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internationalisme

LU SUR LE SITE DE LA CONFÉDÉRATION SYNDICALE INTERNATIONALE

21 Janvier 2013, 08:58am

Publié par PCF Villepinte

Logo de l’association

TREIZE ACTIONS POUR RENDRE LE MONDE MEILLEUR EN 2013

 

1.-­ Mettre un terme à l’austérité insensée en Europe et aux attaques de la

Troïka contre les droits.

2.-­ Reconnaître la négociation collective et les socles de protection sociale pour pallier les inégalités mondiales.

3.-­ Investir dans l’emploi, surtout dans l’emploi vert, de façon à ce que les jeunes et les chômeurs obtiennent des emplois décents.

4—Agir sur le plan climatique et lancer une taxe sur les transactions financières de la part des gouvernements.

5.-­ Instaurer la paix et la démocratie au Moyen-­Orient.

6—Restaurer les droits démocratiques aux Fidji et en finir avec le travail forcé en Birmanie.

7.-­ Mettre un terme à l’exploitation des travailleurs chez Walmart, Deutsche

Telecom, DHL et dans d’autres multinationales, et prendre des engagements envers la sécurité, les droits et des salaires équitables tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement.

8.-­ Instaurer la paix et la démocratie, et encourager le développement en Afrique.

9.-­ Encourager les gouvernements à tenir tête aux sociétés multinationales et à défendre les droits de leurs travailleurs.

10.-­ Garantir des droits aux travailleurs migrants au Qatar et aux travailleurs/ euses domestiques partout dans le monde.

11.-­ Obtenir des engagements des Nations Unies envers les droits des migrants.

12.-­ Agir véritablement pour contrer les violences faites aux femmes et aux

travailleurs/euses domestiques.

13—En finir avec l’impunité dont bénéficient les assassins de syndicalistes en Colombie, au Guatemala et partout ailleurs.

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Mali: début d’une guerre d’usure

19 Janvier 2013, 08:16am

Publié par PCF Villepinte

- le 18 Janvier 2013

Mali

 

Au Mali, on est loin du « coup d’arrêt » à l’avancée djihadiste. Les islamistes armés, mieux entraînés et plus acharnés que prévus selon des diplomates de l'ONU cités par l'AFP ce vendredi, cherchent à ouvrir une multitude de fronts.

Alors que la spectaculaire prise d’otages d’In Amenas confirme les craintes d’une régionalisation du conflit, Paris poursuivait, hier, la « montée en puissance » de son dispositif militaire au Mali. Au septième jour de l’intervention armée, alors que la force ouest-africaine promise par la Cedeao tardait toujours à prendre forme, 1 400 militaires français étaient déployés, contre 800 la veille. Sur le plan logistique, des hélicoptères de combat supplémentaires ont été mobilisés et l’acheminement de vivres et de matériel se poursuivait, avec le soutien d’avions de transport britanniques, danois et belges. Blindés légers et véhicules de transport de troupes venus de Côte d’Ivoire ont également rejoint Bamako par la route.

Sur le terrain, on est pourtant loin du « coup d’arrêt » à l’avancée djihadiste un temps annoncé par Paris. À Konna (centre), d’abord donnée comme reprise aux islamistes armés, de nouveaux accrochages opposent depuis mercredi les soldats maliens aux djihadistes. Dans une vidéo tournée lundi, reçue le lendemain par le site mauritanien Sahara Media, le groupe islamiste touareg Ansar Eddine se mettait en scène avec des chars et des porte-missiles de type Grad, assurant tenir encore des positions dans cette ville. De l’aveu même du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, cette ville n’a pas été reprise aux islamistes.

Internationaliser le conflit

Plus à l’ouest, dans la région de Ségou, les mouvements des groupes djihadistes, fragmentés en petites unités, ne semblaient pas davantage maîtrisés. Les troupes françaises au sol sont arrivées aux abords de Diabali, ville prise lundi par les islamistes armés, dont la stratégie consiste à se servir des populations civiles comme bouclier.

Des sources militaires maliennes faisaient état de l’envoi de renforts en vue de sécuriser Banamba, à seulement 140 km de Bamako, après que des islamistes armés eurent été signalés dans la zone. L’armée française, elle, a pris position aux abords du pont qui relie les deux rives du fleuve Niger à Markala, à 260 km au nord-est de Bamako. Tout se passe comme si les groupes islamistes armés cherchaient à ouvrir une multitude de fronts propices à la guérilla. Seul en première ligne, Paris cherchait toujours, hier, à internationaliser le soutien à l’intervention militaire, en tirant argument de la tragique attaque d’In Amenas. « Les Français ne sont pas seuls, ils sont les précurseurs », faisait valoir Laurent Fabius hier, à la sortie d’une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de l’UE.

  • A lire aussi:

Mali: A Bamako, l'ombre des djihadistes sur les mosquées

Ayrault s'explique au Parlement

Rosa Moussaoui

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L’intervention française au Mali

18 Janvier 2013, 19:27pm

Publié par PCF Villepinte

 

ffa

Monsieur le Président,

Monsieur le Premier ministre,

Chers collègues,

La situation malienne, aussi urgente soit elle, n’est pas un fait nouveau. Depuis un an maintenant, coup d’état et avancée des sécessionnistes de l’AZAWAD menacent l’intégrité du pays.

J’ai une pensée forte pour le peuple malien, ce peuple ami, otage de  l’instabilité et de la terreur imposée depuis des mois par les fondamentalistes islamistes. On décompte plus de 230 000 personnes déplacées. Leurs familles, nombreuses en France, sont inquiètes et réclament une intervention internationale pour rétablir la démocratie. Nous sommes à leurs côtés.

J’ai également une pensée forte pour nos soldats, engagés sur un terrain périlleux. Je pense à la douleur des familles de nos otages. Que devait faire la France face à l’offensive des troupes djihadistes  lancée jeudi dernier?

La position des députés du Front de gauche, communistes et républicains, est claire : abandonner le peuple malien aux fous de dieu aurait été une erreur politique et une faute morale.

La non-intervention aurait été la pire des lâchetés. Une action militaire internationale était nécessaire pour éviter l’installation d’un Etat terroriste.

Les djihadistes du Nord Mali et leurs affidés d’Al-Qaida n’ont qu’un but : imposer à l’échelle de la planète des régimes despotiques, sanguinaires et moyenâgeux. Leur fondamentalisme constitue une forme nouvelle du fascisme.
Ils n’ont qu’une méthode : instrumentaliser l’Islam, religion de paix pour l’immense majorité des musulmans, afin de justifier leurs combats contre la démocratie et les droits des femmes. Mais aussi pour masquer le caractère mafieux de leurs organisations, basées sur le trafic d’armes et de drogues, comme au Sahel, nouvelle plaque tournante.

Les démocraties ne peuvent baisser les bras. Elles doivent soutenir les efforts des progressistes qui en expriment le souhait, comme aujourd’hui au Mali.

Pour autant, nous émettons de lourdes réserves sur l’opération militaire déclenchée, sur sa forme, ses conditions, ses objectifs. Soyons lucides : cette intervention n’apportera pas un Etat malien stable, pas plus que la démocratie, elle n’en est qu’un préalable. La guerre est toujours la dernière des solutions, la moins bonne, la plus incertaine.

Rien ne nous assure que cette intervention ne se termine par un échec, de grande souffrance pour les peuples, des déflagrations en cascade dans l’ensemble du monde musulman. Ne nous laissons pas bercer d’illusion par un consensus rassurant, et par l’enthousiasme des va t en guerre!

Je parlais de réserves sur la forme. Notre Parlement n’a pas été consulté au préalable, nous le déplorons. L’urgence existait, certes, mais le scénario d’une offensive vers le sud malien était prévisible. Comment croire que cette colonne armée se soit constituée en seulement 48h? Cette intervention ne doit pas être la décision d’un Président de la République soucieux d’affirmer son autorité, mais la décision de la France et de l’ensemble de ses représentants.

Nous émettons également des réserves sur ses objectifs.

Monsieur le ministre, il est également impératif de clarifier les buts de cette guerre pour éviter un enlisement que je redoute. Ils sont pour l’heure confus. Assurer la sécurité de nos ressortissants? Lutter contre le terrorisme? Assurer l’intégrité du Mali? Le Président de la République a déclaré que l’intervention durerait “le temps nécessaire”, avant de concéder qu’elle serait limitée dans le temps. Quand considèrera-t-on que la mission de la France est terminée?

Mon intervention pour le groupe GDR sur l’intervention française au Mali

La France doit affirmer clairement l’objectif poursuivi au Mali – appuyer la reconstruction d’un Etat de droit démocratique – et s’y limiter. Gardons à l’esprit les enseignements de la guerre contre le terrorisme lancée après les attentats terrifiants du 11 septembre. Nos troupes reviennent à peine d’Afghanistan, tirant les leçons de cette impasse. La lutte sans faille des démocraties contre le terrorisme est bien entendu vitale. Mais si cette lutte devient une guerre armée, où et quand s’arrêtera-t-elle ?

Saurons-nous y mettre un terme avant qu’elle devienne contreproductive, en nourrissant l’idée funeste du choc des civilisations et en renforçant les ferments d’union de groupes très divers sous la bannière d’Al Qaida ? Saurons-nous prendre le dessus sur les troupes djihadistes sans provoquer leur repli au Niger, en Mauritanie, en Algérie, avec une potentielle déstabilisation de ces pays?

L’acheminement de troupes françaises au sol et de blindés ces derniers jours modifie en profondeur notre engagement. Au risque d’utilisation de boucliers humains sous les frappes aériennes s’ajoute la crainte de nouveaux déplacements de population sur un territoire gigantesque. On décompte 150 000 réfugiés depuis le début l’enlisement du Mali, 30 000 supplémentaires depuis le début de l’opération française. Tout doit être mis en œuvre pour éviter une catastrophe humanitaire et protéger les civils. Si nous partageons la décision de notre diplomatie, nous nous interrogeons sur ses incohérences. La France a soutenu les printemps arabes, bien que trop tardivement, et apportée son concours à l’épanouissement des droits et des libertés, notamment pour les femmes.

Dans le même temps, notre pays entretient des relations troublantes avec certaines composantes du monde arabe. Oui, il faut en finir avec la guerre en Syrie et le régime despotique de Bachar El Assad, mais faut-il pour cela appuyer des mouvances fanatiques ? L’Occident a trop souvent joué aux apprentis sorciers.

Faut-il montrer tant d’indulgence envers les pétromonarchies arabes, au premier rang desquelles le Qatar ? Ce pays, ennemi des droits de l’homme, joue un double jeu infernal en jouant sur les divisions du monde islamique, entre chiites et sunnites. Il n’hésite pas à déstabiliser des régions entières pour appuyer des régimes obscurantistes.

J’en viens aux réserves sur les conditions de déclenchement de cette opération et à la position de la communauté internationale. L’option militaire n’avait rien d’inéluctable, elle n’est due qu’aux faiblesses et aux lenteurs de la communauté internationale et du pouvoir malien lui-même. « En aucun cas, la France n’interviendra elle-même au Mali », affirmait François Hollande en novembre.

Il y a deux semaines encore, la voie politique, de la négociation, était privilégiée.
La résolution 2085 du 22 décembre, selon la lecture même de notre ambassadeur à l’ONU, « n’était pas une déclaration de guerre ». Elle posait de nombreux préalables avant tout recours à la force. D’une part, un effort du pouvoir malien pour répondre à la question touarègue et organiser de nouvelles élections. D’autre part, une préparation militaire conséquente de l’armée malienne et des partenaires africains. Aucune de ces conditions n’est réunie. Nous partons donc en guerre dans la plus mauvaise des configurations, dans l’impréparation, avec les immenses périls que cela comporte.

La résolution onusienne autorisait le déploiement d’une «mission internationale sous conduite africaine», or l’opération «Serval» s’avère être d’abord une «opération franco-française». L’intervention de la France doit retrouver au plus vite le cadre onusien. Les troupes des pays africains doivent prendre le relais de cette intervention. Notre pays a pris ses responsabilités, mais le cavalier seul de la France est préoccupant. En effet, il nous isole sur la scène diplomatique, nous expose en termes de sécurité et nuit à la crédibilité même de l’intervention.

La communauté internationale, nos alliés, font assaut de déclarations pour saluer notre engagement, sans apporter de solidarité en actes. Le soutien unanime masque une lâcheté générale. Cet attentisme est consternant. Quand conforterons le système onusien en réformant les mécanismes de décision qui le sclérosent ?

Je pose également la question : où est l’Union européenne dans ce conflit ? Son inertie illustre l’impasse actuelle de la construction européenne.

Notre intervention militaire dans une ancienne colonie française recueille le soutien de l’opinion africaine et de ses représentants. L’Algérie a ainsi ouvert son espace aérien et fermé ses frontières. Cette coopération relative n’était pas couru d’avance, elle est à mettre au crédit du dégel de nos relations ces dernières semaines.

Elle suscite néanmoins un certain malaise, probablement en raison du deuil impossible et inachevé de la Françafrique. Comment ne pas percevoir le poids de la colonisation dans le conflit actuel et l’héritage de frontières tracées artificiellement ? Au Mali comme sur l’ensemble du continent, les impérialismes ont déchiré des régions, aggloméré des peuples rivaux, afin de préserver leur influence sur ses richesses. Ce temps doit être véritablement révolu, en Centrafrique, au Gabon, au Niger. Des engagements ont été pris, nous attendons des gestes forts, au plus vite.

L’Afrique est la chance de notre planète. Nous devons conforter les efforts de ses peuples pour retrouver leur dignité et assurer leur développement, sans ingérence ni domination.

La solution au chaos et à la déstabilisation du continent africain n’est pas militaire, mais politique, sociale et économique. Les pays du Nord doivent enfin promouvoir un développement partagé de la planète. L’Afrique est une terre de grande richesse. Ses richesses premières doivent bénéficier aux peuples, et non être pillées. Ses richesses humaines et intellectuelles, elles aussi, doivent pouvoir rester dans leur pays et participer au progrès de leur société, et non être contraintes à l’exil en Occident.

Il a beaucoup été question de l’ « homme africain » dans un passé récent. Cet homme africain, la femme africaine, sont pleinement dans l’Histoire de notre temps, ils sont les acteurs du monde de demain. Respectons-les, marchons à leurs côtés ! Nos amis africains attendent de la France cette relation d’égal à égal, soucieuse de leur devenir.

 

intervention de François ASENSI à l'Assemblée Nationale 16/01/2013

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Venezuela :

13 Janvier 2013, 08:29am

Publié par PCF Villepinte

 la gueule de bois de l'opposition

Hugo Chavez absent, son investiture a été convertie en fête populaire

Monde - le 12 Janvier 2013

 

 

Les chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz. L'opposition vénézuélienne s'est réveillée avec la gueule de bois, KO debout après la journée historique du 10 janvier. "Sonnée", écrit le journaliste du Figaro et "elle cherche à rebondir" en appelant à manifester le 23 janvier, contre une inexistante vacance du pouvoir, et une prétendue distorsion de la constitution... Jouer avec le feu ne lui réussit guère. Le journaliste du Figaro constate qu'elle n'a "pas de programme" et "une seule pensée commune": la lutte contre Chavez.

Sur son compte twiter l'ex candidat présidentiel Henrique Capriles parle de "gouvernement paralysé" (une contre-vérité flagrante) et traite le vice-président Nicolas Maduro, avec un brin de mépris, de "segundon" (cadet).

Quelques manifestations étudiantes, peu nombreuses, ont ponctué la "journée d'investiture populaire", notamment dans les universités les plus conservatrices: Etat du Tachira et Université catholique Andrés Bello de Caracas. Son "recteur", le père Virtuoso (Vertueux) met en garde, dans le quotidien d'opposition El Universal, contre la "grave situation conflictuelle" et le "chemin dangereux" emprunté; il appelle à " remettre le train sur les rails"...On a compris. Il rêve sans doute que tous les trains mènent à Washington, comme jadis, au bon vieux temps de la doctrine Monroe.

Le virulent journal Tal Cual met l'accent quant à lui sur "le climat d'insécurité" politique (fantasmé) et les "instructions" reçues de Cuba (elles venaient jadis de Moscou) pour gouverner le Venezuela selon la volonté de La Havane". Une perle pour le prochain bêtisier politique 2013. L'éditorial, intitulé "l'usurpateur", accuse le vice-président Maduro "d'usurper la fonction présidentielle", ce qu'il ne fait absolument pas de l'avis de la plupart des observateurs, et même de celui du secrétaire de l'OEA, qui a estimé normal le processus.

Dans le quotidien d'opposition El Nacional, une intéressante chronique de Manuel Felipe Sierra ("Chavisme sans Chavez), se demande si "sans Chavez au pouvoir, le chavisme peut survivre?"; MF Sierra crédite le chavisme d'avoir  produit "une élite pour la relève" et  "pénétré" idéologiquement d'importants secteurs populaires et des classes moyennes". Bien vu.

La palme du bon goût revient à ceux qui ne peuvent contenir leur haine des révolutionnaires , leur soif de revanche de classe, leur peur des peuples debout, et qui font circuler sur le net un photomontage du "cadavre" de Chavez dans un cercueil. Les charognards sont lâchés, au nom du "monde libre", de la "libre entreprise", des "droits de l'homme", de la "démocratie"...

Lorsque les masques "démocratiques" tombent , marchés et oligarchies reprennent leur vrai visage d' affameurs et de bourreaux des peuples.

  • A consulter:

Les précédentes chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz

Antifranquiste, le blog de Jean Ortiz

  • A lire aussi:

L'Amérique latine progressiste présente à Caracas ce 10 janvier

Venezuela: le peuple dans la rue en soutien à Chavez

Jean Ortiz

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Mali :

13 Janvier 2013, 08:22am

Publié par PCF Villepinte

 

« L' intervention militaire française comporte de grands risques de guerre »

 

Le PCF partage l'inquiétude des maliens devant l'offensive armée des groupes djihadistes vers le sud de leur pays. Ces groupes islamistes radicaux, avec leurs pratiques violentes, ont montré le danger qu'ils représentent pour la dignité humaine, pour les libertés, la justice et la stabilité du Mali et de toute la région.

Le PCF exprime une nouvelle fois son inquiétude devant la nouvelle et grave situation créée par la reprise de la confrontation armée au Mali. L' intervention militaire française comporte de grands risques de guerre et d'enlisement sans véritable solution durable pour le peuple malien et pour la reconstruction du pays. Cette intervention,  suscite l'angoisse légitime des familles des otages car la vie de ceux-ci est sérieusement mise en danger. On sait d’ailleurs que Denis Allex, retenu en otage en Somalie, a été assassiné par ses "geôliers" suite à une opération de la DGSE dans la nuit de vendredi à samedi. Cela montre quels sont  les périls dramatiques et les limites de ces opérations militaires.

Le PCF rappelle que la réponse à la demande d'aide du Président du Mali aurait du s'inscrire dans le cadre d'une mission de l'ONU et de l'Union africaine, réalisée sous drapeau de l'ONU, par des forces maliennes et africaines, dans le strict respect de la Charte des Nations-Unies, dans les limites imposées par l'exigence de la souveraineté malienne. La France, ancienne puissance coloniale, ne peut apparaître comme voulant poursuivre les pratiques dominatrices de la "françafrique". Cette intervention militaire n'efface pas la nécessité de la recherche d'une solution politique et d'un dialogue avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l'intégrité territoriale du Mali. C'est ce que demandent les résolutions de l'ONU.

Le PCF demande que les autorités françaises répondent aux lourdes questions posées par une intervention militaire déclenchée sur décision du Président de la République et engagée sans débat préalable au Parlement.

 

 

 

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« C'est le Mali qu'il faut reconstruire »

12 Janvier 2013, 08:41am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Le PCF exprime sa grande inquiétude devant la dégradation de la situation au Mali, la reprise de la confrontation militaire, l'offensive des groupes armés djihadistes. Tout doit être entrepris pour aider le Mali à sortir de la crise et éviter toute initiative déstabilisatrice pour le pays et l'ensemble de la région.

C'est le Mali qu'il faut reconstruire : son armée, ses institutions, sa souveraineté, et les conditions politiques, économiques et sociales de son développement. C'est en agissant dans cette voie que ce pays ami pourra surmonter la crise extrêmement grave qu'il traverse, reconquérir les territoires du Nord aujourd'hui aux mains de groupes armés rebelles aux pratiques inhumaines -et souvent liés aux réseaux du crime organisé- que le PCF condamne.

Une des conditions d'une telle reconstruction est la recherche déterminée d'un consensus politique national sur une solution nationale véritable, seul moyen d'asseoir une légitimité gouvernementale et une capacité d'action dans la durée. Le patriotisme et l'impatience compréhensibles qui s'expriment dans les rues de Bamako sont un atout pour une telle option. Si l'urgence devait commander la mise en place d'un dispositif capable d'arrêter l'offensive armée des groupes djihadistes, c'est sous le drapeau de l'ONU, dans le cadre d'une mission clairement définie, dans le respect des principes de la Charte des Nations Unies, que des forces africaines et notamment maliennes, devraient être engagées.

La mise en œuvre d'une telle opération est immédiatement possible mais elle ne peut faire obstacle au dialogue nécessaire, pour une solution politique, avec les groupes de la rébellion non liés au terrorisme et respectueux de l'intégrité territoriale du Mali, avec le maximum d'acteurs concernés. C'est d'ailleurs ce que demandent les résolutions de l'ONU. Il faut respecter le peuple malien et l'aider à construire lui-même son avenir.

 

 

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Venezuela: des milliers de Chavez ont prêté serment.

11 Janvier 2013, 08:52am

Publié par PCF Villepinte

le 11 Janvier 2013

 

 

 

Les chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz. L'appel au peuple n'a pas été vain. Avec ou sans Chavez, il y a au Venezuela un mouvement populaire d'un haut niveau de conscience politique, de maturité révolutionnaire, une "unité civico-militaire" solide. Paradoxalement, l'absence de Chavez permet de mieux prendre la mesure de l'enracinement populaire de cette "révolution bolivarienne et socialiste".

Jeudi, face au palais présidentiel de Miraflores, ils étaient des dizaines de milliers à scander: "Con Chavez y con Maduro, el pueblo esta seguro (avec Chavez et Maduro, le peuple est confiant)". Petit livre bleu brandi de la main gauche et bras droit levé, la foule a juré de construire le socialisme, de défendre la Constitution, la patrie, la révolution bolivarienne et le "comandante" Chavez, dans la rue et sur tous les fronts. Cette force tranquille a une fois de plus mis en échec les plans putchistes de l'opposition. "Si l'opposition nous cherche, elle nous trouvera", a lancé le vice-président.

Vingt-sept pays latino-américains étaient représentés par leurs présidents, vice-présidents ou ministres des Affaires étrangères. Tous ont souligné le rôle décisif de Chavez dans les processus d'intégration continentaux, souverains , sans les Etats-Unis, ce vieux rêve des Libertadors. Qu'en pense la meute à Paris et ailleurs? Qu'en pense Alexandre Adler qui osa traiter Chavez, si élégamment, de "macaque"?

"Aucune conspiration"

Dans un discours offensif, le vice-président exécutif Nicolas Maduro a mis en garde l'opposition. Elle peut s'exprimer tant qu'elle le voudra, (d'autant plus que 80% des médias lui appartiennent), manifester, mais le peuple et "la direction politique" collective ne permettront aucune conspiration. La droite voudrait que le sang coule pour pousser Washington a intervenir. Sang froid, sérénité, esprit libre et mobilisation, a répondu Maduro. Le vice-président s'affirme de jour en jour comme un vrai leader, charismatique. Il  est en train de gagner la confiance de larges secteurs du pays.

Personnage collectif

Le sondages indiquent que 68,5% des Vénézuéliens approuvent la décision du Tribunal Suprême de Justice: Chavez prêtera serment devant lui lorsque il lui sera possible de le faire. Entre temps, une nouvelle période constitutionnelle s'ouvre, le gouvernement travaille, les institutions fonctionnent... Avec ou sans Chavez, des millions de Vénézuéliens surtout les plus pauvres, sont plus déterminés que jamais, malgré leur tristesse, à construire une "patrie nouvelle", socialiste. "Y no se va, y no se va, el comandante no se va"... Il est devenu un personnage collectif.

  • A consulter:

Les précédentes chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz

Antifranquiste, le blog de Jean Ortiz

  • A lire aussi:

L'Amérique latine progressiste présente à Caracas ce 10 janvier

Venezuela: le peuple dans la rue en soutien à Chavez

Jean Ortiz

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Afrique du Sud : L’ANC veut « transformer radicalement » la société

26 Décembre 2012, 12:19pm

Publié par PCF Villepinte

le 24 Décembre 2012

Reportage

 

 

 

Mangaung 
(Afrique du Sud), envoyé spécial. Le 53e congrès du parti de Nelson Mandela s’est achevé avec la volonté de s’attaquer à la pauvreté, au chômage 
et aux inégalités. Jacob Zuma a été réélu président de l’ANC, Cyril Ramaphosa accède à la vice-présidence.

 Jacob Zuma, réélu à la tête du Congrès national africain (ANC), est sorti sans conteste renforcé de cette 53e conférence nationale placée sous le signe de « l’unité dans l’action vers la libération socio-économique ». On peut d’ailleurs dire qu’il n’a, maintenant, plus le droit à l’erreur. Il a, autour de lui, des alliés fidèles et le Comité exécutif national (NEC) a été profondément renouvelé. Certains, comme Jeremy Cronin, membre du gouvernement et secrétaire général adjoint du Parti communiste (SACP), Trevor Manuel, ancien ministre des Finances, ont délibérément laissé leur place. D’autres, au contraire, comme le ministre de l’Urbanisation, Tokyo Sexwale, ou le trésorier sortant, Mathews Phosa, ont été écartés par les congressistes. Le cas de Kgalema Motlanthe – largement battu pour la présidence face à Zuma – est à part. Il ne sera plus membre du NEC mais aura en charge tout le travail d’éducation politique. Une décision annoncée par Zuma lui-même, largement applaudi par le congrès.

éviter les conflits

Mais sans doute la nomination la plus importante a été celle de Cyril Ramaphosa au poste de vice-président de l’ANC. Outre son charisme et une popularité restée intacte au sein de l’organisation, il siège dans de nombreux conseils d’administration de banques, de mines et de sociétés 
commerciales. Pour certains commentateurs, son retour sur le devant de la scène vise à rassurer les milieux financiers. Cela sera-t-il suffisant pour « transformer radicalement » la société sud-africaine, pour passer « à la seconde phase de notre longue transition d’un colonialisme de type spécial à une société nationale démocratique », comme l’a annoncé 
Jacob Zuma lors de son discours de clôture ? Ramaphosa jouera vraisemblablement le rôle de premier ministre (s’il arrive à éviter les conflits d’intérêts !). Et l’ANC a décidé, lors de son congrès, d’abandonner toute idée de nationalisation, notamment du secteur minier, préférant l’idée d’une taxe 
exceptionnelle sur les bénéfices obtenus grâce à l’exploitation des mines. L’État s’engagerait cependant beaucoup plus dans le développement industriel.

Impatience grandissante

En assurant dès lors que l’ANC et son gouvernement basent leur politique sur l’éradication du triptyque « chômage-inégalités-pauvreté » et en annonçant une véritable lutte contre la corruption – fléau qui gangrène autant l’ANC que la société sud-africaine – Jacob Zuma a pris un engagement qu’il se doit maintenant de respecter. Dix-huit ans après l’arrivée au pouvoir de l’ANC, et si bien des choses ont changé, les Sud-Africains dans leur grande majorité attendent avec une impatience grandissante que leur vie quotidienne ne soit plus une course d’obstacles, voire de survie. D’autant que la richesse existe et que, pour l’instant, seule une petite caste de la bourgeoisie noire en profite en s’associant à des Blancs toujours aussi nombreux à occuper les postes de responsabilité dans les entreprises et les services.

Une phase délicate

L’Afrique du Sud entre dans une nouvelle phase de son histoire. Peut-être la plus délicate. Les pressions des milieux financiers sont énormes. Les campagnes menées contre Zuma – loin d’être exempt de tout reproche notamment pour les dossiers de corruption – visent aussi à diminuer l’influence de la gauche sud-africaine, du Parti communiste et du syndicat Cosatu, qui, avec l’ANC, forment la triple alliance et connaissent, depuis le drame de Marikana, quelques turbulences.

La police face aux mineurs

 Dix mineurs ont été blessés jeudi – dont huit par des balles en caoutchouc – dans des affrontements avec la police et des agents de sécurité dans la mine d’or de Kusasalethu appartenant au groupe sud-africain Harmony, au sud-ouest de Johannesburg. Ces violences font suite à la mise à pied de 578 salariés après leur participation à un mouvement de grève le 15 décembre. Mille sept cents mineurs ont observé un sit-in au fond, avant de remonter en fin de journée. Une vague de grèves sauvages dans les mines d’Afrique du Sud, qui a pris fin à la mi-novembre après trois mois de révolte pour de meilleurs salaires, avait fait une soixantaine de morts. Le site de Kusasalethu avait été paralysé par une grève sauvage.

Pierre Barbancey

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Les Zapatistes réapparaissent?

25 Décembre 2012, 08:03am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 24 Décembre 2012

 

 

Les chiens de garde s'esbaudissent... Les Zapatistes, comme la Vierge Marie, sont réapparus! En plus d'être au service de leur maître, ces mercenaires du papier et de l'image n'y connaissent rien. Depuis plusieurs années, l'EZLN, l'Armée Zapatiste de Libération Nationale, et le sous-commandant Marcos, volontairement, se taisaient. Il y a des silences plus bruyant que le vacarme.

Les Zapatistes se sont "repliés" sur leurs communautés (les "caracoles") dotées de "juntes de bon gouvernement". Dans ces espaces autogérés, ils mettent en place des relations sociales nouvelles, des logiques solidaires, des modèles alternatifs, loin des lois iniques du marché. Et nous aurions beaucoup à y apprendre.

Le 21 décembre, 40 000 Indiens zapatistes venus de la forêt lacandonne, des Hauts du Chiapas, de la Zone Nord, ont manifesté silencieusement dans les rues de San Cristobal de las Casas, Palenque, Ocosingo... et en ont occupé les places centrales. C'était la mobilisation la plus importante depuis le soulèvement zapatiste du 1 janvier 1994. C'est que malgré les pseudo-accords, sur le fond, rien n'est réglé. L'assassinat de 45 Indiens tzotzils à Actéal, il y a 15 ans, reste impuni.

Plus de 10 millions d'Indiens vivent dans de conditions de misère épouvantable. Les "Accords de San Andrés", qui marquaient une avancée dans la conquête des droits, sont restés lettre morte. La nouvelle "irruption" pacifique de l'EZLN met toutes les grandes forces politiques au pied du mur. Ces dernières se fichent du Chiapas comme de leurs premières chaussettes; seuls quelques élus et militants du PRD, et les militants du nouveau parti de gauche (scission du PRD) dirigé par Lopez Obrador (Morena), et au sein duquel militent des intellectuels comme Paco Ignacio Taibo II, soutiennent le mouvement. Il faut entendre ce "Basta ya" : huit Indiens sur dix vivent dans l'indigence, tandis que les ressources naturelles de leurs territoires sont pillées par des compagnies minières privées et étrangères.

L'EZLN a publié ce 21 décembre un communiqué-poème dans lequel elle invite à entendre les revendications des nations indiennes. Le sous-commandant Marcos, lui, n'est pas réapparu.

Jean Ortiz

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Bolivie : le "Manifeste de l'Ile du Soleil" d'Evo Morales

24 Décembre 2012, 11:00am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 24 Décembre 2012

 

 

 

Le 21 décembre, le président de l'Etat plurinational de Bolivie, Evo Morales, a choisi de célébrer le Solstice d'été sur l'Ile du Soleil. A cette occasion, il a prononcé une allocution-manifeste : "le Manifeste de l'Ile du soleil". Vue son importance, ce texte mérite d'être largement connu; nous en avons traduit quelques passages, qui nous semblent les plus représentatifs.

"Depuis l'Ile du soleil, depuis notre lac sacré Titicaca, nous voulons vous dire que nous sommes réunis ce 21 décembre, non pas pour attendre la fin du monde (...), mais pour donner de l'espoir en cette aube nouvelle pour les peuples" (...).

"Cette Ile est fondatrice du temps et de l'histoire des fils du Soleil. Mais ensuite est tombée l'obscurité, avec l'arrivée des envahisseurs étrangers". (...) "Aujourd'hui, de cette Ile où naquit le "Tahuantinsuyo", nous déclarons révolue l'époque de l'obscurité et du "non-temps", tandis que s'ouvre le nouveau temps de la lumière, le "Pachakuti" (légende andine traduisant la renaissance, les temps nouveaux, la régénération de l'harmonie cosmique. J.O.). "A nouveau, les peuples du monde, les mouvements sociaux, tous les marginalisés, les discriminés, les humiliés s'organisent, se mobilisent, prennent conscience et se lèvent comme au temps du "Pachakuti". Le monde est plongé dans une crise globale (...). Le temps du capitalisme et de la surconsommation illimitée, le temps d'une société où l'homme prétend être supérieur à la Mère Terre, objet de sa domination impitoyable et prédatrice, prend fin".

"D'un côté, toujours plus de capitalisme, de privatisations, de mercantilisation, d'exploitation irrationnelle et dévastatrice des ressources naturelles, et toujours plus de protection pour les entreprises et les profits privés.

De l'autre, toujours moins de droits sociaux, moins de santé publique, moins d'éducation publique et gratuite, moins de protection des droits des personnes. Aujourd'hui, les sociétés et les peuples des pays développés vivent dramatiquement la crise du capitalisme, engendrée par les lois du marché. Ces gouvernements capitalistes croient que sauver des banques, c'est plus important que sauver des êtres humains. (...) Dans ce système capitaliste, les banques ont des droits économiques privilégiés, et sont traitées en citoyens de première catégorie, de telle sorte que les banques importent plus que la vie. Dans cette jungle sauvage, les hommes et les peuples ne sont pas frères, ne sont pas citoyens (...). Ce ne sont que des débiteurs mauvais payeurs, des 'assistés', des locataires, des clients".

"Nous vivons le règne de la couleur verte: les politiques monétaires, de développement, écologiques, sont vertes comme le dollar". "Face à la nouvelle vague de crises du système capitaliste, ses idéologues prônent la privatisation de la nature à travers ce qu'ils appellent 'l'économie verte', ou 'le capitalisme vert'. Les préconisations du marché, du libéralisme, et de la privatisation, ne font que générer pauvreté, exclusion, faim et marginalisation". (...)
 
"Ce 21 décembre, premier jour du "Pachakuti" (...) marque la transition de l'ère de la violence entre les êtres humains et contre la nature vers une nouvelle ère, où l'être humain et la Mère Terre ne font qu'un, et où tous les hommes vivent en harmonie et en équilibre avec l'ensemble du cosmos. (...) Nous sommes les Guerriers de l'Arc-en-ciel, les Guerriers du "vivir bien", les Insurgés du monde. Nous proposons dix recommandations pour faire face au capitalisme et construire la culture de la vie:
- refonder la démocratie et la politique, en transférant le pouvoir aux pauvres et en le mettant au service du peuple
- davantage de droits sociaux et humains, et non la marchandisation des besoins humains
- décoloniser nos peuples et nos cultures pour construire le "socialisme communautaire du buen vivir"
- pour une vraie politique écologique contre tout "colonialisme environnemental de l'économie verte"
- la souveraineté sur les ressources naturelles est la condition pour s'émanciper de la domination néocoloniale et œuvrer au développement intégral des peuples
- atteindre la souveraineté alimentaire, et le droit humain à l'alimentation
- l'alliance des peuples du sud contre l'interventionnisme, le néolibéralisme, et le colonialisme
- le développement de la connaissance et des technologies pour tous
- la construction d'une union institutionnelle mondiale des peuples
- le développement économique ne doit pas se fixer pour objectif l'accumulation du capital et des profits, ni les bénéfices des marchés, mais doit être 'intégral', et viser le bonheur des gens et l'harmonie avec la Mère Terre.

(Ces dix points sont largement détaillés par Evo Morales dans le Manifeste. J.O.)

"La nouvelle époque est celle du pouvoir du travail, des 'communautés', de la solidarité des peuples, de la communion de tous les êtres vivants avec la Mère Terre, pour construire le 'socialisme communautaire du vivir bien'."

"Notre vision du socialisme communautaire du vivre bien' repose sur les droits, et non sur le marché, sur le plein épanouissement et le bonheur des hommes".

Jean Ortiz

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