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internationalisme

Proche-orient. « Macron doit reconnaître la Palestine »

24 Mai 2021, 06:35am

Publié par PCF Villepinte

Samedi 22 Mai 2021

L'Humanité Vadim Kamenka

À Lille, Paris, Dunkerque, Nice, Strasbourg, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées en soutien aux Palestiniens. Ils réclament désormais la que la France reconnaisse l’État de Palestine après 11 jours de bombardements meurtriers dans la bande de Gaza et un cessez-le-feu entré en vigueur, vendredi.

Malgré la grêle qui s’est abattue sur la place de la République, à Paris, la solidarité pour le peuple palestinien n’a pas faibli. Près de 1000 personnes ont tenu à exiger la paix au Proche-Orient, samedi aux alentours de 15 heures. Le cessez-le-feu obtenu dans la nuit de jeudi à vendredi, après onze jours de bombardements israéliens incessants sur la bande Gaza, ne règle en rien le problème. 

«Que peut-on attendre dun gouvernement israélien qui n’applique aucune des résolutions internationales prises par le Conseil de sécurité des Nations Unies. Que peut-on attendre d’un premier ministre Netanyahou qui prône la guerre permanente pour rester au pouvoir, qui multiplie les actions criminelles et qui applique une politique d’apartheid et de colonisation des territoires occupés? Rien.

Pire, des ratonnades menées par lextrême droite ont éclaté en plein cœur de Jérusalem et dans plusieurs villes israéliennes. La France doit donc agir et reconnaître l’État de Palestine dans ses frontières de 1967», réclame Pascal Torre, responsable-adjoint du secteur international du PCF devant la foule massée devant la statue de Léopold Morice.

La semaine passée, plusieurs rassemblements avaient été interdits en France, à Paris et à Nice notamment. Cette fois, les mobilisations ont pu se tenir sous une massive surveillance des services de sécurité dans la capitale. «Cest invraisemblable que, en France, on ne puisse se rassembler afin dexprimer notre solidarité pour un peuple qui souffre et voit ses enfants mourir sous les bombes (66 morts sur 248 victimes et 12 dont 1 enfant côté israélien, NDLR). Le cessez-le-feu est une bonne chose. Mais nous devons continuer à les soutenir», estime Isabelle, la quarantaine.

Entre les nombreux «Palestine vivra. Palestine vaincra» et «Nous sommes tous des enfants de Gaza», le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, était également présent pour saluer le courage du peuple palestinien «qui sest soulevé pour sa dignité» et contre «les expulsions arbitraires des quartiers de Jérusalem» et les «humiliations quotidiennes».

 «Nous soutenons le peuple palestinien, qui est entré dans un élan de résistance dans tout le territoire de la Palestine avec notamment une grève historique menée par des Arabes israéliens, Palestiniens de Jérusalem-est et de Cisjordanie, pour dénoncer l’occupation israélienne. Que fait la communauté internationale?

Que font les grandes puissances alors que le gouvernement israélien, une fois encore, méprise et viole le droit international. Nous luttons pour l’instauration d’une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens qui passe par la reconnaissance de l’État de Palestine. Finis les belles paroles, la France doit passer aux actes».

À Nice, à Strasbourg, à Reims, Lille, Dunkerque, plusieurs dizaines milliers de personnes se sont mobilisés. «Cela démontre que les citoyens français souhaitent la paix et que notre président devrait enfin simpliquer», note Thomas, présent au rassemblement dans la capitale.

Pour le président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS): «Cette lutte concerne toutes les personnes attachées aux valeurs de justice, de dignité et de droit.» Aux côtés de la sénatrice écologiste Esther Benbassa, du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS), le député Eric Coquerel de la France Insoumise, présent sur la place de la République, a évoqué avoir «honte dun gouvernement qui ne sait plus mettre les mots sur justes sur la colonisation menée par le gouvernement Israélien sur les Palestiniens.

Et surtout qui met sur un pied d’égalité un peuple colonisateur et un peuple colonisé. Un oppresseur et un oppressé. La France doit agir et nous exigeons qu’elle appelle à des sanctions internationales contre le gouvernement israélien à l’ONU et devant l’Union européenne qui viole le droit international».

À l’étranger, des nombreuses manifestations ont également eu lieu en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada. Ce même jour, à Gaza, la vie reprenait timidement. Les commerces commençaient à rouvrir, tandis que l’aide humanitaire s’organisait. La reconstruction de l’enclave palestinienne, ravagée par 11 jours de conflit débutait.

Le président des États-Unis, Joe Biden, a d’ailleurs affirmé vendredi son intention de mettre en place une aide financière «majeure» avec l’aide de la communauté internationale pour «reconstruire Gaza».

 

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Israël-Gaza : un cessez-le-feu, mais la paix toujours hypothéquée

22 Mai 2021, 08:46am

Publié par PCF Villepinte

Photo Mohammed ABED/AFP

L'Humanité

Vendredi 21 Mai 2021

Gaël De Santis

Les Palestiniens ont célébré, dans la nuit de jeudi à vendredi, le cessez-le-feu avec Israël, après dix jours d’affrontement meurtriers.

Le soulagement. À l’annonce d’un cessez-le-feu, après dix jours de bombardements israéliens incessants , les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza sont sortis dans les rues pour célébrer l’événement. Les attaques israéliennes ont fait 232 victimes, dont 65 enfants, côté palestinien. Douze Israéliens ont été tués, dont un enfant, suite à des tirs de roquettes depuis l’enclave palestinienne, effectués principalement par le Hamas et le Djihad islamique, après la répression à Jérusalem-est.

Des airs de fête de la victoire

Dans la bande de Gaza, sous le joug d’un blocus israélo-égyptien depuis quinze ans et qui a payé le prix lourd avec de nombreux bombardements israéliens ces derniers jours, les scènes de liesse prenaient des airs de fête de la victoire. Khalil al-Hayya, numéro 2 du mouvement islamiste Hamas, a employé le terme. «Ceci est leuphorie de la victoire», a-t-il lancé à la foule.

Chose rare, pendant le conflit, les roquettes ont atteint la ville de Tel-Aviv, considérée comme la capitale d’Israël par la plupart des États. En Cisjordanie aussi, gérée par l’Autorité palestinienne, et où les colonies mitent le territoire palestinien, pendant dix jours, les heurts ont été récurrents, et directs, avec l’armée d’occupation, faisant une vingtaine de victimes, côté palestinien.

Placer sur un même plan occupant et occupé

Le cessez-le-feu a débuté à deux heures du matin, ce vendredi, après dix jours d’atermoiements des Occidentaux qui n’ont eu de cesse de placer sur un même plan occupant et occupé, renvoyant gouvernement israélien et combattants palestiniens dos à dos. Timidement, après plus d’une semaine de combats, Paris a envisagé jeudi une résolution du Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies appelant à un cessez-le-feu, mais a été éconduit par l’administration de Joe Biden.

Celle-ci avait demandé la veille au premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de réduire les opérations militaires, avant d’aller vers un cessez-le-feu, laissant donc les mains libres à l’armée d’occupation d’atteindre ses cibles militaires.

Le rôle déterminant de l’Égypte

L’Égypte dirigée par le maréchal Abdel Fattah Al-Sissi a été déterminante pour la conclusion du cessez-le-feu, faisant la médiation entre le Hamas et Tel-Aviv. Joe Biden lui a exprimé sa «sincère reconnaissance». Ce dernier faisait mine, jeudi avant l’arrêt des attaques, de vouloir avancer vers la paix, estimant que le cessez-le-feu était une «opportunité». Restera à voir les paramètres de cette paix, alors que Joe Biden a d’ores et déjà assuré son allié de la «continuation de laide militaire» des États-Unis.  

 

 

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Turquie : Le putsch permanent contre la démocratie

27 Avril 2021, 15:22pm

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 27/04/2021 par PCF

Le procès Kobane

Le 26 avril 2021 s’est ouvert à Ankara le procès de 108 dirigeants du Parti démocratique des peuples (HDP). Le régime de R.T. Erdogan leur reproche d’avoir organisé, en octobre 2014, des manifestations de soutien aux combattants kurdes qui opposaient une résistance farouche à l’offensive de l’État Islamique dans la ville symbole et martyre de Kobane.
Celles-ci faisaient écho aux inquiétudes de l’opinion publique mondiale qui exprimait, dans un même mouvement, sa solidarité à l’égard de l’héroïsme de ces femmes et de ces hommes face à l’obscurantisme.

Cette mobilisation d’ampleur s’est réalisée dans un contexte périlleux car nul n’ignorait alors la complicité de l’État turc avec Daesh. La répression fut terrible puisque 37 personnes trouvèrent la mort dans les différents rassemblements au travers du pays.

Ce sont donc des parlementaires comme Selahattin Demirtas, dont la Cour européenne des droits de l’Homme vient d’exiger la libération immédiate, Figen Yüksekdag ou Pervin Buldan, mais aussi des maires révoqués, des dirigeants locaux, qui sont aujourd’hui poursuivis pour s’être tenus debout, dans la dignité, pour défendre la liberté. Ils sont sous la menace de centaines d’années de prison.

« Le HDP est aux avant-postes pour promouvoir les valeurs humanistes qui sont les nôtres. »

Le Parti démocratique des peuples est aux avant-postes pour promouvoir les valeurs humanistes qui sont les nôtres. C’est d’ailleurs la seule formation turque qui s’est félicitée, dans un contexte d’hystérie ultra-nationaliste, de la reconnaissance du génocide arménien par les États-Unis. Nous sommes indéfectiblement à leurs côtés pour défendre l’universalisme des droits humains au moment où la Turquie vient de se retirer de la convention d’Istanbul, premier instrument juridique au monde pour prévenir et combattre les violences contre les femmes.

Alors que les menaces régionales perdurent, que Daesh se restructure en Irak ou en Syrie et mène chaque jour de nouvelles opérations, les communistes condamnent sans réserve ce nouveau procès politique qui vise à broyer toutes les formes d’opposition et à supprimer toute expression du dissensus politique. Cette parodie de justice doit être annulée et tous les prisonniers politiques libérés, notamment Abdullah Ocalan.

La procédure d’interdiction du HDP

Chaque jour, la Turquie de R.T. Erdogan s’enfonce dans la destruction de la démocratie. Elle vient aussi d’engager une procédure de dissolution du Parti démocratique des peuples.
Après plusieurs semaines de violentes attaques conjointes de la part des islamo-conservateurs de l’AKP et des fascistes du MHP, le procureur de la Cour de cassation a rédigé et remis à la Cour constitutionnelle un dossier demandant l’interdiction du HDP, troisième force parlementaire du pays.

Cette nouvelle offensive de R.T. Erdogan contre l’expression de la volonté populaire s’inscrit dans l’impitoyable répression qui frappe cette formation. Plus d’une dizaine de parlementaires croupissent en prison, 60 maires ont été révoqués, et ces derniers jours près de 800 militants ont été arrêtés.

Des procédures se focalisent contre les parlementaires Berdane Oztürk, Cerhan Isik, Sezai Temelli, Tayip Temel, Murat Sarisac. Ils ne sont pas les seuls. La députée d’Agri Dilan Dirayet Tasdemir fait l’objet de poursuites, tandis que le défenseur des droits humains Omer Faruk Gergertioglu vient d’être condamné à deux ans et demi de prison.

Le dépôt de ce dossier d’interdiction du HDP vise plusieurs objectifs : la levée de l’immunité parlementaire de tous les députés du HDP, puis l’organisation d’un procès afin d’obtenir leur destitution et leur condamnation pour « terrorisme ». L’étirement de la procédure devrait permettre à R.T. Erdogan de ne pas s’exposer à des scrutins partiels avant la consultation de 2023 et de se maintenir au pouvoir, d’autant que la crise économique et sanitaire provoque un profond mécontentement dans le pays.

L’AKP cherche aussi par le truchement d’une réforme constitutionnelle (art.14) à interdire à vie les activités des cadres et élus du HDP en prohibant la reconstitution du parti sous une autre appellation. 687 dirigeants et militants sont cités dans cet acte. À cela s’ajoute l’interruption du soutien financier au HDP et la saisie de tous ses biens. Il s’agit donc d’un véritable putsch contre la démocratie !

Pendant ce temps, E. Macron tente de renouer des liens avec le tyran d’Ankara, tandis que l’Union européenne joue les bons offices, au prix de quelques humiliations, afin de s’assurer que les migrants seront toujours contenus derrière la frontière turque. Ces dirigeants qui ne manquent jamais une occasion de faire des leçons de morale à la terre entière sont totalement silencieux face aux piétinements des droits humains par la Turquie de R.T. Erdogan.

Le cynisme atteint son paroxysme avec les procédures d’intimidations, les arrestations et les menaces d’extradition qui pèsent sur les Kurdes qui vivent sur notre territoire, qui s’engagent pour la paix et la liberté et qui subissent, comme la communauté arménienne, les attaques et les violences des « Loups gris ».

Les communistes sont indéfectiblement aux côtés des démocrates de Turquie et notamment des Kurdes. Stop Erdogan !

Pascal Torre
responsable-adjoint du secteur international du PCF
chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

 

 

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Lutte contre les inégalités : pourquoi impôts et régulation ne suffisent pas

25 Avril 2021, 06:30am

Publié par PCF Villepinte

L'essor de la sous-traitance, au nom de la concurrence des pays à bas salaires, tire les normes sociales partout vers le bas. © Michele Cattani/AFP

L'Humanité Samedi 24 Avril 2021

Nasser Mansouri Guilani

Même le FMI et la Banque mondiale considèrent indispensable d’agir face au creusement des inégalités. Mais il est fort à parier que ces institutions n’iront pas remettre en cause le système capitaliste, pourtant au fondement même de cet écart de richesses devenu abyssal.

Le gouvernement américain veut augmenter l’impôt sur les entreprises pour financer son plan de relance. Le PDG d’Amazon salue l’initiative. Quid alors de ses politiques antisalariales et antisociales et des conséquences désastreuses de ses activités pour la planète? Dans un autre registre, face à la hausse des inégalités, des voix se multiplient pour augmenter les impôts afin, notamment, de développer les services publics. Quid alors du capitalisme qui génère ces inégalités?

La force de travail devient une marchandise qui a une particularité que n’a aucune autre marchandise: elle produit une valeur supérieure à sa propre valeur

Pour lutter radicalement contre les inégalités, il faut sortir du capitalisme. Pourquoi? Parce que, sous le capitalisme, la force de travail devient une marchandise qui a une particularité que na aucune autre marchandise: elle produit une valeur supérieure à sa propre valeur, exprimée par le salaire, qui est défini historiquement et socialement.

Chômage et précarité, une «armée de réserve»

Cette particularité rend possible l’accumulation du capital à partir de l’exploitation des travailleurs. Il y a là la cause fondamentale de l’inégalité inhérente au système: ceux qui, de par leur travail, créent de la valeur, des richesses sont privés dune partie de cette valeur...

 

 

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Brésil. Annulation des condamnations contre Lula qui se dit « prêt au combat » pour la présidentielle de 2022

17 Avril 2021, 06:46am

Publié par PCF Villepinte

@ FABRICE COFFRINI / AFP

Vendredi 16 Avril 2021

L'Humanité Pierre Barbancey

C’est un cauchemar pour Jair Bolsonaro. L’ancien président de gauche peut se présenter à la prochaine élection et faire vivre l’espoir des millions de laissés-pour-compte brisés par la misère et tués par une catastrophique gestion de la pandémie.

Même dans le pire des cauchemars, Jair Bolsonaro n’osait l’imaginer. La Cour suprême du Brésil a confirmé l’annulation des condamnations pour corruption de Luiz Inacio Lula da Silva, que tout le monde appelle Lula. Par une large majorité de 8 contre 3, les juges réunis en séance plénière ont confirmé la décision du juge Edson Fachin, qui avait estimé début mars que le tribunal de Curitiba (sud) qui l’avait condamné dans deux procès n’était « pas compétent ». 

 

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La République arabe sahraouie démocratique a sa place à l’ONU L’agenda internati

15 Avril 2021, 07:07am

Publié par PCF Villepinte

L’agenda international place à nouveau au cœur de l’actualité le Sahara occidental. En avril, le Conseil de sécurité débattra de la situation et de la prorogation du mandat de la Minurso. Cette ancienne colonie espagnole est occupée illégalement par le Maroc depuis 1975 et ce en dépit de toutes les décisions internationales.

Que ce soient les résolutions de l’ONU, de la Cour internationale de La Haye, de l’Union africaine ou de la Cour de justice de l’Union européenne, toutes ces institutions convergent pour rappeler qu’il n’y a pas de liens de souveraineté territoriale entre le Maroc et le Sahara occidental. Ce dernier a un statut séparé et distinct du Maroc et il est de ce fait titulaire du droit à l’autodétermination.

À la suite d’un cessez-le-feu entre le Front Polisario, représentant du peuple sahraoui, et le Maroc en 1991, sous les auspices de l’ONU, il avait été convenu conjointement de l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Non seulement le Maroc n’a pas honoré ses engagements, mais a avancé la proposition d’une « autonomie sous souveraineté marocaine », une manière éculée de proroger l’occupation coloniale.

La France, avec son soutien aveugle envers Rabat, a joué un rôle déterminant dans cet enlisement, dans le blocage actuel et dans la violation de la légalité internationale. Non seulement Paris a cautionné l’invasion de 1975 et a saboté la mission de la Minurso conduite par Horst Kölher, tout en refusant l’extension de ses prérogatives au respect des droits humains.

De plus, les différents gouvernements qui se sont succédé ces dernières années ont été à la manœuvre pour étendre les tarifs douaniers préférentiels en violation des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne. Enfin Paris ferme les yeux sur la violente barbarie répressive du Maroc à l’égard des Sahraouis dans les territoires occupés : agressions physiques, destructions de biens, arrestations, enlèvements.

À cela s’ajoute le sort des prisonniers politiques victimes de simulacres de procès, qui subissent de mauvais traitements et se trouvent pour la plupart du temps à l’isolement. L’ultime provocation vient de se produire, puisque La République en marche a annoncé l’ouverture d’une permanence à Dakhla en zone occupée, sous le prétexte fallacieux d’être à l’écoute des Français de l’étranger, dans un territoire bouclé par l’armée et dans lequel les étrangers ne peuvent accéder ! E. Macron, dans le sillage de D. Trump, s’engage dans la voie d’une ouverture d’un consulat, une manière d’entériner cette occupation coloniale en violation du droit international.

Le Front Polisario mène une lutte pacifique, respectueuse du droit international et des principes démocratiques. Cette attitude responsable est un facteur de stabilité dans la région. Ces derniers mois, le Maroc a délibérément violé le cessez-le-feu en s’attaquant à des civils Sahraouis dans une zone tampon.

Il en a profité pour accroître son occupation et pour étendre un mur de séparation miné de 2 770 km. L’assassinat ciblé de dirigeants sahraouis, dont le chef de la gendarmerie Addah Al-Bendir, illustre l’attitude criminelle de ce régime dangereux pour la paix régionale.

Dans ce contexte délétère, amplifié par le deal scélérat noué entre Trump-Netanyahou-Mohammed VI, le Front Polisario vient de prendre une initiative pour faire respecter les droits de son peuple et frayer un chemin vers la paix. La République arabe sahraouie démocratique (RASD) réclame la place qui lui revient dans les institutions internationales avec l’obtention d’un siège à l’ONU.

Cette exigence est légitime et fondée juridiquement. Le Parti communiste français soutient cette démarche et appelle le gouvernement de la France à prendre une initiative dans ce sens. Cela suppose de changer radicalement de posture, pour enfin trouver une issue politique à ce conflit. Les communistes ne ménageront pas leurs efforts pour soutenir les droits inaliénables du peuple sahraoui.

Pascal Torre

responsable-adjoint du secteur international du PCF

chargé du Maghreb et du Moyen-Orient

 

« La RASD réclame la place qui lui revient dans les institutions internationales avec l’obtention d’un siège à l’ONU. »

 

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Haïti : Seule la solidarité internationale avec la mobilisation populaire haïtienne fera tomber Jovenel Moïs

7 Avril 2021, 21:16pm

Publié par PCF Villepinte

 Publié le 07/04/2021 par PCF

 

Dans l'indifférence générale des chancelleries occidentales et médias européens, le peuple haïtien affronte depuis deux mois l'une des phases les plus dramatiques de son histoire

En Haïti, l'État de droit n'est plus. Mais aucun des hérauts contemporains de la « démocratie et des droits humains » de notre siècle ne s'en émeut. Au contraire.

Depuis que, début février, le président Jovenel Moïse a passé outre manu militari la fin de son mandat constatée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, en vertu de la Constitution en vigueur, il a su pouvoir compter sur le soutien actif de sa marraine, l'Administration étatsunienne, le consentement de l'Union européenne, et même de l'ONU, en la personne de sa représentante spéciale en Haïti, Helen Meagher La Lime qui fut, par ailleurs, ambassadrice des États-Unis en Angola...

Interpellé publiquement, Antonio Guterres, secrétaire général d'une ONU qui se fourvoie dans un appui à une « légalité électorale » des plus douteuses, devra bien répondre un jour à la question posée par le Mouvement Matris Liberasyon : « Pourquoi l’ONU, qui a toujours prôné la paix, la lutte contre la pauvreté et le respect des droits humains, encourage-t-elle l’implémentation d’une politique discriminatoire de déni systématique envers le peuple haïtien, en soutenant un gouvernement totalement illégal et illégitime ? »

D'autant que, puisque la Constitution lui donne tort, Jovenel Moïse a décidé d'en changer, par référendum, le 27 juin prochain. Ceci en vue d'une élection présidentielle, dès lors taillée sur mesure, prévue en septembre prochain et ardemment souhaitée dans une récente déclaration commune par les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU, « profondément préoccupés par la situation actuelle en Haïti ».

Des semaines de mobilisations et manifestations ne sont donc pas parvenues à briser cette épaisse muraille de black-out qui protège le pouvoir dictatorial en cours d'installation. Ce 3 avril encore, des centaines de femmes d'Haïti sont descendues dans la rue à l'occasion de la Journée nationale des droits des femmes, pour dire « Non à la dictature et à l’insécurité », non aux violences continuelles dont elles sont les cibles et « pour dénoncer le référendum et le soutien de la communauté internationale au président Jovenel Moïse ».

Tous les jours, la répression se renforce, les enlèvements crapuleux ou politiques se multiplient, et Jovenel Moïse maintient en prison sans jugement tout opposant à son pouvoir, soit des centaines de personnes parmi lesquelles des agents de la Fonction publique qui refusent d'appliquer ses ordres criminels. Le pays, déjà l'un des plus inégalitaires au monde, s'enfonce dans une crise sociale et économique.

À cette date, aucun vaccin contre le coronavirus n'a touché même le territoire haïtien dont l'absence de politique de santé publique et la faiblesse des structures sanitaires empêchent toute mesure rigoureuse de l'évolution de la pandémie qui n'aurait fait officiellement que 252 morts.

Le peuple haïtien ressent un cruel besoin de solidarité et d'internationalisme – seul facteur capable d'enrayer le scénario décidé à Washington, New York et Bruxelles qui assurerait à Jovenel Moïse une mainmise pérenne et une soumission sans faille aux exigences étatsuniennes et occidentales.

Le Parti communiste français appelle les forces démocratiques et d'émancipation humaine de France et d'Europe, en liaison avec celles d'Amérique latine et des Caraïbes, à manifester leur pleine solidarité et leur soutien aux mouvements citoyens, syndicaux, politiques et à tous les secteurs de la société haïtienne – car ils sont nombreux – en lutte pour les droits sociaux et fondamentaux, la justice sociale, les libertés et la démocratie en Haïti.

Il est grand temps d'imposer au gouvernement français lui-même un changement net d'orientation en se dégageant de celle imposée par les États-Unis guidés par leurs seuls intérêts géostratégiques et ceux de leurs firmes. En ne le faisant pas, la France prendrait une tragique responsabilité dans le cours des événements en Haïti et se disqualifierait pour longtemps encore aux yeux de nombreux peuples du monde dont les exigences sont piétinées par un ordre mondial insupportable.

Lydia Samarbakhsh
membre du CEN,
chargée de l'International

 

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Confirmation de l'acquittement de Laurent Gbagbo : un pas important vers la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire (PCF)

3 Avril 2021, 06:58am

Publié par PCF Villepinte

laurent Koudou Gbagbo et Charles Blé Goudé

Publié le 02/04/2021 par PCF

Le Parti communiste français exprime sa réelle satisfaction de la libération définitive de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé. Acquittés par la Cour Pénale Internationale (CPI) en janvier 2019, ils étaient en attente d'un jugement de la cour d'appel.

Leur libération provisoire, avec des conditions très strictes, dans l'attente de cet appel, a constitué un précédent très critiqué. L'acquittement suivi des restrictions drastiques de liberté sont apparues en contradiction avec toutes les normes juridiques jusqu'ici admises. Rappelons également que ce procès pour crimes contre l'humanité a commencé fin 2011.

Les deux hommes politiques ont été détenus pendant plus de sept ans.

Ainsi, la CPI dépasse en matière de détention provisoire les normes admises par la Cour européenne des droits de l'homme et de très nombreuses juridictions nationales. Il sera sans doute nécessaire que les textes régissant la CPI soient réformés.

Sur le fond, ce procès pose de lourdes interrogations car, durant ces longues années, aucun des 82 témoins à charge n'a pu étayer en quoi que ce soit les chefs d'accusation envers les deux hommes politiques. Nombre d'entre eux ont même témoigné en leur faveur.


Ainsi se termine une procédure initiée sous l'influence du pouvoir français de Nicolas Sarkozy en vue de consolider le pouvoir d'Alassane Ouattara qu'il venait d'installer, avec l'aide de l'armée française, à la suite d'un différend électoral qui aurait pu être résolu par un recomptage ou une reprise du scrutin. Parallèlement, ni la justice ivoirienne, ni la justice internationale n'ont à ce jour traité juridiquement les massacres commis par les « rebelles » sous l'autorité de ce même Ouattara. Pire encore : ceux qui y sont impliqués ont été promus au sein du pouvoir d'État. Cette situation n'est pas tenable et des mécanismes qui traitent leurs cas seront nécessaires pour une véritable réconciliation nationale. L'ancien Président français devrait lui aussi répondre, devant la juridiction adéquate, des actes ayant eu des conséquences dramatiques pour le peuple ivoirien, et ce, parallèlement aux autres instructions judiciaires le concernant.

La libération de Laurent Gbagbo intervient dans un contexte politique fragile. En effet Alassane Ouattara a imposé un troisième mandat inconstitutionnel avec le soutien du pouvoir français actuel.

La France doit à présent, plutôt que de continuer à soutenir un régime illégitime, reconnaître au plus vite la responsabilité de ses gouvernements successifs dans la situation de chaos où ont été plongées la Côte-d’Ivoire et sa population.

La mobilisation au long cours du peuple ivoirien l'a contraint à lâcher du lest, permettant malgré un découpage électoral inique et des fraudes, l'élection pour la première fois depuis 2011 de parlementaires d'opposition. Dorénavant, le retour de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire devrait permettre cette réconciliation nationale, sortir le pays de l'impasse et ouvrir des perspectives de progrès pour le peuple ivoirien.


Parti communiste français,

 

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Birmanie : La France et la communauté internationale doivent parler avec force

2 Avril 2021, 06:16am

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL COMMUNISTES Publié le 31/03/2021 par PCF

Ce samedi 27 mars, un véritable massacre a été commis en Birmanie. Selon l’ONU au moins 107 personnes qui manifestaient contre le coup d’État militaire du 1er février, ont été tuées. En deux mois, le total de morts dépasse les 500.

En renversant le gouvernement central et en destituant tous les gouvernements régionaux, les putschistes n’avaient pas anticipé cette résistance massive. De par sa puissance, le mouvement de désobéissance civile, qui à maints endroits se transforme en une insurrection populaire, isole la junte et interdit la normalisation rapide du régime tant sur le plan intérieur qu’international.

La contestation s’exprime dans la rue et au cœur même de l’État. L’appel à la grève générale lancée le 7 mars par les syndicats, largement suivie, paralyse le pays. Le fonctionnement de l’administration est grippé par l’entrée massive des fonctionnaires dans le mouvement. A ce jour, les hôpitaux publics, les chemins de fer, les banques, les aéroports et la quasi-totalité des organisations étatiques ne fonctionnent plus. La grève a également atteint le secteur privé. A cela s’ajoutent le boycott des firmes liées à l’armée et le refus de payer les taxes et les impôts.

La résistance atteint même les monastères bouddhistes et des moines participent aux manifestations. Le cœur même de l’État est touché : un millier de policiers et de militaires – haut gradés, officiers, simples soldats – ont fait défection, selon une source diplomatique occidentale et de nombreux diplomates en poste à l’étranger font sécession. Tel l’ambassadeur de Birmanie à l’ONU qui a ouvertement rompu avec la junte dénonçant ses crimes et appelant la communauté internationale à condamner publiquement le coup d’État militaire, à ne pas reconnaître le nouveau régime, à ne pas entretenir de relations de coopération avec la Tatmadaw (l’armée birmane), tant que le gouvernement civil ne sera pas réinstallé.

Réclamant « toutes les mesures les plus fermes pour stopper la répression », a-t-il déclaré dans l’enceinte onusienne, il a plaidé pour un soutien international au Comité représentant Pyidaungsu Hluttaw (CRPH), nom du parlement bicaméral birman. Ce comité à l’origine composé de 17 parlementaires élus lors des élections de novembre dernier tente de mettre en place une administration parallèle présentée comme la seule autorité légitime du pays. Il aurait déjà réussi à s’implanter dans un certain nombre de villes et de cantons, principalement dans des quartiers et espaces industriels de Rangoun et d’autres villes où des groupes de manifestants se sont repliés, construisant des barricades et livrant des batailles de rue pour y organiser des « administrations populaires ».

Cette mobilisation massive était inattendue pour les putschistes qui s’en trouvent considérablement affaiblis. Ces derniers s’activent donc de leurs côtés auprès de certains gouvernements pour qu’ils renoncent sanctions. Ils ont ainsi recruté le lobbyiste israélo-canadien, Ari Ben Menashe, dans le but d’expliquer à Washington « la situation réelle dans le pays ». Ce dernier a déclaré à l’agence Reuters être chargé de convaincre les États-Unis que les généraux du Myanmar souhaitent se rapprocher de l'Occident et prendre leurs distances avec la Chine espérant être entendus dans le contexte actuel.

L’utilité de renforcer les sanctions

Cette démarche de la junte prouve que les militaires ne sont pas indifférents aux sanctions. Un certain nombre ont déjà été prises. Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne en ont imposé quelques unes visant le chef de la junte, le général Min Aung Hlaing, ainsi que neuf des plus haut gradés des forces armées et le président de la Commission électorale. Ils se voient interdire de se rendre dans l'UE ou d'y transiter et imposer un gel de leurs avoirs ou de leurs ressources dans les pays de l'Union.

Cela ne suffit pas, l’opposition demande le retrait des entreprises étrangères implantées en Birmanie et ayant des liens avec des entreprises liées à l’armée. En effet, les sanctions prises à ce jour touchent des responsables mais épargnent les firmes telles que la Myanmar Oil and Gas Enterprise (MOGE), aux mains des militaires, avec lesquelles le partenariat est incontournable pour les multinationales qui souhaitent s’implanter en Birmanie.

La compagnie pétrolière australienne Woodside a pris la décision de se retirer du pays et, plus récemment, EDF a suspendu le projet de barrage hydroélectrique Shweli-3. En France, syndicats et ONG relaient la requête de l’opposition birmane quant au retrait de Total. La firme française sévit depuis des années dans le pays et est devenue l’un des plus importants contributeurs financiers de la caste militaire qui maintient la Birmanie sous une férule de fer. Sur ce sujet la France reste bien silencieuse.

D’autres entreprises de l’Hexagone parmi lesquelles Accor continuent sans scrupules leurs activités économiques. Le groupe hôtelier est en contrat avec un conglomérat local présenté comme proche de l'armée. Cela n’empêche pas le P-DG du groupe, Sébastien Bazin, d'annoncer sur France info le 24 mars dernier ne pas avoir l’intention de quitter la Birmanie. Et d’ajouter : « Accor n'a jamais quitté un pays, quand le pays souffrait. Jamais on ne le fera. (...) Le tourisme est vital pour le pays birman pour lui apporter des recettes. »

La France et l’Union européenne doivent monter d’un ton et agir pour que de plus fortes sanctions soient adoptées contre la junte. Même l’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) qui a pour habitude ne pas intervenir dans les affaires intérieures d’un de ses États membres, semble changer d’attitude face à la brutale répression meurtrière orchestrée par la junte contre les manifestants pacifistes. Les membres de l’Asean – sans la Birmanie – se sont réunis en urgence pour discuter de la crise. Une des solutions réside à Singapour où les généraux birmans ont le plus d’avoirs bancaires et d’intérêts financiers. Il est plus que temps de mettre en œuvre « une réponse internationale ferme et unifiée », comme l’a demandé le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

Dans les heures terribles que vit le peuple birman, la solidarité avec les forces de résistances s’impose à tous les niveaux. Le Parti communiste français est à leurs côtés. Il soutient leurs luttes et leurs revendications de démocratie, de paix et de libertés. Avec les syndicats et les ONG, les communistes appuient leur demande quant au retrait des activités de Total en Birmanie.

Le PCF exige du gouvernement que la France adopte une position ferme et une action forte envers l’entreprise française et qu’elle agisse au sein du Conseil de sécurité de l’ONU pour coordonner une action internationale propre à assurer la sécurité des peuples de Birmanie et le retour de la démocratie.

Dominique Bari et Méline Le Gourriérec
membres de la commission international du PCF

 

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Amplifier la lutte contre l'antisémitisme plutôt que les polémiques désastreuses

1 Avril 2021, 09:04am

Publié par PCF Villepinte

INTERNATIONAL Publié le 31/03/2021 par PCF

Une polémique a vu le jour après le refus du conseil municipal de Strasbourg d’adopter une définition de l’antisémitisme proposée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) qui, à bien des égards, fait débat.

Au préalable, il convient de rappeler le rejet viscéral de l’antisémitisme alors que celui-ci connait en France, en Europe et dans le monde une recrudescence inacceptable et intolérable.

C’est le sens de la prise de position des élus de la majorité municipale qui ne souffre aucune ambiguïté d’autant qu’ils ont réaffirmé haut et fort la nécessité d’agir urgemment.

Le rejet légitime de ce texte a été motivé par deux raisons fondamentales.

La définition proposée par l’IHRA est indigente, ambigüe voire dangereuse. Une formulation lapidaire édulcore bien des aspects de l’antisémitisme. Plus gravement, elle nourrit les stéréotypes en évoquant « une certaine perception des juifs » et opère une distinction avec les autres formes de racisme.

Certes, nul n’ignore la singularité des persécutions et de la Shoah mais la lutte contre l’antisémitisme et le racisme doit être universelle. Alors que s’exacerbent les revendications identitaires, il y aurait péril à s’enfermer dans des démarches communautaires affaiblissant le sens et la portée de ce combat.

De plus, ce texte multiplie les références à l’Etat d’Israël s’écartant de son objet. Certes, là non plus les élus de la majorité strasbourgeoise ne sont pas dupes. Ils savent que certains individus ou groupes dissimulent leur antisémitisme derrière une rhétorique antisioniste. Sans la moindre hésitation, ils ont rappelé qu’ils devaient être démasqués et poursuivis.

Cependant, le texte de l’IHRA entretient la confusion entre antisémitisme et antisionisme de manière injustifiée prohibant toute critique à l’égard des politiques conduites par les gouvernements israéliens. C’est donc à juste raison que la municipalité de Strasbourg a refusé cet amalgame contraire au droit fondamental en démocratie.

Le Parti communiste français (PCF), à l’image notamment de la prise de position de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH), approuve le rejet de ce texte controversé présenté d’ailleurs par l’IHRA comme un document de travail inachevé. Il n’aura aucun effet dans la lutte contre l’antisémitisme ouvrant la voie à des interprétations contradictoires pouvant à terme l’affaiblir et l’entraver.

Le Parti communiste français appelle à amplifier partout la lutte universelle contre le racisme et l’antisémitisme au-delà des polémiques et des instrumentalisations qui ne peuvent qu’être désastreuses.

Parti communiste français,

Paris, le 31 mars 2021

 

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