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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

politique

Les 4 vérités - Fabien Roussel

30 Octobre 2019, 11:14am

Publié par PCF Villepinte

Un climat malsain, un vent de haine souffle dans le pays. Il est alimenté par des forces et des militants racistes, aveuglés par la haine de l’autre.

Il y a dans notre pays plusieurs centaines de militants d’extrême-droite fichés S, classés dangereux. Comme en Allemagne, comme aux Etats Unis, les forces d’extrême droite s’organisent et s’arment. Les passages à l’acte se multiplient. Les passerelles entre militants droite de l’Union européenne sont connues.

J’interroge aujourd’hui le ministre de l’Intérieur pour la réalité de cette situation (lettre en PJ). Combien d’attentats ont ils été déjoués, mettant en cause des militants d’extrême droite, identitaires ? Combien d’arrestation pour trafic d’armes issues de ces réseaux ?

Combien sont-ils réellement, Fiché S ? Sont-ils armés comme l’était depuis plusieurs années le candidat du Front National auteur de l’attentat contre la mosquée de Bayonne ?

Je demande à ce que les enquêtes les plus sérieuses soit poussées et que les français soient informés de cette menace. Toute la lumière doit être faite sur cette réalité dans notre pays comme à l’échelle de l’Union européenne.

 

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29 Septembre 2019, 06:33am

Publié par PCF Villepinte

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https://1.bp.blogspot.com/-S6XJUTIqseM/XYzfhgtZU8I/AAAAAAAAF70/MRmU1Jn1fvQWSrh6QKxmIqNWebImwpVYgCLcBGAsYHQ/s1600/macron%2Bdemission.jpg 

La France vit dans un état de tension majeur… 

Cause. Côté salut public et nobles causes, nous qui rêvions et luttons pour le renouveau d’une République à la française, nous voilà donc, jusqu’au cou, plongés dans une démocratie à l’anglo-saxonne par laquelle la relation client remplace peu à peu les acquis et l’esprit des services publics. Le train du monde – et de notre pays en premier lieu, sans chauvinisme aucun – nous paraît délictueux et frauduleux. La langue de la gestion comptable et financière s’est même substituée à celle des Illustres, et quand Mac Macron prend la parole, écoutez bien, nous ne savons en vérité qui nous devons écouter. Le technocrate pétri de précision? Ou le président en mission œcuménique au profit des puissants? De cet imaginaire glaçant, devenu réalité imposée, nous sentons poindre une sorte de tentation autoritaire, idéologique et pratique. D’autant qu’une partie non négligeable de nos concitoyens en âge de voter se déclarent ouvertement tentés par les manières fortes, se délestant de l’idée même de «démocratie» en souhaitant un «régime fort» de type bonapartiste, voire pire. De Nicoléon à Mac Macron, de dérives en dérives, le culte du gagnant a pris le pas sur l’intérêt général et les causes communes. Nous n’y étions pas préparés, mais nous y sommes. Un peu hagards, très révoltés. Comme l’écrivait Régis Debray dans Bilan de faillite (Gallimard, 2018): «Un voyage en business class ou une marque de blouson reste une contrefaçon, à côté des bouffées d’oxygène qu’offre, à de rares moments, l’adhésion à une cause poussée jusqu’à l’oubli de soi.»

Tactique. Sans excès d’optimisme aucun (sauf à sombrer dans un pessimisme éthique), le bloc-noteur le sait et le répétera inlassablement: les combattants oublieux d’eux-mêmes existent encore, plus nombreux qu’on ne l’imagine. Eux connaissent le goût du sel parce qu’ils ont le sens de l’existence. Le «moment» s’avère d’ailleurs propice. Retraites, climat, services publics, indemnisations chômage, gilets jaunes: gare à l’incendie! Autant le dire, la France vit dans un état de tension majeur et nul ne peut prévoir si les colères ne vont pas se coaliser sous la forme d’une mobilisation de masse qui, espérons-le du moins, pourrait rivaliser avec celle de l’hiver 1995. Du côté du Palais, la menace de cette contagion inquiète sérieusement.

 

Lire la suite »

Publié par Jean-Emmanuel Ducoin à 17:56

 

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Rêverie(s)

24 Septembre 2019, 07:16am

Publié par PCF Villepinte

 

          

L’après-Fête, moment particulier…

 

Rassembleurs. «Ouah!!! C’est donc ça, la Fête de l’Huma…» Quelque chose du bonheur, dans la bouche de ce jeune homme touchant à sa majorité, qui n’en finissait plus, au crépuscule de la quatre-vingt-quatrième édition, de décrire sa première participation, de stand en stand, de débats en concerts, un parmi la foule innombrable, dont les yeux régalaient autant de fatigue que d’extase. Comme le relatait cette semaine dans nos colonnes l’écrivain Hervé Le Corre: «Voilà, la Fête de l’Huma, c’est tout ça. Même si l’Humanité n’est pas à la fête tous les jours.» Pour nous tous, chaque année recommencée, le même dilemme. Comment «gérer», sinon «digérer» l’après-Fête? Moment particulier, n’est-ce pas? Quand «le tout» retombe brutalement et que l’acte concret, dans sa complétude assouvie, se transforme en rêveries inachevées – comme si nous étions tous dépositaires d’une gigantesque chaîne de mains liées les unes aux autres, ragaillardis que nous sommes par cette envie de frapper un grand coup dans la fourmilière de la matière politique (par ce qu’elle possède de plus noble) afin de nous élever collectivement plus haut que nous-mêmes. Par la Fête, notre meilleure alliée, nous cherchions trois choses élémentaires: de la mémoire vigilante; du partage; et des mots pour exprimer l’à-venir. Sur tous les sujets, le Peuple de la Fête – moins embryonnaire qu’on ne le pense – aspire à un projet neuf et à un pacte commun, sans lesquels aucune dynamique populaire claire et ferme sur ses intentions ne verra vraiment le jour et ruinera tous les espoirs dans la dispersion et la division. Comment le résumer d’une formule simplifiée? Disons que nous inventons le «quoi», avant d’imaginer le «qui», bien que les deux soient intimement imbriqués. Le «quoi» d’une société différente; le et les «qui» rassembleurs.

 


Forts. Si l’Humanité reste et restera de manière avérée et reconnue ce bien précieux qui nous dépasse tous, la Fête de l’Humanité, elle, demeure ce tertre du «nulle part ailleurs où il faut être» que nous aimerions prolonger toute l’année. Une sorte de don, trop éphémère. Près de 500000 personnes durant trois jours. Se rend-on compte de ce que cela signifie? Comprend-on à quel point cela nous engage, tous? Et pourquoi nous devons nous en montrer dignes et ne pas «lâcher» l’affaire? Déjà presque une semaine d’écoulée et rien ne se dissipe. Au contraire, le retour à l’existence «normale» prend plus de sens, de relief. La Fête, c’est tout le contraire de la lucarne télévisuelle des dominants médiatiques: à La Courneuve, notre temps de cerveaux disponibles fut accaparé pour les remplir, bien les remplir, de conscience politique, de débats, de culture, de musique, de joie et d’emportements dispensés à la hauteur de nos colères. Comme vous tous, le bloc-noteur le sait: le succès de la Fête gêne ceux qui nous veulent du mal, ceux qui nous ignorent ou nous snobent, ceux qui n’entrevoient même plus l’importance de ce rendez-vous hors normes. Oublions-les. Affrontons-les si nécessaire. Mais n’oublions jamais cette vérité: nous sommes forts, et fiers d’être forts après cette Fête tonitruante. Alors soyons forts jusqu’au bout. Ne baissons pas la tête et assumons-le!

 

Patrimoine. Le Peuple de la Fête porte une Idée à préserver comme un bien rare, donc précieux. L’Humanité n’est pas qu’un supplément d’âme, mais bien l’âme vivante qui peut la porter. À quoi s’ajoute un combat consubstantiel devenu essentiel: ne laissons pas dépérir – et encore moins mourir – le journal de Jaurès. Nous avons souvent entendu parler du «patrimoine national» durant trois jours. Et à la Fête, plus qu’ailleurs sans doute, ce «patrimoine national» ne résonnait jamais sous un mode nostalgique ni muséographique. «L’Humanité doit vivre parce que ce journal est vivant, pleinement vivant», nous disait Marc Lavoine. «Que deviendrions-nous sans l’Huma?» se demandait, sans rire, François Morel. «La France de demain serait orpheline et aveuglée», répondait Ernest Pignon-Ernest.

 

[BLOC-NOTES publié dans l'Humanité du 20 septembre 2019.]

 

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Meeting de la fête de l'Humanité : cinq propositions pour une France libérée du capitalisme

23 Septembre 2019, 09:34am

Publié par PCF Villepinte

 

Extraits du discours de Fabien Roussel au meeting de la Fête de l’Humanité, le 14 septembre 2019.

Nous faisons 5 propositions, 5 idées pour montrer que notre pays peut, encore et toujours, croire en des Jours Heureux. (...)

1. En commençant par une vraie réforme des retraites ! C’est notre première proposition.

Que l’on nous parle d’allonger l’âge de départ à la retraite à 64 ans ou d’allongement de durée de cotisation, dans les deux cas il y a le mot « allonger » et on sait ce que ça veut dire : travailler plus !

Trente ans que ça dure ! Réforme Balladur : travailler plus ! Réforme Fillon : travailler plus ! Réforme Touraine : travailler plus ! Réforme Macron : travailler plus ! Et au final, c’est gagner moins !

Nous ne voulons pas de cette réforme, et le premier rendez-vous pour dire non, c’est le 24 septembre prochain. Soyons nombreux et nombreuses pour défendre notre système de retraite ! Parce que nous rêvons d’une France libérée, délivrée du capitalisme et de la dictature de l’argent !

Et parce qu’il y a un autre choix : celui de faire cotiser tous les revenus, y compris ceux des actionnaires, des financiers, des rentiers.

Savez-vous combien ils ont touché, eux, les rentiers ? 298,8 milliards d’euros de revenus financiers pour l’année 2018 ! Ils cotisent 0 pour la retraite ! Ils veulent s’attaquer aux régimes spéciaux ? Voilà un régime spécial qu’il faut supprimer !

Enfin, pourquoi ces ultra riches ne cotiseraient-ils pas sur leurs revenus comme vous, comme les ouvrier·e·s, les secrétaires, les infirmièr·e·s ?

300 milliards d’euros ! En leur appliquant le taux de 10,45 %, comme sur nos fiches de paye, c’est tout de suite 30 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de retraites !

Alors stop aux régimes spéciaux de la finance, fini les privilèges pour la finance !

Ce taux, on propose même de le moduler en fonction des choix des entreprises, selon leur politique en faveur de l’emploi, de l’environnement.

Voilà ce que nous proposons pour une réforme digne d’Ambroise Croizat : après l’impôt révolutionnaire, on vous propose la cotisation révolutionnaire !

C’est le chemin pour garantir une vraie pension. Ce que nous voulons : 1 500 euros minimum et la retraite dès 60 ans. Et c’est la même ambition pour ADP, Aéroport de Paris.

Saviez-vous que le programme des Jours Heureux, c’est aussi celui qui a donné naissance à ADP ? C’est en effet Charles Tillon, ministre communiste de de Gaulle, qui a signé, en 1945, l’ordonnance de création d’un aéroport international pour notre pays, gage de son indépendance et de sa sécurité. Même ça ils aimeraient le privatiser !

C’est pourquoi je vous invite à signer la pétition demandant la tenue d’un référendum sur ce sujet. Ouvrons ce débat sur les secteurs stratégiques de notre pays !

Nos aéroports, nos ports, nos barrages, nos outils de productions énergétiques, ils veulent tout vendre ! Pour nous, ce sont des biens de la nation. Il est hors de question de les vendre ! Sinon, quand tout sera vendu au privé, on sera privé de tout !

On a déjà vu ce que cela faisait avec nos autoroutes, alors : Stop ! ADP, il faut gagner ! Battons-nous pour obtenir ce référendum, pour donner le droit aux Français de choisir ! Oui, l’urgence elle est là, elle est démocratique, mais elle est aussi sociale ! Car la France est riche.

Entre 2017 et 2019, les 500 plus grandes fortunes de France ont vu leur patrimoine grossir et passer de 570 milliards d’euros à 700 milliards d’euros ! C’est ça la politique du Président des riches.

Vous vous rendez compte : 130 milliards d’euros de plus pour les 500 familles les plus riches ! Soit + 22 % ! 22 % pour eux et des clopinettes pour nous ? Eh bien nous disons non ! Nous rêvons d’une France libérée, délivrée du capitalisme et de la dictature de l’argent !

 2. Nous réclamons, nous aussi, 22 % d’augmentation pour les salaires et les pensions, dans le privé et dans la fonction publique ! Voilà la deuxième proposition de cette rentrée pour le PCF ! (...)

 3. C’est ma troisième proposition : que notre pays s’engage, s’engage vraiment, à éradiquer le chômage et la pauvreté. (...)

 4. Et ma quatrième proposition sera pour le climat, car nous devons répondre à l’urgence écologique. (…)

 C’est pourquoi - et c’est ma cinquième proposition - à la veille d’un sommet de l’ONU consacré au Climat, nous voulons que la France prenne une initiative inédite, interpellant tous les pays du monde et redonnant à l’ONU toute son autorité.

 (...) Nous pouvons commencer dès maintenant, avec les élections municipales, avec vous, pour montrer que la gauche unie, ambitieuse et authentique peut gagner et battre la droite et l’extrême droite !

Ce que nous vous proposons, c’est d’avoir une grande ambition pour notre pays, pour l’être humain, pour la planète. C’est écrire ensemble un programme EN commun, partagé, qui nous engagerait tous, de la base au sommet !

Oui, j’appelle à travailler à l’union, à l’union du peuple de France et à l’union des forces de gauche et écologistes sur la base d’un programme ambitieux pour notre pays.

 

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16 Septembre 2019, 08:34am

Publié par PCF Villepinte

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​​​​​​​Le Communisme?

8 Septembre 2019, 11:37am

Publié par PCF Villepinte

« Persuadé d’être plus fort que Lénine, et capable de forcer l’histoire, présomption de criminelle sottise, Staline bouscule la NEP, violente la paysannerie et la classe ouvrière, met aux ordres le parti et aux arrêts les opposants. »

Sur le sens historique du phénomène stalinien

Jeudi, 5 Septembre, 2019

Lucien Sève

L’«Humanité Dimanche» publie en exclusivité des extraits du nouvel ouvrage du philosophe Lucien Sève, «“Le communisme”?». Ils sont sélectionnés par l’auteur, qui les présente et les met en perspective. Celui-ci sera présent à la Fête de l’Humanité, où son livre sera disponible en avant-première.

Après un premier chapitre consacré à la complexe histoire de la formation, évolution et réception de la visée communiste marxienne au XIX e siècle, le deuxième chapitre du livre en vient à ce qui est partout traité comme «l’histoire du communisme au XX e siècle». Mais on y constate que sous ce nom il s’est agi en réalité de tout autre chose. Une fois gagnée par les bolcheviks, la terrible guerre civile qui dans la Russie des années 1918-1922 a suivi leur victoire pacifique d’octobre 1917, Lénine a la lucidité de voir que le passage du pays au socialisme est impossible. Car détenir tout le pouvoir politique ne suffit aucunement à le permettre. Comme l’ont compris Marx et Engels dès avant 1848, il y a à cette formidable mutation d’impératives conditions de possibilité historiques: un développement universel des forces productives, et spécialement des êtres humains eux-mêmes. Or c’est ce qui fait défaut de terrible façon en Russie. «Nous ne sommes pas assez civilisés», dit crûment Lénine. Commencer à construire le communisme est foncièrement «prématuré», nous en rendre capables va demander «beaucoup, beaucoup, beaucoup d’années». Et à cette fin il engage une nouvelle politique économique, la NEP, qui va tenter de faire servir un capitalisme bien contrôlé à ce développement indispensable, en premier pour l’agriculture. Sage politique désastreusement piétinée à la fin des années 1920 par Staline, qui dès 1922-1923 a pris un pouvoir incontrôlable sur le parti, engageant avec les pires brutalités l’URSS dans ce que son grand historien, Moshe Lewin, nomme «un développement sans émancipation». Le livre revient longuement sur cette histoire, montrant de façon souvent neuve quelle grossière imposture est en vérité le «léninisme» de Staline, le «socialisme» stalinisé.

 

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Université d’été du PCF : « une dynamique porteuse d'espoir », Fabien Roussel

28 Août 2019, 08:44am

Publié par PCF Villepinte

 

L’intervention du secrétaire national du PCF, samedi 24 août, à l’université d’été insistait sur « l’urgence à sortir du capitalisme ». Extraits

« Ce que nous voulons, nous les communistes, c’est faire la démonstration du possible, c’est redonner de l’espoir, c’est unir et rassembler les Français et les Françaises autour d’un projet de société plaçant l’être humain et la planète au cœur de tous ses choix ! Oui, parlons positif, soyons offensifs pour faire partager cet espoir de changer le monde, de révolutionner la France et l’Europe ! »

 

Il y a urgence pour la paix.

« Jamais la paix dans le monde n’a été autant fragilisée. Il faut révolutionner l’organisation du monde pour mettre la paix, la coopération entre les peuples, la solidarité et un développement partagé au cœur de toutes les relations internationales. Et il faut débarrasser l’humanité de l’arme nucléaire. »

Il y a urgence climatique et écologique.

« C’est, je le crois, le second défi de civilisation où nous devons mettre plus en évidence notre projet de société, notre projet communiste « l’humain et la planète d’abord » comme une alternative crédible au capitalisme. »

Et il y a urgence sociale.

« A mi-mandat, les promesses de Macron et de son gouvernement ont été tenues : les premiers de cordée se sont enrichis. Fortement. Mais pas nous. Un chiffre pour illustrer les résultats de la politique du gouvernement : les 500 plus riches familles de notre pays ont ainsi vu leur patrimoine passer de 570 milliards d’euros en 2017 à 700 milliards en 2019. Les 500 familles ont gagné 130 milliards de plus en 2 ans ! 22 % ! Retenez ce chiffre, faites-le connaître : les 500 plus riches familles de France ont vu leur patrimoine augmenter de 22% depuis l’élection de Macron. Mais pas nos pensions, pas nos salaires ! Nous demandons une hausse des salaires et des pensions de 20%, comme pour les plus riches ! La défense du pouvoir d’achat c’est une priorité pour notre parti. Et l’autre priorité, qui va avec, c’est l’éradication totale du chômage et de la pauvreté. » (….)

« Ces choix, ces propositions, nous voulons les faire partager au plus grand nombre, avec les salarié·e·s, pour montrer que d’autres choix sont possible. Il faut redonner de l’espoir !

Et sur toutes ces questions, les forces de gauche auront la responsabilité de montrer qu’elles sont capables de construire avec les Français un projet qui remet en cause le capitalisme dont tout le monde dit qu’il est à bout de souffle. Et je ferai des propositions concrètes lors du meeting de la Fête de l’Huma, le samedi à 15 h 30 sur la grande scène. Venez nombreux pour donner du poids et de la force à notre combat. » (…)

« Comme je l’ai souligné au sortir de la campagne des européennes, on ne pourra pas briser le duo funèbre de Macron et Le Pen seulement par des appels rituels au rassemblement. Il faut maintenant être concret. Nous voulons travailler à faire émerger un débouché politique, un espoir de changement, sur la base d’un projet permettant de changer concrètement la vie des gens et de relever les grands défis du XXIe siècle. Rien ne serait pire que de laisser le monarque élyséen jouer les apprentis sorciers en faisant de l’extrême droite la seule alternative à sa politique. Aux dernières élections européennes, on a vu le résultat de cette stratégie aventurière. Alors, tout de suite, nous voulons être utiles. Nous voulons construire une dynamique porteuse d’espoir, une nouvelle union populaire, un Front populaire du XXIe siècle, avec les Françaises et les Français, qui fasse converger toutes les forces disponibles.

C’est pour y contribuer que nous avons, en juin, lancé un appel aux hommes et aux femmes soucieux de changer le destin de la France, aux forces de gauche et écologistes, aux organisations syndicales, aux collectifs de citoyens. C’est dans le même esprit que nous avions, dès le mois de mars, mis en débat nos dix propositions pour la France. Cet appel en direction de nos concitoyens doit s’accompagner d’une intervention populaire plus importante, à la hauteur du défi.

Cela vaut pour les municipales, où partout nous proposons de construire des majorités sur des projets ancrés dans la réalité, capables d’améliorer la vie de nos concitoyens, concrètement ; des projets capables de battre la droite et l’extrême droite, de repousser leurs politiques. On sait le point d’appui que représentent les municipalités de gauche et écologistes à direction communiste et c’est pourquoi nous faisons de leur réélection un enjeu majeur de notre campagne de mars prochain. De même que nos concitoyens et concitoyennes doivent pouvoir compter sur un plus grand nombre d’élus communistes, partout en France, et en particulier dans les conseils métropolitains, où se prennent de plus en plus de décisions stratégiques pour les territoires. »

Voir la vidéo du discours :

https://www.facebook.com/Particommuniste/videos/371000767187463/

 

 

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PCF. FABIEN ROUSSEL APPELLE LA GAUCHE À PLANCHER SUR UN PROJET COMMUN

26 Août 2019, 07:07am

Publié par PCF Villepinte

 

Lundi, 26 Août, 2019

L’Humanité Julia Hamlaoui

Les communistes ont tenu ce week-end leur université d’été à Aix-en-Provence. Leur secrétaire national veut dépasser «les appels rituels au rassemblement» pour passer au «concret», notamment sur la réforme des retraites.

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PCF, retour en politique ?

10 Mai 2019, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

 

Dans un texto, un très jeune étudiant en journalisme - il n’a pas 20 ans - à qui j’avais préalablement envoyé l’entretien avec Ian Brossat, tête de liste du PCF aux élections européennes, réalisé par le média Le vent se lève et paru le 27 avril dernier, a réagi comme suit : « Enfin une longue interview de Ian Brossat.

La seule que j’avais lue était celle de Politis. Globalement, je suis d’accord point par point avec son discours et je me satisfais que le PCF ait vocation à redevenir un parti proche des classes populaires et moyennes, de reprendre au centre de son projet les rapports économiques et le travail au lieu de tomber uniquement dans les sujets plus sociétaux. » Lisons le texto intégralement : « Mon seul désaccord, très anecdotique, est celui du mot gauche. Je pense - continue-t-il - que pour un grand nombre de gens la classification politique à gauche devient de moins en moins lisible et que ce terme fut sali par les sociaux-démocrates, et donc qu’il n’est plus à mettre en avant.

Et par ailleurs, il n’était pas ou très peu utilisé au début du XXe siècle, comme on peut le remarquer dans les discours de Jaurès. » Pour celles et ceux qui placent leurs espoirs politiques dans le PCF, ils savent bien qu’une hirondelle ne fait pas le printemps... Mais information importante, ce tout jeune homme m’avait, quelques temps auparavant, affirmé très fermement vouloir voter FI car il avait appris la politique en écoutant le chef de file du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, le seul à gauche qu’il admirait. Et lorsque, intrépide, j’osais évoquer le PCF, j’eus droit de sa part à un grand étonnement suivi de cette argumentation : ce parti était en voie de disparition, personne chez ses camarades de promotion envisageaient cette organisation bientôt centenaire comme faisant encore partie du paysage politique français. Quant aux plus cultivés d’entre eux, ils lient ce parti à la seule expérience soviétique.

Alors, je me permettrais de rappeler quelques extraits de cet entretien : « Nous avons voté contre le Traité constitutionnel européen… non par refus de l’Europe mais parce que nous avons perçu très tôt l’ADN libérale de cette Union européenne. Nous avons eu la volonté de représenter le monde du travail sur notre liste… depuis trop longtemps maintenant l’UE est la propriété des banques et de la grande bourgeoisie. Le PCF… est un parti d’une richesse incroyable composé d’hommes et de femmes désintéressés, généreux, qui se battent pour leurs idées, qui ne cherchent pas à faire carrière.

Le PCF peut être utile pour la période que nous traversons. Le PCF s’est longtemps battu autour du slogan Produisons français. J’assume parfaitement ce slogan. Si l’UE est puissante, c’est parce que nos chefs d’État étaient faibles. Ils ne cherchaient même pas à imposer leurs objectifs… » Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. L’entretien est, bien entendu, disponible sur internet.

 

Valère Staraselski

écrivain

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CE QU’EMMANUEL MACRON VOULAIT ANNONCER LUNDI SOIR

17 Avril 2019, 07:22am

Publié par PCF Villepinte

L'Humanité Mardi, 16 Avril, 2019

Maud Vergnol

Alors que Notre-Dame s’embrasait, le président de la République a annulé au dernier moment lundi soir la diffusion de son allocution télévisée, censée relancer son quinquennat et apporter des réponses aux revendications des gilets jaunes. Mais son discours a fuité dans la presse, au grand dam de l’Élysée.

 

Refus de rétablir l’ISF, « suspension » des fermetures d’écoles et d’hôpitaux, baisses d'impôts pour les classes moyennes, ré-indexation des petites retraites, référendums locaux et suppression de l'ENA figurent parmi les principales annonces que s’apprêtait à faire lundi soir le président de la République, selon les documents que se sont procurés RTL et l’AFP. « L'Elysée ne confirme absolument pas le contenu des fuites diverses dans la presse. De nombreux documents ont circulé, notamment des versions retravaillées» a réagi l’Élysée auprès de l’Humanité. Il faut dire que ces fuites tombent au plus mal pour Emmanuel Macron. L’effet de ses annonces sera sérieusement amoindri, alors que cette allocution était considérée comme déterminante pour la suite du quinquennat. « Nous poursuivrons les réformes commencées », aurait assuré le chef de l'État, confirmant qu’il ne toucherait pas au fondement de sa politique, refusant toujours, par exemple, de rétablir l’ISF.

Rien qui ne permette une véritable redistribution des richesses

Sur le pouvoir d’achat, les annonces, si elles sont confirmées, sont bien faibles :

  • Seules les  retraites de moins de 2.000 euros seraient réindexées sur l’inflation. Une mesure déjà annoncée par Édouard Philippe à la fin de l’été. .
  • Le texte mentionne également que la prime exceptionnelle de 1 000 euros défiscalisée et sans cotisations sociales, décidée fin décembre 2018, sera "pérennisée" et ouverte aux employeurs "chaque année".

Face au besoin de services publics, prenant acte que "beaucoup de nos concitoyens ont le sentiment que leur territoire est abandonné", le chef de l'État souhaite "assurer la présence des services publics" et "ouvrir un nouvel acte de notre décentralisation", notamment avec "plus de fonctionnaires sur le terrain, avec davantage de responsabilités", "et moins de fonctionnaires à Paris pour écrire des normes ou créer des règles". Ou comment déshabiller Pierre pour habiller Paul…

Il affirme également ne plus vouloir « aucune fermeture d'école et d'hôpital jusqu'à la fin du quinquennat », « sauf demande des maires ».

Sur la crise démocratique, un gros big- bang institutionnel et quelques symboles 

Emmanuel Macron devrait annoncer « un travail profond dans chaque région avec les élus et les forces vives, afin de simplifier le millefeuille de notre organisation selon le modèle adapté à chacun". Sur le RIC, revendication phare des gilets jaunes ; le président s’y dit « favorable », mais sur certains sujets d’intérêts locaux. Il se dit également « favorable » à ce qu'on puisse rendre plus accessible, en simplifiant les règles, le référendum d'initiative partagée (RIP), prévu par la Constitution mais extrêmement compliqué à mettre en œuvre.

Le président de la République se prononce enfin, selon ce projet d'allocution, pour la suppression de l'ENA, dont il est sorti diplômé en 2004.

Maud Vergnol

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