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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Gestion des finances locales.

10 Janvier 2011, 17:32pm

Publié par PCF Villepinte

Gestion de Villepinte 

 rubon27-copie-1La municipalité de Villepinte œuvre à développer les services publics locaux pour mieux répondre aux besoins de la population. Cette politique, accompagnée d’une réduction des impôts locaux, est stigmatisée par la droite locale, notamment lors des débats budgétaires.

L’agence indépendante de notation : Public Evaluation System a étudié les budgets de 36 communes de Seine Saint Denis.(cf Le Parisien du 5.1.2011). Cinq grands critères ont été  pris en compte : La rigidité, soit la marge de manœuvre financière dont dispose une ville- Le service de la dette, la part des ressources consacrées par la ville au remboursement de ses emprunts- La solvabilité, le temps qu’il faudrait consacré au remboursement complet de la dette. Selon l’agence « pris ensemble, ces critères permettent de repérer les municipalités qui font un effort conséquent de désendettement, et celles qui au contraire, se préparent à léguer le bébé au prochain maire… ».-La fiscalité, c'est-à-dire l’impact des impôts sur les administrés- Les réalisations, soit le respect des prévisions budgétaires votées.

A partir de ces critères, la commune de Villepinte obtient une note située entre 13 et 16 sur 20 et se classe dans le groupe de tête, en compagnie de Villes comme Aulnay sous Bois, La Courneuve, Tremblay-en-France, Le Raincy.

En développant  les services au bénéfice des habitants, tout en menant une gestion rigoureuse, «  en bon père de famille »,  des finances locales, la municipalité de gauche à Villepinte démontre son efficacité au service du progrès social pour tous.

 

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35 H suite

10 Janvier 2011, 10:16am

Publié par PCF Villepinte

Une contribution de Gérard Filoche (PS) où il donne son avis sur les 35 heures après la déclaration de Manuel Valls (PS) contre les 35 heures. De plus, étant inspecteur du travail, son avis est intéressant du point de vue du droit du travail. 

35heuresContre l’ignorance totale de Manuel Valls et de quelques autres, 25 questions-réponses rapides sur les 35 h

Est-ce que les 35 h sont « verrouillées » ?


Gérard FILOCHE

Ce que Manuel Valls a dit exactement :

« Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures, qui n’existent déjà plus réellement. Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d’avoir un emploi, de travailler davantage en gagnant plus, deux heures, trois heures, sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires qui ont beaucoup coûté à l’Etat et à l’économie française". Pour ceux qui n’ont pas de travail, l’allégement du coût du travail, devra relancer l’embauche (...) "

"Le monde a changé depuis 1997 et nous aussi (...) Est-ce que dans le monde tel qu’il est avec la concurrence que nous connaissons, est ce que nous pouvons nous permettre d’être sur des idées des années 70, 80, 90 ? Non ! il faut donc dépasser la question des 35h au-delà des bénéfices qui ont concerné notamment le temps de vie des salariés, de la flexibilité qui a pu représenter dans les entreprises, Je prône un dépassement des 35 heures, au nom même d’une augmentation des salaires, d’une augmentation du pouvoir d’achat." (Europe 1 verbatim)

verrouiller, verbe transitif

- Sens 1 Fermer en actionnant un verrou. Anglais to bolt

- Sens 2 Bloquer, empêcher le passage.

- Sens 3 Contrôler quelqu’un ou quelque chose, bloquer une action ou une situation

verrouiller : 2 synonymes : cadenasser, fermer.

Ce qu’a dit Manuel Valls témoigne de son incompétence totale en droit du travail, en économie, en histoire. Ce garçon n’a jamais travaillé, il n’y connaît rien, il ignore et méprise des millions de salariés, qu’il s’oblige donc à faire femme de service dans les écoles de sa circonscription et au bout de quelques mois où il aura passé la serpillière dans les réfectoires, il sera pour les 35 h et réclamera à coup sûr le paiement majoré d’heures supplémentaires… …  

1°) Est-ce que les 35 h sont « verrouillées » ?

Il n’y a aucun verrou. D’aucune sorte. Les 35 h ne sont que la durée légale du travail. Elles ne sont que le seuil de déclenchement des heures supplémentaires. Le seul verrou existant est la durée maxima qui est de 48 h hebdomadaires. Avec les 35 h il y a place pour 13 h supplémentaires hebdomadaires, davantage qu’avec les 39 h où il ne pouvait y avoir que 9 h supplémentaires par semaine.

2°) Est-ce que les 35 h sont un carcan ?   Copé félicite Valls pour « sortir du carcan dogmatique hérité de Madame Aubry, c’est aussi se donner une arme de plus dans la cruciale bataille contre le chômage ». Il n’y a aucun carcan. D’aucune sorte. Hélas ! 

C’est ce que Xavier Bertrand a répondu à Copé : il y a une scission sur ce point… au sein de l’UMP : le chef de l’UMP attaque le ministre du travail UMP en épaulant Valls. 

3°) Est-ce que les 35 h n’existent déjà plus réellement ?

C’est malheureusement ce que dit Montebourg, député PS et lui aussi candidat aux primaires socialistes : « Les 35 heures n’existent plus, donc évidemment rouvrir ce débat est inutile ». Arnaud Montebourg n’y connaît rien non plus. Les 35 h existent. Elles s’imposent même à 100 % des salariés, à 100 % des employeurs. C’est une durée légale d’ordre public social valable dans toutes les entreprises, toutes les branches, tous les métiers, tous les statuts. 

4°) Est-ce que les 35 h empêchent les Français de travailler davantage ?

Emballé par Valls, Yves Jégo déclare : « N’attendons pas 2012 pour déverrouiller les 35 heures qui plombent la croissance française depuis 10 ans et ouvrons à nouveau le débat du + travailler plus + et du + travailler mieux + comme Jean-François Copé l’a proposé à juste titre, suivi par Manuel Valls ». 

C’est aussi stupide : la meilleure année depuis un siècle de la croissance française, de l’emploi en France, c’est l’année 2000, année de la mise en place des 35 h. 350 à 400 000 emplois de plus. C’est la meilleure année sociale de toutes les annales. Moins de précaires, hausse de la masse salariale, toutes les caisses de protection sociales étaient au vert… Ce, avant que la droite, depuis 8 ans, ne mène notre pays à la catastrophe économique et sociale en revenant en arrière.

5°) Est-ce que les 35 h empêchent de travailler deux ou trois heures de plus ?

Stupide aussi. Il y a place légale pour 13 supplémentaires mensuelles majorées par semaine.

Quant au contingent annuel maximum d’heures supp’, il était de 91 h dans la métallurgie en 1995, de 120 h en général lorsque le patronat signait l’accord du 31 octobre 1995 considérant que les heures supp’ devaient être « exceptionnelles et imprévisibles » et alors que se préparait la 1° loi De Robien finançant les 35 et les 32 h pour les entreprises « volontaires ». (Ce qui coûta très cher, mais resta limité à moins de 35 000 salariés). C’est la droite qui a tenté la première loi de réduction du temps de travail, par accord.

6°) Est-ce qu’à cause des 35 h on travaille moins que les autres pays ?

Mais non bien sûr ! Nous sommes dans la moyenne européenne : la durée hebdomadaire du travail en 2007 de l’ensemble des actifs était de 37 heures en France, pour 37,3 heures en moyenne dans l’Europe des 15. C’est presque une heure de plus qu’en Allemagne (36,2 h), une heure et demie de plus qu’au Danemark (35,5 h) et dans les pays Nordiques, et presque cinq heures de plus qu’en Hollande (32,2 h). Mais bien moins qu’en Grèce, au Portugal… (Cf. « Salariés si vous saviez ? » Ed. La découverte, 2008)

Car, surtout ce sont les pays les plus pauvres qui ont les durées du travail les plus longues ! Et les plus riches les durées du travail les plus courtes ! Le « Sortir de l’euro où sortir des 35 h » selon Gérard Longuet est donc une autre de ces phrases stupides qui ne veulent rien dire. Nous avons en France le taux de productivité horaire le plus élevé au monde : en travaillant moins on produit plus !

7°) Est-ce que le monde (du travail) a changé depuis 1997 ?

Bah oui. Il y a davantage de chômeurs, les records mondiaux sont battus. Le néo-libéralisme et la dictature de la finance tendent à ramener les durées du travail réelles au niveau du XIXe° siècle, avec souffrance, stress, contre la santé et contre l’emploi. Sarkozy est allé chercher le chômage avec les dents : les chiffres de décembre 2010 en France, c’est le plus haut niveau de chômage depuis 15 ans… Il n’y aura pas de réduction du chômage de masse, sans réduction du temps de travail.

8°) Est-ce que les 35 h sont une idée des années 70, 80, 90 ?

C’est un progrès historique. L’histoire du code du travail EST l’histoire de la réduction du temps de travail. De 1840 à 1920, il a fallu 80 ans pour passer de la journée de 17 h à la journée de 10 h. De 1936 à 2000 il a fallu 70 ans pour passer de 40 h à 35 h : en 70 ans, on a réussi en pratique, dans les faits, dans la vie réelle, (malgré une guerre mondiale et deux guerres coloniales) 4 choses en même temps : - produire plus- créer plus d’emplois- travailler moins longtemps- gagner plus

Et Valls et Copé voudrait faire tourner la roue de l’histoire à l’envers ? Revenir avec la même logique demain sur les congés payés ? Sur la Sécu ? Oui Copé le veut… Valls aussi ?

9°) Est-ce que les 35 h coûtent cher aux entreprises ?

Les 35 h ne devaient pas se faire à « profit constant » mais comme un moyen de redistribuer emplois et richesses. Mais non, le Medef a « mené la guerre » depuis 13 ans aux 35 h. Il a exigé des masses de subventions. Il ment en prétendant que ça coûte trop cher : en fait pour refuser de négocier les salaires. Mais ses profits n’ont jamais été aussi énormes, la France n’a jamais été aussi riche.

10°) Est-ce que les 35 h coûtent cher à l’état ?

Ça coûte à l’état qui prend sur les impôts que paient les salariés : parce que l’état redistribue d’énormes sommes au patronat. L’assistanat dans ce pays, c’est d’abord pour les patrons. Entre 30 et 45 milliards d’exonérations de cotisations sociales de 1 à 1,3 fois le Smic ce qui va en premier dans les poches du CAC 40. Pareille pour la loi TEPA qui enlève les cotisations sociales sur les heures supp’.

11°) Est-ce que les 35 h ont déjà été détricotées ?

Jack Lang.: « Les 35 heures ont été déjà partiellement détricotées, réadaptées ». Encore une fois ça ne veut rien dire ! lLes 35 h c’est un chiffre, un repère unique pour la durée légale. Une loi d’ordre public social. Pour 100 % des salariés. Ça ne peut pas se « détricoter »… le code du travail peut se “détricoter” pas “les 35 h”. Ca existe ou non.   Et Pierre Moscovici qui explique à Valls qu’il n’y a plus rien à faire, car tout a été fait... : « si vous prenez tout ce que la droite a fait depuis 2002 avec les 35 heures, les verrous, s’il y en avait, ont été totalement levés » (sic - Moscovici) Il n’y connaît rien non plus. Il n’y avait pas de verrous, ils ne sont donc pas levés, tant que les heures supp’ restent majorées dans la loi.

12°) Est-ce que les 35 h ont bloqué les salaires ?

Pas les 35 h ! Lionel Jospin (et c’est ce qui lui a fait gagner les élections le 1er juin 1997) a proclamé les 35 H HEBDOMADAIRES PAR LA LOI SANS PERTE DE SALAIRES. Ce sont les patrons qui ont bloqué les salaires et tout tenté pour les flexibiliser

Mais même dans les accords, il y a eu des cas infinitésimaux prévoyant un « gel » des salaires en contrepartie des 35 h : c’était là où les syndicats étaient faibles. C’est vrai que le Medef et la droite ont fait forcing pour affaiblir l’application concrète de la loi, son contrôle… mais c’est parce qu’il n’y a pas eu assez de sanctions en cas de non-respect des 35 h pas parce qu’il y en a eu trop… des « verrous », il en aurait fallu plus !

13°) Est-ce que les 35 h ont été annualisées ?

Ce n’était pas par la loi ! Mais par accord. Dans moins de 0,3 % des cas, il y a eu des accords d’annualisation ou de modulation. Ils sont mauvais : car ils reviennent à rendre les heures supplémentaires invisibles et non majorées. Il fallait que des syndicats acceptent de signer ce genre de recul (mais c’est vrai... la loi aurait pu et du les interdire) !

En fait le patronat n’aime pas les usines à gaz où il est contraint de signer des accords avec des syndicats. Il cherche toujours à faire autrement et les heures supp’ c’est ce qu’il y a de plus simple, il y fait recours dans 76 % des cas pour ajuster les horaires… 

14°) Est-ce que les 35 h ont été annulées par la flexibilité ?

Mais par définition les 35 h sont inflexibles. La flexibilité s’oppose aux 35 h, elle cherche à moduler la durée légale, la durée maxima, le taux des heures supp’ etc. mais tant qu’il reste un ordre public social avec un chiffre unique de repère, les 35 h sont là. Le patronat est pour la flexibilité, mais quand il s’agit de payer, il est d’une rigidité extraordinaire.

15°) Est-ce que la loi TEPA a réglé la question des 35 h ?

Non, TEPA a poussé à des heures supp’ en les faisant payer en partie par l’état (par les impôts de salariés). Cela revient à faire travailler plus ceux qui ont un travail au détriment de ceux qui n’en ont pas. Ça coûte cher et cela a mal marché : 4 milliards qui vont dans la caisse des patrons et augmentent le nombre de chômeurs non embauchés. En même temps, l’état Sarkozyste versait 300 millions d’euros à 600 000 salariés pour les faire travailler moins, en leur imposant du chômage partiel forcé dans leur entreprise, allez savoir...

16°) Est ce que les 35 h sont fraudées ?

Oui, c’est le principal problème. Malgré l’offre d‘aubaine de la loi TEPA, le patronat dans sa large majorité a préféré continuer à ne pas reconnaître ni payer les heures supp’ qu’il impose à ses salariés. Il y a 1 milliard d’heures supp ‘ dans ce pays qui ne sont pas déclarées, pas majorées et même pas payées du tout, ce qui est l’équivalent de 600 000 emplois.

C’est le principal gisement, 85 % du travail dissimulé, la principale fraude ; le principal vol que subisse les salariés, la principale source de délinquance patronale. Là, il faudrait sévir et sanctionner dur ces voleurs. 

17°) Est-ce que les 35 h n’ont pas d’effet dans les petites entreprises ?

Mais si ! Elles s’imposent à toutes les petites, moyennes et grandes entreprises. Même Alain Vidalies ne rend pas compte de la vérité quand il écrit : "Par exemple, Valls met en garde [les socialistes] contre une généralisation des 35 heures aux PME. Mais c’est François Fillon, en 2003, qui l’a mise en place." Alain Vidalies. Non !

a) D’abord les socialistes envisageaient les 35 h avec heures supp’ à 25 % ensuite, partout, en 1999, puis des pressions en interne (Guigou, Fabius) ont permis que la majoration à 25 % ne s’applique pas temporairement pour les entreprises de moins de 20 salariés (plus de 5 millions de salariés). Il en fut ainsi, hélas, dans la loi Aubry II.

b) Mais selon la gauche, à partir du 1er janvier 2003, la majoration devait passer là aussi de 10 % à 25 % pour les heures comprises en 35 et 39 h.

c) C’est la droite (Fillon en 2002) qui a repoussé cette date. Donc 5 millions de salariés des moins de 20, de ce fait ont continué de 2003 à 2007 à faire des heures supp’ qui n’étaient majorées que de 10 % au lieu de 25 % ailleurs : la droite faisait travailler plus en gagnant moins.

d) Puis la loi TEPA a encore modifié cela à partir du 1er octobre 2007 : toutes les heures, même dans les moins de 20, sont devenues majorées à 25 % (Mais défiscalisées et subventionnées).

e) Puis la droite incohérente, en août 2008, par la loi Bertrand a permis de passer outre à… la majoration, « par accord ». Elle a même voulu que tout ce qu’il y avait d’écrit sur le taux des heures supp’ dans les accords et conventions collectives soit annulé et renégocié : mais c’est le Conseil constitutionnel qui a censuré ce point ( !) et heureusement maintenu les 185 conventions collectives de ce pays qui reprenaient les 25 % de majoration.

18°) Est-ce qu’il est déjà possible de déroger aux 35 h ?

Oui, depuis la loi Bertrand, par « accord » avec des syndicats représentant une majorité des salariés concernés. Ce fut le cas à Continental et dans un certain nombre de cas phares ou le patronat fit chantage à l’ordre public social, obligeant les salariés sous peine de chômage à travailler plus sans que les heures supplémentaires soient majorées… et puis les patrons de Continental, après avoir fait avaler cet accord, ont quand même fermé et licencié.

En fait c’est ce que Copé et Valls voudraient imposer a tout le pays, l’accord initial de Continental.

19°) Est ce que les RTT ont été supprimées ?

Oui, il y a eu certains textes pour faciliter les « forfaits » sans contrôle et avec moins de jour de RTT parmi les cadres notamment, avec parfois une définition extensive et contestable du statut de « cadre ». Cela a été repris dans des conventions collectives et autres (mauvais) accords sous la pression du patronat.

Mais cela n’existe pas par la loi mais dans des accords dérogatoires (loi Fillon du 4 mai 2004 et de Bertrand d’août 2008) si ces accords sont signés par des syndicats majoritaires (il faut pour cela qu’ils capitulent devant les employeurs, cela reste donc l’exception.

20°) Est ce que les 35 h n’existent plus pour les cadres ?

Les cadres sont aux 35 h, de droit commun comme tous les salariés. En fait, nul ne peut les faire travailler plus de 10 h par jour, ni plus de 48 h par semaine : c’est un DELIT ! Les « forfaits » doivent être contrôlés, ils ne sauraient être implicites, ils doivent être écrits de façon détaillée avec calendrier si modulation et RTT, signés par des syndicats majoritaires, et ils ne peuvent servir à ne pas payer les heures supplémentaires. En cas d’annualisation, les heures supp’ dépassant le « forfait » doivent être comptabilisées et payées majorées.

Le contingent annuel d’heures supp’ fixé à 120 et 130 heures par la gauche a été porté à 180 puis 220 h par Fillon (avec possibilité de dérogation par branche, c’est 230 h dans dans la poissonnerie, 380 h dans la restauration…) Au-delà du contingent, la majoration des heures supp’ était de 100 %... ce qui fait qu’en reculant la limite du contingent, la droite a fait travailler plus en gagnant moins.

21°) Est ce qu’il faut « étendre » les 35 h ?

Non, elles sont étendues. Les 35 h art. 1 de la loi Aubry sont une loi magnifique, la plus avancée au monde. Mais on pourrait prendre des mesures pour rapprocher la durée réelle du travail de la durée légale

- Abaisser la durée maxima du travail de 48 h à 44 h. - Rendre les heurs supp’ plus coûteuses que l’embauche en les majorant à 50 % dés la première heure - Abaisser le contingent annuel et en revenir à une limite de 130 h - Imposer deux jours de repos consécutifs incluant le dimanche - Soumettre les heures supp’ à un « avis conforme » des IRP (CE ou DP, CHSCT) - Rétablir un système de contrôle fiable et transparent des horaires réels, avec contrôle renforcé et sanctions par l’inspection du travail.

Travailler mieux, moins, tous et gagner plus, tel est le bon slogan !

22°) Et si on repassait aux 40 h ?

Faire machine arrière toute 70 ans en arrière, cela ne reviendrait qu’à une seule chose : abaisser les salaires. Car des millions de salariés perdraient la majoration de 25 % pour les heures entre 36 et 40.

ET il y aurait un million de chômeurs de plus au bas mot.

23°) Est-ce que supprimer les 35 h ça augmenterait les salaires ?

Ça les baisserait automatiquement pour ceux qui feraient des heures supp’. Et pour tous les autres qui auraient encore moins de travail à se répartir.

24°) Et si on augmentait le nombre autorisé d’heures supplémentaires ?

Il est déjà énorme et parfois heureusement inatteignable. Les Britanniques en effet pratiquent «l’opt out». (Article 18 de la directive 93-104) Sarkozy a tenté de faire passer la semaine de 65 et de 72 heures quand il présidait l’Europe en décembre 2008 : il a été battu heureusement par le Parlement européen. Mais la directive sur le temps de travail est toujours sur la table en Europe… Danger !

25°) Et s’il n’y avait plus de durée légale ?

C’est le rêve absolu du Medef. Il ne cesse de revendiquer cette « solution » … finale. Cela casserait tout repère, aussi bien pour la durée que pour les salaires. Plus de Smic à 151 h 66. Plus de « grilles de salaires « conventionnelles. Faire fluctuer, rendre confus, pour mieux couler tout le droit du travail.

Gérard Filoche

 

 

 

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Les libéraux insultent Stéphane Hessel par Jean-Emmanuel Ducoin

9 Janvier 2011, 20:18pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 9 Janvier 2011

 

De quoi le succès d’un livre est-il le signe ? Et à partir de quel moment peut-on, doit-on considérer qu’il échappe à son auteur pour devenir un phénomène 
de société intergénérationnel s’affranchissant de tous les codes en vigueur ? Depuis peu, le monde de l’édition et le petit microcosme parisien de toute l’intelligentsia médiacratique ne cessent de nous exprimer leur incrédulité – doublée d’une cynique stupéfaction. En cause, l’incroyable destin du petit opuscule façon coup de poing publié par Stéphane Hessel, qui, à quatre-vingt-treize ans, jouissant d’une popularité au zénith, a d’ores et déjà touché le cœur et les tripes de 500.000 acheteurs. Vous avez bien lu : Indignez-vous! (32 pages, 3 euros), qu’une petite maison d’édition du sud de la France (Indigène) a courageusement osé diffuser, affiche désormais l’un des tirages record de ces dernières années. Après une première sortie assez confidentielle, 850.000 exemplaires sont à ce jour sortis des imprimeries. Sachez-le : tous se vendront, signe d’une époque moins consumériste et individualiste qu’on ne le croit. Car pour une fois, le public en masse n’a pas attendu les sacro-saintes et habituelles prescriptions des éditocrates pour anticiper un engouement indépendant et authentiquement engagé. Cette sincérité d’achats spontanés a rencontré une autre sincérité : celle de Stéphane Hessel. Pour son parcours, sa ténacité, ses combats, son universalité jamais démentie. Tandis que l’époque nous convoque quotidiennement dans l’imposture des postures, dans la connivence du fric des copains et des coquins, dans la fabrique des répliques toutes faites et des fausses idoles télédiffusées, Stéphane Hessel nous rappelle tous à la citoyenneté et à l’honneur de notre pays: «L’actuelle dictature internationale des marchés financiers, écrit-il, menace la paix et la démocratie. (…) Nous appelons les jeunes générations à faire vivre, transmettre, l’héritage de la Résistance et de ses idéaux. Nous leur disons: prenez le relais, indignez-vous!»

Le croyez-vous ? Cet homme en colère, qui a connu la Résistance, les camps, le secrétariat général de l’ONU avant de devenir diplomate, lui qui fut associé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme, se voit depuis quelques jours raillé, critiqué, vilipendé, caricaturé… insulté. Des chroniqueurs du Figaro aux blogs du Monde, en passant par Causeur.fr ou l’Express, accrochez-vous bien… petit florilège. Ainsi donc, puisque «l’indignation est le leitmotiv» de ce court livre et puisque «ceux qui l’achètent y voient un programme d’action, un bréviaire», il y aurait de quoi être «consterné tant le contenu manque de contenu». Certains l’admettent pourtant : «Qui pourrait décemment s’opposer aux grands principes, aux grands idéaux et aux grandes idées qui sont énoncées dans le livre d’Hessel Mais ce n’est pas tout. «Indignez-vous! Oui! mais dans le sens inverse demandé par Hessel. Pourquoi la France tarde tant à récuser un modèle social dépassé par le monde actuel? L’indignation, si elle s’accroche à un passé à bout de souffle, devient indigne.» Il y a pire : «S’agit-il d’autre chose que d’une habile mise en scène de lui-même par un vieillard dont toutes les apparitions publiques révèlent l’immense plaisir narcissique d’avoir acquis le statut d’icône nationale? Parvenir à un très grand âge dans un état physique et mental acceptable relève d’une loterie qui ne tient compte ni des mérites, ni des mauvaises actions de ceux que le destin choisit.» Sans parler du Proche-Orient bien sûr. Parce que Stéphane Hessel avoue que, aujourd’hui, sa «principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie», il se voit traîné dans la boue : «Il y a aussi chez Hessel cette obsession anti-israélienne qui fait songer à la définition donnée jadis de l’antisémite par Pierre Larousse: “Personne qui hait les juifs plus qu’il n’est raisonnable.”» Rappelons qu’en octobre dernier, l’historien Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS, avait paraphrasé un texte de Voltaire pour évoquer, à propos de la Palestine, la figure de Stéphane Hessel : «Quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu’on ait envie de lui écraser la tête.» Honte à tous ces propagateurs de haine !

L’indignation, à elle seule, avec sa petite colère sous le bras, ne renverse aucune montagne. Le discours de refus et de résistance peut s’avérer insuffisant, s’il reste dépourvu d’ambition d’à-venir et de projets aspirant à l’élévation de tous. Mais les libéraux jugent Hessel «irresponsable» en ces termes: «Brandir le programme du Conseil national de la Résistance pour faire honte aux gouvernants d’aujourd’hui relève au mieux de l’idiotie historique, au pire de l’imposture.» Nous y voilà ! Stéphane Hessel répond lui-même dans son livre : «Tout le socle des conquêtes sociales de la Résistance est remis en cause. Le pouvoir de l’argent, tellement combattu par la Résistance, n’a jamais été aussi grand, insolent, égoïste avec ses propres serviteurs jusque dans les plus hautes sphères de l’État.» Par ces mots et tous les autres, le vieil homme montre à ceux qui n’en ont pas l’habitude la volonté de rendre possible ce qui est souhaitable – et résolument tourner le dos à tous ceux qui prônent l’indifférence et le renoncement. Alors merci à lui.

Le blog de Jean-Emmanuel Ducoin : http://larouetournehuma.blogspot.com/

Jean-Emmanuel Ducoin

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Les jeunes ne sont-ils bons qu'à mettre en prison ?

9 Janvier 2011, 20:10pm

Publié par PCF Villepinte

Sur le blog de Ian Brossat

 

Gavroche (Les Mis%C3%A9rables)Demain matin, Christian Estrosi déposera sa proposition de loi visant à abaisser la majorité pénale à 16 ans. Cette annonce a été faite par le maire de Nice à la suite d'un fait divers qui aurait vu plusieurs jeunes niçois s'attaquer à des pompiers. Chacun se souvient que, cet été, après le fameux discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, Estrosi avait proposé que les maires incapables de garantir la sécurité des habitants de leur commune devraient être sanctionnés. Il proposait de prendre modèle sur la loi SRU qui sanctionne les édiles - dont il fait partie d'ailleurs - qui refusent de faire les efforts nécessaires pour atteindre 20% de logements sociaux sur leur territoire. Force est de constater que le même Estrosi se retrouve dans la situation de l'arroseur arrosé. Et comme cette situation ne lui plaît guère, le voilà qui dégaine une proposition de loi.  Le jour où un chihuahua mordra une mamie, il dégainera une loi sur les morsures de chihahuas... Il suffit d'ailleurs de regarder l'empilement de lois relatives à la sécurité depuis 2007 pour s'apercevoir qu'elles

ne sont d'aucune utilité. Il ne sert à rien de multiplier les dispositifs législatifs si, dans le même temps, le terrain est déserté par les forces de sécurité faute d'effectifs en nombre suffisant. 

Il reste que cette proposition en dit long sur le regard que la droite - et donc une partie de la société - porte sur la jeunesse de notre pays. La jeunesse ne serait bonne qu'à mettre en prison. Elle ne serait bonne qu'à enfermer. Etrange pays qui considère qu'un jeune de 16 ans est assez grand aller en prison, mais pas suffisamment pour pouvoir voter. Cela m'a amené à signer, avec mon amie Emmanuelle Becker, une tribune sur le site de Mediapart, en faveur du droit de vote à 16 ans. Cela nous a valu bien des remarques, quelques messages de félicitations, quelques critiques virulentes aussi. Je suis convaincu, en tout cas, que le débat mérite d'être ouvert.

L'un des messages que j'ai reçus m'a été envoyé par Justin Jay. Je vous invite à le lire, il vaut bien mieux que toutes les réponses que j'aurais pu apporter :

"Pour ma part, j'ai 17 ans, étant militant, responsable lycéen de mon département, je suis amené à parler avec tous les jeunes de mon âge à propos de tout un tas de sujets politiques, et croyez le ou non, pour la majorité, ils sont bien au courant de ce qui se passe, et sont loin d'être dupes et immatures (il suffit de voir comment les lycéens se sont organisés savamment pour le mouvement sur les retraites.).
Je vais vous raconter une petite anecdote, cet été, Sarkozy est venu à Grenoble. En bons militants, nous avons collé des affiches contre sa venue. Résultat : une garde à vue, et une menace de comparution immédiate. Nous étions trois, le plus jeune allait tout juste sur ses 16 ans.
Alors, après une nuit de GAV et tout ce que ça implique, ce minot je lui dis quoi, moi ? qu'on a le droit de t'emprisonner quand tu dis ce que tu penses, mais si tu veux le dire par le biais du vote, comme tu es un peu immature, tu attendras.."
Merci Justin, pour ce témoignage. Et vive le débat !

 

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Lu sur le blog du PCF Romainville :

9 Janvier 2011, 07:40am

Publié par PCF Villepinte

Après vérification, Romainville n'a pas changé de député(e) !

 

Nous ne résistons pas à publier ce billet mis en ligne par la section du PCF de Romainville. Un peu d’humour ne nuit pas... surtout quand il écorne les appétits électifs sans limites !

 

« Décidément dans notre bonne ville de Romainville nous allons de surprise en surprise. En ouvrant nos boîtes à lettres, ce lundi 3 janvier, nous avons trouvé un joli petit calendrier avec l’adresse du blog du député et la liste des villes où nous pouvons le rencontrer. Nous trouvons Bagnolet, Le pré Saint Gervais, Pantin et Les lilas.

Innocemment, nous cherchons Romainville et nous y découvrons la photo de... Claude BARTOLONE. Ainsi, en entrant dans cette nouvelle décennie, nous aurions, sans nous en rendre compte, changé de circonscription et de député(e). Dans ces cas là, il vaut mieux aller vérifier à la source.

Nous nous sommes donc rendus sur le blog de celle que nous croyions avoir élue en 2007, c’est-à-dire madame Elisabeth GUIGOU. Après vérification, il n’y a pas eu d’élections législatives entre Noël et le nouvel an.

Madame Elisabeth GUIGOU est bien toujours notre députée, en principe jusqu’en 2012…et peut-être après. Qui sait. Sur son blog nous y trouvons, « La lettre de la députée », dans laquelle, elle nous dit « que l’on peut compter sur elle pour être à notre écoute et qu’elle continuerai à nous défendre à l’Assemblée nationale ».

Elle ne manque d’ailleurs pas de nous présenter ses vœux en indiquant, nous la citons « 2011 va être le 30ème anniversaire de l’élection de François Mitterrand. J’espère que cela saura inspirer la gauche pour que nous puissions tirer le meilleur parti des primaires entre les socialistes.

Que ce ne soit pas des combats de personnes… » Naturellement, il n’est nullement dans nos intentions de nous ingérer dans un débat qui concerne le Parti socialiste, et lui seul. En tant qu’observateurs, nous verrons si notre députée aura été entendue pour les présidentielles et …les législatives. Mais surtout, nous sommes rassurés et soulagés. Nous n’avons pas oublié d’aller voter, comme nous l’avons cru un instant. »

 

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Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

8 Janvier 2011, 07:53am

Publié par PCF Villepinte

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 7 janvier
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Alors que la politique régressive et répressive de la droite conduite par Nicolas Sarkozy exacerbe jour après jour la souffrance sociale, la responsabilité des forces de gauche est de se rassembler dans l’action pour répondre aux besoins des populations. Aussi, l’annonce d’un possible accord électoral de premier tour aux élections cantonales dans le Val de Marne entre le PS et Europe Ecologie les Verts, tourné non pas vers la conquête de sièges sur la droite, mais sur celle de cantons de gauche où l’élu-e est un-e conseiller-e général communiste, suscite la colère, l’inquiétude et l’incompréhension de l’ensemble des communistes et de bien d’autres militant-e-s de gauche progressistes, démocrates, de ce département, de la région Ile de France et de la France entière.

Après les déclarations fracassantes de Manuel Valls qui vient d’ouvrir un boulevard à une nouvelle offensive de Nicolas Sarkozy contre les droits des salarié-es, qui cherche ainsi à nouveau à tirer contre le progrès social et le camp de toute la gauche ?

Le Val de Marne est animé par une majorité de gauche unie et présidé par un communiste Christian Favier dont l’action fait l’unanimité des électrices et des électeurs de gauche du département. Ce département agit pour réduire les inégalités et les injustices et ne cesse d’innover au service de toutes et de tous. Il est en pointe dans le combat de l’Ile de France pour des transports qui desservent enfin beaucoup mieux les populations hors de Paris intra muros. Qui a intérêt à affaiblir cette majorité combative, sa composante communiste, son président Christian Favier ? Sûrement pas les populations et les élu-es locaux de gauche du Val de Marne mobilisés contre la crise et les dégâts de la politique gouvernementale.

L’éventualité de cet accord est d’autant plus surprenante que des discussions se poursuivaient et avançaient cette semaine encore sur la base de propositions unitaires pouvant rassembler l’ensemble des forces de gauche, et que la direction nationale du PS nous avait affirmé soutenir l’aboutissement de ces discussions. Il semblerait qu’aujourd’hui une partie des dirigeants socialistes préfèrent céder aux surenchères d’Europe Ecologie les Verts qui une fois de plus conçoit son implantation électorale au détriment du reste des formations de gauche, et non pas dans une dynamique de conquête contre la droite. Où mène cette aventure qui consiste à affaiblir la composante communiste de la gauche d’un côté, et à envisager un ticket présidentiel flirtant avec le « ni droite-ni gauche » de l’autre. Le Val de Marne doit-il payer le prix de ces calculs politiciens ?

Dans l’intérêt de la population, je n’imagine pas que l’éventualité d’un tel accord se confirme. J’invite l’ensemble des forces de gauche à peser les conséquences de leurs actes, à tourner le dos à toute opération de division, et à reprendre la discussion pour travailler au rassemblement autour de Christian Favier dans l’intérêt des Val des Marnais. J’appelle les Val-de-Marnaises et les Val-de-Marnais à s’en mêler car il en va de la réponse à leurs difficultés et à leurs attentes. Les communistes et leurs partenaires du Front de gauche poursuivront sans relâche l’ambition de rassembler ces citoyennes et ces citoyens pour contribuer à la transformation sociale dans le département et le pays.

Pierre Laurent secrétaire national du PCF

Vendredi 7 janvier 2011.

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le "choix définitif" du candidat du Front de gauche en juin.

7 Janvier 2011, 18:49pm

Publié par PCF Villepinte

 p-Laurentl.jpgLe secrétaire national du PCF Pierre Laurent a indiqué que le "choix définitif" du candidat du Front de gauche pour la présidentielle serait décidé lors d'une conférence nationale prévue les 4 et 5 juin, alors que Jean-Luc Mélenchon fait de plus en plus figure de favori. "Toutes les possibilités sont ouvertes", a déclaré à des journalistes le numéro un communiste, en marge du Conseil national qui se réunit au siège du PCF pour lancer les appels à candidatures.

"Le choix définitif sera tranché lors d'une conférence nationale les 4 et 5 juin" et "il y aura probablement une préférence indiquée dès le Conseil national" début avril, a-t-il poursuivi, soulignant que les militants communistes devront voter mi-juin sur le sujet.
"La candidature peut être celle d'un communiste ou d'une autre personnalité du Front de gauche ou une personnalité qui se reconnaîtrait dans la démarche du Front de gauche", a-t-il ajouté, démentant que la direction communiste se soit rangée derrière la candidature Mélenchon (Parti de gauche).

"Des candidats qui ne sont pas médiatiques (...) ont toute leur légitimité et peuvent très bien s'imposer", a-t-il assuré, alors que le député PCF du Puy-de-Dôme André Chassaigne s'est porté candidat.

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Sihem Souid, une policière au placard pour avoir dit la vérité

6 Janvier 2011, 23:37pm

Publié par PCF Villepinte

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 6 janvier
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La demande de réintégration en référé de Sihem Souid, auteur du livre événement « Omerta dans la police », est examinée ce vendredi au matin. Justice doit être rendue à cette policière courageuse qui dénonce les abus policiers qu’elle a constatés. 
Sihem Souid a été suspendue le 1er décembre dernier de ses fonctions d’adjointe administrative à la Préfecture de police de Paris pour « manquement à son obligation de réserve ». En révélant des dysfonctionnements inacceptables dans la police, elle n’a pourtant fait que respecter la loi, précisément l’article 40 du code de procédure pénale selon lequel un fonctionnaire doit dénoncer un crime ou délit dont il a connaissance dans l’exercice de ses fonctions. En outre, la véracité des informations qu’elle a portées à la connaissance du public dans son livre n’a jamais été mise en cause. 

Il est scandaleux qu’une fonctionnaire se retrouve ainsi mise au placard pour avoir eu le courage de dire la vérité et de la dénoncer. Aussi le PCF apporte son soutien plein et entier à Sihem Souid dans sa demande de réintégration et salue son combat contre certains dysfonctionnements de la police, pour une police respectée et respectueuse des citoyens.

Ian Brossat, Responsable des questions de sécurité au PCF,

Paris, le 6 janvier 2011.




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Tunisie

6 Janvier 2011, 23:34pm

Publié par PCF Villepinte

Le PCF demande la suspension de l’accord d’association UE/Tunisie

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 6 janvier
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Le PCF appelle au succès de tous les rassemblements de solidarité organisés de façon unitaire aujourd’hui à Paris et dans l’ensemble des grandes villes de France.

Cette journée du 6 janvier 2011, journée internationale de solidarité avec les luttes populaires en Tunisie, doit être marquée par l’expression d’un large soutien à toutes les forces démocratiques politiques et sociales. Mais aussi à tous les citoyen-ne-s de Tunisie qui contribuent à un mouvement de rejet et de révolte légitime contre le régime de Ben Ali et sa politique anti-sociale de chômage et de mépris.

Les gouvernements d’Europe et singulièrement les autorités françaises doivent être clairement mises en accusation pour leur soutien constant et sans faille à un régime qui met en œuvre une répression meurtrière contre le mouvement social.

Le PCF condamne le soutien officiel de la France au pouvoir policier et corrompu du Président Ben Ali. Il demande la suspension de l’accord d’association UE/Tunisie tant que ce régime ne respectera pas les droits humains et les exigences élémentaires d’un État de droit.

Parti communiste français,

Paris, le 6 janvier 2011.

 

 

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Médiator : le PCF veut la vérité

6 Janvier 2011, 23:31pm

Publié par PCF Villepinte

 

Par : Bureau de presse
Mis en ligne : 6 janvier
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Dés 2009, un rapport commandité par Jacques Servier confirmait les liens entre le benfluorex – le principe actif du Médiator – et les atteintes aux valves cardiaques des patients. Pourtant le laboratoire n’a pas fait retirer le médicament du marché. Circonstance aggravante, ces jours-ci, l’industriel pharmaceutique cherche à minimiser le nombre de cas mortels. Si les récents propos outrageux de Jacques Servier certifient que le Mediator n’a fait « que 3 morts », ils sont mensongers et méprisants à l’égard des victimes et de leur famille.

Face à l’attitude insultante du laboratoire à l’origine de ce scandale, le PCF exige la vérité sur les conséquences du Mediator.

Les processus de décision en matière de santé publique, doivent être mises hors de la zone d’influence des grandes firmes pharmaceutiques. L’industrie pharmaceutique ne peut plus être laissé sans garde fou réellement indépendant des pouvoirs de l’argent.

Le PCF propose un pôle public du médicament et de la recherche indépendant financièrement des sociétés pharmaceutiques et placé sous le contrôle démocratique des scientifiques, des représentants de salariés et des usagers.

Parti communiste français,

Paris, le 6 janvier 2011.

 

 

 

 

 

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