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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

La Chine, deuxième économie de la planète

15 Février 2011, 08:57am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 14 Février 2011

 

Installé depuis 1968 au deuxième rang des puissances économiques mondiales derrière les Etats-Unis, le Japon a perdu sa place en 2010 au profit de la Chine. Pékin pourrait même détrôner Washington d'ici à 2025, selon des estimations de la Banque mondiale et de diverses institutions financières. 

Déjà observé sur un trimestre l'été dernier, le changement dans les rapports de force économique est entériné, Pékin ravissant le titre de deuxième économie mondiale à Tokyo avec un PIB annuel de 5878,6 milliards de dollars en 2010, contre 5474,2 milliards. Le Japon s'était hissé à cette place, devant l'Allemagne de l'Ouest, en 1968. L'écart reste important entre la Chine et la première économie mondiale, les Etats-Unis, dont le PIB a atteint 14.660 milliards de dollars l'an dernier. Mais les économistes estiment que la Chine pourrait dépasser les Etats-Unis d'ici à 2025.

Le ministre japonais délégué à la Politique économique et budgétaire a assuré ce matin qu'«en tant que nation voisine, nous saluons la progression rapide de l'économie chinoise. Cela peut structurer le développement de l'économie régionale». Il souhaite «améliorer les relations amicales entre le Japon et la Chine sur le plan économique.»

La Chine affiche depuis des années un taux de croissance approchant ou dépassant les 10%, son PIB ayant encore augmenté de 10,3% en termes réels 2010.

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Mélenchon : j'ai envoyé Marine Le Pen au tapis (vidéo)

14 Février 2011, 18:00pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 14 Février 2011

 

Marine Le Pen, présidente du FN  et le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon se sont affrontés pendant une heure lundi matin sur BFM TV et RMC.  Le débat était vif mais courtois à quinze mois de la présidentielle de 2012.

Se prévalant d'être la seule à incarner une rupture face au "système", Marine Le Pen a attaqué plusieurs fois Jean-Luc Mélenchon sur son passé au PS et dans le gouvernement de Lionel Jospin (1997-2002). "Pendant que vous étiez ministre (...) je ne vous ai pas entendu vous élever contre" les privatisations, a accusé la présidente du parti d'extrême droite, citant "Thomson Multimedia", les "Autoroutes du sud", "Aérospatiale"...

"Ne venez pas nous dire aujourd'hui que vous êtes un rebelle à ce système et que vous allez apporter des solutions. Vous avez accompagné tout cela et vous allez continuer à accompagner tout cela", a-t-elle lancé. Pour elle, il ne fait aucun doute que le co-président du Parti de gauche donnera ses voix au candidat socialiste lors de la présidentielle de 2012.

Jean-Luc Mélenchon  évoque 1981

"Madame Le Pen, je vous confirme un point: contre vous, on fera tous bloc à gauche", lui a rétorqué Jean-Luc Mélenchon, ajoutant: "vous, ça fait 40 ans que vous existez, vous ne servez strictement à rien (...) vous n'avez jamais servi à rien, à part amener la haine".

"En tant que militant du programme commun, par la victoire que nous avons obtenue en 1981, c'est à nous et à personne d'autre qu'on doit la retraite à 60 ans, la 5e semaine de congés payés, la dépénalisation du délit d'homosexualité, la fin de la peine de mort", a-t-il poursuivi.

Tous deux dénoncent "l'oligarchie" et remettent en cause une "Europe libérale" qui aurait dépossédé les peuples de leur souveraineté. Mais s'ils ont pour "point commun de vouloir incarner des alternatives de rupture à la bipolarisation actuelle, leurs formations ont des idéologies et des visions du monde qui n'ont rien à voir", souligne le politologue Jean-Yves Camus, chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques).

Immigration

Jean-Luc Mélenchon veut régulariser les sans-papiers et voit l'immigration comme une «richesse» économique et culturelle pour la France. Une vision en opposition frontale avec celle de Marine Le Pen qui voit dans ces flux migratoire entrants une cause de la «baisse des salaires des Français» et de «la déstabilisation massive de notre système de protection sociale». La présidente du FN dénonce notamment l'aide médicale d'état (AME), accordée aux étrangers aux faibles ressources, des «droits scandaleux» ouverts «à des clandestins». Jean-Luc Mélenchon a alors vivement interpellé son opposante pour lui demander si cela voulait dire qu'elle était prête à «laisser quelqu'un crever de sa maladie».

Jean-Luc Mélenchon a prétendu envoyer au tapis Marine Lepen

"Je l'ai envoyée au tapis. C'est tout ce qui compte. A chaque jour suffit sa peine", s'est félicité M. Mélenchon devant quelques journalistes après le débat.

Il s'est félicité d'avoir mis au point "l'effet Dracula" pour contrer son adversaire du jour: "un gros coup de lumière et cela part en poussière"."Elle avance comme un camion. Il y a des gens que cela intimide. Pas moi", a-t-il dit. 

"Quand je lui ai parlé des critères de convergence, elle était là, elle regardait, elle ne savait pas de quoi je parlais. Elle ne comprend rien à l'économie, cette femme-là", a-t-il estimé.

"Son truc est de vous faire courir de tous les côtés. Vous ne pouvez pas répondre à tout", a-t-il ajouté. "L'AME elle ne sait pas combien ça coûte elle ne sait plus quoi dire vous voyez dans ses yeux qu'elle panique".

Pour Marine Le Pen,  M. Mélenchon n'est pas son adversaire prioritaire

Marine Le Pen a pour sa part jugé que le débat avait été "normal", concluant: "M. Mélenchon n'est pas mon adversaire prioritaire, c'est l'UMPS. Moi je suis populiste avec le peuple, lui un populiste sans le peuple".

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Sur le Blog de :La Gauche Cactus

14 Février 2011, 17:44pm

Publié par PCF Villepinte

MEMOIRE EN DEFENSE DE JEAN-LUC MELENCHON (qui n’en a pas vraiment besoin, mais bon)

 mardi 8 février 2011 par Jean-Luc Gonneau

Possible, et peut-être probable, mais ne présumons de rien, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon est la cible d’attaques médiatiques et politiques d’une très remarquable diversité et d’intensités variables.

On peut, grosso modo, les classer en quatre catégories. La première est l’assimilation au Front National, qui semble avoir été le miel de certains membres, éminents, du Parti Socialiste (l’inévitable Manuel Valls, toujours prêt à tirer des balles dans le pied de la gauche en général, pourvu qu’on cause de lui, le président régional Jean-Paul Huchon, et quelques autres encore), sans oublier la caricature de Plantu dans le monde, assimilant clairement Mélenchon à Marine Le Pen. La seconde est l’accent mis sur les colères de Mélenchon, et notamment ses coups de gueule envers les journalistes. Si vous consultez le moteur de recherche internet le plus fréquenté, vous constaterez que ce sujet remplit la quasi-totalité des premières pages référencées qui lui sont consacrées. Les plus hargneux, sans surprise, sont les journalistes eux-mêmes. La troisième est le l’antienne bien connue du « vote utile » : la candidature de Jean-Luc Mélenchon serait susceptible de faire perdre la gauche. Là encore, plusieurs dirigeants socialistes reprennent ce refrain, brandissant le spectre de 2002 et la calembredaine qui consiste à imputer à la multiplication des candidatures à gauche l’échec de Lionel Jospin. Calembredaine ? Oui da. Si Jospin, avec son « programme qui n’(était) pas socialiste a perdu, n’est-ce pas justement parce que son programme n’était pas socialiste (ajoutons-y une campagne calamiteuse et le compte y est) ? Les attaques à répétition de Jean-Luc Mélenchon sur une éventuelle candidature de Dominique Strauss-Kahn hérissent, on les comprend, ses partisans. Et il faut les trésors de casuistique du journaliste Hervé Gattegno pour expliquer que par ses outrances mêmes, Mélenchon favorise l’hypothèse Strauss-Kahn : elles permettront au Parti Socialiste, par une sorte d’effet boomerang, de faire le bon choix (selon Gattegno), c’est-à-dire l’accompagnement du capitalisme (inévitable), la mondialisation (inéluctable) et la continuation de l’Europe du traité de Lisbonne (si raisonnable). La quatrième catégorie est la plus fréquente, et en même temps la plus ténue : les propositions du candidat Mélenchon sont d’une part, ringardes, et d’autre part irréalistes, une part n’empêchant pas l’autre, bien au contraire. Pourquoi pas, à condition de le démontrer. Mais aucun analyste politique ne s’y est risqué. Le meilleur, dans ce genre de numéro, est l’inépuisable Alain Duhamel (une quarantaine d’années d’éditorialiste politique sans jamais avoir produit une seule idée originale, voilà qui mérite, au moins, l’inscription au Guinness des records). Son regard, évidemment négatif, sur les propositions de Mélenchon tient ces deux adjectifs : ringard et irréaliste. Il se garde bien entendu de citer une seule de ces propositions et d’en démonter la ringardise et l’irréalisme. On le comprend : l’exercice n’est pas facile.

Concrètement, aucune des quatre catégories précédentes ne prend en compte le corpus d’idées proposé par Jean-Luc Mélenchon. Ou alors à la marge : pas assez anti-chinois (mais qui d’autre, hors le Front de Gauche, propose un protectionnisme raisonné contre les importations jouant sur les dumpings sociaux ? Ah, si, soyons justes, la gauche du PS s’y met aussi. Mais pas les strauss-kahniens). Trop Chavezien ? Il y lieu de distinguer, dans la politique d’Hugo Chavez certaines libertés prises avec les usages démocratiques habituels, que nous trouvons parfois, comme on dit en franglais borderline, et les initiatives qui ont permis de libérer le Venezuela de l’emprise nord-américaine. Il est de bon ton, dans la grande majorité de la presse française, de casser du sucre sur Hugo Chavez, de dénoncer la corruption qui existe (il n’y en avait donc pas quand le Venezuela était pratiquement sous protectorat économico-politique des Etats-Unis ?) de souligner des résultats économiques qui seraient calamiteux (ils étaient si pharamineux avant Chavez ? Ah, si, pour les multinationales implantées dans le pays). Anti-européen ? La bonne blague. Mélenchon demande une chose : rétablir la volonté populaire exprimée par 55% des français lors du referendum sur le projet de traité constitutionnel européen, et détournée par l’adoption par le Parlement, avec l’active complicité d’une majorité des parlementaires socialistes, de sa copie quasi conforme, le traité de Lisbonne. L’Europe, oui, mais pas celle de la concurrence libre et non faussée, autre calembredaine. Anti-PS ? La belle histoire. Anti socio libéral, oui. D’où la critique, certes au bazooka, de Dominique Strauss-Kahn ou Pascal Lamy, figures mondialisées de ce social libéralisme incapable de contenir les folles embardées du libéralisme financier. Démagogue avec la limitation des hauts salaires ? Rendez-vous compte : nos meilleurs managers vont quitter le pays. A un journaliste qui lui demandait ce qu’il avait à dire à ce sujet, Mélenchon a répondu « Bon voyage ». Aucun talent ne justifie les rémunérations faramineuses que se réserve une minorité très agissante, certes, mais davantage pour ses privilèges que pour le développement et l’emploi. Et puis est-on sur que ces « grands managers » ont tous du talent, en un temps ou les héritiers, les « nés coiffés » sont de plus en plus au commandes des grandes entreprises françaises ?

Qu’on ne s’y méprenne pas : Mélenchon n’est pas parfait (qui l’est ?). On peut être agaçé par certaines saillies pas toujours bienvenues, on peut contester certains de ses arguments (mais s’il vous plait, sur le fond). On peut préférer d’autres options politiques, c’est le jeu démocratique. Chez les amis du Cactus, certains font ou ont fait ou feront un bout de chemin, ou plus, avec Mélenchon, d’autres pas (mais tous reconnaissent son humour ravageur, et ça, c’est un bon point au Cactus). Mais faisons l’effort intellectuel de ne pas s’arrêter aux visions caricaturales, même si le personnage s’y prête parfois


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LE PRESSING DE LA PLACE DE SEVRAN N’EST PAS HORS LA LOI

14 Février 2011, 17:26pm

Publié par PCF Villepinte

            

 Union Locale des syndicats de Tremblay, Sevran, Villepinte, Vaujours et Coubron                          

                                    4, avenue Victor Hugo 93 270 Sevran

                              ' : 01.43.83.77.21   /  È : 09.50.78.83.06 Email : ulcgtsevran@free.fr

23 septembre manif 012-copie-1ENSEMBLE EXIGEONS LE RESPECT DE LA SALARIEE ET DU CODE DU TRAVAIL

 

 

 

 

 Après 29 ans de bons et loyaux services, le patron du pressing de la place Gaston Bussière a jeté à la rue sa vendeuse sans lui payer les salaires qui lui sont dus et refuse toute procédure qui garantirait les droits de la personne. Après avoir engagé une procédure de licenciement celui-ci revient sur sa décision, car il ne veut pas payer les indemnités qui sont dues, mais refuse de la reprendre à son poste.

 

Cette femme qui vit seule avec un enfant, n’a pas touché de salaire depuis décembre. Nous appelons l’ensemble des militants à être présent le :

 

 JEUDI 17 FEVRIER à partir de 11 heures 30 devant le magasin 22, place Gaston Bussiére à Sevran

 

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L’Egypte au lendemain d’une grande victoire

13 Février 2011, 07:07am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 12 Février 2011

 

 

 [HEURE PAR HEURE]
14h30-Le conseil suprême des forces armées égyptiennes a annoncé samedi à la télévision d'Etat que son objectif était de confier le pouvoir à un gouvernement civil et qu'il était lié par les traités internationaux de l'Egypte.

Par un communiqué lu à la télévision publique, l'armée charge également le gouvernement actuel d'expédier les affaires courantes en attendant la formation d'un nouveau cabinet gouvernemental.

Le conseil suprême précise que l'Egypte est toujours liée aux traités régionaux et internationaux signés par le passé, déclaration qui devrait rassurer Israël et les Etats-Unis.

L'Egypte est l'un des rares pays arabes à avoir conclu un traité de paix avec Israël, en 1979.

 

 

 

 

12h55- L'armée égyptienne a décidé d'alléger de quatre heures le couvre-feu en vigueur dans trois grandes villes dont Le Caire, a annoncé samedi la télévision d'Etat. "Le conseil suprême des forces armées: le couvre-feu de minuit à six heures", soit de 22H00 à 04H00 GMT, a indiqué la télévision dans un bandeau.

 
11h28-
 Manifestations de joie à Gaza. Quelque 2.000 étudiants palestiniens ont défilé samedi à Gaza pour célébrer la chute du régime du président égyptien Hosni Moubarak, pour la deuxième journée consécutive.
Les étudiants proches du mouvement islamiste Hamas ont défilé vers le siège du Conseil législatif dans la ville de Gaza. La foule a lancé des slogans saluant la "révolution" menée par le peuple égyptien tout en brandissant des drapeaux égyptiens et palestiniens.

9h30-
La presse égyptienne: qui affichait d'ordinaire un soutien sans faille à l'ex-président Hosni Moubarak, a salué la "Révolution des jeunes" qui ont "vaincu" le régime au terme d'une mobilisation sans faille. "Le peuple a fait tomber le régime", "les jeunes d'Egypte ont obligé Moubarak au départ", titrait en une Al-Ahram, poids lourd de la presse gouvernementale. Le quotidien va même jusqu'à saluer le site de socialisation Facebook qui a permis aux jeunes militants de relayer les appels à manifester. "La révolution de Facebook renverse Moubarak et...

 
8h10 :
L'armée égyptienne enlève les barricades et barbelés autour de la place Tahrir au Caire, épicentre de grand mouvement populaire qui a fait tomber Hosni Moubarak. Elle est aidée dans ses efforts par des civils qui nettoyaient la place. Ce début de normalisation a provoqué un débat parmi la foule. «Il y a plusieurs camps. Certains disent qu'il faut rester, d'autres disent qu'on a obtenu ce qu'on voulait et qu'il faut rentrer chez soi. D'autres encore disent qu'il faut partir, et que l'on pourra revenir si nécessaire», a expliqué un médecin travaillant dans les Emirats, revenu au Caire pour participer aux manifestations.

 

6h30 : Des milliers d'Egyptiens euphoriques étaient toujours rassemblés à l'aube sur la place Tahrir. Certains avaient la voix enrouée tellement ils avaient crié de joie après l'annonce du départ du président égyptiens. Un groupe de jeunes dansaient, arborant des drapeaux égyptiens et arrêtant les voitures pour féliciter les conducteurs. «Ô matin de la victoire», s'écriait l'un d'eux avec un grand sourire. Beaucoup ont passé toute la nuit éveillés à célébrer l'événement.

 

Patrick Le Hyaric: Pour l’Egypte, ni dictature douce, ni dictat impérialiste


 

 

 

Egypte: Hosni Moubarak a "dégagé"! La journée qui a fait tomber Hosni Moubarak


 

Après 18 jours d'une lutte acharnée menée par le peuple égyptien contre le régime ,  Hosni Moubarak est parti


 

A lire: Omar Souleimane, l'homme de l'ombre de Moubarak

A lire: Trois semaines de lutte: la chronologie des manifestations


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Algérie : échauffourées à la marche d'Alger (vidéo)

12 Février 2011, 19:12pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 12 Février 2011

Après la Tunisie et l'Egypte, tous les regards sont tournés samedi vers l'Algérie. L'opposition a appelé à une marche pacifique, interdite par les autorités. Des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants ont  eu lieu avant le départ du cortège à Alger.

2.000 manifestants se sont rassemblés dans la capitale algérienne. Ils ont réussi brièvement à forcer l'important dispositif des forces de l'ordre, qui les empêchaient de quitter la place du 1er Mai, avant de se retrouver à nouveau bloqués sur le chemin en direction de leur point d'arrivée, la place des Martyrs. Les manifestants crient "Algérie Libre" en arabe ou "Le régime dehors!". Parmi les manifestants se trouve Ali Belhadj, un des chefs du Front islamique du salut, un mouvement dissout en 1992.appelés à une marche interdite samedi à Alger pour "changer de système", parmi lesquels l'islamiste du FIS (dissous) Ali Belhadj, ont réussi brièvement à forcer l'important dispositif des forces de l'ordre avant de se retrouver à nouveau bloqués.

 Face à eux, une vingtaine de jeunes contre-manifestants criaient fort leur soutien au président Abdelaziz Bouteflika, criant "Bouteflika n'est pas Moubarak", en référence à la chute la veille du président égyptien Hosni Moubarak.

A Oran, la grande ville de l'ouest de l'Algérie où une manifestation a aussi été interdite par les autorités, un rassemblement a commencé sur la Place du 1er novembre et une dizaine d'interpellations ont déjà eu lieu, a rapporté un correspondant de l'AFP.

Les participants, au nombre de 400 à 500 personnes avant 11H00, comprenaient des artistes venus exprimer leur soutien et dénoncer la fragilité de leur statut. Vêtus de blanc en position de mime, deux d'entre eux, avec une croix rouge dessinée sur les lèvres, ont été interpellés.

Cette manifestation  avait été annoncée par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) dès sa création le 21 janvier dans la foulée des émeutes meurtrières contre la cherté de la vie du début de l'année, qui ont fait cinq morts et quelque 800 blessés.

Les autorités ont pris des mesures draconiennes avec près de 30.000 policiers déployés dans la capitale sur le parcours prévu des marcheurs de la Place du 1er mai jusqu'à la Place des Martyrs, distante d'environ 4 km.

14 personnes ont été brièvement interpellées puis relâchées, affirment les autorités.

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Le plan com' de Nicolas Sarkozy n'a pas marché

11 Février 2011, 23:22pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 11 Février 2011

 

Les éditorialistes de la presse française ne sont pas tendres avec la prestation du président de la République, qui a barbé 8,3 millions de télespectateurs jeudi soir lors de l'émission "Paroles de Français".

Le président de la République n'a pas captivé les Français jeudi soir. Avec 8,3 millions de téléspectateurs, soit 34% de part de marché pour l'émission "Paroles de Français", selon Médiamétrie, la prestation de Nicolas Sarkozy, longue de plus de deux heures et demie sur TF1, a fait moins recette que le précédent exercice de 2010 (8,6 millions).

L'opération de communication que le chef de l'Etat comptait réaliser avec "Paroles de Français" ne semble pas avoir fonctionné. C'est le constat que dressent bon nombre d'éditorialistes de la presse française ce matin qui ont la dent particulièrement dure. Dans Midi Libre, Yann Marec juge ainsi que "le remake télévisuel de l’an dernier, formaté pour dérouler la politique gouvernementale, manquait singulièrement de contradiction". "Parole usée, électorat déboussolé, image brouillée, opinion désabusée, serments éculés", énumère Rémi Godeau dans l'Est républicain, "dans une mise en scène sur mesure, le crypto-candidat a dévoilé sa stratégie". "Censé être à l'écoute, il a souvent ''oublié'' les questions du panel faire-valoir", accuse l'éditorialiste.

"Ce n'était pas Sarkozy, c'était un Pinocchio dont le nez s'allongeait à la mesure de cette interminable émission", assène Jean-Marcel Bouguereau dans la République des Pyrénées. "Une émission sur mesure d'où l'on avait soigneusement choisi les Français en évitant, comme lors de la précédente émission, tous les gréviculteurs qui l'avaient pollués."

"Hier soir, ''Paroles de Français'' aura donc permis à Nicolas Sarkozy, au plus bas dans les sondages, de se livrer à une tentative de reconquête de l'opinion via un échantillon choisi aux petits oignons", renchérit Jacques Guyon dans la Charente libre. "Pourquoi s'embarrasser de journalistes susceptibles de vous gâcher un solo de compassion ou une improvisation sur la justice sociale quand on a la chance d'avoir un choeur de "vrais" gens, posant les ''vraies'' questions et face auxquels on peut faire un vibrant récital de nouvelles promesses?"

Il faut chercher dans Le Figaro pour trouver enfin un commentaire avenant pour le président. Etienne Mougeotte y estime qu'en "répondant aux questions concrètes de neuf Français anonymes plutôt qu’aux admonestations péremptoires de stars des médias, le président a voulu conjuguer les contraintes de la mondialisation avec le volontarisme hexagonal". Mais pour Jacques Camus de la République du Centre, qui dénonce les "questions-prétexte posées par les Français sélectionnés" et qualifie Jean-Pierre Pernaut de "Monsieur Loyal", l'émission "s'appelait improprement ''Paroles de Français''. Il fallait plutôt comprendre ''Paroles du Président''."

 

Lire les réactions......

..... « Sarkozy ne sort pas grandi de cette soirée laborieuse » (Pierre Laurent - PCF)

..... Ubu Roi sur TF1 : la réaction du Parti de Gauche

..... Une co-production publicitaire TF1-Elysée pour A. Montebourg (PS) qui demande la même émission pour M. Aubry

..... Sarkozy sur TF1: "mortellement ennuyeux" (Bayrou, MoDem)

..... Sarkozy/TF1 : Vous avez dit information ? (SHJ-CGT Audiovisuel)

..... Mailly (FO) a trouvé Nicolas Sarkozy "un peu laborieux"

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Moubarak a démissionné : 2-0 pour la démocratie !

11 Février 2011, 23:18pm

Publié par PCF Villepinte

Moubarak a démissionné. Quelle joie ! C'est une formidable et remarquable victoire. Je veux rendre hommage au peuple égyptien, à l'extraordinaire détermination de sa jeunesse. Ils sont la fierté du monde. A leur côtés, nous seront vigilants pour que cette victoire ne soit pas confisquée et que la démission d'Hosni Moubarak ouvre vraiment la voie à la transition vers la démocratie. Décidément, nous vivons une année historique. La démocratie mène 2-0. Et le match ne fait que commencer!

 

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

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Régime fiscal de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy

11 Février 2011, 10:47am

Publié par PCF Villepinte

Sénateurs du groupe CRC-SPG  9 février 2011 Alors que le Président Sarkozy se veut le grand pourfendeur des paradis fiscaux et le partisan de la régulation des marchés, le droite sénatoriale s’apprête, avec l’accord du Gouvernement, à débattre de la création de paradis fiscaux !

Le 14 février prochain, le Sénat doit en effet examiner une proposition de loi organique, déposée par Louis Constant Fleming et Michel Magras, respectivement sénateurs UMP de Saint Martin et de Saint Barthélemy.

Ces deux éminents parlementaires, élus par un collège électoral plus que réduit ( 21 électeurs à Saint Martin, 13 à Saint Barthélemy ) , issus des familles les plus anciennes et les plus aisées de ces deux îles, entendent en faire de véritables « paradis fiscaux « ou, pour reprendre l’euphémisme du Président de la Commission des Finances, Jean Arthuis, « des laboratoires d’innovation fiscale où les parkings manquent de place pour le nombre de voitures défiscalisées qui souhaitent s’y garer » !

La proposition de loi organique institutionnalise une fiscalité dérogatoire du droit français dans ces deux collectivités.

En effet ; l’impôt sur les sociétés et l’impôt sur le revenu, tels que nous les connaissons en France, n’existent pas à Saint Barthélemy et sont singulièrement allégés à Saint Martin où, lors de la création de la nouvelle collectivité, on s’est empressé de supprimer l’impôt de solidarité sur la fortune, alors que la majorité de la population, y vit avec moins de 1 000 euros par mois et par famille !

D’ailleurs, pour Saint Barthélemy seul, selon des chiffres officiels, la facture du statut fiscal dérogatoire s’élève pour l’Etat à plus de 5 millions d’euros par an, au profit des 25 familles les plus fortunées de l’île, dont l’UMP locale est bien proche…

Les sénateurs et sénatrices du Groupe CRC SPG s’opposeront sans hésiter à cette loi destinée à une poignée de privilégiés.

A l’heure où les conflits d’intérêt et autres liens entre argent et politique sont vivement contestés, ils appellent à la plus grande vigilance à l’égard de tels « petits arrangements législatifs entre amis ».


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Dépendance« pas de nouveaux cadeaux pour les compagnies d'assurance ! »

11 Février 2011, 06:57am

Publié par PCF Villepinte

La perte d'autonomie que chacun d'entre nous peut rencontrer au cours de son existence n'est pas à vendre ! Elle est une question de solidarité nationale et exige un renforcement et un développement des solidarités, des financements et des accompagnements collectifs. Les besoins liés à la perte d'autonomie sont criants. Ils le seront bien plus si les personnes touchées sont renvoyées individuellement à leur situation et si leurs conditions de vie sont assujetties à leurs seules sources de revenus et possibilité, ou non, de souscrire une assurance personnelle. Le gouvernement détourne l'exigence d'une aide accrue aux personnes « dépendantes » en voulant instaurer un prétendu 5e risque de la sécurité sociale qui couvre déjà, parmi ses 9 branches, les situations de perte d'autonomie (vieillesse, handicap, invalidité).

Le PCF refuse non seulement qu'une partie de la population soit ainsi caractérisée par la perte d'autonomie mais dénonce la stratégie gouvernementale qui n'a d'autre but que d'offrir aux compagnies d'assurances, dont on connaît les liens avec le pouvoir, une nouvelle part de marché et des perspectives éminemment lucratives. C'est proprement abject ! Le président Sarkozy et sa majorité, aux ordres du MEDEF, mettent à sac la sécurité sociale, la protection sociale et la santé publique dans notre pays, en sacrifiant cyniquement les intérêts des Français à ceux de la finance.

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