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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

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27 Mars 2013, 08:12am

Publié par PCF Villepinte

Société - le 26 Mars 2013

 

les débordements à la Manif pour tous étaient bien prémédités

 

 

L'Humanité s'est procurée un message diffusé via les réseaux catholiques avant la manifestation pour tous de ce dimanche, qui prouve la volonté de forcer le barrage des CRS pour envahir l'avenue des Champs-Elysées. Découvrez le document ici.

Pour en savoir plus, lire l'article dans l'Humanité de ce mercredi

Ce message publié ci-dessous démontre que la volonté de faire de cette manifestation un «printemps français» (sic) en forçant les barrages de police et en s’installant sur les Champs-Elysées, consignes à l’appui, circulait depuis plusieurs semaines dans la réacosphère, des ultracatholiques du Salon beige à Boulevard Voltaire de Robert Ménard, en passant par F.desouche. L’avocat royaliste Jacques Trémolet de Villers y croyait: « Toutes les conditions sont réunies», écrivait-il dans le mensuel catholique traditionnaliste Présent. «Il y a les troupes (...) il y a le nombre.» Sur le site Nouvelles de France, le député d’extrême droite Jacques Bompard a lui aussi battu le rappel, mais c’est Eric Martin, dont Le Monde souligne les propos, qui remporte la palme: «Le 24, n’oubliez pas vos c... à la maison (théorie du genre oblige, tout le monde en a!) et, sans mauvais jeu de mots, préparez vos tentes!»

Rédigées par "un élu de la République et un ancien officier de l'armée", les consignes martiales inscrites y sont très claires:

  1. "Le mot d'ordre doit être: former la masse. C'est la masse qui l'emporte dans toutes les batailles"
  2. "arrivez de tous les côtés, par où vous pourrez"
  3. "face à un barrage serré de CRS interdisant par exemple l'accès au Champs: se tenir à courte distance, en contre-barrage serré, sans provocation. cela les fixera à un point précis et permettra de mieux les contourner dans les rues poreuses du quartier de l'Etoile. Il faut profiter à fond de l'avantage tactique déterminant: le nombre"
  4. "Il faut également arriver le plus tôt possible, dès le matin, sans tenir compte de ce que la manif ne sera "autorisée" qu'à partir de 13 heures".

L'objectif énoncé est lui aussi limpide: "Les forces de l'ordre seront prises en étau. Elles n'auront pas les effectifs nécessaires pour faire front, ce sera inutile. Elles seront forcément débordées. Il suffira que par le téléphone portables, on informe les manifestants des "points de passage", forcément nombreux, dans le dispositif ébranlé."

Débordement déjà tenté le 13 janvier

On connaît la suite. La tactique a échouée et les forces de sécurité mises en place par la préfecture de police de Paris ont repoussé les "assaillants". Le message que nous publions révèle aussi que la même tactique avait été tentée lors de la précédente manifestation pour tous: "Contstat passé: le 13 janvier, la préfecture de poolice a contraint les manifestants à se fractionner en trois. Quelque part, la manif' a été "explosée". De cette manipulation, il résulte que les derniers sont arrivés après la bataille."

Ces "organisateurs" de débordement vont-ils réitérer cette stratégie lors du prochain rassemblement des anti-mariage mixte?

  • A lire aussi:

Manif pour tous: Ayrault et Valls mettent en cause les organisateurs

Une marée de peur et de droite

Gregory Marin (avec S.G.)

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TOURS 1920

27 Mars 2013, 08:01am

Publié par PCF Villepinte

D’arrache-pied, Michel Guilloux

 

 

Pour Michel Guilloux, les polémiques concernant Jean-Luc Mélenchon ne sauraient masquer les problèmes de fond révélés par la percée du Front national lors de la législative partielle dans l'Oise: "Le peuple de gauche exprime ses doutes profonds. L’enjeu est de lui redonner l’espoir d’une autre voie. Encore 
faut-il le vouloir."

Si on en croit le dictionnaire 
Le Robert, qui en pointe l’origine en 1911, tout guerrier marocain partisan d’Abd El-Krim, qui combattait contre la colonisation française, était qualifié par les troupes coloniales de «salopard». En ce sens premier, on constatera que son usage du week-end est sans doute un contresens; et que si le conflit est moins à redouter que le consensus mou, l’insulte ne remplacera jamais l’argument. Avec le sens de la nuance qui caractérise un éditorialiste du Figaro, celui d’hier s’étranglait : « Depuis combien de temps met-on en garde (les socialistes) contre la tyrannie morale que leur inflige l’extrême gauche. Depuis combien de temps leur explique-t-on qu’ils perdent leur âme à frayer avec des gens qui veulent leur perte ? » Réponse : « Depuis le Congrès 
de Tours, il y a quatre-vingt-treize ans. » On ne feindra pas de penser que monsieur Paul-Henri du Limbert ignore que le Parti de gauche n’est pas le Front de gauche, ni qu’il croit que les deux sont les faux nez du PCF. Mais puisque certains évoquent les remugles des « années trente », en voilà un parfait exemple. Ce « communiste pas républicain » d’aujourd’hui est l’écho transparent du « communiste pas français » qui allait mener une frange des dirigeants politiques et économiques anti-Front populaire à la fange collaborationniste.

La ficelle est un peu grosse, après une élection partielle peu glorieuse au plan de la démocratie, 
de tenter de jouer sur deux tableaux: stigmatiser 
les uns pour masquer les collusions avec les autres. Confondre ceux qui s’inscrivent dans le débat démocratique et la République, avec la volonté 
de les rénover en profondeur, et cette extrême droite qui rêve d’un « État fort », du muselage des élus locaux, 
d’une « garde nationale », hors police et gendarmerie, de 50 000 hommes; entre cette gauche qui veut la justice pour les syndicalistes injustement condamnés sous 
le précédent quinquennat et cette extrême droite 
qui rêve de l’interdiction du droit syndical pour 
les magistrats. Si craquements il y a, ils relèvent de 
la compétition rhétorique pour capter ou conserver un électorat en recourant aux pires accents populistes conçus comme contrepartie aux coups de massue d’une politique ultralibérale. La complaisance avec laquelle les médias audiovisuels, publics et privés, ont, depuis ce début d’année, déroulé le tapis rouge à l’expression de Marine Le Pen ne peut être non plus passée sous le boisseau.

À jouer les apprentis sorciers, il ne faut pas s’étonner ensuite du résultat des urnes. À droite, les résultats de la partielle de dimanche ne procurent pas de quoi pavoiser, sauf à rêver d’un paysage politique 
réduit à la droite extrême et à l’extrême droite. À gauche, 
le nouveau Cassandre du Parti socialiste s’épargne 
le mal de tête en assénant, dans le même propos, que 
la défaite de la candidate présentée par sa formation est due à la présence du Front de gauche et que ce dernier ne tire pas parti des luttes sociales. Jean-Christophe Cambadélis préfère spéculer sur la poursuite du scénario aux « élections municipales, européennes et régionales », oubliant au passage les résultats des législatives de juin dernier.

Là comme ailleurs, la volonté de battre une droite qui bouchait toute solution d’avenir au peuple s’est nourrie d’une égale soif de changement. Austérité, loi reprenant l’ANI bridant les droits des travailleurs, fiscalité ne se donnant pas les moyens de s’attaquer au mur de l’argent… la droite n’a rien à y redire; le peuple de gauche, lui, de Dijon à la deuxième circonscription de l’Oise, exprime ses doutes profonds. L’enjeu est de lui redonner l’espoir d’une autre voie. Encore faut-il le vouloir. Il est une gauche, bien de gauche, qui entend y travailler d’arrache-pied et ne pas lâcher d’un iota quant au débat 
à mener sur ce terrain et au rassemblement qu’il appelle.

  • A lire aussi:

Tirs nourris au PS contre la "violence verbale" de Jean-Luc Mélenchon

Polémique à gauche: le PS esquive le fond

Michel Guilloux

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ANI

27 Mars 2013, 07:39am

Publié par PCF Villepinte

 Social-Eco - le 26 Mars 2013

ani-5-mars.jpg 

La CGT, FO et Solidaires défileront contre l'accord emploi le 9 avril

 

 

Bis repetita. Après la journée d'action du 5 mars dernier, les trois organisations syndicales allient leurs forces pour manifester contre l'accord national interprofessionnel (ANI) de sécurisation et flexibilité de l'emploi, dont la transposition dans un projet de loi sera examiné ce jour-là à l'Assemblée nationale.

Les deux centrales non-signataires de l'ANI qui a été paraphé par le Medef, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, et Solidaires, ont toutes trois appelées ce mardi à se mobiliser dans quinze jours contre ce projet de loi qui sera examiné au Parlement en procédure d'urgence -une seule lecture dans chaque chambre- et après le vote de l'Assemblée, il sera en débat au Sénat.

Rencontres avec les parlementaires

"Pour la CGT, le changement de cap en matière de politique d’emploi et de garanties sociales pour les salariés est d’une absolue nécessité. C'est pourquoi, après la forte mobilisation du 5 mars qui a réuni 200.000 manifestants, la CGT appelle l'ensemble des salariés du privé comme du secteur public, des retraités et des privés d'emploi, à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le 9 avril" pour "empêcher la transposition dans la loi du contenu de l'accord du 11 janvier", indique la centrale dans un communiqué.

Cette dernière explique en parallèle poursuivre "les rencontres avec les parlementaires dans les tout prochains jours afin de leur démontrer la nocivité de l'accord pour les salariés et son inefficacité en matière économique."

Régression

Dans un communiqué, Force ouvrière "appelle ses structures et militants à participer aux rassemblements et actions qui auront lieu le 9 avril" et estime que "l'accord du 11 janvier, comme le projet de loi actuel, constituent une régression des droits sociaux".

FO poursuivra aussi ses "démarches auprès des parlementaires".

L'union syndicale Solidaires appelle également dans un communiqué salariés et chômeurs à "participer massivement" à la journée d'action du 9 avril : "Il s'agit d'amplifier et d'élargir la mobilisation après la réussite de la première étape du 5 mars pour montrer notre détermination au gouvernement", indique Solidaires dans un communiqué.

  • A lire aussi:

Les communiqués de la CGT, de FO et de Solidaires

Les Verts donnent consistance à l'ANI

Une bataille de longue haleine sur l'emploi

S.G.

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LEGENDE

26 Mars 2013, 08:04am

Publié par PCF Villepinte

Miles Davis, une rare anthologie du Lost Quintet en Europe

 

 

Le coffret paru chez Legacy-Columbia immortalise quatre concerts européens du légendaire trompettiste en 1969, notamment au fameux Festival d’Antibes.

A chaque tournant amorcé par le légendaire trompettiste, compositeur et leader américain, il y a toujours eu une partie de la critique pour chicaner, voire l’accuser de traître au jazz ou de vendu au business. C’est que, pour certains donneurs de leçons engoncés dans leurs certitudes sur le beau et le bien, le génie davisien progressait trop rapidement. Du milieu des années 1940 jusqu’à sa mort en 1991, Miles a participé à l’insurrection bop, catalysé la naissance du cool, éclairé la révolution électrique, enfourché le free, annoncé le funk, honoré le hip hop...

Chercher, tenter, inventer

L’étude de la documentation sonore disponible, qui s’élargit au fil du temps, prouve, s’il le fallait, que Miles Davis, réputé pour son impitoyable exigence artistique, n’a cessé de chercher, tenter, inventer. Parmi les pépites exhumées, figurent des enregistrements  effectués par les radions et télévisions nationales française, allemande et suédoise, dont certains ont abouti, dans le passé, à de médiocres publications pirates (ou bootlegs). Depuis trois ans, Legacy-Columbia s’attelle à une remarquable tâche. Après la publication, en 2011, de «  The Bootleg Series Vol.1: Live in Europe 1967 », voici le coffret « The Bootleg Series Vol. 2: Live In Europe 1969 » (3 CD, 1 DVD): 2 disques pour les concerts des 25 et 26 juillet dans le cadre de l’historique festival d’Antibes, un disque pour le live de Stockholm (5 novembre) et le DVD pour le concert de Berlin (7 novembre). Cette première édition officielle bénéficie d’une qualité sonore enfin digne du héros. Un trésor pour 24 euros seulement!

"Le Lost quintet, un groupe terrible!"

Dès le CD1, consacré à la première des deux soirées de Miles au Festival international d’Antibes, le ‘Monsieur Jazz’ de l’ORTF, André Francis, annonce le groupe au public: aux côtés du maître, Jack DeJohnette (batterie), l’Anglais Dave Holland  (contrebasse), Chick Corea (piano et claviers électriques) et Wayne Shorter (saxophone). Il s’agit de la troisième mouture du fameux ‘Quintet’, format que Miles avait exploré à partir de 1955 avec John Coltrane, puis de nouveau sondé en 1963 avec Herbie Hancock et Wayne Shorter (arrivé en 1964 dans formation). Ce dernier est le seul ancien membre resté dans ce troisième Quintet, parfois baptisé le Lost Quintet (le Quintet perdu), car Columbia ne l’a jamais immortalisé en studio. Ce que regrettait Miles dans son autobiographie, en se souvenant des prestations scéniques avec cette escouade de francs-tireurs. Ses propos sont rapportés par Josef  Woodard (du Los Angeles Times), auteur du texte de livret: « Man, j’aurais aimé que ce groupe soit enregistré en live, parce qu’il était terrible! 

On apprécie le soin apporté à l’ensemble de l’anthologie: son de qualité, texte explicatif (en anglais), détails discographiques (noms des compositeurs, durée des morceaux, etc.), reproductions de documents d’époque, photos rares. Les différentes versions de mêmes morceaux montrent la créativité qui bouillonne sur le feu de leur imaginaire. Au répertoire, des pièces emblématiques et d’autres moins connues du grand public, certaines jouant un rôle de pivot entre deux périodes davisiennes: des standards (« ‘Round Midnight », de Monk, et « I Fall In Love Too Easily », de Cahn et Styne) au mémorable « Bitches Brew », en passant par « Miles Runs The Voodoo Down » et « Milestones ». Sans oublier de splendides compositions de Wayne Shorter, souvent reprises aujourd’hui, telles « Footprints » et « Nefertiti ».

Saisissantes sont les images du DVD (en couleur, 46 minutes, soit l’intégralité du concert berlinois). Ceux qui avaient pu voir des versions pirates n’ont jamais accédé à une aussi belle qualité d’image. On ressent une émotion singulière à retrouver le charisme de Miles et la beauté sculpturale de son visage, à assister en direct à l’inventivité de ces artistes hors pair, à plonger dans cet océan de musicalité. Avec ce culotté Quintet, le jazz pète les plombs. Sauvage, acéré, foudroyant, et, pourtant, infiniment subtil.

 

  • A lire aussi:

La chronique de Farac C. sur The Bootleg Series Vol.1: Live in Europe 1967

L'intégralité des enregistrements Columbia de Miles Davis avec John Coltrane

Expo Miles Davis et témoignages

Fara C.

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RESISTANCE

26 Mars 2013, 07:58am

Publié par PCF Villepinte

Une exposition pour mettre ses pas dans ceux des hommes et des femmes de la résistance d’Île-de-France

 

 

« Résistance en région parisienne », Hôtel de Ville de Paris,  salle des Prévôts,  accès par le parvis. Du 19 mars au 25 avril, du lundi  au samedi, de, de 10 heures à 19 heures Le parcours auquel est convié le visiteur de l’exposition « Résistance en région parisienne », organisée conjointement par le comité d’histoire de la Ville de Paris, le musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne et la Mairie de Paris, se déploie sur deux plateaux. Le premier, dans une atmosphère tamisée aux couleurs brunes et sépia, retrace les années noires, celle de l’Occupation. C’est l’époque de la clandestinité, celle où les hommes et les femmes de la Résistance, à Paris comme dans le reste du pays sous le joug nazi et fasciste, forment une armée d’ombres. Le second, partie claire, évoque la Libération, événement qui prend à Paris un statut particulier, l’émancipation de la capitale et de ses environs symbolisant, sous le soleil du mois d’août 1944, un an avant la capitulation allemande, celle de la France. « Nous tenions beaucoup à mettre en exergue la résistance de Paris et de la Seine », explique en ce sens Catherine Vieu-Charier, adjointe au maire de Paris chargée de la mémoire et du monde combattant dans le cadre de la présentation de l’exposition. « Car, poursuit-elle, il faut se souvenir que 1940 est surtout l’humiliation de la capitale avec les troupes de l’occupant qui défilent à l’arc de triomphe et, de cette image terrible qui a tant marqué les consciences, celle de Hitler qui contemple le Trocadéro et qui, par cette mise en scène, indique à la fois l’occupation de la capitale et du pays. » Pour Paris, l’année 1943 fut une année charnière dont sont commémorés les soixante-dix ans cette année avec la naissance du Comité parisien de la Libération regroupant les divers mouvements de résistance dans le mouvement de leur unification nationale, au sein du CNR. « Nous avons voulu mettre l’accent sur une histoire quotidienne, comment les résistants parisiens et de la petite couronne vivaient au jour le jour, les systèmes de rendez-vous, comment ils tiraient un journal ou un tract », explique Charles Riondet, commissaire de l’exposition. Une évocation sensible qui fait mettre à chaque visiteur ses pas dans ceux qui livrèrent le combat de la Résistance au fil des espaces dans lesquels documents, objets, photographies, tracts, affiches, films et témoignages font toucher du doigt l’époque. Un itinéraire, sur le vif, qui atteindra plus particulièrement le jeune public avec, en particulier, ce fac-similé de faux papier distribué à l’entrée et destiné à être estampillé à chaque étape du parcours. Parmi les trois lieux reconstitués, l’imprimerie clandestine est la première rencontre. Elle est suivie de celle d’un établi de faussaire et d’un intérieur avec poste émetteur. Sur une table éclairée dans la pénombre, une machine à écrire en caractères hébraïques du FTP-MOI. À son extrémité, un paquet ficelé d’exemplaires de l’Humanité qui attendent d’être emportés pour être distribués et passer de main en main.

Jérôme Skalski

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Sur la réforme des rythmes scolaires

26 Mars 2013, 07:54am

Publié par PCF Villepinte

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CGT PSA Aulnay

26 Mars 2013, 07:40am

Publié par PCF Villepinte

 

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Lettre d'information n°11
25/03/2013
 
A LA UNE
 

10 semaines de grève, et toujours debout !

Nous sommes en grève depuis le 16 janvier. Et à l’époque, bien peu d’entre nous auraient parié que cela devait durer autant. Depuis, nous avons fait face à tout : les vigiles et les dizaines de cadres déployés par la direction pour nous intimider ; le licenciement de camarades, pour des motifs aussi lamentables que « jet d’œuf » ou « joue du tambour » ; la presse, qui nous a traités de « voyous » ; le gouvernement, solidaire de la direction de PSA ; les convocations de copains à la sûreté territoriale, avec la menace de poursuites judiciaires ; les CRS qui nous accompagnent dans tous nos déplacements, etc.

Mais rien de cela ne nous fait céder, pour une raison simple et juste : nous cherchons à sauver nos emplois, et nous défendons nos camarades sanctionnés par des patrons aussi dénués de scrupules que cupides.

La production toujours paralysée

Depuis le 16 janvier, aucune C3 n’est sortie des chaînes de production. La direction en a perdu plus de 21 000.

Vendredi 22 mars, elle a annoncé qu’à partir du 8 avril, elle allait mettre au chômage l’équipe du soir pour quatre semaines. Une décision qui masque difficilement son échec de remettre en route la production depuis le 16 janvier. Du coup, elle voudrait faire payer la moitié des salaires d’avril par l’Etat. 

C’est pourtant simple, si elle veut sa production, la direction n’a qu’à nous garantir un CDI et lever toutes les sanctions disciplinaires. 

« Cinq syndicats sur six », vraiment ?

La direction de PSA et le ministre Montebourg ont répété que cinq syndicats sur six auraient validé le plan social de PSA. Vraiment ? Au Comité central d’entreprise du 18 mars, la CFTC, FO, la CGC et le SIA ont en effet approuvé le plan de la direction, tandis que la CGT votait contre. Mais la CFDT s’est divisée, deux de ses représentants votant non, tandis qu’un s’abstenait – une petite gifle pour la direction de PSA. 

Surtout, les représentants centraux des syndicats ne représentent pas les salariés d’Aulnay, où les organisations engagées dans la grève contre la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois totalisent 55 % des voix dans le 1er collège (ouvriers et employés) : CGT 36,5 %, SUD 12,5% et CFDT 6%. En deux jours, une pétition à Aulnay a recueilli 1000 signatures contre le plan social. Les notions de « majoritaire » et de « minoritaire » sont donc à revoir ! 

Rassemblement devant le siège PSA 

Lundi 18 mars, c’est à plusieurs centaines que nous nous sommes rendus devant le siège de PSA à l’occasion du Comité central d’entreprise qui s’y tenait. Afin de dire que pour nous, le PSE (« Plan de sauvegarde de l’emploi »), c’est-à-dire le plan de licenciements, c’est toujours non !

Montebourg rate le train de l’Innovation

Mardi 19 mars, une centaine de grévistes ont profité de l’occasion de l’inauguration du « train de l‘innovation » pour interpeller Montebourg sur le silence complice du gouvernement concernant la préparation de milliers de licenciements à PSA et concernant le refus du gouvernement de nommer un médiateur dans le conflit d’Aulnay.

Courageusement, Montebourg s‘est réfugié dans un restaurant de la gare de Lyon. Les salariés réclamaient simplement qu’il s’explique naturellement devant eux ou au moins qu’il les reçoive en présence de la presse. 

Refus du ministre, qui préfère visiblement les plateaux de télé au dialogue avec les salariés en grève depuis 10 semaines, en présence de la presse. 

La caisse de grève

Au 24 mars, 220 000 euros étaient dans la caisse de grève. Un grand merci aux nombreux travailleurs qui nous soutiennent et qui nous aident, ainsi, à tenir bon face à PSA !

Assignation au tribunal de Versailles

A la demande des syndicats CGT de toutes les usines PSA, la Fédération CGT de la Métallurgie a attaqué PSA en justice pour insuffisance du PSE. L’audience aura lieu mardi 26 à 10h, au tribunal de grande instance de Versailles (5 place André Mignot). A cette occasion, nous organisons un rassemblement. Tous les amis de la grève sont invités. Venez nombreux !

 
Communiqués
 
Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay25/03/2013
Dans leur dixième semaine de grève, les salariés de PSA Aulnay combattent toujours le projet accord concernant les conditions de la fermeture de l'usine. En rassemblant près d'un millier de signatures contre ce projet d'accord et pour demander l'ouverture de nouvelles négociations, les salariés ont démontré une nouvelle fois que le rejet de ce projet d'accord est largement majoritaire. C'est avec l'accord des salariés en grève de PSA Aulnay que les syndicats CGT du groupe PSA ont demandé à leur Fédération de porter l'affaire en Justice. Marie-Laure Dufresnes Castets représentera la CGT tout au long de cette procédure.
Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay19/03/2013
Ce mardi 19 mars, une centaine de salariés de PSA Aulnay ont profité de l‘occasion de l‘inauguration du « train de l‘innovation » pour interpeller Montebourg sur le silence complice du gouvernement concernant la préparation de milliers de licenciements à Aulnay et à Rennes à PSA et concernant le refus du gouvernement de nommer un médiateur dans le conflit d‘Aulnay.
 
Nos actions
 
 
Déclarations
 
Là bas si j'y suis
20/03/2013


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Parti de Gauche en congrès

24 Mars 2013, 08:07am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 22 Mars 2013

CongrèsMots clés : parti socialiste, parti de gauche, jean-luc mélenchon, bordeaux, gauche au pouvoir, pg, congrès,

 

 

Le Parti de gauche trace sa "ligne d’horizon"

 

 

La formation de Jean-Luc Mélenchon est réunie jusqu’à dimanche à Bordeaux pour son troisième congrès, qui, espèrent ses dirigeants, marquera une nouvelle étape. Celle de l’affirmation de l’autonomie à gauche et de la fondation d’un nouveau projet de société écosocialiste.

Le Parti de gauche (PG), fondé en 2009, inaugure vendredi son 3e congrès, qui se tiendra jusqu’à dimanche à Bordeaux dans un contexte inédit, non seulement marqué par la crise, l’austérité, mais aussi par dix mois d’une majorité gouvernementale de gauche avec laquelle le parti entretient des relations pour le moins conflictuelles.

L’enjeu premier, ce week-end, sera ainsi, selon Martine Billard, « l’affirmation qu’il existe une alternative à la politique d’austérité du gouvernement et que nous voulons continuer à la porter dans les luttes comme dans les échéances électorales ». Le document en discussion à Bordeaux affirme d’ailleurs : « Non, nous ne sommes pas dans (la) majorité (gouvernementale). Oui, nous sommes l’opposition à sa politique d’austérité. » Une « autonomie », notamment aux municipales, sur laquelle se « joue principalement » l’avenir du Front de gauche, renchérit Éric Coquerel, secrétaire national du PG, dans un entretien à Regards.

Les délégués du PG auront en effet à discuter des échéances de 2014. Dans un amendement, le document qui leur est soumis abonde dans le même sens : « Tout dans les élections municipales doit préparer et renforcer la campagne européenne. En conséquence, si nous ne parvenons pas à constituer de listes autonomes, nous ne participerons pas à des listes dirigées par les partis qui soutiennent le gouvernement Ayrault. »

Dans la critique des politiques d’austérité

Le PS, lui, n’a pas manqué, ces derniers mois, une occasion de renvoyer l’ascenseur. Tentant de disqualifier toute alternative en tirant à vue sur Jean-Luc Mélenchon. À l’instar de Luc Carvounas, chargé des relations extérieures, qui qualifiait début mars le coprésident du PG de « petit Robespierre de mauvaise facture », arguant qu’« il n’y a pas d’autre gauche possible sinon une autre droite ».

Ce positionnement, aujourd’hui largement partagé au sein du parti, affirme sa coprésidente, n’aura pas été sans conséquences dans la courte histoire du PG, qui se veut un « creuset » pour des militants de différents horizons. Si Martine Billard, venue des Verts en décembre 2009, et Leila Chaibi, arrivée du NPA en février 2011, ont rejoint la formation avec de nouveaux militants, celle-ci a aussi affronté le départ de certains de ses membres, dont quelques-uns de ses fondateurs. Parmi eux, le député Marc Dolez, dernier parti en décembre dernier après Claude Debons, formule le reproche de propositions « rendues souvent inaudibles à cause de l’outrance du verbe ». Le cœur du malaise est stratégique : « Je ne crois pas à la thèse des deux gauches irréconciliables, ni au mythe du recours », affirme-t-il. « À chaque fois, c’est la relation au PS qui a été le motif de la séparation. En ce sens, je l’approuve, même si j’ai pu déplorer la méthode », convient Jean-Luc Mélenchon.

Si cette ligne ne fait pas non plus consensus au sein du Front de gauche (lire page 3), ses formations, dont les représentants sont invités à Bordeaux, devraient au moins se retrouver dans la critique des politiques d’austérité et sur les propositions alternatives, en particulier sur l’interpellation des parlementaires de gauche à propos de l’accord sur l’emploi que compte renouveler le PG à cette occasion. « Le conseil fédéral d’EELV doit se prononcer ce week-end, nous les appellerons donc à prendre leurs responsabilités » rappelle Martine Billard.

Ce congrès, avec quatre ans et 8 000 adhérents de plus, sera aussi celui d’une nouvelle étape, est-il affirmé. « Après avoir fait le parti et le Front de gauche, c’est le temps idéologique, celui de la ligne d’horizon », explique Jean-Luc Mélenchon en référence au concept d’écosocialisme dont le manifeste, en 18 thèses, rédigé en décembre dernier, devrait être adopté ce week-end (voir page 4). « Une étape importe, insiste Martine Billard, puisqu’on se projette maintenant dans un projet de société. » D’autant que si le PG avait été pensé à sa création comme « un outil transitoire » voué à se fondre dans le Front de gauche, le refus, notamment du PCF, d’un nouveau parti sur le modèle de Die Linke en Allemagne, a conduit ses dirigeant à revoir cet objectif. Le manifeste et le texte d’orientation, « Osons ! » adopté par le conseil national en décembre et amendé dans les comités locaux, devraient ainsi être complétés par une « convention programmatique » propre au PG dans l’année qui vient.

L’euro en question au PG  Le PG serait-il à l’aube d’un tournant sur la monnaie unique ? La formation, qui a toujours pris partie pour une réorientation de l’euro, comme l’explique Jean-Luc Mélenchon dans notre entretien (voir page 4), semble s’interroger. « La décision du banquier central (à propos de Chypre – NDLR) est un tournant. Elle impose un choix : soit changer le statut de la banque centrale et donc de l’euro pour sécuriser la souveraineté des peuples, soit renoncer à l’euro Merkel », a lancé jeudi son coprésident. À suivre ce week-end.

Julia Hamlaoui

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Débat public le 13 avril 2013 ...PARTICIPEZ...

24 Mars 2013, 07:59am

Publié par PCF Villepinte

.......... vous aussi au Colloque National organisé par la CNR

 le 13 avril prochain

gilbert 

 

Le 13 Avril, la CNR organise un débat public sur :

 Le transport des personnes et des marchandises par le Service Public ferroviaire.

Le Service Public …. un outil d'Avenir ?

 

 

La journée se déroulera de 9 heures à 16 heures

à Paris, 17 rue Traversière (12ème). (Métro "Gare de Lyon")

 

 

3 thèmes de débats :

 

                

 

- l’enjeu économique et environnemental du fret ferroviaire

 

- la situation des usagers voyageurs face à l’évolution du chemin de fer

 

- quel service public doit-on envisager en particulier en rapport avec l’acte 3 de la décentralisation, l'ouverture prônée par l'Europe et les besoins exprimés par la collectivité nationale ?

 

 

 

 

3 tables rondes verront intervenir plusieurs personnes qualifiées, en particulier:

Collectifs d'usagers : ALF, AUTERCOVEC, Comité de défense du triage de Sotteville, Tous Ensemble Pour Les Gares, Convergence des Services Publics,…

Des élus : Pierre Mathieu (Conseiller régional, chargé des questions transports au PCF) ; Alain Bruneel (Conseiller général et Maire), …

Représentants syndicaux : G. Garrel (CGT-Cheminots), Éric Tournebœuf (UNSA- Transports),  Daniel Geneste (Conseiller confédéral CGT pour le développement durable),…

Direction SNCF ; Ministère Transports ; organisations de défense de l’environnement ; … 

 

Les débats seront animés par les journalistes  Laurence Mauriaucourt et Pierre-Henri Lab.

 

D’ores et déjà, seront présents les Collectifs : CODELIAPP, Association des Usagers TER SNC RD Rhône, Comité de Défense du triage de Somain, Comité Pluraliste de Défense de la ligne Béziers-Neussargues- Clermont- Paris, Collectif des cheminots du Pays de Retz, Comité de de défense et de Développement du rail de la Région de Montluçon, Cheminots actifs et retraités d’Hellemmes, Collectif Blaye Bordeaux Rail, Cheminots actifs et retraités de la Sarthe,….

 

Par vos activités au sein de vos associations, de vos syndicats, usagers, utilisateurs du  fret ferroviaire, élus de la nation soucieux de l'avenir du Service Public ferroviaire, vous avez un vécu, des choses à dire, à proposer, donc vous avez vous aussi toute votre place dans nos débats.

 

Consultez le "Document introductif" (en pièce jointe)

 

 

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Explication de vote : Loi sur la refondation de l’école 19 mars 2013

24 Mars 2013, 07:47am

Publié par PCF Villepinte

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