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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

politique

Après la désignation des candidats, place au débat d'idées

17 Octobre 2011, 11:44am

Publié par PCF Villepinte

Après la désignation des candidats, place au débat d'idées
François Hollande vient d'être désigné candidat du Parti socialiste pour l'élection présidentielle de 2012, dans le cadre d'une primaire qui a montré combien était forte la volonté de nombre de français de se débarrasser de Nicolas Sarkozy. Je prend acte de cette investiture.

Maintenant que la désignation du candidat socialiste est dernière nous, il est plus que temps d'en finir avec le débat de personne, place au débat d'idées. Pour notre part, le Front de gauche, avec son candidat commun Jean-Luc Mélenchon, est décidé à le faire vivre avec la plus grande détermination.

La situation extrêmement préoccupante de notre pays impose des mesures d'une toute autre ambition que celle que les candidats socialistes ont égrainé les semaines passées. Les proposition du Front de gauche s'attaqueront au mur de l'argent pour remettre au coeur de la société « L'humain d'abord ».

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François Hollande remporte la primaire socialiste

16 Octobre 2011, 20:27pm

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 16 Octobre 2011

 

François Hollande arrive en tête de la primaire socialiste, avec 56,46% des voix, selon des premiers résultats partiels portant sur près d'un million et demi de bulletins. Martine Aubry salue la "victoire" du député de Corréze et appelle au"rassemblement".

Benoît Hamon, soutien d'Aubry, reconnaît sa défaite et éprouve de la "tristesse".  "C'est le jeu des primaires. Les électeurs ont toujours raison", a ajouté Anne Hidalgo, la porte-parole de Martine Aubry.

Les "tendances sont bonnes, elles ne s'inverseront pas", a déclaré dimanche soir Pierre Moscovici, coordinateur de la campagne de François Hollande en arrivant au QG du candidat, une manière de juger la victoire acquise pour le député de Corrèze. Qualifiant François Hollande de candidat "qui a la force pour rassembler", "prêt" pour affronter Nicolas Sarkozy, le député du Doubs a vu dans ce résultat "une très bonne nouvelle pour la gauche et une très mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy".

Ségolène Royal a déclaré dimanche soir que l'avance du député de Corrèze au second tour était "incontestable", et qu'elle constituait une "marque de confiance très forte" pour François Hollande. "L'heure est à l'union", à la force d'accompagnement de ce vaste rassemblement (...), avec cette avance qui est aujourd'hui incontestable", a-t-elle déclaré. "Le candidat recueille donc une marque de confiance très forte", a jugé la candidate PS de la présidentielle de 2007.

La participation à ce second tour apparaît plus importante qu'au premier, pour lequel près de 2,7 millions d'électeurs s'étaient déplacés. Le PS a parlé de 6% de votants en plus par rapport à dimanche.

Au premier tour, M. Hollande avait obtenu 39,17% contre 30,42% à Martine Aubry. Les quatre autres candidats, Arnaud Montebourg (17,19%), Ségolène Royal (6,95%), Manuel Valls (5,63%) et Jean-Michel Baylet (PRG, 0,64%) ont tous apporté leur soutien à M. Hollande, à des degrés divers.

A 17H00, la participation était "en hausse de 6%" par rapport au premier tour à la même heure, avec 1,745 million de votants sur 6.660 bureaux de vote, a indiqué Harlem Désir peu après la fermeture des quelque 9.000 bureaux métropolitains. Le premier secrétaire du PS par intérim a dit s'attendre à un total dépassant les 2,7 millions de participants (2.665.013 précisément, ndlr) de dimanche dernier, soit une mobilisation allant au-delà de "toutes nos espérances". Le résultat final estimé est attendu vers 21H30.

  • A lire :

Aubry et Hollande, enfin la lutte finale
PS : le second tour de la primaire pourrait se jouer sur la gauche

Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

Martine Aubry et François Hollande se différencient dans la convergence
Éditorial. L’après-primaire a déjà commencé

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Hollande, le choix de Montebourg, suspecté de double langage

15 Octobre 2011, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 14 Octobre 2011

 

 

 

Les derniers jours précédent le second tour de la primaire s’annoncent plus vifs. Alors que Montebourg vient d’annoncer son intention de voter Hollande, ce dernier se voit attaqué sur sa gauche par Martine Aubry et sérieusement embarrassé par son conseiller pour les retraites.

Arnaud Montebourg a déclaré au Monde ce vendredi son intention de voter pour François Hollande. C’est un choix personnel a-t-il bien précisé, qui n’engage que lui : "Les citoyens peuvent désormais faire leur choix en leur âme et conscience, et je me refuse à donner une consigne de vote".

Car en parallèle, François Hollande est quelque peu embarrassé. Son principal conseiller pour les retraites, Pascal Terrasse, membre du conseil d'orientation des retraites, dans une discussion avec des journalistes de Libération dans laquelle il ne pensait pas être enregistré, a déclaré : « Je vais vous dire ce que je pense. Compte tenu de la situation de la Cnav, et de ses déficits, je ne pense pas honnêtement qu’on reviendra sur la borne d’âge. La vérité c’est qu’il faut qu’on aille à 65 ans sur la borne d’âge, pour arriver à trouver un équilibre financier compte tenu des enjeux démographiques lourds que nous avons.»

Tollé. François Hollande avait clairement affirmé qu’il était pour le retour au départ à la retraite à 60 ans, avec le maintient de l’allongement de la durée de cotisation à 41,5 années. Martine Aubry avait évoqué cette différence de position entre Hollande et son principal conseiller lors du dernier débat, laissant planer un lourd sous-entendu. Maintenant, tant qu’Hollande ne désavoue pas clairement Terasse, il restera suspect de double langage. Mais pour l’heure, le candidat préfère s’offusquer du fait que sa compétitrice l’ait traité de « candidat du système ».

  • Lire aussi

Sur le dernier débat : Martine Aubry et François Hollande se différencient dans la convergence
Primaire PS : Ségolène Royal appelle à voter François Hollande
Jean-Luc Mélenchon s'invite à la primaire socialiste

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Programme populaire partagé

14 Octobre 2011, 16:41pm

Publié par PCF Villepinte

  Téléchargez le programme

Programme populaire partagé

 

 

Partager les richesses et abolir l’insécurité sociale

Reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers

La planification écologique

Produire autrement

La République pour de vrai

Convoquer l'assemblée constituante de la VIe République

S'affranchir du traité de Lisbonne et construire une autre Europe

La France pour changer le cours de la mondialisation

L’émancipation humaine en tête

     

     

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    Jean-Luc Mélenchon s'invite à la primaire socialiste

    12 Octobre 2011, 21:46pm

    Publié par PCF Villepinte

    Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg à la Fête de l'Humanité, le 17 septembre 2011

     

     

    Le candidat du Front de gauche à la présidentielle a été le premier, hier, à répondre à la lettre ouverte écrite par Arnaud Montebourg à destination de François Hollande et Martine Aubry. Dans sa réponse, publiée sur son blog, Jean-Luc Mélenchon donne son avis sur les points développés par le député de Saône-et-Loire.

     

    Cher Arnaud Montebourg,
     
    J’ai lu la lettre que tu as envoyée à tes compétiteurs de la primaire socialiste. Tu as voulu qu’elle soit « ouverte ». Je me sens concerné. En effet, tu t’adresses aux deux socialistes qui pourraient être candidats à l’élection présidentielle. Je le serai pour ma part en toute certitude, au nom du Front de Gauche. Les questions que tu poses concernent toute la gauche et tous nos concitoyens.
     
    J’ai donc souhaité y répondre.
     
    Le nombre de votants aux primaires organisées par le Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle montre une volonté d’intervention populaire. Celle-ci marque je crois les temps politiques nouveaux dans lesquels nous sommes entrés. Car désormais le grand nombre sent bien que les dogmes suivis jusqu’à présent par les pouvoirs en place mènent le monde à une impasse. Chacun se sent dès lors invité à se mêler des affaires publiques. Bonne nouvelle !
     
    En t’écrivant, je veux donc contribuer à ce débat démocratique indispensable pour que l’élection présidentielle ne se réduise pas à une compétition de personnes mais permette aux citoyens d’exercer en toute lumière une souveraineté éclairée par le débat argumenté.
     
    Je veux aussi entamer à cette occasion une discussion ouverte à gauche sur les conditions concrètes et précises qui permettront à un gouvernement de mener une politique alternative à celle de la droite, à l’heure où pourtant les gouvernements sociaux-démocrates dans toute l’Europe adoptent des plans d’austérité en tout point contraires à leurs engagements de campagne.
     
    Les trois questions que tu poses me paraissent essentielles. J’y réponds précisément et y ajoute une quatrième qui à mes yeux les conditionne toutes.
     
    1°) Le contrôle politique du système financier
     
    Je défends la mise sous contrôle social des banques afin de soumettre la finance à la loi de l’intérêt général. Le programme du Front de Gauche propose de combattre la spéculation et la financiarisation de notre économie en interdisant les ventes de gré à gré, les ventes à découvert et les produits spéculatifs et en bloquant les échanges de capitaux avec les paradis fiscaux. Nous imposerons également la séparation des banques de dépôt et des banques d’investissement. Nous interdirons les stock-options, les LBO et les engagements hors bilan et obligerons les entreprises à la transparence financière. Les mouvements internationaux de capitaux à des fins de spéculation et de placement financier seront contrôlés et taxés à nos frontières. Nous interdirons la libre d’action des agences de notation et des hedge funds en Europe. Un pôle public financier sera créé pour contribuer à produire et partager autrement les richesses. Enfin, la Banque Centrale Européenne doit prêter aux Etats pour casser la spéculation et mettre le financement des biens publics à l’abri des appétits des investisseurs privés.
     
    2°) Le protectionnisme européen, social et écologique
     
    Je combats le dogme du libre-échange pour des raisons à la fois écologiques et sociales. Je veux réduire les transports de marchandises inutiles pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Et je récuse la réduction des normes sociales et environnementales par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux nationaux. Je prône une relocalisation écologique maximale de notre production agricole et industrielle. Pour cela, le Front de Gauche défend l’instauration d’un visa social et écologique qui permettra de bloquer les productions délocalisées pour des raisons de dumping social et fiscal. Il propose l’institution de protections et de normes sociales et environnementales communes aux Européens, avec, par exemple des prélèvements nationaux concertés sur les réimportations en Europe de productions délocalisées et une taxe « kilométrique » de manière à réduire les transports de marchandises évitables. Nous instaurerons un droit de reprise des entreprises par leurs salariés en cas de délocalisation ou de fermeture. J’ajoute que le contrôle des mouvements de capitaux que nous instaurerons permettra aussi de taxer lourdement les investissements supports des délocalisations.
     
    3°) la VIe République et la lutte contre la corruption
     
    Le Front de Gauche se prononce sans ambiguïté pour une Sixième République parlementaire. Nous voulons en finir avec ce régime qui dépolitise le débat public et organise le dessaisissement des citoyens. La méthode que le Front de Gauche avance pour rédiger cette nouvelle Constitution est celle qu’ont suivie avec succès les peuples qui ont fait avant nous le choix de la révolution citoyenne, la convocation d’une Assemblée Constituante dès le début du mandat. Mon ambition est donc d’être le dernier président de la Cinquième République.
     
    Quant à la corruption, je la tiens pour un symptôme de la décomposition de notre République. Elle prospère en raison du fonctionnement oligarchique des institutions, qui mêlent étroitement possédants et cercles dirigeants de l’Etat. Elle est la conséquence de l’accumulation de richesse par quelques-uns. Ceux-là jouissent de ce fait d’un pouvoir d’influence indécent contraire à l’égalité des citoyens. Elle se nourrit de la colonisation de l’Etat par les intérêts particuliers, permise par la libéralisation des services publics et la confusion qu’elle entraîne entre public et privé. Elle est encouragée par le fonctionnement des institutions européennes, où les lobbies font la loi. Nous combattrons la corruption sur tous ces fronts : mise au pas de l’oligarchie par la création d’un revenu maximum, instauration d’un régime parlementaire permettant le contrôle effectif de l’exécutif, abrogation des libéralisations de services publics, pôle public du médicament, nouveau traité européen conditionnant tout transfert de souveraineté à un contrôle démocratique de son usage.
     
    Voici donc mes réponses aux trois points que tu évoques. Je serais incomplet si je n’en ajoutais pas un quatrième. Je crois que tu en seras d’accord puisque, comme nous, tu as voté non au traité constitutionnel européen et à sa copie conforme le traité de Lisbonne. Rien ne pourra être fait de ce que j’ai dit précédemment sans remise en cause du traité européen de Lisbonne. Celui-ci interdit en effet toute entrave à la libre circulation des capitaux, promeut le libre-échange généralisé, fait échapper une part croissante de notre législation à la souveraineté populaire et officialise le pouvoir corrupteur des lobbies. C’est pourquoi nous organiserons un referendum pour proposer au peuple français une liste de dispositions sur lesquels la France désobéira sans attendre aux traités européens, prélude à une refondation de l’Union toute entière.
     
    Reçois, cher Arnaud, mes félicitations pour le combat que tu as mené au sein de ces primaires et qui a permis de faire progresser tant d’idées que nous avons en commun.
     
    Jean-Luc Mélenchon
    Candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle

     

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    PS : le second tour de la primaire pourrait se jouer sur la gauche

    11 Octobre 2011, 06:30am

    Publié par PCF Villepinte

    Montebourg était venu asseoir sa position à gauche à la Fête de l'Humanité

    Politique - le 10 Octobre 2011

     

     

     

    François Hollande et Martine Aubry, en tête d'un premier tour de primaire globalement réussi avec plus de 2,5 millions de votants, se sont immédiatement mis en piste pour la finale, très incertaine, avec en arbitre Arnaud Montebourg. Le second tour s’annonce aussi incertain que le premier.

    Les résultats finaux sont arrivés. Il faut dire que cela a pris plus de temps que prévu, l’affluence de ces primaires a surpris tout le monde.  Arrivé premier avec 8,5 points d'avance sur Martine Aubry, sans pour autant franchir la barre des 40% (39,2 contre 30,7%), François Hollande dispose d’un bel écart, mais moindre que ce que lui promettaient les sondages. Les socialistes insistent sur le succès de la mobilisation, même si la primaire n’a pas réussi à mobiliser l’électorat populaire. A ce sujet, vous retrouverez  plus d’explications dans l’Humanité de demain mardi.

    On le sait désormais, Arnaud Montebourg, avec 17 % des voix, constitue la principale surprise. Son électorat, séduit par ses positions protectionnistes tranchées, sera déterminant au second tour. Et si beaucoup, en un pied de nez aux éléphants du PS, espèrent qu’il appellera à voter Jean-Luc Mélenchon, Montebourg  a prévu d'envoyer une "lettre ouverte" aux deux finalistes pour leur demander des engagements sur plusieurs points de son programme. En fonction des réponses, il devrait se prononcer à titre personnel pour François Hollande ou Martine Aubry. Il pourrait au moins avoir l’avantage de pousser les deux finalistes sur leur gauche.

    Et justement, les supporters d’Aubry insistent déjà sur le fait qu’elle est plus légitime à gauche : "Martine Aubry est dans une gauche déterminée" pour Anne Hidalgo, "Je pense qu'il y a eu dans le discours d'Arnaud Montebourg, une certaine radicalité, qui correspond au temps actuel. Cette radicalité existe aussi dans le discours de Martine Aubry" assure lui aussi Bruno Julliard.
    Chez les partisans de Hollande, on insiste surtout sur le fait qu’il serait le mieux placé pour battre Sarkozy.

    Arrivé 5e, Manuel Valls, pour qui il n'y a dans cette primaire "que des gagnants", a clairement appelé ses 125000 partisans à se reporter sur François Hollande. Un soutien qui pourrait être à double tranchant puisque le député-maire d'Evry occupe l'aile droite du parti. Jean-Michel Baylet (PRG) appelle lui aussi à soutenir François Hollande

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    Deuxième tour de la primaire socialiste : rien n’est encore joué

    9 Octobre 2011, 22:29pm

    Publié par PCF Villepinte

     

    21h30-Le résultat officiel partiel annoncé par le parti socialiste portant sur le dépouillement de 75% des bulletins, place François Hollande en tête avec39%, suivi par Martine Aubry à 30%. A la surprise des sondeurs, Arnauld Montebourg arrive en troisième position avec 17%, Ségolène Royal n’a obtenu que 7% de voix, Manuel Valls 5% et Jean-Michel Baylet à peine 1%. Les résultats restent encore à collecter pour environ 3000 bureaux de vote.

    Arrivé en avant-dernière position de ce premier tour, Manuel Valls a appelé dimanche soir à voter François Hollande au second tour de scrutin qui l'opposera à Martine Aubry. Arnaud Montebourg, troisième selon les résultats partiels, a estimé qu'avec son score, la "démondialisation" était "au cœur" de la présidentielle, sans évoquer d'éventuelles consignes de vote. "La cause de la nouvelle France (...) a réussi l'exploit de faire mentir les sondages, de mettre en minorité les deux candidats officiels et installer au cœur de la primaire et de l'élection présidentielle de l'année prochaine, la démondialisation, la VIe République, le capitalisme coopératif, la lutte contre la corruption etc.", a-t-il  déclaré.

    On estime à deux millions le nombre de participants à ce premier tour de scrutin. Le PS avait fait valoir qu'avec un million de votants, cette primaire serait un succès.

    Pour le PCF, Cela "confirme une envie forte et croissante de se mobiliser pour débarrasser la France de Nicolas Sarkozy, et montre une disponibilité citoyenne importante pour le débat d’idées à gauche".

    Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP a quant à lui minoré l'importance du vote en soulignant que si deux millions de votants est "un score intéressant", seuls "4 Français sur 100" ont voté.

     

    Nous actualiserons cette page dès l’annonce des résultats globaux.


                Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

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    Cécile Cukierman, la jeune sénatrice PCF dans l’Humanité

    9 Octobre 2011, 18:13pm

    Publié par PCF Villepinte

    Politique - le 7 Octobre 2011

     

    Cette semaine, Cécile Cukierman était l’invitée de l’Humanité. Fraichement élue dans un Sénat qui vient de basculer à gauche, elle a développé dans nos colonnes ses engagements, ses luttes et ses indignations.

    Sur le Sénat elle veut : changer cette institution en profondeur ; pour un Sénat moderne, de résistance.
    C’est avec une grande fierté mais non sans émotion que j’ai participé, samedi, à ma première séance au Sénat. Benjamine au Sénat : étrange… et pourtant, il en faut une ! […] Finalement, être jeune au Sénat, c’est ça : rester convaincue que les choses peuvent changer et travailler sans relâche pour y arriver, et répondre aux attentes de celles et de ceux qui nous ont élus dimanche ! Lire la suite

    Au sénat, je porterai le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes
    Aujourd’hui s’ouvre la première Quinzaine de l’égalité entre les femmes et les hommes en Rhône-Alpes ! Pendant six ans au Sénat, je porterai ce même combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes et l’exigence de la prise en compte du genre dans toutes les politiques publiques. Lire la suite

    La taxation des mutuelles ne manquera pas de dégrader l’accès aux soins de nos concitoyens
    Dernière étape dans la machine à casser de Sarkozy, la Sécurité sociale et plus largement notre système de santé. Au nom du déficit, il décide d’en finir avec ce formidable acquis, vecteur de solidarité mis en place par Ambroise Croizat, ministre communiste de 1945 à 1947. Attaquer la  Sécu, c’est attaquer la santé, la vie… Lire la suite

    L’argent public des collectivités territoriales doit être mis au service de l’intérêt général

    Pour notre commune comme pour d’autres, la situation est grave. L’État républicain doit intervenir. Le Parlement doit envisager la création d’une structure de défaisance où tous les emprunts toxiques seraient transférés vers une société gérée au niveau national, en échange d’un prêt à taux fixe pour les collectivités et financé par une taxe exceptionnelle sur les banques ; l’État absorberait le risque… Lire la suite

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    Primaire socialiste, beaucoup de convergences et une certaine divergence

    7 Octobre 2011, 07:56am

    Publié par PCF Villepinte

    Mots clés : Sénat, segolene royal, Santé, Retraites, Primaires socialistes, Martine Aubry, libre-échange, jean-michel baylet, francois hollande, Europe, Etats-Unis, Education, Arnaud Montebourg,

     

     


    Les six candidats à la primaire socialiste ont participé ce jeudi à leur troisième et dernier débat avant le premier tour de scrutin, le 9 octobre.

    Martine Aubry, Manuel Valls, Jean-Michel Baylet, Arnaud Montebourg, François Hollande et Ségolène Royal ont évoqué à tour de rôle l’Europe, l’éducation, la santé, la ruralité et… leur rêve de devenir président(e) de la république.  

    Europe 

    Jean-Michel Baylet croit à un Europe fédérale : c'est la seule zone qui n'a pas de gouvernance économique commune. Notre salut est dans l'Europe. Je suis prêt à des transferts de responsabilités, on l'a déjà fait avec la monnaie commune. Pour Arnaud Montebourg, L’Europe est la zone la plus naïve du village mondial. Martine Aubry défend «le juste échange», qui doit remplacer le «libre-échange» aux frontières de l'Europe, avec des taxes sur des critères sociaux et environnementaux. François Hollande prendra l'Europe telle qu'elle est, à bras le corps. Dans cette situation de crise, il faudra trouver des solutions, et vite, avec les Allemands. Manuel Valls croit que l'Allemagne a fait des efforts considérables car le Bundestag vient de voter à une très large majorité le soutien au plan pour la Grèce. Ségolène Royal veut passer à une nouvelle étape : les Etats-Unis d'Europe, pour mettre en commun non seulement les problèmes mais aussi les potentiels.

    Entreprises

    Manuel Valls : "la question cruciale est celle de la compétitivité. Protéger les plus faibles, mais faire en sorte que les PME, PMI soient soutenues. Je veux que nous nous appuyons sur nos entreprises et nos collectivités territoriales." Pour Jean-Michel Baylet : "il ne faut pas trop compliquer les choses. Bien sûr il faut protéger les salariés et lutter contre les patrons voyous, mais je ne voudrai pas que l'on complique trop les choses, car ceux qui créent l'emploi, ce sont les entreprises. Ségolène Royal ajoute : "On ne peut plus opposer l'intervention de l'Etat et la liberté d'entreprendre les entreprises. Je veux faire de la France un pays d'entrepreneurs mais que l'Etat reprenne toute sa place, ce n'est pas antinomique."  

    Les retraites et la santé

    Pour Arnaud Montebourg,  "c’est dans le projet socialiste de revenir à la retraite à 60 ans pour corriger trois injustices." Il veut corriger la loi pour ceux qui ont commencé tôt à travailler, pour les femmes qui ont interrompu leur carrière pour élever des enfants, et prendre en compte la pénibilité. Jean-Michel Baylet trouve également que la réforme Fillon est "injuste" : "elle frappe les handicapés, les femmes, les plus démunis. Il faut "Porter le minimum vieillesse à 80% du Smic". François Hollande veut,  en 2013, voir la question de la pénibilité et de la retraite des femmes. Martine Aubry propose de discuter avec les syndicats sur les critères de pénibilité. Elle veut un système souple, qui permette des choix individuels en protégeant les plus faibles.  Manuel Valls  ne reviendra pas à la retraite à 60 ans telle qu'elle a été votée en 82. Ségolène Royal veut revenir tout de suite à la retraite à 60 ans et insiste aussi sur la correction des inégalités, pour les personnes handicapées et les femmes.  

    A propos de la désertification rurale

    Pour Arnaud Montebourg : "les médecins doivent assumer le fait d'être payés par la sécurité sociale".  Pour lui, "ça passe par la contrainte, la liberté d'établissement ne peut pas nuire à l'égalité des citoyens sur les territoires du pays". Il annonce qu’il reviendra sur l'augmentation des mutuelles Martine Aubry affiche son bilan et rappelle ce qu'elle a fait en tant que ministre à la sécurité sociale : "le problème de santé est un problème global. Les mesures incitatives, ça ne marche pas." Elle propose de discuter sur la question de la liberté d'installation, comme de passer cinq ou dix ans dans tel ou tel secteur (pour les nouveaux médecins). Elle souligne pour finir que l'hôpital public, c'est aussi la recherche. Jean-Michel Baylet est pour l'abrogation de la loi Bachelot, "qui a porté atteinte au service public de la santé". Pour Ségolène Royal : "un Français sur trois a renoncé à se faire soigner cette année", elle aborde aussi les questions du salaire des médecins hospitaliers et des médicaments. François Hollande prône une réforme de la tarification à l'hôpital et pour les spécialistes : "il faut mettre un terme aux dépassements d'honoraires en les plafonnant".

    Sur la question de l'école. Faut-il recruter ?

    Ségolène Royal : "La France a reculé, la situation s'est dégradée. Sur la proposition de création de 60.000 postes formulée par François Hollande, elle ne veut pas aller jusque-là et en souligne le coût, mais elle fera "une programmation pluriannuelle après un état des lieux pour savoir là où il faut des postes". Selon Jean-Michel Baylet "Il faudra créer des postes", combien ? C'est à voir.  Arnaud Montebourg souhaite remobiliser le système éducatif, en favorisant la mixité entre enfants de différents niveaux, en apportant du changement dans les rythmes, en formant des équipes pédagogiques. Pour Martine Aubry : "la refondation de l'école est absolument essentielle", mais ce n'est pas seulement une question d'embauche.  "La formation, l'autonomie, la revalorisation des salaires, l'embauche de psychologues, médecins, assistantes sociales, adapter le nombre d’élèves par classe en fonction des situations... Je veux préparer un pacte éducatif sur cinq ans". Manuel Valls : "le système scolaire ne va pas bien. Avant de penser aux embauches, il faut tout remettre à plat.

    Sur la question des banlieues

    Arnaud Montebourg croit que "la République a quitté ces territoires, d'où le sentiment d'abandon." Pour lui, les collectivités locales sont seules face à ces questions. Il cite l'exemple du Stade de France où les entreprises n'ont pas recruté sur place. Ségolène Royal rend hommage aux maires et aux associations qui "tiennent bon tous les jours face au désengagement de l'Etat, en banlieue comme en zone rurale". Elle veut aussi que les quartiers populaires soient à l'avant-garde de sa "révolution écologique". François Hollande souligne que "le grand enjeu, c'est de vivre ensemble", avec une priorité sur la jeunesse. Les axes : éducation, emploi, et transports. Pour Jean-Michel Baylet  "Il n'y a pas de fatalité à ce que nos PME innovantes ne s'installent pas en banlieue, mais il faut créer les conditions". Martine Aubry, soulignant son expérience de maire : "il faut reprendre tout à zéro avec des politiques qui touchent à l'urbanisme et à l'architecture, pour faire de la mixité, mais aussi une politique de lutte contre les discriminations".

    Sur le programme présidentiel et les différences entre ces six candidats

    S’il est désigné, le programme de François Hollande "sera socialiste", "je l'ai voté, j'y suis lié. Certes, le contexte a changé, la crise a eu ses effets. Mais les priorités, les propositions principales, je les fais miennes".

    Pour Martine Aubry, ce sont les Français qui diront ce qui la différencie de François Hollande "Ces débats sont là pour ça. Ils sont en train de se dire qu'il y a peut-être un chemin pour sortir de la crise. On ne pourra pas réussir si on est une gauche molle. Je serai la présidente du redressement économique, moral, et de la justice. Il faudra rassembler autour de ces valeurs. Et se battre pour les défendre".

    Manuel Valls, à propos de son avis sur certaines propositions d'autres candidats jugées "démagogiques" : nous sommes dans un moment très difficile, le président élu devra d'abord rassembler les Français.

    Arnaud Montebourg estime que son "programme, qui va plus loin que le projet socialiste, n'est pas démagogique, il est difficile, d'autres pays ont décidé de le mettre en œuvre".

    Sur les raisons de choisir l’un(e) ou l’autre

    Jean-Michel Baylet : "J'ai été avec plaisir à la rencontre des Français porter les valeurs du Parti radical". Pour Arnaud Montebourg : "Au moment où le système financier s'écroule, avons-nous vraiment le choix ?" Il faut "inventer des recettes nouvelles" pour "bâtir la nouvelle France". Ségolène Royal veut poursuivre "la belle histoire" de 2007 et souligne sa détermination à mener des réformes. Pour François Hollande : "une élection présidentielle, c'est une rencontre". Il rappelle ses motivations à se présenter, la jeunesse, la réforme fiscale... et évoque la confiance "indispensable". Martine Aubry se dit "prête à porter la grande espérance levée par les primaires", "à redresser la France pas seulement sur le plan économique, mais aussi moral, sans oublier le rayonnement de la France dans le monde. Je ne commencerai pas la présidence au Fouquet's pour ensuite laisser les hôtes fourneaux s'éteindre, les écoles fermer. En 2011, le Sénat est à gauche, en 2012, je veux être la première femme présidente d'une république sociale et laïque". Manuel Valls estime que sa candidature "est celle du respect et de la vérité".

     

    Les six candidats à la primaire sont parvenus à afficher leur différence, tout en insistant sur leur convergences. Aucun des prétendants  n’a  pris initiative d’une confrontation directe avec un autre.

    Cette primaire s’est transformée en  première étape de la campagne du parti socialiste pour les élections présidentielles, lui apportant une plus value  importante au détriment de la droite mais également aux autres composantes de la gauche. L’ampleur de cette poussée du bipartisme à l’américaine se mesurera à l’aune de la participation au vote des non-socialistes. Le verdict dimanche soir.

     

    A lire:

    Les six candidats à la primaire socialiste ont dit « la même chose»… ou presque

     


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    Après le plateau, la Gauche unie vise le perchoir, et le palais

    1 Octobre 2011, 22:30pm

    Publié par PCF Villepinte

    Politique - le 1 Octobre 2011

     

     

    Jean-Pierre Bel, a été élu dès le premier tour de scrutin président du Sénat (par 179 voix) ce samedi après-midi. Il devance Gérard Larcher (134 voix) et Valérie Letard (29 voix), et devient le premier président socialiste de la haute assemblée sous la Ve république, le deuxième personnage de la République.

    La gauche unie a réalisé avec succès  la première alternance nationale depuis le départ de Lionel Jospin et se prépare pour les élections présidentielles et législatives de 2012.

    Jean-Pierre Bel, sénateur ariégeois de 59 ans, a fait irruption sur le devant de la scène politique avec le basculement inédit à gauche de la deuxième chambre du Parlement, lors du renouvellement sénatorial de dimanche dernier. Président du groupe socialiste du Sénat depuis 2004, il a affronté en tant que candidat unique de la nouvelle majorité PS – PC – PRG - Verts, le président sortant UMP, Gérard Larcher, et l'ancienne secrétaire d'Etat de François Fillon, Valérie Létard, concourant sous la bannière centriste.

    Le nouveau sénateur EELV, Jean-Vincent Placé, ainsi que neuf autres sénateurs Europe écologie-Les Verts ont voté pour le candidat socialiste, Jean-Pierre Bel. Jean-Vincent Placé a indiqué avoir reçu des "engagements forts" de Jean-Pierre Bel en matière d'environnement avec notamment la création d'une nouvelle commission permanente du Sénat chargée du développement durable.

    L'élection au "plateau", nom de la vaste estrade située au cœur de l'hémicycle du Palais du Luxembourg d'où le numéro un du Sénat préside les séances, a lieu par vote individuel et secret des sénateurs en séance publique.

    A 15h00 la séance est ouverte avec l'allocution du doyen, Paul Vergès, 86 ans, président du Parti communiste réunionnais : "Nous voyons se dessiner l'espoir d'un Sénat à l'avant-garde des changements attendus".

    Pour les opérations de vote qui ont  débuté vers 15h30, M. Vergès était assisté par le "bureau d'âge" composé des benjamins et largement dominé par la gauche. La plus jeune de ces benjamins est la sénatrice communiste de Loire Cécile Cukierman, âgée de 35 ans, record de jeunesse et de fraicheur pour le Sénat.

    Les sénateurs, appelés nominalement, sont allés dans la salle des conférences choisir leur bulletin dans un isoloir puis sont revenus dans l'hémicycle pour voter. Dès l'annonce du résultat du vote par Paul Vergès, les sénateurs de la nouvelle majorité de gauche se sont levés pour applaudir, mais les rangs de la droite ont également applaudi.

    Jean-Pierre Bel a ensuite prononcé un discours : "Je ne serai jamais là pour servir un clan et une clientèle (...) Le Sénat doit prendre sa part à la longue marche vers le progrès social et la mutation écologique", a-t-il dit en promettant de lutter contre les discriminations.

    Il a, par ailleurs, annoncé la constitution d'un groupe de travail chargé de proposer à bref délai une réforme du Sénat lui-même. "Nous devons changer l'image de notre assemblée, qui doit aller vers plus de transparence et de modestie (...) Elle doit aller vers une révolution démocratique"

    Durant la conférence de presse, il s'est déclaré favorable à l'abaissement du seuil de constitution des groupes de 15 à 10 sénateurs, comme le revendiquent les 10 sénateurs EELV. Cela pourrait permettre au RDSE (à majorité PRG) qui compte 16 membres de survivre au départ de ses trois sénateurs de droite dont Jean-Marie Bockel (GM).

    La première tâche du nouveau président sera de s'atteler à la nouvelle gouvernance du Sénat, un chantier peu aisé vu l'étroitesse de sa majorité, 179 élus, soit deux de plus que la majorité absolue. Aucun groupe politique ne détenant la majorité à lui seul, le groupe socialiste sera dans l’obligation de prendre en compte les positions des trois autres groupes qui composent la majorité de gauche.

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