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service public

SNCF : le gouvernement fait le choix du passage en force

8 Mai 2018, 12:16pm

Publié par PCF Villepinte

Engagé dans un objectif de destruction de l'unité syndicale, le 1er ministre a invité les syndicats à déposer des amendements concernant le transfert des contrats de travail, la dette et la convention collective nationale, laissant ainsi croire à de possibles négociations.
En réalité il n'existe aucune marge sur ces sujets. La seule boussole guidant le gouvernement est celle du pourrissement du conflit. Rien ne change sur le fond comme sur la forme.

Nous ne pouvons que déplorer un changement de méthode sans pour autant changer de cap : la volonté de détruire l'entreprise historique reste leur leitmotiv. Le ferroviaire ne serait plus au service de la nation mais au service de la rentabilité d'une poignée d'actionnaires.

Le gouvernement occulte totalement la mobilisation massive des cheminots de toutes catégories. Alors que depuis le 3 avril, 1 cheminot sur 2 s'inscrit dans la grève, le gouvernement fait le choix de l'autoritarisme et du mépris social. C'est irresponsable. Le gouvernement refuse également la tenue de tables rondes tripartites. Sur la question du fret ferroviaire, nous sommes face à un silence assourdissant.

Cette réforme, technocratique et dogmatique, ne répondra en rien au besoin de mobilité des usagers et à l'urgence écologique.

Le PCF porte l'idée d'un grand Service Public ferroviaire du 21ème siècle, au sein d'une entreprise unique et intégrée, permettant à chacune et chacun de se déplacer quel que soit son lieu de résidence sur le territoire, tout en assurant des conditions de travail décentes pour les cheminotes et les cheminots. 

Le PCF réaffirme son soutien et sa solidarité à l'égard des cheminotes et des cheminots en lutte,  lutte qu'il faut élargir au delà des portes de la SNCF. Pour répondre à cette nécessité, le PCF appelle à faire du 26 mai une grande journée de mobilisation rassemblant usagers, citoyens, syndicats et partis politiques afin d'exiger du gouvernement un changement rapide de cap. 

 

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T'ES FOU?

13 Avril 2018, 08:29am

Publié par PCF Villepinte

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MENSONGES d'ETAT

11 Avril 2018, 11:32am

Publié par PCF Villepinte

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Rencontre du PCF avec la ministre des Transports -

28 Mars 2018, 08:13am

Publié par PCF Villepinte

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MAUVAISE IDEE ...

20 Mars 2018, 08:13am

Publié par PCF Villepinte

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Publié depuis Overblog

28 Février 2018, 09:35am

Publié par PCF Villepinte

Cette mort sur ordonnances...
PAR JEAN-EMMANUEL DUCOIN
MERCREDI, 28 FÉVRIER, 2018
L'HUMANITÉ

« Privilégiés » :

les mots de la doxa libérale ont la vie dure et collent comme le sparadrap du capitaine Haddock. Nous avons l’habitude des campagnes mensongères, qui polluent l’espace public. Martelez, il en reste toujours quelque chose… Les médias dominants et toute la cohorte des experts afférents s’en donnent à cœur joie pour dire leur mépris des salariés de la SNCF, au fil de leur credo qu’ils répètent comme les prières d’un chapelet. C’est bien sûr « à cause » des syndicats et du « statut » des employés que la SNCF va mal. Les voilà donc, ces « privilégiés » de cheminots, agités comme des chiffons rouges. Cela ne vous rappelle rien ? Que n’entend-on pas à propos des « salauds de pauvres », des « chômeurs fainéants », des « grévistes preneurs d’otage », des « fonctionnaires assistés » ? Trois décennies de matraquage idéologique et de diffusion en boucle d’un catéchisme antisocial. Le but : obtenir la résignation du plus grand nombre. Toute contre-réforme de choc conduisant à une grande marche arrière des droits est précédée et accompagnée par une bataille des représentations, bref, une propagande massive qui vise à préparer les esprits au démantèlement des politiques sociales et à la destruction progressive du modèle français de solidarité…

La mise en cause du rail tricolore est emblématique de la méthode employée pour porter un coup décisif à un grand service public. SNCF : cette mort sur ordonnances… Une privatisation qui ne dit pas son nom, doublée d’un autoritarisme politique sans bornes. L’exécutif ne manque pas d’air : le Code du travail, la formation professionnelle, l’apprentissage, l’assurance-chômage, l’hôpital, l’immigration, le baccalauréat, la SNCF, bientôt la justice, l’audiovisuel, la Constitution, etc. Macron, c’est la version française du fameux Tina (There is no alternative) de Thatcher. La feuille de route est bel et bien une attaque globale d’ampleur historique. La riposte des syndicats de la SNCF s’annonce à la hauteur de l’enjeu. La bataille de l’opinion en faveur des services publics, elle, commence à peine en vérité. Elle ne sera pas moins décisive.

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ENERGIE

12 Avril 2013, 06:39am

Publié par PCF Villepinte

 edf

Les Sages censurent le bonus-malus sur la facture d'énergie
 
 

 

 Nouveau revers pour le gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré ce jeudi l'instauration d'un bonus-malus sur les factures de gaz et d'électricité, censé favoriser la sobriété énergétique, jugeant inégalitaire à plusieurs titres cette mesure phare de la loi énergie qui avait été définitivement votée par le Parlement en mars.

Les juges constitutionnels, saisis par les parlementaires UMP sur trois griefs, ont retenu celui concernant l'article 2 sur le bonus-malus, qui est censuré, ainsi que toutes les dispositions rattachées, précisent-ils dans un communiqué. Deux autres griefs relatifs à la procédure d'effacement des consommations d'énergie et aux éoliennes ont été rejetés.

Avec cette censure, le gouvernement essuie un nouveau revers sur ce texte socialiste qu'il appuyait, connu sous le nom de loi Brottes, du nom du député socialiste François Brottes à son initiative. Sa proposition de loi, contestée à la fois par la droite et le Front de gauche, avait connu un parcours parlementaire long et chaotique.

Delphine Batho, ministre de l'Energie et de l'Ecologie, jointe par l'AFP, a assuré ne pas renoncer à la tarification progressive de l'énergie. Elle a promis "une solution nouvelle et juridiquement solide", qui sera incluse dans le projet de loi de programmation sur la transition énergétique, qui devrait être présenté "en octobre, a priori". "Le Conseil constitutionnel n'a pas censuré le bonus-malus dans son principe mais dans son périmètre d'application" au regard du principe d'égalité, a relevé la ministre.

De fait, le Conseil constitutionnel a estimé que le bonus-malus était "contraire au principe d'égalité devant les charges publiques" pour deux raisons.

D'abord parce qu'ont été exclues de son champ d'application les consommations professionnelles dès lors que le bonus-malus concernait les énergies de réseau (gaz, électricité, chaleur) autant utilisées par les particuliers que les professionnels. Pour les juges constitutionnels, "cette exclusion des consommations professionnelles conduisait à ce que des locaux dotés des mêmes dispositifs de chauffage, soumis aux mêmes tarifs et pour certains utilisant un dispositif de chauffage commun, soient inclus ou exclus du seul fait qu'ils étaient ou non utilisés à des fins domestiques".

Deuxième motif d'inégalité aux yeux du Conseil: comme dans les maisons ou les logements collectifs avec chauffage individuel, le bonus-malus s'appliquait aussi pour les particuliers vivant en immeubles équipés d'un système de chauffage central impossible à régler de manière individuelle. Cela a été jugé en contradiction "avec l'objectif de responsabiliser chaque consommateur domestique au regard de sa consommation d'énergie de réseau", selon le communiqué des Sages de la rue de Montpensier.

La philosophie de cette PPL "Brottes" était de faire payer un bonus-malus sur la facture d'énergie pour favoriser la sobriété énergétique, "première phase" de la transition énergétique. Le texte, définitivement adopté par le Parlement dans la nuit du 11 au 12 mars, était censé instaurer un bonus-malus sur la facture d'énergie, à compter de 2016, afin de favoriser la sobriété énergétique. Largement revu par rapport à la version initiale, son premier passage à l'Assemblée avait été marqué par le départ fracassant en pleine nuit des députés communistes et de l'opposition, mécontents de voir arriver des amendements gouvernementaux sur l'éolien. Sans compter que le Front de gauche estimait depuis le début qu'il y avait atteinte au principe de péréquation tarifaire issu du Conseil national de la résistance.

  • Lire aussi :

Pourquoi la loi Brottes sur les tarifs de l’énergie a-t-elle été rejetée?
Énergie : l’égalité tarifaire des usagers menacée

Bonus-malus sur l’énergie, une loi injuste ?

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Braderie de printemps?

5 Avril 2013, 19:01pm

Publié par PCF Villepinte

 

Le gouvernement prêt à vendre une partie de ses bijoux de famille

 

 

 

 

 

EDF, Areva, ou France Telecom ? L'Etat envisage de céder des participations dans des entreprises dont il est actionnaire pour « assainir ses finances ». Et c’est au Wall Street Journal qu’Arnaud Montebourg est allé l’annoncer.

"Dans le cadre de la restructuration budgétaire et la modernisation des politiques publiques, nous réfléchissons en effet à un changement de nos participations", a déclaré le ministre du Redressement Productif dans une interview au quotidien financier américain, le Wall Street Journal. "Nous n'excluons pas ce genre d'action, mais nous ne voulons pas perdre notre influence sur les entreprises".

Il  a refusé de dire quelles participations pourraient être mises en vente… EDF, GDF Suez ou Areva ?  France Télécom, Air France-KLM, ou Renault ? L'Etat a déjà annoncé la semaine dernière la vente d'une participation de 3,12% dans l'équipementier aéronautique Safran pour 448,5 millions d'euros. Selon le quotidien, un autre officiel Français aurait répondu que le choix le plus évident serait de vendre des parts d’EDF. Un choix que les financiers jugent intéressant, l’action d’EDF a pris 12 % cette année et l’Etat pourrait envisager de réduire sa participation de 85 % à 70 %.

Que le ministre qui défendait la nationalisation de Florange en France, aille évoquer la vente de parts d’entreprises publiques dans le grand quotidien financier américain peut étonner. On peut également se rappeler du candidat François Hollande qui évoquait « l’ennemi sans visage » de la finance, juste avant d’aller voir les banquiers de la City pour leur expliquer qu’il ne serait pas dangereux.

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ENERGIE à BONUS/MALUS

12 Mars 2013, 22:55pm

Publié par PCF Villepinte

André Chassaigne s'est élevé contre les dispositions concernant l'éolien: "erreur colossale et faute contre la démocratie locale".

 - le 12 Mars 2013

 

 

La loi Brottes sur l’énergie adoptée par un ultime vote de l'Assemblée nationale

 

 

Le Parlement français a adopté définitivement dans la nuit de lundi à mardi la proposition de loi socialiste sur l'énergie qui prévoit la mise en place au 1er janvier 2015 d'un mécanisme de bonus-malus. Elle avait été rejetée en octobre par le Sénat du fait d’une motion d’irrecevabilité déposée par une sénatrice communiste.

Les députés ont examiné le texte en soirée, signé du président de la commission des Affaires économiques François Brottes (PS), pour statuer définitivement, comme l'a souhaité le gouvernement qui le soutient. Les députés du Front de gauche ont voté contre de même que ceux de l'UMP et l'UDI. Ce texte instaure un bonus-malus sur la facture d'énergie, à compter de 2016, afin de favoriser la sobriété énergétique. Il a été largement revu par rapport à la version initiale déposée en septembre. Son premier passage à l'Assemblée avait été marqué par le départ fracassant en pleine nuit des députés communistes et de l'opposition, mécontents de voir arriver des amendements gouvernementaux sur l'éolien. Sans compter que le Front de gauche estime depuis le début qu'il y a atteinte au principe de péréquation tarifaire issu du Conseil national de la résistance. "Au final, il y aura la satisfaction de l'avoir voté, mais je ne suis pas certain qu'il y aura une application", a lancé, sceptique, André Chassaigne, président des députés Front de Gauche.

Le texte prévoit plusieurs mesures de lutte contre la précarité énergétique, notamment l'extension des tarifs sociaux de l'énergie à 4 millions de foyers et l'interdiction des coupures d'électricité et de gaz en hiver pour impayés, sur le modèle de la trêve hivernale en vigueur pour le logement. Quelques 580.000 coupures ou réduction de puissance ont eu lieu en 2012, selon Bruno Léchevin, délégué général auprès du Médiateur de l'énergie, chargé de la défense des consommateurs. Profondément remaniée, la proposition de loi, initialement appelée "tarification progressive de l'énergie" est devenue par la suite un texte de "transition vers un système énergétique sobre".

Repoussée au 1er janvier 2015, l'instauration d'un système de bonus-malus sur les factures d'électricité, dont l'objectif sera d'inciter les consommateurs à réduire leur consommation d'énergie, est l'une des mesures phare de ce texte symbolique des ambitions du gouvernement socialiste en matière d'énergie. Le bonus-malus est calculé en fonction d'un volume de base défini à partir du niveau consommé par le quart des foyers les plus sobres. La composition du foyer, la localisation géographique et le mode de chauffage sont toujours pris en compte. Il comporte également des mesures en faveur de l'éolien terrestre. André Chassaigne s'est de nouveau élevé contre les dispositions concernant l'éolien: "erreur colossale et faute contre la démocratie locale", a-t-il accusé. Le Sénat avait adopté contre l'avis du gouvernement un amendement PS prévoyant la constitution de parcs d'au moins trois éoliennes pour bénéficier de l'obligation d'achat de l'électricité produite par EDF. Le Front de gauche avait défendu sans succès un tel amendement, mécontents de la suppression de la règle dite des cinq mâts. La version adoptée par les députés ouvre la possibilité d'implantation d'une seule éolienne.

La proposition de loi du président PS de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée, François Brottes, avait été rejetée en octobre par le Sénat, du fait d’une motion d’irrecevabilité déposée par une sénatrice communiste de l’Allier Mireille Schurch, qui a présenté en commission une motion d’irrecevabilité adoptée par 20 voix (communistes, centristes et UMP) contre 19.

  • Lire aussi :

Pourquoi la loi Brottes sur les tarifs de l’énergie a-t-elle été rejetée?
Énergie : l’égalité tarifaire des usagers menacée

Bonus-malus sur l’énergie, une loi injuste ? Face à face entre André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme. Matthieu Orphelin, porte-parole sur la transition énergétique pour la Fondation Nicolas Hulot

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SERVICE PUBLIC de TRANSPORT

22 Février 2013, 08:20am

Publié par PCF Villepinte

le 21 Février 2013

Ile de france

 

 - Ile-de-France: le Pass Navigo en eaux mouvementées

 

La proposition d’abonnement des transports en commun d’Île-de-France à tarif unique n’a pas fait la majorité en commission.

Le bras de fer au sein de la gauche sénatoriale entre les communistes, qui voudraient voir leurs avis plus pris en compte, et le groupe socialiste, qui souhaiterait que les premiers rentrent dans le rang, ne semble pas prêt de se terminer. Michel Billout, sénateur communiste, présentait mercredi matin devant la commission Développement durable une des deux propositions de loi que son groupe défendra mercredi prochain lors de sa niche parlementaire. Faute du soutien du groupe socialiste, qui s’est abstenu, et en l’absence des sénateurs du groupe RDSE (PRG, MRC), le texte y a été rejeté. Seuls les communistes et les écologistes ont soutenu la proposition.

Zone unique

Le texte, déposé par la sénatrice du Val-de-Marne Laurence Cohen, vise à réunifier les cinq zones tarifaires du passe Navigo (abonnement de transports en commun en Île-de-France) en une zone unique au tarif des actuelles deux premières (le tarif le plus bas). Le système en cinq zones crée aujourd’hui de lourdes disparités en défaveur de la périphérie. La mesure de la proposition communiste ne sort pas de nulle part: portée depuis longtemps par les communistes au conseil régional, c’est finalement toute l’assemblée, présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon qui a fait sienne cette proposition.

La commission des Affaires sociales du Sénat a rejeté une proposition de loi (PPL) du groupe communiste (CRC) visant à augmenter le versement des entreprises aux transports en Ile-de-France afin de financer le futur pass navigo au tarif unique, a-t-on appris jeudi de source parlementaire.

  • A lire aussi:

Pass Navigo unique: la nécessaire contribution des entreprises retoquées en commission au Sénat

C'est toujours la zone pour le Pass Navigo à tarif unique

Adrien Rouchaleou

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