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internationalisme

Libye :

31 Mars 2011, 09:54am

Publié par PCF Villepinte

« Non à l'engrenage militaire ! Arrêt des bombardements, Cessez-le-feu. Oui aux solutions politiques. »

Rassemblements jeudi 31 mars dans les départements

 


Elles(2) appellent les citoyens à se rassembler devant les préfectures ce jeudi 31 mars.

A Paris, un rassemblement est organisé à la Fontaine St Michel à 18h.

La liste des rassemblements sera mise à jour sur le site du Mouvement de la Paix : www.mvtpaix.org

Saint Ouen le 30 mars

(1) ACCA (Agir contre le colonialisme aujourd’hui) - ANECR (Association nationale des élus communistes et républicains) - Appel des Cent pour la Paix - AFASPA (Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique) - AAW France (Américains contre la guerre) - Centre quaker international - Collectif des iraniens contre la guerre - COT (Comité des objecteurs du Tarn) - DIDF (Fédération des Associations des Travailleurs et des Jeunes) - Droit solidarité - Enjeu-Les Pionniers – Femmes Egalité - Gauche unitaire - Les Alternatifs - Le Mouvement de la Paix - Ligue internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté - (MRAP) Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples – MIR (Mouvement international de la réconciliation) – PCOF (Parti communiste des ouvriers de France) - PCF (Parti communiste français) - Union pacifiste (2) les précédentes auxquelles il faut ajouter : CGT Paris - FASE (Fédération pour une alternative sociale et écologique) – NPA (Nouveau parti anticapitaliste)

L’évolution de la situation en Libye suscite une vive inquiétude. Nous sommes de nouveau face à une grave et dangereuse aventure guerrière.

Pleinement solidaires des mouvements populaires en Libye, en Tunisie, en Egypte et dans l’ensemble de la région - qu’elles considèrent comme un souffle d’espoir extraordinaire pour les peuples du monde entier - des organisations nationales(1) lancent un appel unitaire pour dénoncer un engrenage dangereux et que cesse au plus vite la double peine infligée au peuple libyen.

Elles appellent à :
- l’arrêt des bombardements et au retrait de l’OTAN
- l’engagement d’initiatives politiques, notamment de la France et de l’Union européenne, pour l’établissement d’un cessez-le-feu multilatéral.
- la mise en place internationale et régionale d’un strict embargo sur tous les armements, de sanctions notamment financières, et l’engagement de poursuites judiciaires contre les dirigeants du régime de Kadhafi responsables de crimes envers le peuple libyen

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Le gouvernement syrien a démissionné

30 Mars 2011, 07:36am

Publié par PCF Villepinte

Le Premier ministre Mohammad Naji Otri à la tête du gouvernement depuis 2003.

Monde - le 29 Mars 2011

 

 

 

 

Deux semaines après le début de la contestation, le gouvernement syrien dirigé depuis 2003 par le Premier ministre Mohammad Naji Otri a présenté mardi sa démission au chef de l'Etat Bachar al-Assad, qui l'a acceptée, a annoncé la télévision publique.

"Le président Assad a accepté la démission du gouvernement", a affirmé la télévision. Le nouveau gouvernement, dont la composition devrait être connue d'ici la fin de la semaine, aura pour tâche de mener à bien le programme de réformes que Bachar al-Assad doit annoncer incessamment. Parmi ces réformes doivent figurer l'abrogation de l'état d'urgence, la libéralisation de la presse et l'instauration du pluralisme politique, réclamées par le mouvement de contestation lancé il y a deux semaines. 

Le président Assad, au pouvoir depuis 2000, doit annoncer sous peu une série de mesures censées libéraliser le régime en place depuis près de cinq décennies, notamment l'abolition de l'état d'urgence qui prive les citoyens de la majorité des libertés publiques. Le Premier ministre Naji Otri a formé son gouvernement en 2003. Le dernier remaniement remonte à avril 2009. Le gouvernement syrien a peu d'influence dans l'appareil politique syrien, où le pouvoir est concentré entre les mains d'Assad, de sa famille et des forces de sécurité.

Dans le même temps, le pouvoir a mobilisé des centaines de milliers de personnes pour afficher la popularité du chef de l'Etat, qui doit annoncer incessamment à la nation une série de mesures figurant parmi les revendications des protestataires, notamment l'abrogation de l'état d'urgence, la libéralisation de la presse et l'instauration du pluralisme politique.

La levée de l'état d'urgence n'aura qu'une portée symbolique si elle ne s'acccompagne pas d'autres réformes importantes, estiment des analystes. "Pour que la levée de l'état d'urgence ait un réel impact, le président Assad doit démanteler la Cour de sûreté de l'Etat et d'autres institutions créées ces 30 dernières années pour renforcer le système répressif", explique Nadim Houry, chercheur à l'organisation Human Rights Watch, basée à New York. "Même si cela représente bien sûr un pas en avant, beaucoup d'autres réformes sont nécessaires pour que les Syriens puissent jouir d'une liberté qu'ils méritent", soutient-il. Pour lui, une mesure-clé serait la supervision par un organisme indépendant des services de sécurité, dont la brutalité est dénoncée régulièrement par les organisations de défense des droits civiques, et l'adoption de lois conformes aux normes internationales en matière de droits de l'Homme, souligne M. Houry.

A lire :

--> Un témoignage exclusif : "Tout le monde a peur du chaos"

--> Bachar Al Assad prévoit d'abroger la loi sur l'État d'urgence

--> L'analyse de l'Humanité

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Témoignage/Syrie : « La liberté doit s’acquérir en douceur, sinon on court à notre perte »

26 Mars 2011, 19:24pm

Publié par PCF Villepinte

Le président syrien, Bachar al Assad, au pouvoir de depuis onze ans, est confronté à la plus grande vague de contestation de son régime alors que les manifestations se sont étendues vendredi dans plusieurs villes du pays.

Tribunes - le 26 Mars 2011

 « Tu dois changer sinon on te changera ». Ce slogan modéré, formulé à l’intention du président Bachar El-Assad, a parcouru bon nombre de rues syriennes au cours des derniers jours. Alors que plusieurs manifestants ont encore été tués ce vendredi à quelques kilomètres de Deraa, Lina, jeune enseignante et mère de famille, livre ses impressions depuis la ville d’Alep, à l’autre bout du pays. Entre enthousiasme et peur du chaos.

Comment ressentez-vous les événements qui ont secoué Deraa ?

A Alep, c’est très calme. Nous sommes à l’extrême nord de la Syrie, donc très éloignés de Deraa et des événements qui s’y déroulent. Aujourd’hui, c’était un vendredi comme les autres, avec, aux alentours de midi, les habitants qui pique-niquaient sur le bord des routes. Il y a simplement eu quelques manifestations pro-gouvernementales hier et aujourd’hui, à la sortie de la grande prière. L’ambiance était très familiale, il y avait des drapeaux, des sourires, on entendait des coups de klaxon, des tambours et des cris de joie. Le président reste globalement très populaire, parce qu’il a su incarner une image jeune et ouverte du pouvoir. Sa femme est très émancipée, elle travaille beaucoup dans le social. C’est un couple abordable, proche du peuple et particulièrement actif sur le plan culturel.

Comment  l’actualité vous parvient-elle ?

Nous avons une vision extrêmement floue de ce qui se passe. Nous nous informons à la fois à travers les médias étrangers et nationaux, et le décalage est tel entre les différentes sources que ça laisse une drôle d’impression. Les informations locales, par exemple, présentent les manifestants comme des infiltrés, missionnés depuis l’étranger. Comme s’il était inenvisageable qu’ils viennent de l’intérieur. Par contre, personne n’explique au service de qui ils pourraient agir… On sait aussi qu’une enquête vient d’être ouverte pour savoir qui a tiré sur les manifestants à Deraa. La ville a même présenté ses excuses au gouvernement, qui a assuré que les services de sécurité avaient reçu l’ordre, au contraire, de calmer le jeu. Mais bien sûr, nous n’avons aucune preuve de quoi que ce soit.

Vous parliez de manifestations de soutien à Bachar El-Assad, mais les opposants sont-ils soutenus par certaines franges de la population ?

Plusieurs points de vue s’affrontent. Mais en Syrie, on touche très peu à la politique. Personne n’a jamais appris à s’opposer. Culturellement, on a toujours été pour. Nous assistons donc à un moment historique : les manifestations sont un mode d’expression complètement nouveau pour nous, ça nous laisse sur le derrière. D’habitude, le peuple vaque à ses occupations, les décisions sont  prises d’en haut et personne n’y trouve à redire.  Pourtant, il y a des choses à faire, à changer, c’est indéniable. Mais ici, la démocratie ne fonctionne pas comme ailleurs. La liberté doit s’acquérir en douceur, sinon on court à notre perte. Même s’il nous manque des choses, si le régime est dur, on se sent en sécurité et c’est une donnée essentielle pour nous.

Parce que cette sécurité est précaire ?

Je fais partie, pour ma part, de la minorité chrétienne. Nous vivons très bien, nous sommes bien considérés dans la société syrienne. Ayant souvent moins d’enfants, notre pouvoir d’achat est plus élevé et nous avons un meilleur accès à la culture, à l’enseignement. Certains souffrent de la pauvreté, mais à moindre échelle. Pourtant, politiquement, nous avons pour habitude de nous écraser, de raser les murs pour ainsi dire. Parce qu’on préfère la paix.  Nous vivons toujours dans la hantise d’une crise politique, sachant que nous serons les premiers visés dans un pays à majorité musulmane. C’est aussi pour cette raison que nous soutenons Bachar El-Assad. Parce qu’il est lui-même issu d’une minorité religieuse, les Alaouites, qui représentent un islam modéré et progressiste.

Cette peur que vous évoquez est-elle répandue ou propre à la minorité chrétienne ?

Tout le monde a peur du chaos. La Syrie est une mosaïque de nationalités et de confessions diverses. Il y a des Palestiniens, des Irakiens, des Libanais…  Des Chrétiens, des Druzes, des Sunnites : c’est une belle harmonie, mais elle reste très fragile et chacun sait qu’elle risque de voler en éclats et de se transformer en poudrière si le gouvernement s’effondre. C’est pourquoi de nombreux Syriens préfèrent vivre sous un régime dur mais qui, de par son autorité, force tout le monde à s’entendre.

Malgré cette position pro-gouvernementale, vous concédez que des progrès sociaux sont nécessaires, mais partagez-vous les revendications des manifestants ?

Je fréquente la haute société, j’ai plus de libertés que les classes populaires. Je ne partage ni leurs souffrances  ni  leurs privations, même si je tiens à préciser que la Syrie ne connaît pas de misère noire. Nous disposons en effet  de nombreuses infrastructures, l’école et l’accès aux soins sont gratuits pour tous, les produits de consommation courante sont à bas prix et il y a même des aides de l’Etat pour le fioul. J’ai conscience de compter parmi les privilégiés, de pouvoir voyager, me cultiver, consommer plus que la moyenne. Mes revendications sont donc forcément différentes, même si je vois d’un œil positif les annonces de réformes qui se sont multipliées ces derniers jours. La hausse des salaires de 20 %, notamment, est un vrai pas en avant, car c’est un décret présidentiel, ce qui signifie qu’il sera forcément appliqué, même s’il ne prend pas effet dans l’immédiat.

Les opposants demandent également la levée de l’Etat d’urgence, décrété par le pouvoir depuis 1963. Qu’en pensez-vous ?

 Sur ce point, je ne peux pas en dire plus au téléphone. D’une part parce que je connais mal le sujet, de l’autre parce que toutes les lignes sont sur écoute depuis toujours…

Propos recueillis par Flora Beillouin

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Plan 
quinquennal

21 Mars 2011, 23:21pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Drapeau de la Chine emblème de la République populaire de Chine

La semaine dernière, la Chine a adopté 
son douzième plan quinquennal. 
Une véritable feuille de route qui dresse les objectifs économiques 
du pays pour les cinq années à venir. En cinq ans, la Chine veut « éliminer fondamentalement la pauvreté ». 
Le plan prévoit un nombre important de mesures sociales pour réduire 
les inégalités qui ont explosé. 
Parmi elles, la mise à disposition 
de HLM pour 20 % des foyers urbains, l’augmentation du revenu moyen 
par habitant de 7 % par an, 
la création de 45 millions d’emplois, le développement des équipements 
de santé et l’élargissement de 
la couverture sociale.

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Libye : la coalition poursuit l'offensive

21 Mars 2011, 12:13pm

Publié par PCF Villepinte

Les forces internationales frappent les véhiculent des forces fidèles à Kadhafi

Monde - le 21 Mars 2011

 

 

 

 

Suivez, heure par heure l'évolution de la situation en Libye. La coalition internationale a bombardé par air et mer la Libye, dont la capitale Tripoli dimanche avant l'aube, mais le leader Mouammar Kadhafi est resté menaçant jurant de transformer la Méditerranée en "champ de bataille". Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, cette coalition, avec en tête les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, est passée samedi à l'offensive pour tenter de stopper la répression de la révolte lancée le 15 février contre le régime du colonel Kadhafi. Dans la nuit de dimanche, les bombardements de la coalition ont touché le coeur de Tripoli et tentaient lundi de couper les lignes de ravitaillement des forces du régime.

12h00. Les forces gouvernementales libyennes, qui avaient attaqué Benghazi samedi matin, ont reculé lundi jusqu'à Ajdabiya, à 160 km au sud, sans pour autant abandonner le combat

11h15. L'Inde appelle à la fin des raids aériens en Libye

11h10. Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont entrepris de rassembler à Misrata des habitants des villes voisines pour former un bouclier humain, a affirmé un porte-parole des rebelles. Les partisans de Kadhafi ont tué sept personnes dimanche dans cette grande ville de l'Ouest libyen contrôlée par les rebelles, a-t-il ajouté.

--> A lire aujourd'hui dans l'Humanité, le reportage de notre envoyé spécial à Benghazi

10h50. Une cinquantaine de partisans pro-Kadhafi ont encerclé le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, place Tahrir au Caire, l'obligeant à quitter les lieux pour s'abriter au siège de la Ligue arabe tout proche

10h30. Les opérations aériennes françaises pour faire respecter la zone d'interdiction de vol au-dessus de la Libye ont repris lundi matin, a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard.

10h40. L'Italie refuse que la coalition mène "une guerre" contre la Libye, a affirmé son ministre des Affaires étrangères Franco Frattini, en indiquant vouloir vérifier la conformité des premiers bombardements avec la résolution de l'ONU.

10h20. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré à la Ligue arabe que la communauté internationale devait "parler d'une seule voix" sur la Libye, après les critiques de l'organisation panarabe sur les frappes de la coalition internationale sur ce pays.

10h00. La presse turque se montrait critique lundi sur l'intervention militaire internationale, redoutant que ces frappes, qui ont tué des civils, créent "un nouvel Irak". "Encore un Irak", titrait à la une le quotidien HaberTürk, soulignant que huit ans après son intervention contre l'Irak, pays voisin de la Turquie, les avions de combat américains s'en sont pris cette fois à un autre pays musulman, la Libye, provoquant des pertes parmi la population civile. "La Libye ne doit pas devenir un nouvel Irak", note pour sa part le journal pro-islamiste Yeni Safak, qui déplore les dégâts collatéraux en Libye.

9h40. L'Allemagne se sent confortée après les premier bombardements en Libye dans ses fortes réserves à l'égard de l'opération militaire, a estimé lundi son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, en pointant du doigt les critiques de la Ligue arabe.

9h10. Trois chasseurs F-16 danois ont de nouveau participé dans la nuit de dimanche à lundi aux opérations de la coalition dans le ciel libyen, a annoncé l'armée de l'air danoise. Les trois avions danois opéraient sous commandement américain, a expliqué à l'AFP Mickael Langeberg, un porte-parole de l'état-major de l'armée de l'air, qui n'a pas voulu dire quel type d'opérations les pilotes danois ont mené en Libye.

8h50. Le porte-parole du ministère de la Défense, Laurent Teisseire, assure que l’objectif de la coalition internationale est de faire appliquer la résolution 1973 de l’ONU sur la Libye, qui «ni de près ni de loin» n’envisage l’élimination du colonel Kadhafi.

8h30. Le ministre britannique de la Défense annonce que les forces aériennes britanniques ont renoncé dans la nuit de dimanche à lundi à mener une de leurs opérations prévues en Libye en raison de la présence de civils dans le périmètre visé.

3h35. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, s'est prononcé contre une frappe militaire qui ciblerait directement le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

2h20. Le bâtiment administratif situé dans le complexe résidentiel du dirigeant Mouammar Kadhafi à Tripoli a été détruit parce qu'il abritait un centre de "commandement et de contrôle" des forces libyennes, a affirmé un responsable militaire de la coalition.

00h30. "Pour la deuxième fois, le Royaume-Uni a lancé depuis la Méditerranée des missiles Tomahawk d'un sous-marin de classe Trafalgar dans le cadre d'un plan coordonné de la coalition pour appliquer la résolution" de l'ONU autorisant le recours à la force contre le régime, affirme le ministère britannique de la Défense à Londres.

--> L'essentiel de la journée de dimanche

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Libye: la France en première ligne face à Kadhafi

20 Mars 2011, 06:12am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 19 Mars 2011

 

L'armée de l'air française a effectué ce samedi, en fin d'après-midi, sa première mission en Libye, détruisant plusieurs blindés des forces fidèles de Mouammar Kadhafi en application de la résolution des Nations unies visant à protéger la population civile. Au terme d'une réunion organisée à la mi-journée à l'Elysée, le président Nicolas Sarkozy a annoncé le lancement de cette opération internationale destinée à faire respecter la résolution 1973 adoptée jeudi soir par le Conseil de sécurité des Nations unies. Un peu plus tard dans la soirée, les forces armées des Etats-Unis sont entrées en action. "Une action militaire limitée", a expliqué le président Barack Obama qui a insisté que son pays ne déploieraient pas de troupes au sol. A Londres, le Premier ministre David Cameron a annoncé que les forces britanniques étaient également entrées en action.

  • Des Rafales, Mirage et Awacs français engagés

Selon le récit du ministère français de la Défense, une vingtaine d'appareils français - des Rafale, des Mirage 2000, des avions ravitailleurs et des Awacs de surveillance - ont survolé le territoire libyen. L'opération, entamée dans la matinée sur une zone de 150 kilomètres sur 100 autour de la ville de Benghazi, bastion des rebelles libyens, était encore en cours en fin d'après-midi. "Nous avons mis en place cet après-midi la zone d'exclusion aérienne, c'est-à-dire qu'autour de Benghazi les avions de l'armée de l'air français assurent l'interdiction de vol à tout appareil conformément à ce qui est prévu par l'Onu. Deuxièmement, d'autres appareils de notre armée de l'air sont en vol pour éviter que des véhicules blindés constituent une menace contre les populations civiles", a déclaré Laurent Teisseire, porte-parole du ministère.

  • Des moyens militaires très importants

Selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées, la France était la mieux placée pour agir dans les meilleurs délais. "Il fallait agir vite. C'est la France, du fait de la réactivité de ses moyens et de son positionnement, qui a pu, en coordination étroite avec ses alliés, réaliser les missions d'aujourd'hui", a-t-il dit. Des appareils partis des bases de Saint-Dizier pour les Rafale, de Nancy et de Dijon pour les Mirage et d'Istres pour les Awacs, ont participé à l'opération.

Le ministère a par ailleurs confirmé le départ, dimanche soir, du porte-avions Charles-de-Gaulle au départ du port de Toulon, dans le Var, situé à moins de deux jours de mer de la Libye. Le fleuron de la Marine française transporte habituellement une vingtaine d'avions et est accompagné d'un groupe aéronaval complet comprenant un sous-marin et plusieurs frégates. Outre les moyens français, des avions de surveillance Awacs appartenant à d'autres pays participent à l'opération de samedi, a précisé le colonel Burkhard.

"Tout cela se fait en coopération et en coordination avec les autres pays qui sont engagés dans l'alliance mise en oeuvre au nom des Nations unies. Ces autres pays vont eux-mêmes déployer leurs moyens et leurs actions de manière coordonnée dans les heures et les jours qui viennent", a ajouté Laurent Teisseire.

  • Des chars, des réservoirs d'essence et des sites antiaériens visés 

La chaîne d'information panarabe Al Djazira a fait état de quatre chars détruits près de Benghazi. Le reponsable français a déclaré ne pas pouvoir confirmer ce chiffre mais a indiqué que plusieurs chars et véhicules blindés avaient été détruits lors de la frappe. Plus tard dans la soiré, des bombardements ont touché des réservoirs de carburant alimentant Misrata, troisième ville du pays à 200 km à l'est de Tripoli, et sa région. Les missiles de croisière Tomahawk américainsn de faciliter l'application de la zone d'exclusion aérienne. Ces frappes doivent se dérouler essentiellement aux abords de Tripoli et de Misrata, à 200 km plus à l'est, selon un responsable américain.

  • Les pro-Kadhafi dans les faubourgs de Benghazi

Sur le terrain, et alors que rebelles et gouvernement se sont accusés mutuellement d'avoir violé le cessez-le-feu annoncé vendredi par le régime, des combats ont eu lieu depuis l'aube à l'entrée de Benghazi. Un avion militaire des rebelles a été abattu par les pro-Kadhafi. Dans l'après-midi, les loyalistes continuaient de tirer à l'arme lourde contre des quartiers résidentiels tout proches de Benghazi, selon des témoins. "Ils ont l'ordre de tirer indistinctement. Ce qui se passe est un massacre", a affirmé l'un d'eux. Selon des rebelles, l'artillerie et les chars ont tiré contre les quartiers ouest et des obus ont touché le centre-ville.

Redoutant le pire, des milliers de personnes ont fui par familles entières. Voitures, minibus, camions ont pris la direction du nord-est, et de longues files d'attente se sont formées devant les stations service et les boulangeries. Mais plus loin le long de la route, les passagers de ce début d'exode ont pu bénéficier de la solidarité des habitants, qui offraient de l'eau, de l'essence, de la nourriture, un hébergement.

Dans l'ouest, les loyalistes avançaient avec des chars vers Zenten, à 145 km au sud-ouest de Tripoli, pilonnant les abords de cette ville rebelle et poussant ses habitants à la fuite, selon un témoin. Les rebelles ont aussi annoncé avoir repoussé, au prix de 27 morts dans leurs rangs, une offensive des forces gouvernementales vendredi à Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli. Samedi, la ville était calme.

A Tripoli, des centaines de Libyens se sont rassemblés au quartier général de M. Kadhafi "en prévision de frappes françaises", selon la télévision d'Etat, et les autorités ont emmené une cinquantaine de journalistes étrangers, dont celui de l'AFP, y faire un tour

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Libye : le PCF souligne les risques d'une logique de guerre

19 Mars 2011, 07:05am

Publié par PCF Villepinte

 

En adoptant, sous pression de la France et de la Grande-Bretagne, une résolution qui autorise une intervention militaire aérienne et des frappes ciblées, le Conseil de Sécurité prend le risque d'un engrenage en s'inscrivant dans une logique de guerre aux conséquences hasardeuses.

Le Parti communiste français, qui n'a cessé d'exiger l'arrêt immédiat des opérations et de la répression militaires ayant déjà fait de nombreuses victimes civiles, réitère une  fois encore sa condamnation du régime de Kadhafi et son plein soutien aux forces qui agissent pour la démocratie en Libye, avec le Conseil National de Transition. De lourdes questions se posent aujourd'hui. Toutes les possibilités d'aide directe ou par les États arabes à la rébellion ont-elles vraiment été étudiées? Est-ce vraiment la protection du peuple libyen que cherchent les puissances occidentales? Des experts, des journalistes expliquent déjà qu'il faudra envoyer des forces spéciales au sol et que l'objectif est de faire tomber le régime de Kadhafi...

Le Parti communiste français, dans ces graves circonstances,  rappelle le désastre des guerres en Irak et en Afghanistan qui furent chaque fois déclenchées au nom de la protection des populations et de la démocratie. Il exprime son inquiétude profonde devant une telle situation. Il appelle à la plus grande vigilance. Il s'étonne enfin par ailleurs du silence complice qui entoure au même moment la répression du mouvement populaire au Barheïn.

Commentaires 1

C'est une déclaration de guerre aux révolutions arabes dans la stratégie américaine et ses marionnettes. La Libye est le bon prétexte. Ils ne savaient pas comment arrêter le processus révolutionnaire dangereux car c'est le capitalisme qui est remis en question: impossible de résoudre les problèmes posés dans son cadre. C'est cela qu'il faut dire. Cette déclaration du PCF n'est pas à la hauteur: elle est timide, pas claire,sans idéologie, sans ambition. La direction attend peut-être de savoir ce qui dirait le leader Melenchon...Regardez le monde ensemble, pas un bout. Vous verrez que dès le début il était question que l'OTAN occupe la Libye..et on y est en train d'arriver et cela il faut le dénoncer haut et fort et avec fondement...pas avec timorés! C'est partie du communisme de ce siècle!

Victor  

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Benghazi dans l'angoisse d'un ultime combat avec Kadhafi

15 Mars 2011, 06:46am

Publié par PCF Villepinte

Les rebelles dans un char, à Ajdabiya le 14 mars 2011.

Monde - le 14 Mars 2011

 

À coups d'obus et de raids aériens, les troupes loyales à Kadhafi poursuivent leur marche vers Benghazi, la principale ville aux mains des forces de la rébellion dans l'Est du pays.

Les habitants de Benghazi  attendent dans l’angoisse l'assaut des forces de Mouammar Kadhafi. Ce lundi des avions gouvernementaux ont bombardé des positions rebelles près d'Ajdabiah, dernière grande ville entre le port pétrolier de Brega, où se poursuivent les combats, et Benghazi, fief des insurgés dans l'Est. A la sortie d'Ajdabiya, de nombreux civils fuient en direction de Benghazi à bord de camionnettes chargées de valises, de sacs et de matelas.

Les forces loyales à Kadhafi ont délogé dimanche les insurgés de la ville de Brega (est), rapporte la télévision nationale libyenne. Marsa El Brega est un important terminal pétrolier de la Libye, à proximité duquel se trouve un aéroport international, contrôlé lui aussi jusqu'à une date récente par les opposants à Kadhafi. La ville possède aussi une raffinerie de pétrole et une usine de liquéfaction de gaz.

La reprise  de Ras Lanouf semble confirmer que le camp Kadhafi a réussi à se regrouper après la confusion apparente provoquée par le soulèvement qui a commencé le 15 février dernier. Depuis plus d'une semaine, les forces fidèles au dirigeant libyen ont lancé une contre-offensive militaire contre les insurgés et repris notamment le contrôle du centre de Zaouia, la ville la plus proche de Tripoli  tombée aux mains des insurgés. Zawiyah, Al-Uqaila, Al-Bicher, Brega : la liste des villes reprises aux insurgés libyens par les forces fidèles à Kadhafi s'allonge.

Selon les défenseurs des droits de l'homme, les émeutes ont fait jusqu'à 2.000 morts et près de 4.000 blessés. 

Les rebelles conservent encore le contrôle d'Ajdabiya qui fait figure de dernier verrou avant le quartier général du Conseil national de transition à Benghazi, ou l'inquiétude grandit à mesure que les forces pro-Kadhafi progressent. Malgré les mauvaises nouvelles du front, des volontaires quasi désarmés continuaient hier de s'enrôler pour aller combattre les troupes du régime en place.  Des témoins constatent que l’ambiance s'est considérablement tendue à Benghazi. Des habitants fuient et les drapeaux rebelles disparaissent, sentant le vent tourner en leur défaveur. Le combat final des forces loyales de Kadhafi contre des insurgés armés est probablement  très proche. Mais le destin du mouvement pacifique du peuple libyen  pour la liberté et la justice sociale reste encore à écrire.

A lire également: Kadhafi reprend la main à Ras Lanouf

A lire également:  Libye : les reportages de notre envoyé spécial

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Les évolutions du monde arabe au fil du jour

7 Mars 2011, 19:51pm

Publié par PCF Villepinte

Manifestation à Sanaa (Yémen), ce lundi.

Monde - le 7 Mars 2011

 

 

Guerre civile en Libye, manifestations au Yémen et à Bahreïn, aspirations à plus de liberté en Arabie Saoudite... Le point sur l'actualité dans le monde arabe. 

  • Algérie. Des milliers de gardes bravent l'interdiction de marcher dans Alger

Des milliers de gardes chargés de suppléer la gendarmerie algérienne dans les villages ont bravé lundi l'interdiction de manifester à Alger en forçant plusieurs cordons de police pour marcher jusqu'à l'Assemblée nationale en faveur d'une hausse de salaire. Environ 20.000 gardes communaux, selon les organisateurs, 10.000 selon des des journalistes sur place, venus de 35 départements sur 48, s'étaient d'abord rassemblés sans incidents place des Martyrs, au centre d'Alger, où les forces de police étaient faiblement déployées.

  • Maroc. Sit-in à Rabat

Portés par les révoltes qui secouent le monde arabe, soutenus par des hommes d'affaires et des défenseurs des droits de l'homme, les jeunes Marocains à l'origine des manifestations de février espèrent mobiliser à nouveau le 20 mars pour réclamer plus de démocratie. Né sur Facebook, le mouvement a réuni des milliers de manifestants le 20 février à travers le Maroc. Après un sit-in prévu ce dimanche à Rabat, le prochain rendez-vous national est fixé au 20 mars par la coordination qui revendique plus de 30.000 sympathisants sur le réseau social.

Le message vise en premier lieu le Makhzen, le puissant appareil d'Etat, et réclame une limitation des pouvoirs très étendus du roi, mais sans remettre en cause la légitimité de la monarchie qui reste très populaire. Les revendications, multiformes, portent aussi sur l'indépendance de la justice, la corruption, les droits de l'homme, l'emploi, le social. Elles font écho aux inégalités toujours profondes en dépit des réformes promises par le roi Mohammed VI après son accession au trône en 1999.

  • Tunisie. Nouveau gouvernement et suppression de la police politique

Le Premier ministre tunisien par intérim, Béji Caïd Essebsi, a annoncé lundi la liste de son gouvernement provisoire composé de 22 ministres dont cinq nouveaux, a-t-on annoncé officiellement. Cette nouvelle équipe ne compte plus aucun ministre ayant servi dans le dernier gouvernement du président Zine El Abidine Ben Ali, jusqu'à sa fuite le 14 janvier dernier.

Le ministère de l'Intérieur tunisien a annoncé lundi la suppression de la direction de la sûreté de l'Etat et de "toute forme d'organisation s'apparentant à la police politique". Dans un communiqué, le ministère a annoncé un ensemble de mesures dont "la rupture définitive avec toute forme d'organisation s'apparentant à la police politique aussi bien au niveau de la structure, des missions ou des pratiques". Il a également décidé de supprimer la direction de la sûreté de l'Etat" affirmant "l'engagement du ministère à appliquer la loi et à respecter les libertés et des droits civiques".

  • Oman. Neuvième jour consécutif de sit-in à Soha

Les Omanais continuent de manifester ce lundi en dépit du limogeage de deux ministres et de promesses de créations d'emplois. C'est le neuvième jour consécutif de sit-in à Soha, ville industrielle à 200 km au nord de Mascate où un manifestant avait été tué par la police le 28 février. «Le peuple omanais manifeste pacifiquement pour des réformes et non pour renverser le régime», a affirmé un militant. Par ailleurs d'autres Omanais continuent de camper devant le siège du Conseil consultatif à Mascate pour demander de contenir la corruption.

  • Yémen. Le bras de fer se poursuit

Des milliers d'éboueurs ont entamé ce lundi une grève ouverte à Sanaa, réclamant l'amélioration de leur paye, et trois d'entre eux ont été blessés lors de la dispersion de leur sit-in par la police. Leur mouvement de grève intervient alors que des manifestations populaires se déroulent depuis fin janvier à travers le pays pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans au Yémen, l'un des pays arabes les plus pauvres.

  • Bahreïn. Manifestation monstre à Manama

Des dizaines de Bahreïnis ont manifesté aujourd'hui devant l'ambassade américaine à Manama pour demander à Washington de faire pression sur leur gouvernement en vue de réformes politiques. Les manifestants se sont rassemblés près d'une barrière installée devant la chancellerie, scandant des slogans hostiles à la monarchie et affirmant que «le peuple veut la démocratie».

Des manifestants campent en permanence sur la place de la Perle, devenue l'épicentre de la contestation du gouvernement dirigé depuis 1971 par l'oncle de l'émir, cheikh Khalifa ben Salman Al-Khalifa.

  • Egypte. Deux nouveaux ministres

Un nouveau ministre des Affaires étrangères, Nabil al-Arabi, a été nommé dimanche, dans le cadre de nominations destinées à remplacer au sein du gouvernement des proches du régime de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir. Il succède à Ahmad Aboul Gheit, personnalité importante de l'époque Moubarak. Par ailleurs, le général Mansour al-Issaoui a été nommé ministre de l'Intérieur dans la nuit de samedi à dimanche, après que des militants eurent pris d'assaut des bâtiments de la sécurité d'Etat à travers le pays pour récupérer ses dossiers. Son prédécesseur, Mahmoud Wagdi, avait été nommé par Osny Moubarak une dizaine de jours avant sa démission sous la pression populaire, en remplacement du très impopulaire Habib el-Adli dont le procès pour malversations financières a commencé samedi, le premier d'un ex-responsable de l'ancien régime.

Le nouveau Premier ministre Essam Charaf, nommé jeudi en remplacement d'Ahmad Chafic, doit annoncer dans les jours à venir la composition de son gouvernement, qui devrait être purgé des figures de l'ancien régime.

A lire: "Le mur de la peur s'est effondré", entretien par Farouk Mardam-Bey

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Alberto Granado, compagnon de route du Che, est mort

7 Mars 2011, 06:15am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 6 Mars 2011

 

Le biochimiste argentin Alberto Granado, qui avait accompagné Ernesto Che Guevara pendant une tournée à moto dans plusieurs pays d'Amérique latine dans les années 50, est décédé samedi à La Havane, à l'âge de 88 ans.

"Ce matin, à l'âge de 88 ans, est mort subitement, à 88 ans, dans notre capitale le camarade Alberto Granado, ami inséparable du Commandant Ernesto Guevara", précise le communiqué lu à la télévision locale. La dépouille de Granado sera exposée pendant deux heures et demie ce samedi dans un crématorium de La Havane puis, conformément à la volonté du défunt, sera incinérée et ses cendres dispersées en Argentine, à Cuba et au Venezuela.

"Fidèle ami de Cuba, il a contribué à la formation de professionnels de la santé et de spécialistes de la génétique" à Cuba où il s'est installé à partir de mars 1961. "El Petiso" (Le petit), comme l'appelait Guevara, avait accompagné le commandant dans un long voyage à motocyclette du 29 décembre 1951 au 26 juillet 1952, porté à l'écran par le Brésilien Walter Salles dans "Diarios de Motocicleta" (Journal d'un voyage à moto), qui a obtenu un Oscar en 2005.

Interrogé il y a quelques années sur cette amitié, Granado avait déclaré : "Nous nous entendions bien lorsque nous discutions de politique ou de maladies (...), nous raisonnions presque toujours de manière semblable. Ce en quoi nous nous ressemblions le plus c'était notre réaction aux choses qui nous déplaisaient".

 

 

Ou cliquez ici

 

A consulter: Notre hors-série consacré à Che Guevara

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