Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Edwy Plenel : « Hervé et Stéphane sont nos héros »

9 Avril 2011, 06:55am

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 7 Avril 2011

 

Pour Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, journalistes, otages en Afghanistan depuis 464 jours

Edwy Plenel

Journaliste, directeur de Médiapart

 

«Otages en Afghanistan depuis 464 jours, nos confrères de France 3 Hervé et Stéphane n'ont évidemment pas choisi d'être des héros. Ils le sont pourtant. Non pas les héros d'un métier, celui d'informer, ni d'une profession, le journalisme. Mais les héros d'un droit fondamental qui nous dépasse et nous requiert tous, tant il est au cour de la vitalité démocratique : le droit de savoir des citoyens.

Leur sort en fait les symboles de cette liberté essentielle, le droit à l'information. Sans information libre sur la réalité, il ne saurait y avoir d'authentique délibération démocratique. Régime de tous les citoyens, sans privilège de naissance, de diplôme ou de fortune, une véritable démocratie suppose que tous soient pareillement informés pour être libres dans leurs choix et autonomes dans leurs décisions.

La guerre met toujours à l'épreuve cette exigence, tant la vérité risque d'en être la première victime. Le journalisme y rencontre son devoir démocratique, tant l'information libre ne saurait défiler en uniforme ni rester au garde-à-vous. C'est ce qu'ont fait Hervé et Stéphane, et c'est pourquoi ils sont nos héros. »

Propos recueillis par Marion d'Allard

Chaque jeudi, un message de soutien aux journalistes otages en Afghanistan. Prochain rendez-vous, le jeudi 14 avril.

Edwy Plenel

Voir les commentaires

Grève pour les salaires à Carrefour ce samedi

9 Avril 2011, 06:48am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 8 Avril 2011

Les syndicats FO, CFDT et CGT appellent à la grève samedi dans tous les hypermarchés Carrefour pour exiger de la direction qu'elle revoit à la hausse ses propositions salariales pour 2011 afin de maintenir le pouvoir d'achat des 65.000 salariés.

Cet appel intersyndical, peu habituel chez le géant de la grande distribution (le dernier remonte à février 2008), fait suite aux négociations salariales au cours desquelles la direction a proposé une augmentation de 1% en mars et de 1% en octobre, assortie d'une remise de 10% (au lieu de 7%) sur les achats dans les magasins de l'enseigne et d'une participation aux frais d'entretien des tenues de travail de 6 euros par trimestre.

FO, premier syndicat chez Carrefour (environ 45% des voix), a jugé ces propositions "minimalistes" et refusé de signer un projet d'accord "qui n'augmente pas les salaires à la mesure de l'inflation annoncée à 2% en 2011". La direction de Carrefour a de son côté annoncé vendredi à l'AFP qu'elle allait "rouvrir les négociations" et proposait "à ses partenaires sociaux de se retrouver à la table des négociations la semaine prochaine", selon le directeur des ressources humaines, Jean-Luc Masset.

Pour les trois syndicats, la direction "tente de casser la grève et de faire diversion en annonçant une nouvelle réunion de +négociations+ à la veille d'un mouvement social national qui s'annonce d'ampleur". "Cela ne change rien pour nous, c'est une tentative de déstabilisation, ça montre que notre mobilisation porte, le mouvement va être très suivi", a affirmé à l'AFP Dejan Terglav, délégué FO. "Depuis trois ans, nous avons perdu 10% de pouvoir d'achat", a expliqué M. Terglav, "alors que les profits explosent et que nos dirigeants viennent de mettre en vente les magasins Ed avec à la clé six milliards qui vont aller dans les poches des actionnaires".

"Les hausses proposées par la direction correspondent à une augmentation de 1,64% sur l'année 2011", selon Serge Corfa, délégué CFDT. Il a déclaré à l'AFP être "surpris de l'ampleur que prend le mouvement". Pour la CGT, "les bénéfices sont au rendez-vous, ils ne doivent pas servir qu'à gonfler le portefeuille déjà très grassouillet des dirigeants du groupe".

Carrefour a annoncé en mars des bénéfices en hausse de 11% en 2010 (382 millions d'euros), malgré des charges importantes dues notamment à la réorganisation du groupe au Brésil. Le groupe a aussi récemment annoncé sa volonté de scinder son activité de hard-discount (enseigne Dia) et 25% de sa filiale Carrefour Property (propriétaire des murs des magasins).

 

Voir les commentaires

Front de gauche: le processus pour 2012 est lancé

8 Avril 2011, 22:03pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 8 Avril 2011

Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent s'est prononcé à titre personnel, au cours de la réunion du conseil national ce jeudi, en faveur de la candidature de Jean-Luc Mélenchon, si un accord global sur le programme, la nature de la campagne et les candidatures aux élections législatives était conclu avec les partenaires du Front de gauche. "Je pense que la candidature de Jean-Luc Mélenchon peut être envisagée par notre parti, dans le cadre d'un accord avec nos partenaires", a-t-il dit.

Appréciant cette prise de position franche, le député communiste du Puy-de-Dôme, André Chassaigne, qui brigue aussi la candidature au titre du Front de gauche, a estimé qu’il n’y avait pas d’obligation à ce que le candidat soit membre du PCF ou qu’il ne le soit pas. Portant une appréciation « extrêmement positive » sur le Front de gauche qui « redonne envie de se battre » et qui « élargit le rassemblement », il a souhaité un débat « en toute transparence » pour désigner le candidat. Deux autres responsables communistes, André Gerin et Emmanuel Dang Tran, se sont portés candidats pour ne porter que les couleurs communistes. Plusieurs interventions ont fait part d’inquiétudes sur la pratique du co-président du Parti de gauche et l’espérance de renouvellement que porte le Front de gauche.

La procédure doit aboutir lors d'une conférence nationale du PCF début juin qui proposera un choix au vote de tous les militants du PCF.

Les responsables communistes ont apprécié le résultat du Front de gauche aux élections cantonales, mais ils ont jugé que « le fossé entre les attentes et les réponses apportées par les politiques mises en œuvre ne cesse de s’accroître » et s’exprime à la fois par l’abstention et les tentations populistes. Faire grandir un « front contre la vie chère pour changer la vie du peuple français », mobiliser contre la pacte d’austérité pour l’euro, ancrer une « démarche populaire et citoyenne au plus près des populations et des territoires », « ouvrir un chemin concret d’alternative » loin du spectacle présidentiel qui transformerait les électeurs en supporters, sont autant de thèmes que les responsables communistes veulent développer.

Les discussions se poursuivaient vendredi soir et devraient reprendre samedi.

 

Voir les commentaires

La revue du projet

8 Avril 2011, 10:56am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Syrie: Bachar al-Assad tient une partie de ses promesses

8 Avril 2011, 09:52am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 7 Avril 2011
 Le chef de l'Etat syrien a mis fin ce jeudi à un contentieux d'un demi-siècle en naturalisant des dizaines de milliers de Kurdes tandis que la commission chargée de préparer l'abolition de la loi d'urgence a achevé ses travaux. Pour autant, les opposants maintiennent la pression sur le régime. Ils ont invité à des rassemblements jeudi devant les sièges du Baas pour le 64ème anniversaire de la fondation du parti et lancé des appels sur Facebook pour un "vendredi de la résistance pour manifester en dépit de nos blessures" et "des sit-in pacifiques jusqu'à la liberté".
  • "Les Kurdes continueront à revendiquer tous leurs droits"

"Le président Bachar al-Assad a promulgué un décret octroyant à des personnes enregistrées comme étrangères dans le gouvernorat de Hassaké la citoyenneté arabe syrienne", affirme le communiqué officiel. Cette mesure concerne en principe environ 300.000 personnes. En 1962, 20% des Kurdes de Syrie avaient été privés de leur citoyenneté à la suite de ce recensement controversé, et la question empoisonnait depuis la vie des personnes concernées et les rapports entre les autorités syriennes et la communauté kurde. "Il s'agit d'une mesure positive", a réagi Radif Moustapha, président du comité kurde pour les droits de l'Homme. "Mais les Kurdes continueront à revendiquer leurs droits civiques, politiques culturels et sociaux."

  • Nouvelle loi de sécurité début mai

Dans le même temps, "les juristes ont achevé de rédiger une nouvelle loi sur la sécurité remplaçant la loi d'urgence, et ont transmis jeudi leur texte au commandement régional du Baas", le parti au pouvoir depuis 1963. "Selon moi, le chef de l'Etat en prendra connaissance ce week-end et lancera ensuite une consultation auprès de différents représentants de la société civile", a affirmé une source anonyme à l'AFP. La nouvelle loi devrait être adoptée début mai par le Parlement. L'abolition de cette loi adoptée en 1962 et qui réduit sensiblement les libertés publiques, est une des principales revendications des manifestants.

  • Le gouverneur de Homs limogé

Le président Assad a de plus limogé jeudi Mohammad Iyad Ghazal, le gouverneur de Homs, à 160 km au nord de Damas, où des violences avaient eu lieu le 1er avril lors de manifestations, a annoncé l'agence officielle Sana. Il s'agit du deuxième gouverneur démis en moins d'un mois par le chef de l'Etat, après celui de Deraa (sud), ville devenue l'épicentre de la contestation contre le régime.

  • Les médias officiels changent de ton

Signe du changement depuis le début de la contestation mi-mars, les médias officiels, qui se distinguaient par leur langue de bois, ont changé de ton. Le quotidien al-Baas a ainsi publié une tribune sur la loi d'urgence de Haytham Maleh, farouche défenseur des droits de l'Homme et opposant de longue date, libéré de prison il y juste un mois.

Autre nouveauté, la télévision syrienne donne depuis plusieurs jours la parole à des citoyens de différentes régions qui expriment leurs revendications, en majorité à caractère social. Certains affichent même leur désir de voir l'abolition de la loi d'urgence et même de l'article 8 de la Constitution sur le rôle central du parti Baas dans la société et l'Etat. "Nous avons commencé il y a près d'une semaine ce programme qui s'intitule Ce que les gens veulent et nous débuterons la semaine prochaine une autre émission sur la corruption", a affirmé une responsable de la télévision, qui a tenu à garder l'anonymat.

Deux opposants, Rarghida Hassan et Ammar Cheikh Haïdar, ont été condamnés à deux ans de prison par un tribunal militaire de Homs, et trois autres jugés par contumace ont écopé de trois ans, pour avoir "propagé des informations mensongères susceptibles de nuire au moral de la nation", a affirmé Me Khalil Mattouk, président du Centre syrien de défense des prisonniers d'opinion.

 

Voir les commentaires

« Fermer une classe ne va rien arranger... »

8 Avril 2011, 09:49am

Publié par PCF Villepinte

Manifestation de parents et d'enseignants devant le Rectorat de Paris, le 3 février dernier

Société - le 7 Avril 2011

Événement. Éducation

 Après les collèges et lycées, c’est au tour des écoles maternelles et primaires de découvrir, depuis une semaine, le détail des suppressions de postes pour la rentrée prochaine. Les mobilisations s’intensifi ent. Exemple à Paris et dans une école rurale de Haute-Normandie, à Cany-Barville.

Le même rituel se joue tous les mardis matin. Les parents d'élèves de l'école maternelle Tourtille, à Paris (20e), se retrouvent à l'ouverture des portes avant de monter au premier étage et investir le bureau de la directrice. « On commence toujours par envoyer un fax à l'inspecteur d'académie pour lui signaler notre présence, explique Cécile Chevalier, une mère d'élève. Ça fait quatre semaines que l'on tient et on ne lâchera pas tant qu'on ne récupérera pas nos postes. »

Ici, dans ce quartier populaire du bas Belleville, classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP), l'annonce d'une fermeture de classe et de la suppression d'un poste de maître Rased (Réseau d'aide aux enfants en difficulté) a provoqué la colère immédiate des parents. « Cette décision purement comptable est irresponsable quand l'on connaît la situation des familles », souligne Luisa Lamda, une mère d'élèves. Le bas Belleville, c'est un taux de chômage qui avoisine les 17 %, quelque 30 % de familles monoparentales et de nombreux hébergements en hôtels sociaux. « Un tiers des enfants qui entrent en maternelle sont des primo-arrivants non francophones, venus notamment de Chine, précise Hélène Calmette, la directrice. Ici, 58 % des parents relèvent d'une catégorie sociale défavorisée, contre 36 % en moyenne dans les autres ZEP. »

« Ici, trois élèves de plus, ça change tout »

Une réalité sociale que l'inspecteur d'académie, arc-bouté sur ses impératifs budgétaires, ne veut pas voir. Pour justifier la fermeture de classe, il s'est basé sur les prévisions d'inscriptions au 31 janvier dernier. Il y avait alors 114 élèves prévus à la rentrée 2011 pour un seuil fixé à... 115. « Le problème, c'est qu'aujourd'hui on a 119 inscriptions mais l'inspecteur ne veut plus rien entendre », s'agace Cécile Chevalier. Conséquence : les classes vont passer de 20 élèves en moyenne à 22 ou 23. « Or, compte tenu des difficultés, deux ou trois élèves de plus ou de moins, ici, ça change tout... »

Autre décor mais même colère à l'école maternelle les Lutins de Cany-Barville, bourg de 3 425 habitants, entre Fécamp et Saint-Valéry-en-Caux, en Haute-Normandie. Ici, une des cinq classes devrait fermer à la rentrée 2011. Pas assez d'élèves, affirme l'inspecteur d'académie, Philippe Carrière qui se base, lui, sur les prévisions d'inscriptions du mois de... novembre 2010 ! Á l'époque, il y avait 112 élèves de prévus à la rentrée prochaine. Problème : ce chiffre n'est pas exhaustif. « Il y aura en réalité 128 élèves inscrits à la rentrée prochaine, si l'on compte les enfants de moins de trois ans qui, de plein droit, peuvent entrer à la maternelle », assurent les enseignants, parents et élus. Or l'inspecteur refuse de les comptabiliser.

La pétition fermée par plus de huit cents personnes

« Et que fait-il des 32 nouveaux appartements en construction dans la commune qui seront habités au dernier trimestre de l'année 2011 ? » s'interroge le maire Jean-Pierre Thévenot. « Il y aura forcément des enfants qui devront intégrer la maternelle en cours d'année », poursuit-il. Photos des futurs appartements en construction à l'appui, l'élu a écrit à l'inspecteur pour lui demander de revoir sa copie. Et s'insurge contre « la casse de l'école en milieu rural » malgré les efforts des élus locaux.

Comme à Belleville, les parents bloquent le bureau de la directrice depuis quelques jours. Et leur pétition a recueilli plus de huit cents signatures. Ils parlent de « double peine » pour leurs enfants. En plus de la suppression d'une classe qui va accroître le nombre d'élèves par classe, le poste de l'enseignant Rased sera lui aussi supprimé. « Or s'il y a un Rased qui intervient dans notre école maternelle, c'est bien qu'il y a des difficultés scolaires. Fermer une classe ne va rien arranger », déplore Martine Baudry, enseignante qui partira à la retraite au mois de juin.

Tous sont convaincus que la décision finale se jouera le jour de la rentrée. « S'il y a plus d'élèves que prévu par l'inspecteur, il sera bien obligé de maintenir cette cinquième classe », tranche l'enseignante. En tout cas, demain vendredi, les oreilles de l'inspecteur siffleront certainement à l'occasion d'une manifestation prévue dans les rues de Cany-Barville.

A lire :

--> Points de vue d'enseignants du primaires

--> Le ras-le-bol des profs

--> En Seine-Saint-Denis, les profs refusent la « liquidation totale » de l’école

________________________________________________

Mobilisation le 18 mai

Le SNUIpp-FSU appelle à une journée de mobilisation avec un rassemblement à proximité du ministère de l'Éducation nationale à Paris, le 18 mai, pour dénoncer les 8 967 suppressions de postes prévues à la rentrée prochaine dans le premier degré. « Un peu partout, enseignants et parents tirent le signal d'alarme », assure le premier syndicat des enseignants du primaire qui appelle « les enseignants et les parents » à faire de ce 18 mai une journée de « rendez-vous pour l'école ».

Laurent Mouloud et Frédéric Seaux

Voir les commentaires

énergie

6 Avril 2011, 18:02pm

Publié par PCF Villepinte

La contribution d'André Chassaigne au débat organisé par le PCF sur l'avenir de la politique énergétique en France et Europe

 André Chassaigne, Député PCF, a participé au débat organisé par le PCF le 29 mars dernier sur l’avenir de la politique énergétique en France.

 

Loin des "jugements rapides" proclamés après la catastrophe de Fukushima, André Chassaigne a livré son analyse sur l’ampleur des défis à relever en matière énergétique et les réponses à y apporter.

"Je voudrais introduire mon intervention par plusieurs interrogations concernant les engagements indispensables en terme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, avant de revenir sur les exigences qu’elles impliquent en lien avec la catastrophe nucléaire au Japon et à ses répercussions sur les enjeux énergétiques.

Sans vouloir être trop long, je tiens à rappeler quelques éléments de constat sur l’ampleur du défi de société qui se pose à nous, si nous voulons lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Notre biosphère a une capacité de recyclage et d’assimilation de 3 milliards de tonnes équivalent carbone chaque année, soit environ 500 kilogrammes par terrien et par an. Ce sera naturellement moins en fonction de la progression du nombre d’habitants.

Pour compenser les excès d’émissions passées, qui influencent le climat d’aujourd’hui et celui de demain pour plusieurs décennies au moins, l’objectif à se fixer pour 2050, si l’on veut respecter les recommandations du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), devraient être de l’ordre de 250 kilogrammes annuels d’émission de CO2 par habitant.

Il faut prendre en compte à sa juste mesure cet objectif quand en moyenne, je dis bien en moyenne, avec toutes les limites qu’une moyenne implique, un résident français émet 2 tonnes de CO2 par an.

 

 

Lire la suite

 

Voir les commentaires

« Touchez pas à l’impôt sur la fortune ! »

6 Avril 2011, 17:59pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 5 Avril 2011

Fiscalité

Sondage exclusif. Très largement opposés à la suppression de l’ISF, les Français sont aussi hostiles, à 64 %, à un « simple » allégement de cet impôt, selon un sondage Ifop-l’Humanité.

Oubliés la claque aux élections cantonales et le message envoyé dans les urnes, le gouvernement entend maintenir sa réforme de la fiscalité du patrimoine et tout particulièrement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Seul bémol à l’entêtement, il pourrait n’y avoir qu’un « simple » aménagement plutôt que la suppression pure et dure de cet impôt payé par seulement 560 000 contribuables, dont le patrimoine total est supérieur à 790 000 euros. Un impôt qui rapporte quelque 3,9 milliards d’euros à l’État. Or, tous les sondages vont dans le même sens : quelle que soit l’hypothèse retenue, les Français sont majoritairement opposés à une réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune. Le sondage réalisé par l’Ifop pour l’Humanité montre que 64 % des Français se déclarent « opposés » à ne seraitce qu’une « baisse de l’ISF ». Même si les ouvriers sont les plus hostiles à cette réforme avec 80 % d’opinions défavorables, la désapprobation est largement majoritaire chez les professions libérales, les cadres, les artisans et commerçants. Parmi les sympathisants UMP, le refus monte jusqu’à 40 %. Interrogée sur une éventuelle suppression totale de l’ISF, l’opinion publique s’avère encore plus hostile : 7 personnes sur 10 se disent contre cette hypothèse, selon un sondage CSA réalisé pour le Cercle des épargnants. Même les plus aisés, dont les revenus sont supérieurs à 4 500 euros net mensuels, plébiscitent le maintien de l’ISF sous sa forme actuelle et la fin du bouclier.

Le schéma retenu présenté le 12 avril

«La réforme de l’ISF, c’est le type de mesure qui creuse un peu plus le fossé entre l’UMP et l’électorat populaire, celui qui avait voté Sarkozy en 2007, mais pour qui le discours sur l’urgence d’une réforme de l’ISF est inaudible, alors qu’il est confronté aux hausses des prix et aux problèmes d’emploi », analyse Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l’Ifop, dans le journal le Monde. « Cela renforce l’image d’un parti qui travaille au service d’une seule partie de la population, la plus aisée, d’autant qu’il ne s’agit pas de la première mesure de ce type » depuis 2007, ajoute-t-il. Peu importe, le calendrier est fixé. Selon le quotidien les Échos, le gouvernement présentera le schéma retenu le 12 avril avant de le transmettre au Conseil d’État. Le nouveau scénario de Bercy, pour trouver les ressources financières nécessaires à la neutralité budgétaire de l’opération, consisterait à augmenter la taxation des plus-values mobilières et immobilières effectivement réalisées, lorsqu’elles dépassent un niveau très élevé, restant à définir, explique les Échos. Dans cette voie, le taux forfaitaire de 19 % appliqué aux plus-values mobilières et immobilières pourrait donc être relevé à 23 % ou 26 %, voire aligné sur le barème de l’impôt sur le revenu (41 %, taux de la tranche la plus élevée). L’idée de taxer les gains tirés de l’assurance- vie chaque année, et non plus à l’échéance des huit ans, reste à l’étude. Il serait enfin envisagé une augmentation des droits de succession pour les très gros héritages (1,8 million d’euros pour un couple avec deux enfants, par exemple). Au final, la baisse de rendement de l’ISF, qui profiterait à la petite minorité des plus aisés, serait compensée par une surtaxation affectant les classes moyennes.

A lire aussi : Le projet fiscal de Cahuzac

Dans un entretien au Nouvelobs.com, le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le socialiste Jérôme Cahuzac, a estimé que la prochaine majorité présidentielle n’aura pas d’autre choix que d’augmenter les impôts, à l’occasion de la présentation de son « nouveau pacte fi scal ». Il propose l’instauration d’un prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu et la fusion progressive sur cinq ans de cet impôt avec la CSG, le maintien de l’impôt de solidarité sur la fortune et la suppression de niches fi scales, et la création d’une nouvelle tranche d’imposition à 45 % pour les revenus au-delà de 105 000 euros par part.   

CLOTILDE MATHIEU

Voir les commentaires

« Cela fait un an que je cherche, sans succès »

6 Avril 2011, 17:56pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 5 Avril 2011

LOGEMENT ETUDIANT

Alors que le gouvernement organise aujourd’hui une bien pompeuse « Conférence nationale sur le logement étudiant », nous avons recueillis les témoignages des principaux intéressés. Entre petits boulots épuisants et colocations précaires, ils racontent la galère du logement étudiant.

 

Rémi Jaffelin, 27 ans, étudiant en musicologie

« Je voulais partir de chez mes parents.  Sans revenu fixe à côté de mes études, j’ai d’abord opté pour une sous-location, mais les prix étaient trop élevés. Je me suis retrouvé à prendre une colocation excentrée vers Melun. Le prix n’était pas donné et j’avais plus d’une heure de transport chaque matin. J’ai réussi à tenir avec la bourse et les aides,  en prenant aussi un petit boulot de surveillant dans un internat. Mais au bout d’un an, ce n’était plus tenable. Je suis retourné vivre chez ma mère à Paris, le temps de mettre un peu d’argent de côté.  Voilà un an que je cherche un logement, sans succès.  J’ai visité des dizaines d’appartements, à des prix prohibitifs, souvent excentrés, et même pour certains avec des dégâts des eaux. A chaque fois, le propriétaire demandait de gagner trois fois le prix du loyer, ou bien d’avoir un garant qui gagne quatre fois le prix du loyer. C’est loin d’être mon cas. Avec mon petit boulot de pion, Je ne gagne que 600 euros, c’est à peine le prix d’une chambre de bonne dans Paris. »

Zoé Bourdier, 24 ans, en master de sociologie.

« Pour payer mon petit F2 dans le centre de Caen, j’ai dû prendre un boulot de serveuse dans un bar de nuit. Je travaille de minuit à 4 heures du matin pour gagner environ 400 euros. Autant dire qu’au réveil, je suis exténuée. Or, les journées de cours sont longues, c’est très difficile de tenir ce rythme. »

Katia Miras, 27 ans, étudiante à l’IUFM.

« Ca fait 10 ans que je suis parti de chez mes parents, et j’ai enchaîné les appartements précaires. Je viens de trouver un F2 dans le 11e arrondissement de Paris, grâce à mon ex petit ami qui a bien voulu se porter caution. Ma mère, qui est femme de ménage à la retraite, ne gagne pas suffisamment pour se porter garante.  Jusqu’ici, ça faisait six ans que je vivais dans un 11 m2. J’habitais au 6e étage sans ascenseur, avec toilettes sur le palier. Et Je payais un peu plus de 400 euros par mois. Financièrement, j’ai tenu jusqu’ici avec 600 euros par mois, grâce à la bourse et aux aides personnalisées au logement. Mais il n’y a pas de solution miracle : pendant toutes ces années, j’ai mangé des pates tous les jours. »

Propos recueillis par Manuel Vicuña

Voir les commentaires

Rassemblement pour la Santé, l'Hôpital, la Sécu et l'accès aux soins

5 Avril 2011, 21:40pm

Publié par PCF Villepinte

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>