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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

12 mn au coeur de la zone interdite de Fukushima

11 Avril 2011, 21:34pm

Publié par PCF Villepinte

Deux journalistes japonais se sont introduits dans la zone interdite de Fukushima et ont ramené cette vidéo. Les deux hommes, caméra à l’épaule,  traversent des villes désertes, simplement peuplées de chiens errants et de quelques scientifiques kamikazes. La radioactivité affole les compteurs, les crevasses écartèlent les routes

 
 
 

 

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Appel à un 1er mai "unitaire" et "solidaire"

11 Avril 2011, 21:30pm

Publié par PCF Villepinte

Manifestation du 1er mai 2010 à Strasbourg.

Social-Eco - le 11 Avril 2011

 Cinq organisations syndicales - CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA - appellent ensemble à des "manifestations unitaires" le 1er mai, qu'elles placent sous le signe de la "solidarité internationale" avec les peuples arabes et du "progrès social" contre "l'exclusion et le racisme".

Dans un communiqué commun, les cinq syndicats - qui avaient également défilé ensemble au 1er mai l'an dernier - expriment "leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté". En France, selon eux, "le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale". "Mobilisons-nous pour le vivre ensemble, la solidarité entre les salariés et l'égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C'est de cette façon que reculeront l'exclusion, le racisme, le rejet de l'autre", affirment-ils.

Les cinq organisations appellent à "des manifestations unitaires dans toute la France", et exigent notamment que "priorité" soit donnée à l'emploi, par une "réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques" et par des "services publics de qualité". Ils appellent aussi à "lutter pour l'égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants". Parmi leurs autres revendications: donner la priorité aux "mesures en faveur des jeunes", "mettre fin au non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", "améliorer les salaires, les pensions et le pouvoir d'achat", garantir le droit à "une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie", "améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité". Le 1er mai sera aussi "une journée de solidarité européenne", affirment les cinq syndicats qui dénoncent "les politiques d'austérité imposées par les Etats" de l'UE.

Comme en 2010, FO ne s'est pas associé à l'appel commun des cinq autres syndicats.

A lire :

Le communiqué commun des cinq syndicats

En 2010, 70% des Français soutenaient les manifs du 1er mai

Bernard Thibault (2010) : « Il faut un énorme 1er Mai »

 

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Cote d'Ivoire : Laurent Gbagbo arrêté à Abidjan

11 Avril 2011, 21:28pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 11 Avril 2011

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté lundi à l'issue d'une offensive généralisée des forces de son rival Alassane Ouattara, appuyées par les moyens aériens et blindés des forces françaises et de la mission des Nations Unies (Onuci).

Selon l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, le président ivoirien sortant a été arrêté dans sa résidence d'Abidjan par les forces de son rival Alassane Ouattara et non par les forces spéciales françaises, comme l'annonçaient précédemment les partisans de Laurent Gbagbo."M. Gbagbo a été arrêté par les troupes de M. Ouattara, c'est vrai, mais pas par les forces spéciales françaises, qui ne sont pas rentrées dans l'enceinte de la résidence" du chef de l'Etat ivoirien sortant, a affirmé à l'AFP l'ambassadeur, démentant des informations faisant état de son arrestation par des troupes de la force Licorne. "M. Gbagbo se trouve actuellement entre les mains des troupes fidèles à M. Ouattara", a-t-il ajouté. Un porte-parole du président Alassane Ouattara a pour sa part indiqué à Abidjan que Laurent Gbagbo et son épouse se trouvaient à l'hôtel du Golf, le quartier général de d'Alassane Ouattara.

"Le cauchemar est terminé" pour les Ivoiriens, a déclaré à la télé pro-Ouattara Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara, assurant que le président sortant et son épouse étaient "aux arrêts", il a appelé également au ralliement les forces armées fidèles à l'ex-chef d'Etat. L'ambassadeur de Côte d'Ivoire auprès de l'ONU, Youssoufou Bamba, assure que Laurent Gbagbo est "en bonne santé" et sera présenté devant la justice pour être jugé.

Dans la matinée, la résidence de Laurent Gbagbo à Abidjan a été "partiellement détruite" par les derniers bombardements des forces de l'ONU et de l'armée française. "Ces dernières heures, les hélicoptères de l'armée française ont tiré sur la résidence privée de Laurent Gbagbo, la détruisant partiellement", a déclaré Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse du président sortant. "C'est l'interventionnisme, le racisme envahissant de la France que nous dénonçons. Les armes lourdes ne se trouvent pas dans la résidence", a encore affirmé M. Blé Goudé.

Peu après minuit, une nouvelle série de frappes aux missiles a été déclenchée en direction de la résidence du président, a-t-on appris de source proche de l'opération et auprès de témoins. Dans un communiqué publié dans la nuit, Alassane Ouatara a annoncé qu'il avait demandé" le jour même au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon la "neutralisation" des armes lourdes de son adversaire, "conformément à la résolution 1975" de l'ONU.

Hier, en fin de journée, deux missiles avaient été tirés dans le secteur de la résidence présidentielle. Des tirs nourris de mitrailleuses lourdes ont répondu dans ce quartier pro-Gbagbo. Dans un contexte de détérioration de la situation politique et sécuritaire, les hélicoptères de l'ONUCI et de la force Licorne avaient tiré auparavant "plusieurs missiles sur des véhicules blindés situés à l'extérieur de la résidence de Laurent Gbgabo" dans le quartier de Cocody (nord), a indiqué une source proche de l'opération à l'AFP. Un habitant de Cocody a dit avoir vu "un hélicoptère français tirer quatre missiles dans le secteur de la résidence", peu avant 17h00. Ces frappes ont été menées "pour neutraliser les armes lourdes" dans les environs du palais et de la résidence de Laurent Gbagbo ainsi que dans plusieurs camps militaires, a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'ONUCI. "On a repris l'opération consistant à neutraliser les armes lourdes partout où elles se trouvent. L'ONUCI et Licorne ont entrepris de viser des cibles en plusieurs endroits, notamment aux abords du palais présidentiel et dans les environs de la résidence présidentielle", a déclaré le porte-parole Hamadoun Touré.

Le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello, a dénoncé les frappes, affirmant que la France "cherchait des prétextes pour réattaquer", en référence à l'attaque samedi sur le QG d'Alassane Ouattara, démentie par le camp Gbagbo. Pour la France "il n'y a pas d'autre objectif" que d'"assassiner le chef de l'Etat, tout le reste n'est que prétexte", a-t-il dit.

 

A lire :

--> L’appel des intellectuels africains et occidentaux mobilisés pour la paix

--> Scènes d’exode à Abidjan

 

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Voile intégral

11 Avril 2011, 21:18pm

Publié par PCF Villepinte

 

Afin d'éviter tout risque de stigmatisation et d'éviter de nouvelles tensions et fractures au cœur de la République, Marie-George Buffet, Députée de Seine-Saint-Denis avait proposé au printemps dernier qu'un article pénalisant la dissimulation forcée du visage soit intégré dans la loi contre les violences faites aux femmes. L'exposé des motif à cet amendement précisait : « Sous couvert de protection des droits des femmes, le Gouvernement a déposé un projet de loi interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public. Le choix d'un tel véhicule législatif et non d'une article additionnel à la présente proposition de loi révèle la véritable intention du Gouvernement au travers de son texte : pointer du doigt une nouvelle fois une partie de la population de ce pays, déjà stigmatisée à l'occasion du débat sur l'identité nationale ». Nous y sommes. Il était nécessaire, face à ce symbole d'aliénation, d'emprisonnement et de négation de la dignité des femmes, de faire prévaloir l'émancipation et non la condamnation de victimes qui feront le choix de vivre encore plus recluse. Dès ce matin, ce qui était prévisible, cette loi a donné une tribune à l'intégrisme religion qui se nourrit en l'occurrence de la dérive droitière du Gouvernement.

 

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF

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Assassinat de Billal : émotion et choc profonds pour tous les Villepintois

11 Avril 2011, 11:56am

Publié par PCF Villepinte

rubon27-copie-1Délaration de Nelly Roland, Maire de VILLEPINTE
 
Hier matin, des hommes armés, cagoulés et munis de gilets pare-balle ont froidement assassiné à son domicile le jeune Villepintois, Billal, 21 ans, sous les yeux de sa famille. Les circonstances de ce crime ne sont pas encore élucidées, mais toute notre ville est horrifiée par la brutalité et la barbarie de cet acte dont l’exécution rappelle les méthodes mafieuses dans toute leur abjection.

Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte criminel et je tiens à exprimer mon entière solidarité à la famille et aux proches de la victime.

Toute la lumière doit être faite sur le mobile du crime dont nous venons d’être témoins et ses auteurs doivent être appréhendés et jugés avec la plus grande fermeté.

J’appelle les pouvoirs publics à faire preuve de la plus grande vigilance républicaine pour empêcher que nos territoires ne deviennent un champ libre pour l’action de bandes organisées.

Les citoyens et les collectivités locales attendent du gouvernement la mise en œuvre de politiques publiques ambitieuses et efficaces de prévention de la criminalité, de répression des trafics et de démantèlement des structures naissantes du crime organisé en Seine-Saint-Denis. La Municipalité de Villepinte est à la disposition des responsables de l’Etat, afin de concourir au déploiement de ces dispositifs, comme elle le fait d’ores et déjà à travers le renforcement de la vidéo-protection et sa stratégie locale de sécurité et de prévention de la délinquance. Plus jamais un tel crime ne doit pouvoir se reproduire dans notre ville et sur nos territoires.
 

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Liberté pour Salah Hamouri

11 Avril 2011, 11:47am

Publié par PCF Villepinte

 

salah-copie-1François Asensi, député de Seine-Saint-Denis, est intervenu auprès de Nicolas Sarkozy pour demander à la France de se mobiliser pour obtenir la libération de Salah Hamouri, un jeune franco-palestinien emprisonné injustement en Israël depuis 6 ans.

Ce militant de la cause palestinienne a été jugé coupable de prétendues actions criminelles, jamais démontrées par la justice militaire israélienne.

François Asensi réclame que le Président de la République reçoive au plus vite la famille de Salah Hamouri et plaide avec force la libération de ce citoyen français auprès des autorités israéliennes.

 

 

 

François ASENSI                                                                                      Paris, le 6 avril 2011

Député de SEINE-SAINT-DENIS

Membre du groupe d’amitié

France-Territoires palestiniens

 

 

M. Nicolas SARKOZY

Président de la République

Palais de l’Elysée

Faubourg Saint-Honoré

75008 PARIS

 

 

 

Monsieur le Président de la République,

Depuis près de six années, le français Salah Hamouri est emprisonné en Israël. Pourtant, aucune preuve d’une quelconque culpabilité n’a été apportée par le Tribunal militaire qui l’a condamné, tribunal illégitime d’une armée occupant illégalement le territoire palestinien. Salah Hamouri est de fait un prisonnier politique, puni pour sa lutte pacifique en faveur de la reconnaissance de l’Etat palestinien et du respect du droit international.

Je me félicite que le ministre des Affaires étrangères français ait rejoint cette position en reconnaissant récemment que Salah Hamouri « n’a commis aucune crime » et ne « constitue pas un danger pour Israël ». Cette affirmation claire du caractère arbitraire de sa détention doit désormais se traduire par une mobilisation totale de la diplomatie française pour obtenir sa libération.

Comme vous avez pu vous-même le rappeler, la France a un devoir d’assistance envers ses citoyens en danger à l’étranger. Du Mexique au Tchad, la Présidence de la République s’est ainsi pleinement investie en faveur de ses ressortissants condamnés à de lourdes peines de prison, et vous avez personnellement reçu leurs familles afin de leur témoigner la solidarité de la Nation.

Comment comprendre que la détention injuste de Salah Hamouri n’ait pas suscité jusqu’alors une telle mobilisation des autorités françaises ? Sa famille, ses amis, et tous les hommes et les femmes de justice, n’acceptent pas ce qui s’apparente à un « deux poids, deux mesures ».

Les pressions diplomatiques sur Israël pour obtenir sa libération sont en sourdine, au motif du respect des décisions judiciaires de pays souverains. Ce prétexte ne convainc pas, puisque les autorités françaises se sont récemment immiscées dans le fonctionnement judiciaire de plusieurs pays dont la justice est plus respectueuse des droits de la défense que la justice militaire israélienne. Enfin, vous n’avez toujours pas reçu en personne la famille de Salah Hamouri, malgré ses demandes répétées. Cette indifférence à l’égard de l’emprisonnement d’un de nos compatriotes franco-palestinien ne peut durer plus longtemps.

Lors de la mission conduite par l’Assemblée nationale en Territoires palestiniens en décembre dernier, j’ai pu rencontrer Salah Hamouri en prison et lui témoigner mon soutien. La dignité dont il fait preuve dans cette épreuve force l’admiration. L’injustice qui le prive de sa jeunesse n’entame pas son rêve de voir émerger un Etat palestinien indépendant, libre, garantissant les droits de ses citoyens.

Du 21 au 26 avril prochain, la mère de ce jeune franco-palestinien se trouvera en France et a émis le souhait de vous rencontrer. Allez-vous enfin, Monsieur le Président, recevoir personnellement Denise Hamouri? Son fils Salah aura 26 ans à la fin du mois avril. Tout doit être mis en oeuvre pour qu’il puisse fêter son anniversaire en homme libre.

Dans l’espoir d’une réponse favorable et en vous remerciant de votre attention, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.

 

François ASENSI

Député de Seine-Saint-Denis

Membre du groupe d’amitié France - Territoires palestiniens

 

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Silvio Berlusconi renversé par Giuseppe Verdi

11 Avril 2011, 11:33am

Publié par PCF Villepinte

 Le 12 mars dernier, Silvio Berlusconi a dû faire face à la réalité. L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti.

 

Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l'épisode de l'esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero
> » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l'opéra
> fut écrit - était opprimé par l'empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu'à la création de l’Italie unifiée.

 

 

Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture
> du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi.

 

Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Silvio
> Berlusconi en personne assistait à la représentation…

 

Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d'orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution : « Au tout début, il y a eu une grande ovation
> dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement
> senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence
> du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait
> sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ».

 

Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi
> ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti,
> sénateur à vie ».

 

Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero. Pour lui, un opéra doit aller
> du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière.  », raconte-t-il.

 

Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant
> face à la fois au public et à M. Berlusconi, et voilà ce qui s'est produit :

 

[Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : "Longue vie à l'Italie !"]
>
>  Le chef d'orchestre Riccardo Muti : Oui, je suis d'accord avec ça, "Longue vie à l'Italie" mais...
>
>   [applaudissements]
>
>   Muti : Je n'ai plus 30 ans et j'ai vécu ma vie, mais en tant qu'Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j'ai honte de ce qui se passe dans mon pays.
> Donc j'acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n'est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que
> ce soir, alors que je dirigeais le Choeur qui chantait "O mon pays, beau et perdu", j'ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture
> sur laquelle l'histoire de l'Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue".
>
>   [Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène]
>
>   Muti : Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions
> donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Choeur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné
> magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.

 

C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le
> Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. »

 

« Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens.

 

 cliquez sur ce lien :  http://mobile.agoravox.fr/actualites/europe/article/silvio-berlusconi-renverse-par-91522

 

   et vous allez retrouver  le texte ci-dessus…..Mais en bonus vous aurez droit  à la vidéo d’excellente qualité ( 7'’ 23 ‘’) du fameux bis, et de la
> déclaration  du chef MUTI !
>   C’est sublime.

 

 

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Chavanel peut-il prendre le haut du pavé ?

10 Avril 2011, 08:25am

Publié par PCF Villepinte

Sylvain Chavanel (à gauche), dans le Tour des Flandres, dimanche dernier

Sports - le 8 Avril 2011

Cyclisme

 
Éblouissant, mais deuxième au Tour de Flandres dimanche dernier, le Français Sylvain Chavanel peut sur Paris-Roubaix devenir le digne successeur d'un Gilbert Duclos-Lassalle ou d'un Frédéric Guesdon.

Sans doute pour la première fois de sa carrière, Sylvain Chavanel, le Français de la Quick Step dirigée par Patrick Lefevere, partira dimanche dans la peau de l'un des favoris de Paris-Roubaix à l'occasion de la 109 édition de la reine des classiques : « N'oublions jamais qu'il avait terminé huitième il y a deux ans », se souvient son ancien directeur sportif, Jean-René Bernaudeau, chez Bonjour puis Brioche la Boulangère. Dans la lancée d'un Tour des Flandres de haute volée, qu'il a terminé deuxième à moins d'une roue du Belge Nick Nuyens (Saxo Bank-Sungard), le Châtelleraudais fait en effet figure de successeur possible au dernier Tricolore, Frédéric Guesdon, vainqueur en 1997 de cette épreuve mythique. Mais le pour et le contre se pèsent dans cette possible succession.

  •  Des performances qui plaident en sa faveur

Ses performances dans les épreuves d'un jour depuis deux ou trois ans plaident largement en sa faveur : « Sur son talent pur, il peut toutes les gagner, souligne Jean-René Bernaudeau. Le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, bien sûr, mais aussi Liège-Bastogne-Liège, la Flèche wallonne, aucune ne peut lui résister. »

Mais outre son talent que l'on soupçonne toujours incroyable depuis ses débuts professionnels, Éric Boyer, qui fut son manager chez Cofidis, pense « qu'il n'a jamais été dans une forme aussi étincelante. Il est au-dessus des autres cette année, et puis à trente et un ans, il a l'expérience maintenant qui parfois lui faisait défaut par le passé. Je pense aussi que Tom Boonen, s'il est honnête lui doit une revanche et doit faire travailler l'équipe pour Sylvain. Cela compenserait le manque de considération qu'il a eu envers lui dimanche dernier ».

L'enfer du Nord, épreuve pour gros rouleur, lui irait donc comme une mitaine : « Sur Paris-Roubaix, cela roule vite et longtemps. Ça, il l'a en lui. Maintenant sera-t-il aussi à l'aise psychologiquement sur ce parcours qui ne ressemble en rien, hormis les pavés, au Tour des Flandres ? »

  • Les éléments qui pourraient le déservir

Patrick Lefevere voudra-t-il sacrifier Tom Boonen au profit d'un Sylvain Chavanel ? « La tactique des Quick Step et de son directeur sportif Lefevere a-t-elle un jour était réellement claire à son sujet », s'interroge Jean-François Bernard ? Passé à l'offensive lors de l'édition 2009, le vainqueur d'Á travers les Flandres avait déjà subi l'attaque d'un coéquipier, Stijn Devolder, qui, venu de l'arrière de la course, s'était finalement imposé. »

Pour Jean-René Bernaudeau, le caractère affable de Sylvain fait qu'il n'osera pas imposer ses envies : « C'est un garçon gentil, qui ne fait pas de vagues dans un groupe. Dans les courses, c'est lui qui ouvre toujours les hostilités, mais pour les autres. Ça me fait parfois du mal de le voir dans cette situation. »

Et puis pour en finir, la concurrence sera énorme sur les pavés nordistes : « Il y a Cancellara qui veut une revanche, avance Éric Boyer. Mais aussi Björn Leukemans, Alessandro Ballan, Stijn Devolder, Philippe Gilbert et une équipe BMC très forte collectivement.Tout cela avec la malchance, crevaisons, chutes, peut jouer en sa défaveur. » Les impondérables avec lesquels il faut toujours compter, surtout dans les ornières du Nord.

Éric Serres

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Carrefour : "Succès sans précédent" de la grève

10 Avril 2011, 08:20am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 9 Avril 2011

Magasins tout ou en partie bloqués, caisses fermées, réception des marchandises à l'arrêt: les salariés des hypermarchés Carrefour se sont fortement mobilisés samedi lors d'un mouvement de grève "sans précédent", selon les syndicats, pour ce géant de la grande distribution.

FO, la CFDT et la CGT avaient appelé à la grève pour exiger de la direction qu'elle revoie à la hausse ses propositions salariales pour 2011 pour les 65.000 salariés du groupe. Les syndicats avaient maintenu leur appel malgré l'annonce in extremis, vendredi, par la direction qu'elle allait rouvrir les négociations, en dénonçant un "piège grossier" destiné à casser la mobilisation. "C'est la première fois que je vois toutes les organisations appeler à la grève le même jour, après 38 ans chez Carrefour", a souligné samedi Serge Corfa, de la CFDT Services. "Je n'ai jamais vu une mobilisation aussi importante, touchant même de petits hypermarchés comme Beaucaire (Gard) qui a suivi à 80%", a-t-il ajouté, en estimant qu'entre 150 des 200 hypermarchés avaient été affectés. "Certains ont arrêté la grève après quelques heures. C'était prévu, le but n'étant pas de faire perdre excessivement d'argent à l'entreprise, mais de montrer le malaise profond des salariés", a commenté M. Corfa, évoquant notamment les "8.000 suppressions d'emploi en deux ans, les réorganisations incessantes et les 6 milliards d'euros que vont toucher les actionnaires". "Les gens veulent une redistribution dans les entreprises", a pour sa part déclaré le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, au Mans où il est venu soutenir les salariés de l'hypermarché local.

Les grévistes ont parfois érigé des barrages de chariots pour entraver l'accès aux magasins ou aux parkings, laissant passer les seuls piétons auxquels ils distribuaient des tracts. Ainsi, dans les Bouches-du-Rhône, ils bloquaient les entrées de parkings, selon une responsable FO, Dominique Beltrand. "Je peux vous dire qu'à Aix-en-Provence, le magasin est mort", précisait-elle dans la matinée.

Ailleurs, comme au magasin d'Illzach-Mulhouse (Haut-Rhin), ils empêchaient aussi la réception des marchandises. A Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), une centaine de salariés ont manifesté devant l'établissement, en prévenant les clients qu'ils s'exposaient à une longue attente aux caisses, "tenues par les cadres" du magasin, selon Marc Zeiller, du Syndicat des commerces et services.

Selon Terglav Dejan, secrétaire fédéral FGTA-FO, dans de nombreux magasins la proportion de grévistes étaient comprise entre 85 et 100%. "Même là où nous sommes moins présents, il y a 30 à 50% de grévistes", a affirmé le responsable de FO, premier syndicat chez Carrefour (environ 45% des voix), parlant d'un "succès sans précédent".

Qualifiant le mouvement de "mémorable", Franck Gaulin, délégué syndical central CGT, a souhaité que "la direction l'entende".

Cette dernière a proposé de reprendre mercredi prochain les négociations salariales. Les syndicats jugent insuffisante l'augmentation proposée des salaires de 1% en mars et de 1% en octobre, assortie d'une remise de 10% (au lieu de 7%) sur les achats dans les magasins de l'enseigne et d'une participation aux frais d'entretien des tenues de travail de 6 euros par trimestre. Selon eux, cela ne suffit pas à compenser l'inflation et la perte de pouvoir d'achat des dernières années.

"Il faut savoir que les trois quarts de nos caissières vont faire leur courses dans des hard-discount", indiquait samedi une responsable FO du Var, Chantal Puig.

-->  Carrefour à Charleville-Mézières : grève trés suivie !

 

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Développement : une aide française en trompe l’œil

9 Avril 2011, 22:23pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 8 Avril 2011

A l’occasion de la publication du montant du soutien accordé en 2010 par la France aux pays pauvres, des ONG dénoncent des tours de passe-passe.

Chaque année, c’est la même chose. La publication par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) des statistiques sur l’aide publique au développement (APD), c’est-à-dire sur le soutien accordé par les riches nations aux pays pauvres, donne lieu à une véritable bataille de chiffres et une guerre des communiqués entre les ONG et la France, qui a fait de ce thème l’une de ses priorités de sa présidence du G20, le groupe des grands pays développés et émergents.

  • Les chiffres et les promesses

Selon l’OCDE, l’aide française progressé de 7,3% par rapport à 2009 et représente 0,50% du revenu national brut (RNB) de la France. Soit juste en dessous de l'objectif européen fixé à 0,51%. La promesse de la France, à l’instar des autres pays, est d’atteindre 0,7% du RNB en 2015.

  • Le cocorico de Paris

Ce niveau est « historique » et « reflète la continuité de l'engagement de la France en dépit d'un contexte budgétaire difficile », ont déclaré les ministres de l'Economie et de la Coopération, Christine Lagarde et Henri de Raincourt.

  • La colère des ONG

Oxfam : « La France est devenue experte dans l’art de gonfler. La « hausse » de l’APD française en 2010 est ainsi en partie le résultat d’actions comme la reprogrammation de dettes, l’attribution massive de prêts (au détriment des dons) ou encore les 400 millions d’euros destinés à Mayotte, 101ème département français qui sortira des chiffres de l’APD l’année prochaine ». 

Luc Lamprière, directeur d’Oxfam France : « Personne n’est dupe : après cette année d’artifices pour faire bonne figure au G8 et au G20, la  baisse de l’APD française déjà programmée fera mal. L’aide publique au développement représente pourtant une bouée de sauvetage pour des millions de personnes. Les plus pauvres ne doivent pas payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables ».

Coordination Sud : «Seuls les pays émergents sont solvables pour avoir accès aux prêts (…) Cela prive de financement les défis urgents de la faim, de l'eau ou de la santé ». 

Sophie Tolachides, d’Eau vive : « L’APD française finance essentiellement de gros investissements dans les centres urbains et sous forme de prêts. Seuls 12% des engagements de l’aide « eau et assainissement » iront aux 14 pays prioritaires et 6% seront accordés sous forme de dons »

  • Et les autres pays ?

L'aide fournie par les 23 principaux Etats bailleurs de fonds en 2010 s'élève à 129 milliards de dollars, soit le "niveau le plus élevé jamais atteint", selon l’OCDE. Le Royaume-Uni a ravi à la France le rang de deuxième donateur mondial en volume, après les Etats-Unis, ce qui relativise le montant des aides françaises. La Suède, le Danemark, le Luxembourg et les Pays-Bas sont déjà au-delà de la barre de 0,7% tandis que la Belgique et la Finlande dépassent le seuil de 0,51%. Les mauvais élèves sont ceux qui sont touchés par la crise : Irlande, Grèce, Espagne, Italie. Globalement les promesses faites en 2005 pour permettre d'atteindre en 2015 le fameux objectif des 0,7% ne sont toujours pas respectées. Selon l’OCDE, « il manque encore quelque 19 milliards de dollars ». Face à ce constat, l’OCDE pourrait se tourner vers d’autres puissances comme la Chine, l'Inde, l'Indonésie ou l'Afrique du Sud.

 

Damien Roustel

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