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Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
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Privatisation d’ADP : le PCF appelle les Français.e.s à s'emparer du RIP
Privatisation d’ADP : le PCF appelle les Français.e.s à s'emparer du RIP
Le Conseil constitutionnel a admis la recevabilité du référendum d'initiative partagée (RIP) déposé pour empêcher la privatisation d'Aéroports de Paris.
Le PCF se félicite de cette décision qui intervient après un engagement de longue date des parlementaires communistes rejoints par de nombreux parlementaires d'autres forces politiques.
Cette privatisation serait un scandale d’État qui profiterait avant-tout aux intérêts privés. C'est la raison pour laquelle le PCF appelle les Français.e.s à s'emparer du référendum d'initiative partagé et contribuera avec ses militant.e.s à la collecte des 4,7 millions de signatures nécessaires au référendum. Nous serons par ailleurs particulièrement vigilants quant à la transparence du processus de collecte organisé par l’État.
Lors de son meeting à Toulouse* ce samedi 11 mai, Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes s'exprimera sur son engagement contre cette privatisation en lien avec son projet européen.
Parti communiste français,
Paris, le 9 mai 2019.
3 raisons de refuser la privatisation d'ADP (Ian Brossat)
Non à la privatisation des barrages !
Non à la privatisation des barrages !
Une chaîne humaine a rassemblé plus de 300 personnes à l'Isle Jourdain (86) à l'initiative du collectif citoyen « Contre la privatisation des barrages hydroélectriques et pour un grand service public de l'énergie », initié par les militants communistes, du Front de gauche du Sud Vienne et de la CGT Énergie.
Des prises de parole se sont succédé : maires, représentants du collectif, responsable de la CGT Énergie, ainsi que notre camarade Dominique Pani, retraité de l'énergie et candidat sur la liste PCF conduite par Ian Brossat qui s'est exprimé au nom du PCF.
Une pétition est en ligne : « Barrages de la Vienne pétition »
D'autres photos sont disponibles sur notre page facebook : PCF - Front de gauche Sud-Vienne
Le ministre de l'Economie nous accuse de "faire le jeu des populismes" sur la privatisation de ADP
De nouveaux points d’appui dans la mobilisation contre le CDG Express

Mardi 2 avril à la salle des Fêtes de Sevran, Clémentine Autain, députée, avait invité les habitants à une réunion publique portant sur le CDG Express. A la tribune, des représentants du mouvement contre le CDG Express : Comité d’usagers RER B Nord, SOS Usagers RER B (association du sud), et l’association NON au CDG Express.
Pendant plus de 2 heures de débat, les habitants du secteur ont pu s’informer, discuter, découvrir pour certains, affûter les arguments pour d’autres, afin d’amplifier la mobilisation.
Clémentine Autain a ouvert la discussion en rappelant que ce train des riches, qui traversera à grande vitesse la Seine-Saint-Denis sans s’arrêter, coûtera entre 24 et 29 euros le ticket et dégradera les conditions de transports de centaines de milliers d’habitants et usagers. Elle a enfin inscrit justement le CDG Express dans le cadre plus vaste des inégalités de territoires que connaît particulièrement la Seine-Saint-Denis, évoquant la longue liste des projets inutiles et démesurés sur le secteur : Europa City avec sa piste de ski, Sevran Terres d’O avec sa vague de surf, en rappelant aussi les combats gagnés, comme celui pour le Parc de la poudrerie.
Clémentine Autain a ensuite salué le combat local sur le CDG Express mené par la ville de Mitry-Mory et ses habitants, et a diffusé une vidéo pédagogique produite par la ville de Mitry-Mory afin d’expliquer le projet.
Rejoignant ce constat, Marianne Margaté, 1èere adjointe au maire de Mitry-Mory, Conseillère départementale 77 et membre du bureau de l’association NON au CDG Express, a ensuite pris la parole pour faire le point sur la lutte actuelle, sur le plan militant, politique et juridique. Elle a notamment mis en avant la nécessité de multiplier les actions locales, tout autant que le besoin de convergence et d’élargissement au plus grand nombre, citant pour exemple le remarquable travail mené par l’association NON au CDG Express pour produire un appel de 100 signataires élus, syndicaux, associatifs de tous bords politiques adressé au Préfet de Région.
L’échange avec la salle a ensuite été riche non seulement sur le plan du développement argumentaire, mais sur le plan des propositions d’action.
C’est donc une première étape réussie pour les Sevranais dans la lutte qui s’annonce encore longue contre ce projet socialement, économiquement et écologiquement irresponsable qu’est le CDG Express.
L’association Non au CDG Express va bien entendu intégrer les éléments saillants de l’initiative de SEVRAN dans le cadre de sa rencontre avec le Ministre des Transports du 11 avril 2019.
Paris, le 5 avril 2019
Fonction publique : non à la casse du statut et aux 120.000 suppressions de postes !
Fonction publique : non à la casse du statut et aux 120.000 suppressions de postes !
Les mesures confirmées ce matin en conseil des ministres vont à l'encontre des revendications exprimées par les organisations syndicales qui les rejettent à l'unanimité et au delà par le mouvement des gilets jaunes et les nombreuses luttes dans le pays.
Alors que nos concitoyen.nes demandent des services publics de proximité et une amélioration de leur pouvoir d'achat, comment le gouvernement ose-t-il prétendre qu'il y a trop d'agents de la fonction publique d’État, de personnels de santé, d'agents territoriaux ? Comment peut-il balayer l'exigence de dégel du point d'indice qui, rappelons-le, conduit année après année à une précarisation grandissante des agents ?
Et plus grave encore, la réforme annoncée vise à vider de ses garanties le statut des fonctionnaires alors qu'il est un outil d'avenir pour du personnel qualifié, dignement rémunéré, à l'abri des intérêts particuliers, des pressions partisanes, des tentatives de corruption et en capacité de répondre aux besoins de tout le pays, à égalité. Trois dispositions en particulier sont inacceptables : le recours massif aux contractuels va aggraver les inégalités d'accès aux emplois publics et mettre à mal les principes de neutralité et d'impartialité des agents ; la fusion des instances du personnel va dégrader la sécurité et les conditions de travail ; la suppression des compétences des CAP en matière de promotion et de mobilité va priver les personnels de recours contre l'arbitraire.
Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas et au-delà c’est ce qui permet de mettre en œuvre une véritable politique publique dans notre pays, d’aménagement du territoire en respectant l’égalité d’accès aux droits des citoyen.nes.
Le parti communiste appelle à la mobilisation contre la casse du statut et les 120.000 suppressions de postes et sera aux côtés des agents en lutte le 1er mai et lors de la grande journée de grève et d'actions du 9 mai prochain. Il y portera ses propositions pour la promotion des services publics comme celle d'un fonds européen pour le développement des services publics, démocratique et financé par la BCE, proposé par Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes.
Vinci utilisera-t-il l'argent public pour acheter les biens du peuple ?
Transport. Fol acharnement de l’État sur le CDG Express

Mercredi, 23 Janvier, 2019
L'Humanité Pierre Duquesne
Le projet d’une ligne directe entre Roissy et Paris risque de pénaliser les usagers du quotidien. Rejeté par les élus de tous bords, il est jugé « hautement souhaitable » par le préfet Cadot.
Le Charles-de-Gaulle Express avait du plomb dans l’aile. Ce projet de liaison directe entre l’aéroport de Roissy et la gare de l’Est, dans le centre de Paris, sans aucune desserte, doit être suspendu, avait plaidé le syndicat des transports Île-de-France Mobilités (ex-Stif), le 12 décembre 2018. Les travaux générés par ce projet « pourraient durablement détériorer la vie quotidienne de millions de Français », avait aussi souligné la présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, qui y était pourtant favorable au départ. Même prise de position de la maire de Paris, Anne Hidalgo, au lendemain de cette délibération du syndicat francilien.
La suspension a aussi été réclamée par le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis (Stéphane Troussel, PS), ainsi que par ses homologues de droite du Val-d’Oise et de Seine-et-Marne. Un appel de 100 élus, responsables associatifs et syndicalistes, publié vendredi dernier dans l’Humanité, enjoignait aussi au préfet d’Île-de-France de donner la « priorité aux transports du quotidien », prenant au mot Emmanuel Macron.
Les conditions de transport de 2 millions d’usagers menacées
La création de cette ligne de 32 km, dont 24 km sur des voies déjà empruntées par le Transilien K et le TER Paris-Laon, sur le même faisceau ferroviaire que les RER B et D, aura en effet de lourdes conséquences pour les usagers. Ce chantier serait lancé alors même que de lourds travaux doivent être effectués pour améliorer le trafic sur le RER B après des années de sous-investissement. Il sera en outre très compliqué, matériellement, de mener de front ce chantier et les travaux du Grand Paris Express.
Résultat : un risque de réduction de trafic, de vitesse sur les lignes, voire de suspension de lignes qui ne se limiterait pas aux périodes de moindre trafic (week-ends, été, soirées…), alerte l’association Non au CDG Express. « On est prêts à dégrader les conditions de transport de 2 millions d’usagers pour transporter une population restreinte (environ 17 000 voyageurs, selon les estimations) et aisée, capable de payer un billet estimé entre 24 et 29 euros », dénonce son président Didier Le Reste.
Face à cette mobilisation, le gouvernement a confié au préfet d’Île-de-France, Michel Cadot, une mission pour déterminer les projets prioritaires. Mais ce dernier ne semble pas pour autant décidé à abandonner celui du CDG Express, qu’il a encore défendu bec et ongles dans un entretien accordé lundi au Parisien. « C’est difficile à entendre pour les usagers du quotidien, mais il s’agit d’un argument de compétitivité internationale, explique-t-il. Si Roissy veut rester dans les dix premiers - aéroports mondiaux- et continuer à faire de Paris le moteur du développement du pays, cette liaison est hautement souhaitable. »
En 2019, le préfet préfère donc défendre la compétitivité que l’intérêt général… On aurait pu lui opposer que la métropole francilienne n’a pas eu besoin de cette nouvelle ligne pour devenir la deuxième région la plus riche d’Europe, en termes de PIB par habitant, devant le Nord-Ouest italien et la région londonienne. Et cela n’a pas non plus empêché cette région d’accueillir 49 millions de visiteurs en 2017… Un record.
Un projet indissociable de la privatisation d’Aéroports de Paris
Alors, pourquoi tant d’acharnement ? Pourquoi l’État s’apprête-t-il, malgré toutes ces oppositions, à gager un prêt de 2,1 milliards d’euros pour financer cette ligne qui sera gérée par un opérateur privé ? Cet entêtement ne peut être « détaché de la volonté du gouvernement de privatiser Aéroports de Paris », dénonce Didier Le Reste. Construire cette ligne coûte que coûte est une manière « d’habiller la mariée » et de vendre à prix fort le deuxième aéroport d’Europe. « À un moment où l’aéroport est en phase de développement, avec un quatrième terminal en projet, cela vise à lui donner les moyens de son accès au centre de Paris », confirme d’ailleurs le préfet Cadot.
Pierre Duquesne
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Fermeture de la maternité de Creil : "Une mise en danger de la vie d'autrui"

L'ARS a confirmé la fermeture de la maternité de Creil fin janvier en vue d'un transfert vers le site de Senlis. Malgré l'opposition des personnels concernés, de la population, des élu-es, malgré la démission le 26 décembre dernier du chef des urgences Loic Pen, la décision est tombée : la maternité de niveau 3 va fermer.
Cette décision est scandaleuse. La fermeture de cette maternité réalisant plus de 1500 accouchements par an est un cap franchi dans les attaques contre le système public de santé.
Cette décision ne prend pas en compte la spécificité d'un bassin de vie très populaire où près de 40% de la population ne possède pas de véhicule ce qui compromet l'accès aux soins.
Le PCF soutient la décision de certains élu-es de porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui, tel que vient de le faire pas exemple Jean-Pierre Bosino, maire de Montataire.
Le PCF sera de toutes les batailles et de toutes les mobilisations pour sauvegarder la maternité de Creil et ainsi permettre l'accès aux soins des populations.
A l'heure où le Président de la République engage un grand débat avec des questions sur l'avenir des services publics, le gouvernement s'honorerait de mettre en place un moratoire sur les projets de fermeture de services publics et en premier lieu sur celle de la maternité de Creil.
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