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politique

HOLLANDE A RENONCE A UN CERTAIN NOMBRE DE SES ENGAGEMENTS

20 Janvier 2013, 08:27am

Publié par PCF Villepinte

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François Hollande fixe les nouvelles échéances sociales aux syndicats et patronat

18 Janvier 2013, 12:41pm

Publié par PCF Villepinte

Hollande en visite à Petroplus (archive)

 

Le président de la République a annoncé ce jeudi soir, la tenue d'une "concertation sur le financement des retraites comme de la protection sociale" au printemps, puis une nouvelle conférence sociale en juillet avec les partenaires sociaux. Il a aussi promis lors de ses voeux aux "forces vives" que "l'Etat respecterait fidèlement" l'accord de sécurisation de l'emploi signé il y a huit jours.

François Hollande s'exprimait devant les représentants des syndicats et des organisation patronales lors de ses voeux aux forces vives. Le détail de ses annonces:

  • Accord de sécurisation de l'emploi respecté

Sur l'accord de "sécurisation de l'emploi" signé le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats, le président de la République a redit que "l'Etat respecterait fidèlement" cet accord, critiqué par les deux organisations non-signataires (CGT et FO), ainsi qu'une partie de la gauche.

"Le président a souhaité qu'il y ait une transposition totale de cet accord. C'est un point très important pour nous", a commenté à sa sortie la patronne du Medef Laurence Parisot. Le leader de la CFDT Laurent Berger a lui aussi dit qu'il serait "très attentif à sa transposition législative".

Pour Bernard Thibault, qui a remarqué que "le président n'a pas repris totalement les formules utilisées jusqu'à présent", "l'idée de tenir compte de ce que disent les non signataires commence à porter ses fruits." Le secréatire général de la CGT demande une nouvelle fois au gouvernement "de ne pas se transformer en scribe des requêtes du Medef" lors de la rédaction du projet de loi. Lui aussi opposé à l'accord trouvé il y a huit jours, Jean-Claude Mailly (Force ouvrière) a affirmé: "Nous allons continuer dans les jours à venir à expliquer tous les dangers que comporte cet accord."

  • Retraites et protection sociale à refinancer

François Hollande a annoncé au printemps "une concertation sur le financement des retraites comme de la protection sociale". Le financement du système n’est, en l’état, pas assuré, une situation propice à tous les mauvais coups. Selon le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) ­publié en décembre, le déficit des régimes atteindrait 19 milliards d’euros en 2017. Déjà, Laurence Parisot demande le report de l'âge légal de départ à la retraite à 63 ans. Les négociations s'annoncent âpres. 

  • Conférence sociale numéro 2

Après la première réunion organisée en juillet 2012, il s'agira de "préciser notre agenda, ouvrir les discussions, les négociations nécessaires entre partenaires sociaux" et tracer la suite du "programme législatif du gouvernement", a poursuivi le chef de l'Etat. La prochaine conférence portera notamment sur "la qualité de vie au travail, l'égalité professionnelle hommes-femmes, l'amélioration de notre système de formation professionnelle", a dit le président.

  • Lutte contre le chômage

Réitérant l'objectif d'"inverser la courbe du chômage pour la fin de cette année", François Hollande énonce que la formation des demandeurs d'emploi devra se doter d'un "système plus efficace" et passera par "une réduction du nombre des organismes collecteurs" des fonds. En matière de formation, "nous ne faisons pas suffisamment pour ceux qui sont privés d'emploi, et parfois, nous en faisons beaucoup pour ceux qui ont un emploi et (sont) à un niveau élevé de la hiérarchie sociale", a-t-il dit.

Il a aussi demandé que les fonds collectés pour l'apprentissage aillent "dans les lieux où sont formés les apprentis".

 

  • A lire aussi:

5 chantiers où le gouvernement est attendu en 2013

Négociations emploi: le code du travail chamboulé

Le Medef s'attaque aux retraites complémentaires

S.G.

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Dans l'HD: Zeev Sternhell, "la France s'est idéologiquement droitisée"

17 Janvier 2013, 18:49pm

Publié par PCF Villepinte

le 16 Janvier 2013

 

 

 

Dans l'Humanité dimanche cette semaine, grand entretien avec l'historien spécialiste des droites nationalistes, Zeev Sternhell. Extrait vidéo de ce quatre pages exceptionnel.

Avec la crise, les idées de la droite dure, celle qui a donné naissance au fascisme, retrouvent une inquiétude vigueur. Mais la guerre contre les valeurs des...

... Lumières n'a jamais connu de trève, rappelle Zeev Sternell. L'historien israélien revient sur ce nationalisme idéologique né peu avant la Révolution et nous explique en quoi ce phénomène, toujours bien vivant, fait partie intégrante de la culture européenne, pourquoi "Vichy n'a pas été une parenthèse, ni un accident de parcours".

  • A voir aussi:

Vidéo l'Humanité.fr: Zeev Sternhell et les élections en Israël

Les Israéliens, qui sont appelés aux urnes le 22 janvier pour élire leurs députés, devraient massivement voter pour la droite et l'extrême-droite, en tête dans le sondages, malgré une importante part d'indécis (30%). La coalition entre les partis, Likoud de Benyamin Netanyahou, et Israël Beiteinou (droite nationaliste), d'Avidgor Lieberman, devrait être réélue. Cette progression de la droite, avec le Foyer Juif, parti de la droite nationaliste religieuse très proche des colons, en passe de devenir la troisième force politique, est due à une apathie politique des Israéliens qui vitent pour un ordre établi.

  • A lire aussi:

Vidéos Stéphane Guérard

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Alternative à l'austérité : le Front de gauche lance sa campagne nationale et présente 25 propositions

16 Janvier 2013, 12:15pm

Publié par PCF Villepinte

Mots clés : austérité, front de gauche, les documents de l'Humanité,
Documents à télécharger : Les 25 propositions du Front de gauche -

 

 

L'alternative à l'austérité c'est possible", les 25 propositions du Front de gauche pour changer d'orientation.

Le Front de Gauche a contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy. Il souhaite maintenant une politique qui réponde à la nécessité de sortir notre pays de la crise et qui réponde aux attentes nombreuses en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, d’accès à l’éducation, aux soins, à la culture…
Depuis 6 mois, les grands axes de la politique du gouvernement ne répondent pas à ces attentes. François Hollande et le gouvernement ont d’abord fait adopter le traité européen qui impose la restriction continuelle des dépenses publiques et met en place des politiques d’austérité. Ils ont ensuite accordé un cadeau de 20 milliards aux grands patrons alors que notre économie souffre déjà des intérêts somptueux payés aux banques privées et des richesses accaparés par les actionnaires des grandes entreprises. Enfin, s’il ratifiait un accord sur l’emploi initié par le MEDEF il s’engagerait sur une voie qui, si elle devient une loi, va entrainer toujours plus de flexibilité et de nouvelles dégradations du code du travail.

Cette politique social libérale va à l’échec. Toutes les politiques du même type ont échoué en Europe où déjà 8 pays sont en récession. Nous ne voulons pas que la France suive la même voie. De juin 2011 à décembre 2012, les mesures budgétaires prises ou annoncées par le gouvernement représentent 45 milliards soit 2,25% du PIB et les experts les plus mesurés comme ceux de l'OFCE (Office français de la conjoncture économique) prévoient que cela se traduira par une baisse du PIB de 3,6%. Et ces mesures n'incluent pas le nouvel « effort » que va nécessiter le pacte de compétitivité.

Toutes ces orientations sont dans le droit fil des logiques libérales suivies par les gouvernements précédents et c'est pour cela que nos parlementaires ont refusé de voter le budget de ce gouvernement.
Le Front de Gauche s’oppose à cette politique d’austérité du gouvernement Ayrault. Il entend démontrer qu'une autre politique à gauche est possible porteuse d’une alternative globale aux politiques d’austérité. Partout en Europe, des résistances populaires se développent pour imposer une autre logique qui donne la priorité aux besoins sociaux et environnementaux. Nous voulons des politiques qui servent « l’Humain d'abord » et pas les marchés financiers : c’est une autre orientation économique, sociale et écologique dont la France a besoin.

Voilà pourquoi nous lançons une grande campagne : dans toute la France, nous allons faire connaître nos propositions alternatives à l'austérité.
Nous voulons faire entendre qu’une autre logique existe à gauche, que d’autres solutions sont possibles, sont crédibles et applicables par une majorité et un gouvernement décidé à rompre avec le libéralisme et le social libéralisme.
Nous voulons en débattre avec vous, les enrichir de votre propre expérience, agir ensemble pour imposer tout de suite des mesures vitales.  Nous pensons que l’implication populaire des travailleurs, des jeunes des chômeurs est la clé pour faire prévaloir l’humain sur la dictature de l’argent.

Nous nous adressons largement au-delà des composantes du Front de Gauche à toutes celles et tous ceux qui, à gauche et dans le mouvement social, souhaitent une politique en rupture avec la financiarisation de la société et le productivisme. Nous voulons agir avec toutes celles et tous ceux qui partagent cet objectif et construire sur cette base un rassemblement majoritaire qui impose une autre politique. Face à l’arrogance du MEDEF, nous voulons faire entendre la voix de celles et ceux qui souffrent de ces politiques d’austérité et démontrer qu’une alternative existe.

Ensemble, agissons pour montrer que « l’alternative à l’austérité c’est possible ».

 

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La France, partie pour durer au Mali, renforce ses troupes

16 Janvier 2013, 08:13am

Publié par PCF Villepinte

Holande aux Emirats arabes unis ce mardi

 

Le président français François Hollande a assuré mardi à Dubaï que la France n'avait "pas vocation à rester au Mali" mais devait faire en sorte qu'à son départ il y ait "des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes". Un programme de longue haleine détaillé ce mardi par son premier ministre et son ministre de la Défense.

  • François Hollande avance masqué

En visite à Dubaï, le président de la république a manié la formule de style pour ne pas effrayer ses compatriotes? Mais une chose est sûre, l'armée française est là pour durer au Mali. Assuré que "la France n'a pas vocation à rester au Mali", François Hollande a cependant donné "un objectif" au contingent français, à savoir "faire en sorte que lorsque nous partirons il y ait une sécurité au Mali, des autorités légitimes, un processus électoral et plus de terroristes qui menacent" l'intégrité du Pays. La tâche s'annonce ardue au vu de l'instabilité politique à Bamako et de l'enracinement d'Aqmi au Nord Mali.

  • 2500 hommes en plus tout de suite

Signe de cette implication grandissante, le ministère de la Défense a annoncé dans le même temps le déploiement à terme de 2.500 soldats au Mali. Jusqu'à présent et selon François Hollande, le nombre de militaires français engagés dans l'opération Serval au Mali, se monte à 750 militaires.
Une colonne d'une quarantaine de véhicules blindés français venus de Côte d'Ivoire est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, a indiqué à l'AFP le conseiller médias du détachement français dans la capitale malienne. Selon lui, ces engins vont d'abord y être cantonnés avant d'être engagés dans les combats qui opposent depuis vendredi ce qui reste de l'armée malienne, appuyée par les Français (forces spéciales, hélicoptères et avions) aux islamistes.

  • La France en première ligne pour un bon moment

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a assuré à l'Assemblée nationale que la France restera "en première ligne", avant que des "forces africaines" se déploient "d'ici une semaine". La Cédéao doit former une force d'intervention de 3.300 soldats contre les islamistes du Nord, baptisée Misma (Force internationale de soutien au Mali), conformément à une résolution de l'ONU. Le Nigeria doit fournir 900 hommes, et les premiers arriveront "dans les prochaines 24 heures", selon Abuja. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal ont également annoncé l'envoi d'environ 500 hommes, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana une centaine chacun.

Si elle se retrouve seule sur le terrain avec l'armée malienne, la France compte cependant beaucoup de soutiens, à en croire Jean-Marc Ayrault: "Plusieurs de nos partenaires, le Royaume-Uni, le Danemark, les Etats-Unis, le Canada et l'Allemagne nous apportent déjà leur appui sous diverses formes". A New York, Paris a de même obtenu dans la nuit la "compréhension et le soutien" du Conseil de sécurité, selon l'ambassadeur français Gérard Araud. Mais sur le terrain, les Français sont bien seuls.

 

  • Quatre objectifs à court terme

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a précisé mardi les quatre objectifs assignés aux forces françaises:

  1. "assister les forces maliennes dans leur action pour enrayer la progression des groupes terroristes vers le sud, soit par frappes aériennes, soit par l'intervention d'éléments terrestres qui sont en ce moment déployés au sud"
  2. " frapper dans la profondeur les bases arrières des groupes terroristes pour éviter qu'ils ne se ressourcent et ne reviennent vers le sud."
  3. "sécuriser Bamako pour assurer la stabilité de cette ville et assurer la pérennité de ses institutions."
  4. "faire en sorte que nos forces préparent l'intervention, l'organisation des forces armées africaines autour de l'état-major nigérian".
  5. 

Les jihadistes reculent, le point sur le terrain. Les jihadistes ont abandonné leurs fiefs dans le nord, comme Gao, soumise dimanche à d'intenses bombardements qui ont tué plus d'une soixantaine de combattants. A Tombouctou, où aucune frappe aérienne n'a pour le moment été recensée, même constat: "Les moujahidine sont partis, ils ont vraiment peur", a noté un résident. Pour le porte-parole du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), Senda Ould Boumama, cependant, il ne s'agit que d'un "retrait tactique". Le nombre de réfugiés chassés par le conflit approche les 150.000 personnes dans les pays voisins et le nombre de personnes déplacées dans le pays est proche de 230.000, selon l'ONU.

  • A lire aussi:

Mali: l'armée française organise la censure

Mali: l'Algérie se résout à l'intervention étrangère

S.G.

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Le Capital et le FMI

15 Janvier 2013, 11:00am

Publié par PCF Villepinte

Une Fable de Maxime Camuzat

lundi 14 janvier 2013

 


 

Maxime CAMUZAT et son Conseil Municipal ont présenté leurs voeux à la population germinoise le jeudi 10 janvier dernier.

Après avoir souhaité une bonne année 2013 aux personnes présentes, Maxime CAMUZAT a mis l’accent sur la situation financière des communes et les difficultés qui en découlent, situation dans un contexte national mais aussi international sur fond de crise financière.

Ce qui lui a inspiré une fable qu’aurait pu écrire Jean De La Fontaine...

Extrait :

« Vous le savez, tellement vous m’écoutez m’exprimer sur cette question depuis disons, quelques années, « face au pessimisme de cette réalité, je suis de ceux qui ne s’inclinent pas, et qui lui opposent l’optimisme de la volonté ».

Je me suis d’ailleurs, pour ne rien vous cacher, interrogé sur la façon de vous l’exprimer, me disant que sans cesse, et heureusement, quand on ne croit ne plus voir des impasses ou des ciels bouchés, quelqu’un, plusieurs, ou tout un peuple se lève et montre le chemin à prendre pour un autre avenir, avec un ciel, cette fois-ci, un peu plus bleu.

Et puis, en relisant dernièrement les Fables de La Fontaine, dont une que vous connaissez toutes et tous, « La cigale et la fourmi », je me suis interrogé : mais qu’aurait donc écrit Jean de La Fontaine aujourd’hui ? « La cigale et la fourmi », ou plutôt « Le Capital et le FMI » ?

Cela m’a accroché vous l’aurez compris, et comme lui n’a pas pu l’écrire, je me suis permis de « l’aider », à la lumière de notre actualité...

Voici ce qui me semble qu’il aurait pu écrire : »

 

 

Le Capital et le FMI. (Et les peuples aussi.)

Les financiers de la planète ayant spéculé tous les étés, comme les autres mois de l’année, se trouvèrent fort dépourvus lorsque la crise est venue.
Ils allèrent crier famine, au FMI, chez leur copine,
lui priant de leur prêter quelques milliards pour subsister, jusqu’à leur prochaine envolée.


« Nous prêter » lui dirent-il, « car, évidemment, nous rembourserons largement,
non pas foi d’animal, mais du capitalisme financier mondial.
Enfin, et en fait, car c’est évident, nous ne rembourserons pas NOUS, mais EUX, les peuples, les petites gens.
Car comme la loi du marché le dit, si nous gardons les bénéfices et les profits,
c’est toujours eux qui épongent nos dettes comme les déficits,
l’affaire du crédit Lyonnais ayant été pour les Français, un exemple parfait ! »


Le FMI n’est toujours pas prêteur, et ce n’est pas là son seul défaut. Surpris, il les interrogea :


« Mais qu’allez-vous dire des paradis fiscaux, des bonus,
des dividendes et des retraites chapeaux ?
Car que vont vous dire les peuples, leurs Élus,
évidemment ceux de gauche, sans parler des cocos ?
Tous savent que l’argent existe, ruisselle, mais qu’il n’est pas là où il faut ! »


« Nous leur promettons de les supprimer » lui répondirent ces vautours financiers.
« Et bien sûr », ont-ils ajouté, « à eux, ont va tout leur rapper,
en leur disant, doucement, très doucement, dans les journaux, à la télé, que l’on doit tous faire des efforts, et que pour eux, ce ne sera pas la mort,
juste un peu de rigueur, mais pas d’austérité, ce mot que l’on ne doit pas utiliser.
Car pour nous, ce qui va compter, c’est de rassurer le marché,
pour permettre à nos bonus, à nouveau, de fructifier. »


« Rassurer le marché ! » reprirent en coeur les peuples concernés,
enfin, ceux qui avaient écouté, et surtout bien interprété.


« Merci, on a déjà vu, et on a déjà donné !
On a même déjà que trop donné.
Et aujourd’hui la Grèce, l’Espagne et bien d’autres, pour ne pas dire le monde entier,
montrent ce que donne cette « rigueur », que d’autres appellent « austérité »,
et que nous appelons nous, « misère » et « précarité »,
ça suffit, assez !


Et si nous ferons attention dans l’économie à ne pas piéger les pigeons, nous n’allons pas rater les vautours de la spéculation !
Car une chose est sûre, de leur crise, de leur triste farce,
nous ne serons pas les dindons !
Ce que nous voulons vraiment leur donner, c’est tout simplement un coup de balai ! »
Signé Jean De La Fontaine, Mais au XXI siècle !

Maxime CAMUZAT, Maire de Saint Germain du Puy

PDF - 125.3 ko

 

 

Finances http://www.elunet.org/IMG/pdf/Le_capital_et_le_FMI.pdf


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Austérité: Jean-Marc Ayrault bride un peu plus sur ses ministres

15 Janvier 2013, 10:55am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Marc Ayrault en discussion avec Jérôme Cahuzac

 

 

Le Premier ministre a signé lundi soir une circulaire qui prévoit qu'au sein d'un même ministère, le financement de toute nouvelle dépense ne pourra se faire que par une économie de dépense.

Cette circulaire, dont le nom est un summul de langue de bois -"règle pour une gestion responsable des dépenses publiques"- stipule trois pincipes:

  • "au sein d'un ministère, le financement de toute nouvelle dépense se fait par une économie de dépense. Elle ne peut pas être financée par une augmentation de recette"
  • "si des dépenses dérapent ou si des mesures nouvelles sont engagées par un ministre, il revient à ce même ministre de les compenser par des économies"
  • "le recours aux niches fiscales ne peut venir en substitution d'une dépense budgétaire et doit de toute façon être compensé par la diminution d'une autre dépense fiscale", ajoute le ministre, qui annonce qu'"il n'y aura pas de dérapage" des dépenses "en 2013".

Dans un entretien donné aux Echos ce mardi, Jérôme Cahuzac explique la portée de cette circulaire "qui est tout sauf anodine. C'est un signal très fort du premier ministre en matière de gestion responsable des dépenses. Cela démontre notre volonté de tenir à nouveau scrupuleusement nos objectifs de dépenses cette année".

Ce texte est d'autant plus important qu'il est accompagné d'une seconde circulaire. Cette dernière met en musique la Modernisation de l'action publique (MAP), nouvelle version de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) de Nicolas Sarkozy.

  • A lire aussi:

Le FMI le confirme, l'austérité était une erreur de calcul

Ayrault prône l'adaptation

MAP: moderniser pour mieux serrer la vis

S.G.

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26 janvier 2013 : Communisme pour changer le monde

12 Janvier 2013, 08:48am

Publié par PCF Villepinte

 

Initiative nationale de préparation du congrès sur le communisme à Bordeaux

Après Lille et les rencontres nationales sur l'avenir de l'industrie le 24 novembre dernier, après l'appel lancé par Pierre Laurent pour refonder la République à Marseille le 15 décembre dernier, et à quelques semaines du congrès du PCF, Pierre Laurent se rendra à Bordeaux pour parler du communisme.

 

Avec Pierre Laurent, Élianne Assassi, André Chassaigne et Sébastien Laborde

Au Rocher Palmer - Cenon

 

Le meeting sera retransmis en direct sur pcf.fr

 
 

 

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Mali: la France entre en guerre contre les islamistes

12 Janvier 2013, 08:38am

Publié par PCF Villepinte

François Hollande lors de son intervention sur le Mali ce vendredi

 - le 12 Janvier 2013

 

 

 

 

François Hollande a officialisé ce vendredi en fin d'après-midi le soutien militaire de la France à l'armée malienne pour contrer l'avancée vers le Sud des rebelles islamistes.

Dans une déclaration à l'Elysée, le président français, chef des armées, a annoncé qu'une opération militaire avait débuté dans l'après-midi avec le concours des forces françaises. "J'ai (...), au nom de la France, répondu à la demande d'aide du président du Mali, appuyé par les pays africains de l'Ouest", a-t-il dit, soulignant que Paris intervenait "dans le cadre de la légalité internationale". "Il y va de l'existence même de cet Etat ami, le Mali, de la sécurité de sa population et de celle également de nos ressortissants. Ils sont 6.000 là-bas", a-t-il ajouté.

"En conséquence, les forces armées françaises ont apporté cet après-midi leur soutien aux unités maliennes pour lutter contre ces éléments terroristes", a-t-il poursuivi, précisant que l'opération durerait "le temps nécessaire".

En première ligne

Appelée à l'aide par Bamako, la France se met ainsi en première ligne dans un conflit susceptible de déstabiliser tout le Sahel et qui a basculé jeudi avec la prise de la ville stratégique de Konna par les islamistes d'Ansar Dine et du Mujao, Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest, liés à al Qaïda.

François Hollande a justifié l'intervention française par la lutte contre le terrorisme et la défense d'un pays "ami", sans faire référence aux huit otages français détenus par des activistes dans la région et qui risquent de pâtir de cette intervention. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a assuré que seule l'armée française intervenait pour l'heure aux côtés des unités maliennes, sans préciser l'étendue des moyens militaires engagés, si ce n'est que l'aviation française était intervenue.

Concernant les objectifs de l'opération, le ministre a déclaré qu'il s'agissait "essentiellement de bloquer la progression vers le sud des terroristes criminels".

  • A lire aussi:

Mali: le gouvernement appelle à l'aide pour sa contre-offensive

Débat: Nord du Mali: faut-il intervenir militairement

S.G.

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Mélenchon-Cahuzac: le courage et l’ambition politique de la gauche en question

11 Janvier 2013, 08:55am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon face à Jérôme Cahuzac face à face à Mots croisés, lundi soir

 - le 10 Janvier 2013

L’analyse

BCE : la charge surprenante de Cahuzac

 

 

Analyse. Retour sur le face-à-face Jérôme Cahuzac - Jean-Luc Mélenchon sur France 2 lundi soir et sur la charge surprenante de Jérôme Cahuzac à l'encontre de la Banque centrale européenne.

Parmi les choses intéressantes que l’on aura apprises du débat qui a mis aux prises, lundi soir sur France 2, le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, et son adversaire d’un soir, le ministre socialiste délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, la plus surprenante a fait l’objet de très peu de reprises dans les médias.

Ce n’est pas tant l’aveu tardif, fait sur le ton de la confidence par Jérôme Cahuzac, qu’il n’a « jamais cru » à la lutte des classes. Ni même celui de son vote « non » au référendum sur le traité de Maastricht en 1992, qu’il ne regrette pas. Mais bien plutôt la charge impitoyable contre la Banque centrale européenne (BCE) et son « indépendance » vis-à-vis des États à laquelle s’est livré le ministre du Budget, alors même qu’elle est confirmée par le traité européen Sarkozy-Merkel, que François Hollande avait promis de renégocier avant de le signer.

En passer par les marchés...

En résumé, la problématique abordée était la suivante : la BCE peut-elle jouer le rôle de prêteur aux États, ou ceux-ci doivent-ils en passer par les marchés, et donc emprunter à leurs conditions ? Aujourd’hui, la BCE, à la différence de la Réserve fédérale américaine ou de la Banque d’Angleterre, ne remplit pas cette fonction, même si son gouverneur, Mario Draghi, s’est prononcé cet été pour la possibilité d’un rachat « illimité » de la dette.

Les deux intervenants ne s’affrontaient guère sur ce constat, connu de tous, mais sur la possibilité de le modifier. Pour Jean-Luc Mélenchon, c’est oui, pour peu que la France ait la volonté de parler d’une voix forte que lui conférerait le « mandat populaire » obtenu par un référendum. Pour Jérôme Cahuzac, c’est non, la force des traités internationaux s’imposant à toutes les volontés d’un gouvernement, aussi déterminé soit-il.

... pour les satisfaire

Ce dernier aurait pu en rester là. Mais le ministre délégué au Budget ne s’est pas contenté d’invoquer la barrière des traités: il en a profité pour regretter cet état de fait dû à « l’action de quelques-uns », parmi lesquels figurent nombre de ses amis politiques et de ses collègues du gouvernement, et qui a conduit à adopter un « système institutionnel tel que (…) nous n’obtiendrons pas cela de la BCE ». Pour Jérôme Cahuzac, le prix à payer d’un tel carcan est lourd : à la différence des États-Unis, du Royaume-Uni ou du Japon, la France, a-t-il expliqué en substance, est contrainte de rembourser sa dette pour satisfaire les « marchés », ses créanciers, sous peine que « plus personne ne (veuille lui) prêter ».

  • Vidéo: le débat Cahuzac-Mélenchon

 

À partir de ce point de départ, tout le reste découle, et le ministre du Budget n’a pas dû se forcer pour le dire : oui, « toute mesure d’ajustement budgétaire » comme la baisse des dépenses publiques « a une nature récessive ». C’est d’ailleurs ce qui risque d’arriver, avec une croissance attendue cette année beaucoup plus faible que les 0,8 % espérés par son ministère. Mais oui, a confirmé Cahuzac, « progressivement, nous ferons de plus en plus d’économies dans la dépense ». En conséquence, pas étonnant que le ministre, prudent, pense, « autant que le président de la République », mais « pas plus et pas moins », pouvoir inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année…

Peut-on faire autrement?

Finalement, tout ou presque du nœud du débat à gauche était contenu dans ces quinze minutes autour de minuit : le constat de la nocivité des orientations austéritaires étant posé de part et d’autre, peut-on ou non faire autrement ? Avant même de débattre du « comment faire », c’était la question du courage et de l’ambition politique de la gauche qui s’invitait ce soir-là sur le plateau.

  • A lire aussi:

Pour Mélenchon, Cahuzac incarne "la vieille gauche"

Cahuzac-Mélenchon et l'introuvable réforme fiscale

Sébastien Crépel

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