aussi forte.

Peut-on vivre ensemble dans ce monde sans remettre en question les valeurs, les principes et les conceptions que, sous le nom de « mondialisation », le capitalisme occidental cherche à étendre au monde entier.

Ne faut-il pas penser au contraire une « mondialité » qui organise la vie en commun dans le respect du dialogue et le mélange des cultures ?

Ne vit-on pas, au total, une crise de civilisation qui en appelle une conception radicalement nouvelle ?

- Voir en ligne : programme

- voir le site espace Marx

 

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LE SCANDALE EFIDIS

24 Janvier 2011, 13:32pm

Publié par PCF Villepinte

Fontaine-Mallet-effidis-012.jpgLes résidents de la Fontaine Mallet sont traités de façon indigne par le bailleur EFIDIS.  Malgré les multiples interventions de l’association des locataires, des habitants relais, des locataires en colère et de la municipalité, la société EFIDIS fait peu de cas des situations insupportables vécues par les résidents. Depuis de trop nombreux mois, les habitants du quartier subissent le bruit, la poussière ou la boue, la succession anarchique des travaux et les malfaçons. Au niveau des appartements rénovés, la situation est également insupportable. Les nouveaux carrelages jaunissent déjà,  il manque des joints d’étanchéité, les salles de bains ne sont pas conformes au code d’assainissement de Seine ST Denis et autres codes. Des fissures apparaissent dans certains logements, dans d’autres il y a des moisissures ou de l’humidité. Les dallages contenant de l’amiante n’ont pas été remplacés. Les nouveaux pavillons construits ont des défauts d’étanchéité des toitures, les portes d’entrée se déforment.

Des engagements non tenus

Compte tenu des travaux Efidis s’était engagé à faire un geste commercial. En juillet les loyers ont été augmentés. Les coûts de l’eau et de l’eau froide ont été aussi sensiblement augmentés. Alors que les problèmes d’eau chaude et de chauffage perdurent. Et pourtant, le bailleur EFIDIS encaisse allègrement les loyers,  les subventions de l’Etat, de la région, du département et de la municipalité.

Les communistes de La Fontaine Mallet qui soutiennent pleinement les légitimes interventions des locataires en colère, demandent que la société EFIDIS  prenne des mesures immédiates pour pallier les problèmes indiqués et respecte ses engagements de régularisation des charges en faveur des locataires. 

 

 

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Pourquoi tant de haine ?

24 Janvier 2011, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

On reste interdit devant tant de haine. Cette semaine, dans le Point, Franz-Olivier Giesbert, que l’on a connu mieux inspiré, évoque en ces termes la grève des dockers et grutiers qui serait, selon lui « une histoire bien française qui résume notre déclin ». Une histoire, écrit-il, « où l’on a du mal à faire la part entre ce qui relève du corporatisme, de la pègre, du syndicalisme et de la bêtise pure et simple. Elle se déroule dans tous les ports de France, où les grutiers et les dockers se plaignent en permanence de la « pénibilité de leur métier, où la plupart ne font certes pas 35 heures par semaine ». On croit entendre la droite au temps du Front populaire stigmatisant « les salopards en casquette ». Et ces guillemets, placés autour de la « pénibilité » ! Car, il sait ce que c’est, sans doute, Franz-Olivier Giesbert, à son poste de directeur du Point, avec ses émissions de télé et le salaire correspondant. Mais stop sur ce sujet, car nous voilà, tout de suite, suspects de populisme et pétris 
de rancœur à l’encontre « des élites » autoproclamées.

Les dockers, donc, comme le titre cet article, sont « ceux qui massacrent l’économie française ». Oubliés les traders, les parachutes dorés, les fantastiques salaires des grands patrons, les vagues de licenciements, les délocalisations. La crise du capitalisme n’est toujours pas finie et l’on crie 
« Vive le capitalisme » ! 
Car on sent dans cette haine comme un lâche soulagement. Ce dont l’article de Franz-Olivier Giesbert est le nom, c’est de l’esprit de revanche de la classe dominante après l’automne des retraites. Des témoignages qui se multiplient dans les départements font état d’un regain antisyndical touchant particulièrement la CGT. L’automne, face au pouvoir, face au Medef et à la puissance de la Finance, a démontré à l’envi qu’en France, le peuple ne courbait pas la tête 
et que le système lui-même était en question.

Nicolas Sarkozy avait tenté, l’été précédent, une diversion majeure et indigne avec les Roms, 
les délinquants étrangers… Depuis deux mois maintenant, on nous ressert régulièrement Mme Le Pen et le lifting de son vocabulaire, que d’aucuns feignent de prendre pour un nouveau visage. Faut-il se demander pourquoi ? La réponse va de soi. Toujours et partout, hier comme aujourd’hui en Europe, les extrêmes droites 
ont servi à détourner les aspirations populaires 
et les révoltes, comme le démontrent, sous différents angles, les contributions à nos pages débats (p. 10 et 11). Et, tandis que la tentation de faire grandir le FN pour affaiblir la droite effleure certains esprits, d’autres y voient une raison d’aller toujours plus à droite, jusqu’à saluer, comme Ivan Rioufol dans le Figaro, 
« un électrochoc utile ».

Mais il ne suffit pas d’assurer la promotion et la banalisation de Mme Le Pen. Il faut aussi discréditer toute volonté de changement et toute perspective alternative à la politique actuelle. L’épisode tout à la fois scandaleux et surprenant du dessin de Plantu n’est pas 
un fait isolé. Voilà des semaines que les chroniqueurs en cour, dans leurs diverses tribunes, distillent cet amalgame entre le FN et la gauche qui n’a pas renoncé. Mais c’est aussi le livre de Stéphane Hessel, que certains commentateurs ont inscrit sur leur liste noire au nom de la stérilité, voire de la « bêtise » selon Luc Ferry, philosophe instrumental, de « l’indignation ». 
Et c’est ainsi que Franz-Olivier Giesbert perd pied, 
dans un pathétique naufrage de l’esprit critique.

Par Maurice Ulrich

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Absentéisme scolaire : la loi Ciotti entre en vigueur

24 Janvier 2011, 06:33am

Publié par PCF Villepinte

Société - le 23 Janvier 2011
 

Le décret qui permet de suspendre ou de supprimer les allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire est paru dimanche au Journal officiel.

Ce décret découle de la proposition de loi du député UMP Eric Ciotti qui avait été adoptée le 29 juin par l'Assemblée nationale puis votée dans les mêmes termes le 15 septembre par le Sénat. Le projet de loi, dénoncé par la gauche, les principaux syndicats d'enseignants et la première fédération de parents d'élèves, la FCPE, répondait à un voeu exprimé à de nombreuses reprises par Nicolas Sarkozy pour lutter contre l'absentéisme scolaire, un "cancer", une "priorité absolue", martelait-il au printemps dernier. Et au ministre de l'Education nationale, Luc Chatel d'en rajouter une couche, ce matin sur Europe 1 : "Le gouvernement a décidé de mener la guerre contre l'absentéisme scolaire"

Après l'adoption de la loi au Sénat au mois de septembre, la gauche avait dénoncé une "mesure simpliste, inefficace, populiste et agressive", "une nouvelle forme de double peine pour les plus pauvres" par la voix de Marie-Christine Blandin (Verts). Pour Marie-Agnès Labarde (CRC-SPG, communistes et Parti de gauche) l'absentéisme "reste un phénomène marginal" qui "contrairement à ce qu'on nous indique est relativement stable". Yannick Bodin (PS) avait dénoncé un gouvernement qui se"réapproprie des discours autoritaristes et démagogiques proches de l'extrême droite".

La loi Ciotti attribue donc ce rôle à l'inspection d'académie. Après quatre demi-journées d'absence non justifiées en un mois, le chef d'établissement devra alerter l'inspecteur d'académie, lequel se chargera de convoquer la famille pour lui adresser un avertissement. Si l'élève réitère ses absences, l'inspecteur d'académie devra saisir la Caisse d'allocations familiales (CAF) pour faire suspendre les versements liés à l'enfant. Selon une étude du ministère de l'Éducation nationale, 7 % des élèves des collèges et lycées ont été touchés par l'absentéisme scolaire en 2007-2008 : 15 % des élèves de lycées professionnels, 6 % dans les lycées d'enseignement général, 3 % des collégiens.

"Je fais confiance au sens de l'éthique et de la responsabilité de l'immense majorité des chefs d'établissement" pour signaler les absences répétées et injustifiées, a déclaré Luc Chatel. Faisons confiance aux chefs d'établissement pour faire preuve d'"absentéisme administratif".

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