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Salah Hamouri : l’Union européenne commence à prendre position

17 Juillet 2011, 09:01am

Publié par PCF Villepinte

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Eva Joly refuse monter dans le «drakkar » de François Fillon

17 Juillet 2011, 08:56am

Publié par PCF Villepinte

 

Politique - le 16 Juillet 2011

 

 

 

Le premier ministre  en attaquant Eva Joly sur sa naturalisation, a déclenché un tollé chez les  personnalités de gauche et le monde associatif en réaction à ses propos discriminatoires. Née Norvégienne, la candidate à la prochaine élection présidentielle d’Europe Ecologie – Les Verts s'est placée sous le feu des critiques en proposant d’organiser un « défilé citoyen » en lieu et place du défilé militaire du 14 juillet.   

François Fillon  avait estimé vendredi dans une conférence de presse à Abidjan que «cette dame  n'a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l'histoire française ». Avant d'ajouter que sa proposition suscitait chez lui de la « tristesse ». « Ce défilé du 14 Juillet est d'abord le symbole d'une armée qui défend la République », selon lui.

La candidate écologiste a répondu sèchement à l’attaque de François Fillon sur sa bi-nationalité. « Moi je ne descends pas de mon drakkar ! Ca fait cinquante ans que je vis en France et donc je suis Française », ajoutant avoir, vu son âge (67 ans), « vécu en France sûrement plus longtemps » que François Fillon.

« Je trouve assez indigne de la part du premier ministre, notamment, de s'être exprimé ainsi sur le sujet », déclare-t-elle. Dans une interview accordée à Libération elle affirme  que sa « binationalité n’est en rien un handicap. C’est une richesse culturelle que je partage avec un grand nombre de nos concitoyens. Les électeurs savent très bien que je suis Française. J’ai travaillé pendant de nombreuses années au service de la nation en étant magistrate ».

La gauche dans sa grande majorité a rejeté sa proposition mais a unanimement critiqué les propos de François Fillon.

Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche pour 2012, a qualifié les propos du chef du gouvernement d' « insupportables » et de « xénophobes », tandis que le PCF a déploré une « polémique » qui fait passer « au second plan les six nouveaux décès de soldats » français en Afghanistan, dans « une guerre qu'on n'aurait jamais dû faire».

Martine Aubry a critiqué le premier ministre qui, par ses propos, « bafoue les fondements et les valeurs de la République » et « rejoint les thèses du Front national».

C'est « François Fillon qui a manqué de culture sur ce qu'est l'esprit de la République », a également réagi François Hollande.

Seule réaction discordante de la gauche : celle du président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement qui a jugé que « la nature de la France échappe sans doute » à Eva Joly dans une interview au Parisien daté de samedi. « Peut-être lui faut-il encore un peu d'accoutumance », a-t-il ajouté, tout en assurant être « formellement opposé » à la proposition de la candidate d'EELV à la présidentielle.

Ne figurant pourtant pas parmi les soutiens d’Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit est venu à son secours en déclarant : François Fillon « déraille », Eva « a raison ».

Eva Joly, née à Oslo en 1943,  a vécu les trois quart de sa vie en France. Avant de rejoindre les Verts, son soutien se portait sur le Modem de François Bayrou. Elle  a récemment remporté la primaire organisée par Europe Ecologie-Les Verts et sera la première personnalité française naturalisée à se présenter à une élection présidentielle française. Durant sa carrière de juge d’instruction (12 ans) au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, elle a été amenée à mettre en examen des personnalités… de droite comme de gauche.

A.S.

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Paris quartier d'été, un festival "pour ceux qui ne sont pas en vacances"

16 Juillet 2011, 07:24am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Culture - le 15 Juillet 2011

 

  

Entretien avec Patrice Martinet, le directeur du festival. Depuis 1990 se tient chaque année le festival Paris quartier d'été qui accueille cette année près de cent

cinquante artistes venus du monde entier

  

 

Le festival Paris quartier d'été arrive à sa vingt-deuxième édition, comment expliquez-vous cette longévité ?

Patrice Martinet. Le festival est un besoin pour la ville et pour la région. Le public part de moins en moins en vacances, c'est d 'ailleurs consternant ! De plus, les institutions traditionnelles (concerts, théâtres…) ont tendance à ralentir leur activité, voire à l'arrêter complètement p o ur l'été. C'est vraiment une nécessité d'avoir, pendant l'été, des propositions artistiques à Paris. 

Quel est le public vraiment ciblé dans l'organisation du festival : les touristes, les résidents, les deux ?

Patrice Martinet. Les touristes n'ont jamais vraiment été notre priorité : nous n'avons jamais eu de plan de communication à leur égard. Nous pensons d'abord aux Parisiens et aux Franciliens qui ne sont pas partis en vacances. A Paris, la vie culturelle s'arrête pendant deux mois. Mais personne ne peut partir pour deux mois ! Il y a donc toujours un public et c'est notre public ciblé, ceux qui ne sont pas en vacances. Que les touristes viennent, c'est une bonne chose, mais ce n'est pas une priorité.

L'accès à la culture conditionne-t-il le profil du festival ?

Patrice Martinet. Peu de festivals sont, comme ici, gratuits ou aussi peu chers. Nous avons par exemple la même programmation qu'un théâtre de la ville, mais nos tarifs sont divisés de moitié. Notre but est qu'on puisse aller au festival sans que cela devienne une charge insupportable. Même un étudiant qui n'a que peu de moyens doit pouvoir aller au festival. Et puis tout le monde n'a pas les moyens d'aller aux spectacles, d'où les spectacles gratuits.

De plus, le festival a un caractère informatif et communicatif. Souvent, on ne va pas aux concerts car on ne pense pas maîtriser les "codes" (les codes vestimentaires, les codes comportementaux). Nous essayons de faciliter l'accès à un public qui ne va pas aux spectacles. Par le spectacle gratuit, on peut être encouragé à aller dans les institutions traditionnelles !

Quels fils conducteurs guident votre programmation ?

Patrice Martinet. Il n'y a pas de fil conducteur dans la programmation, il n'y a pas de thème. La programmation est une succession de coups de cœur. Paris quartier d'été est un festival pluridisciplinaire : la programmation se fait en fonction de ce que l'on trouve, des pièces de théâtre, des ballets, etc. Davantage qu'un cahier des charges imposé a priori, ce qui nous importe, c'est de trouver des lieux pouvant accueillir l'expérience artistique. Nous cherchons des lieux pour être habités par les spectacles et cela va de la Cour d'honneur des Invalides (VIIe) aux arènes de Montmartre (XVIIIe), en passant par l'église Saint-Eustache (Ier).

Du ballet Preljocaj au guitariste norvégien Bjørn Berge, la diversité du festival peut effectivement surprendre. Le mélange est-il un des buts du festival ?

Patrice Martinet. Nous ne nous sommes jamais imposé un besoin de cohérence. Nous prônons la diversité et l'hétérogénéité des manifestations. A la fois dans le centre et dans la périphérie, pour de gros et de petits spectacles, avec des artistes très connus et d'autres moins connus, nous essayons de couvrir très largement le chant des contraires. La diversité est une partie fondamentale du festival.

 

  • Si vous étiez ailleurs hier soir, ne ratez surtout pas demain ou après-demain le "feu d’artifice initial du festival", The Manganiyar Seduction (Cour d'honneur des Invalides, les 14, 15 et 16 juillet 2011).

 

 

  • Et à ne surtout pas manquer : le ballet Preljocaj monte à Paris, à l'église Saint-Eustache (Ier) pour Annonciation (les 21 et 22 juillet) et dans la cour d'honneur des Invalides (VIIe) pour Empty Moves (les 22, 23 et 24 juillet).

David Nieto

(des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Norvège, d'Albanie, de Suisse, d'Italie, de Gambie, d'Egypte, d'Israël, du Rajasthan…). Evénement très attendu à Paris, le festival a débuté jeudi soir dans la Cour d'honneur des Invalides avec les chants des Manganiyars, une communauté d'artistes venant des confins du désert du Thar, dans le Rajasthan.

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Les agences de punitions

16 Juillet 2011, 07:19am

Publié par PCF Villepinte

Photomontage l'Humanité.fr

Monde -

 

Par Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité

 

Elles ne sont que trois. Elles agissent dans l’ombre. Elles ont un pouvoir tentaculaire.

 

 

 

Elles répondent aux noms de Moody’ s,  Standard & Poor’s et Fitch Ratings. On les appelle les agences de notation. Mais, à l’opposé du professeur Tournesol, elles ne distribuent pas les notes avec générosité, elles ne donnent que des punitions. La semaine dernière, les autorités européennes et quelques chancelleries se sont inquiétées à haute voix sur les agissements de ces venimeux serpents. Mieux vaut tard que jamais. Ces agences sont des structures privées opaques, créées par les systèmes bancaires et les fonds financiers pour noter les budgets des Etats et la situation des… banques, celles-là mêmes qui prêtent de l’agent aux Etats. Bonjour le conflit d’intérêts.

Ces structures que personne ne rencontre jamais font la pluie et le beau temps, en lien avec les intérêts supérieurs des seuls marchés financiers qui les rémunèrent. Lorsqu’elles abaissent comme on dit la note d’un Etat, celui-ci doit payer plus cher l’argent qu’il emprunte sur ces mêmes marchés financiers. C’est d’ailleurs pour conserver une bonne note que M. Sarkozy avait défendu et fait voter la contre-réforme des retraites, qu’il aggrave encore en augmentant comme il l’a fait la semaine dernière le nombre de trimestres de cotisation. Et ce n’est pas fini puisque le 10 juin dernier l’une de ces sorcières, Standard & Poor’s, a rendu publique une note dans laquelle on peut lire ceci : « si les autorités françaises ne poursuivent pas la réforme des retraites, ne continuent pas à modifier la sécurité sociale… il est incertain que [nous] maintenions la note AAA de la France ».

Autrement dit, après les retraites, demain on passe à la sécurité sociale. C’est l’abaissement brutal de la note du Portugal qui a mis le feu aux poudres. Voila un pays dans lequel le parti de M. Barroso, président de la Commission européenne, vient de gagner les élections, à qui, comme pour la Grèce et l’Irlande, le triumvirat totalitaire – composé de cette même Commission de Bruxelles ; du Fonds monétaire international ; de la Banque centrale européenne – est en train d’imposer une insupportable austérité et qui doit emprunter de l’argent aux banques privées à 12 % parce que sa note a été dégradée. Ce même argent que ces mêmes banques auront emprunté à 1% auprès de la BCE.

Ainsi les rapaces des institutions financières se gavent de l’existence et de l’aggravation de la dette, grâce aux charges financières qui constituent pour elles une rente facile que payent les travailleurs, les retraités, les jeunes, en réduction de salaires, de niveaux de retraite, en destruction de services publics et d’emplois. Les dirigeants européens peuvent bien protester. Ce sont eux, en osmose totale avec le grand capital international, qui ont donné carte blanche aux marchés financiers et à leurs fameuses agences. Dans une incroyable logique, celles-ci sont l’exact contraire des publicités pour les tombolas. A tous les coups  l’on perd. Un Etat qui n’applique pas l’austérité et la destruction de ses systèmes sociaux est suspect, donc sa note est dégradée. Quelques mois plus tard, le même Etat, qui applique une purge sociale sans nom, se voit aussi dégrader sa note parce que l’agence considère que la récession dans laquelle il est plongé empêche toute croissance donc tout redressement. A cela va s’ajouter la dîme que prélèvent les secteurs financiers sur les Etats via les taux d’intérêt. Où va- t-on ainsi ? Vers une catastrophe sociale et économique inconnue jusque-là.

Voilà pourquoi il faut en finir avec ce système. Mettre fin à ces agences de notation privées et créer des instruments publics de mesure à partir d’autres critères, notamment ceux du développement humain ; du travail et de sa qualité ; des investissements sociaux et publics d’avenir ; de la transition écologique et économique des systèmes productifs et de consommation ; des progrès de l’éducation, de la santé, de la protection sociale, de la retraite. L’exigence doit grandir d’un audit public sur les dettes, avec la participation des syndicats, des élus, des citoyens, pour décider rapidement d’en annuler les parties illégitimes parce qu’elles résultent des taux d’intérêts exorbitants. L’expérience montre de plus en plus clairement que les cures d’austérité appliquées notamment à la Grèce, à l’Irlande, au Portugal et dans toute l’Europe, ne font qu’aggraver la crise. Une question essentielle doit désormais être posée,  quelle que soit l’appartenance politique de ceux qui gouvernent : l’action publique doit-elle servir les financiers ou l’intérêt général ? Aujourd’hui, ceux qui sont au pouvoir dans tous les pays européens préfèrent le premier terme du choix, et ce indépendamment des étiquettes politiques qu’ils portent. Rien à voir donc avec une gestion démocratique des sociétés. Rien à voir avec les intérêts populaires. Dans ces conditions, à quoi servirait-il  de changer de pouvoir si c’est pour le soumettre à la dictature de la haute finance ? N’est-ce pas là  l’un des débats fondamentaux en vue des élections présidentielles et législatives ? Toute la question est de savoir si nos concitoyens réussiront à l’imposer en lieu et place du sordide feuilleton newyorkais qui  occupe depuis des mois lucarnes et unes de magazines.

Les forces du Front de Gauche vont se mobiliser pour y contribuer, dans une démarche ouverte et unitaire. Elles ne sont pas isolées en France et en Europe quand elles préconisent  d’avoir le courage de subvertir les traités européens ; de changer le statut et le rôle de la BCE pour restructurer les dettes ; d’en annuler tout ou partie ; de soustraire l’économie des griffes des voraces puissances financières en inventant un nouveau crédit public, combiné avec la création monétaire par la BCE pour innover en Europe, avec l’instauration d’un Fonds européen pour le développement humain social et écologique. Bref, c’est aux dogmes de la concurrence et du libre échangisme intégral qu’il convient de s’attaquer dans des processus qui leur substituent les valeurs de la solidarité entre individus et la coopération entre tous les peuples du monde. Tel est aujourd’hui le niveau de l’affrontement nécessaire pour changer. Les rapaces de la finance, armés de ces trois agences de la punition servis par les pouvoirs en apparence démocratiques, doivent reculer et être mis hors d’état de nuire. Ne nous trompons pas. Le fait que des autorités gouvernementales et européennes aient été contraintes de faire part de leurs critiques n’est pas le signe de leur force. Elles révèlent leur niveau d’inquiétude et peut-être même commencent-elles à redouter de ne plus maîtriser la situation. Une possibilité s’ouvre pour les peuples de  s’unir et se rassembler afin de modifier le rapport de forces en faveur du progrès humain et écologique. Plusieurs manifestations syndicales européennes dans les prochaines semaines vont favoriser les confrontations d’idées  indispensables pour ancrer majoritairement la gauche du côté gauche.

En tous cas, ces sujets seront au cœur de la prochaine Fête de l’Humanité. Une Fête contre la crise, contre les rapaces de la finance, et pour défricher les chemins d’une perspective politique totalement neuve. Avec celles de Tunisie, d’Egypte, de Grèce, d’Espagne,   la grande place de La Courneuve permettra à des milliers d’indignés de se faire entendre.

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Le 14 juillet doit redevenir une fête populaire

16 Juillet 2011, 07:15am

Publié par PCF Villepinte

ILe 14 juillet doit redevenir une fête populairel y a bien longtemps que le défilé du 14 juillet a perdu sa raison d'être : celui de la rencontre d'un peuple et de son armée dans la célébration des valeurs de la République : Liberté, Égalité, Fraternité. Le PCF regrette que la fête du 14 juillet ait perdu ses valeurs populaires et citoyennes. Sa conception est pour le moins à revoir.Pour autant, la polémique qui se développe sur la nécessité ou non de maintenir une manifestation militaire lors de la fête nationale a pour conséquence de faire passer au second plan les six nouveaux décès de soldats, morts pour une guerre qu'on n'aurait jamais du faire, celle d'Afghanistan. C'est tragique. Surtout en pensant aux prochains drames et souffrances que peut connaître notre armée et les familles des soldats engagés dans des opérations pour des motifs souvent troubles.La priorité est de s'en prendre à toutes ces guerres inutiles dont le plus souvent on tait le nom. La France doit s'engager au plus vite dans un processus de désarmement. Le combat pour un monde plus pacifique, désarmé, a tout à y gagner. 

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LES ARTISTES SE LÂCHENT SUR LA FÊTE DE L'HUMA...

15 Juillet 2011, 06:56am

Publié par PCF Villepinte

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L'Ordre des Architectes donne raison aux Conseillers généraux communistes

15 Juillet 2011, 06:46am

Publié par PCF Villepinte

 

 

« JUSQU’OU LAISSERA-T-ON DERIVER LES PPP ? LE TRES MAUVAIS EXEMPLE DES COLLEGES DE LA SEINE-SAINT-DENIS »

C’est sous ce titre sans concession que l’ordre des Architectes publie une tribune dans le très réputé "Moniteur" le 12 juillet. Dans ce texte, l’Ordre des architectes d’Île-de-France dénonce le danger que représente le choix "de la meilleure prestation globale d’un groupement" dans le cadre d’un PPP au détriment "du meilleur projet", promu par la Présidence du Conseil général de Seine-Saint-Denis.

Cette position conforte le point de vue des conseillers généraux communistes, qui se battent, depuis des mois, contre une conception de la commande publique bien trop "arrangeante" pour les intérêts des géants du BTP.

« L’Ordre des architectes a déjà à plusieurs reprises exprimé sa très grande réserve sur le dispositif des partenariats public-privé appliqué à la production architecturale.  

En mêlant simultanément dans une même offre l’architecture, les travaux de l’entreprise, les conditions financières de l’emprunt, la maintenance et la résultante financière qu’est le loyer à payer sur une longue période, le partenariat public-privé conduit inévitablement à la marginalisation du critère de la qualité architecturale du projet.

Aujourd’hui, avec le système mis en place par le Conseil Général de Seine-Saint-Denis pour la construction de 12 collèges par le biais de trois contrats partenariat public-privé, c’est une étape supplémentaire qui est franchie, justifiant les nombreuses craintes déjà formulées et en faisant naitre de nouvelles.

 


13 juillet 2011

Chacun des PPP recouvrant la construction de 4 collèges, pourtant situés sur des communes différentes , le jugement des offres de chacun d’eux sera donc renvoyé à une appréciation globale moyenne qui présente le risque inacceptable d’un résultat qualitatif qui ne soit pas optimum pour chacun des équipements.

Ce n’est en effet pas le meilleur projet pour chaque collège qui sera choisi in fine mais la meilleure prestation globale d’un groupement pour un lot de 4 collèges. L’hypothèse que le groupement sélectionné ne propose pas les meilleurs projets pour chacun des quatre collèges du lot est donc fort probable, ce au détriment de certaines des collectivités qui accueilleront ces futurs équipements et en totale contradiction avec l’esprit de la loi de 1977 affirmant l’intérêt public de l’architecture.

Outre la question centrale de l’affaiblissement du critère de la qualité du projet architectural, l’Ordre des architectes d’Île-de-France dénonce également l’absence d’indemnités pour les équipes ayant remis une esquisse mais n’étant pas retenues au cours du dialogue compétitif pour la phase finale (la remise de l’offre étant prévue en deux phases) et les conditions de rémunération très nettement insuffisantes pour les architectes participant à la totalité du dialogue.

On peut également émettre des doutes sur l’efficacité économique supposée de cette procédure, le regroupement en macro lots de 4 collèges écartant de fait de nombreuses entreprises et restreignant la concurrence à un très petit nombre de groupes aptes à faire face à de telles conditions financières.

Jusqu’à ce jour la construction des collèges a toujours relevé en Ile de France de concours d’architecture. Ceux-ci ont grandement contribué à dynamiser la diversité et la qualité architecturale, à changer l’espace de la vie scolaire, et à enrichir le patrimoine de l’architecture contemporaine francilienne.

Alors qu’il était parfaitement possible au Conseil Général de Seine Saint-Denis d’organiser pour chaque collège une première phase de concours d’architecture et de mettre au point le projet lauréat par la suite avec les groupements, le recours à la procédure de PPP dès la conception et dans une logique globalisante, marque un recul inacceptable de la primauté du projet architectural dans la conception d’équipements publics majeurs sur le territoire de nos villes.

Le Conseil de l’Ordre des architectes d’Île-de-France est résolu à poursuivre son action contre les dérives en cours des procédures de passation de commande qui mettent en cause les fondements même de la loi sur l’architecture et ce faisant, ceux de l’intérêt public.

 »

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Forte mobilisation des élus communistes pour PSA-Aulnay

15 Juillet 2011, 06:38am

Publié par PCF Villepinte

 

Tracts en main, ils étaient nombreux les élus communistes ce vendredi 8 juillet devant les portes de Citroën-Aulnay, aux côtés des salariés du site menacé de liquidation par la direction de PSA.

Face au " laissez faire" des pouvoirs publics - et notamment du gouvernement - les élus et militants communistes sont venus pour la 3ème fois en 2 mois à la rencontre des salariés leur confirmer leur détermination à agir à leurs côtés pour exiger du groupe et de ses actionnaires le maintien de la production de la C3 et de tous les emplois à Aulnay .

Parmi les militants communistes, on reconnaît notamment :

  • Marie-George BUFFET (Députée)
  • Eliane ASSASSI (Sénatrice)
  • François ASENSI (Député et Maire de Tremblay-en-France)
  • Hervé BRAMY (Conseiller général et Secrétaire de la Fédération du PCF)
  • Didier MIGNOT (Maire du Blanc-Mesnil)
  • Miguel HERNANDEZ (Conseiller municipal d’Aulnay-sous-bois)
  • Roland GALLOSI (Conseiller municipal d’Aulnay-sous-bois

 

Elus et militants communistes - à l’image de leurs camarades du Nord - entendent faire grandir d’autres perspectives pour la filière automobile en particulier, et pour l’industrie en général, que les délocalisations et suppressions d’emplois promises par la direction du groupe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PDF - 99.4 ko

Le tract des élus communistes et du PCF93

 

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Assange fait profil bas, Wikileaks en sursis ?

14 Juillet 2011, 09:24am

Publié par PCF Villepinte

 

Monde - le 13 Juillet 2011

 

À Londres, deux juges de la Haute Cour  ont reporté mercredi, à une date inconnue  la décision d'extrader ou non Julian Assange, le porte-parole  de WikiLeaks, soupçonné de « viol » en Suède. Avec à peine une dizaine de partisan devant le tribunal, Wikileaks a perdu beaucoup de son aura. L’avenir de l’organisation est en question.

Pourtant, la mine de câbles diplomatiques dévoilés au monde n’est pas encore tarie, il en reste près de 100 000 à décrypter, analyser. Et si de plus en plus, le rôle de Wikileaks est reconnu et apprécié (voir le dernier rapport d’Amnesty International par exemple), difficile de ne pas en parler qu’au passé. Les services bancaires, Visa et Mastercard en tête, bloquent toujours les dons. Il faut dire que Wikileaks a provoqué un consensus international rare. Passé le moment où l’organisation fut jugée « dangereuse », il y eut la longue période où autorités morales et politiques se sont succédées dans les médias pour expliquer qu’au fond, on n’apprenait rien, que c’était un « pétard mouillé ». La décapitation de l’organisation, puis la suppression de ses seuls moyens de subsistance, à savoir les dons par organismes bancaires, ont fini de mettre Wikileaks en état d’hibernation.

Assange, viols et théorie du complot

De son côté son fondateur, Julian Assange, est accusé de viols par deux Suédoises. Il faut savoir que la Suède a une définition assez large du viol. La « surprise » et l’absence de préservatif sont au cœur de l’accusation et non la violence physique. L'une affirme qu'il aurait refusé d'utiliser un préservatif lors d'un rapport sexuel. L'autre qu'il lui aurait imposé un rapport par surprise, pendant qu'elle dormait, dans son lit puisqu'il y avait eu relation, cette fois-ci consentie, avant.

L’intérêt du système suédois étant donc la qualité de la prise en compte de la parole des victimes et la plus grande facilité à faire reconnaître le viol conjugal. L’effet pervers étant l’importante quantité de plaintes déposées pour viol en Suède, avec pas mal d'abus. Le plus grand nombre de plaintes pour viol d’Europe, pour ce pays de seulement 9 millions d’habitants. La défense de Julian Assange, aujourd’hui en résidence surveillée en Angleterre, argue ainsi que les faits qui lui sont reprochés ne seraient même pas des délits en grande Bretagne. La théorie du complot est également avancée : l’une des plaignantes aurait même eu des liens avec la CIA. Assange savait que les femmes étaient sa faiblesse. Une histoire qui, toute proportion gardée, évoque forcément aujourd’hui le cas DSK.

Julian Assange redoute surtout l’extradition vers les Etats-Unis. Où il risque de retrouver le soldat Bradley Manning, soupçonné d’être la source de Wikileaks. L’officier-analyste est aujourd’hui détenu en isolement dans des conditions tout simplement inhumaines et disproportionnées, et risque la prison à vie.

Anonymous prend le relais

La cause défendue par Wikileaks n’est pas perdue. Bien au contraire. Les hacktivistes d’Anonymous, grands supporters de la liberté d’expression sans concession et de transparence ont logiquement pris la suite, même s’il n’y a aucun lien personnel entre les deux. Ils avaient déjà ardemment défendu Wikileaks, allant jusqu’à attaquer par déni de service les banques qui bloquaient les dons à l’organisation. Aujourd’hui, avec l’opération #Antisec, des anonymes du monde entier se sont appropriés ce qui s’est transformé en véritable combat. Depuis maintenant plusieurs semaines, ils multiplient les actions visant à rendre public le plus de données confidentielles possibles. Vol de documents des services de sécurité d’Arizona pour dénoncer leur politique raciste, diffusion de mails de sous-traitants du FBI chargés de surveiller la population sur les réseaux sociaux, jusqu’à ce lundi où ils ont diffusé 90000 emails et mots de passe de l’armée américaine. Ils ont aussi récupéré la liste des adhérents du Front National, des documents de la police du Pérou, de l’Etat du Zimbabwe, du Brésil…

Les informations diffusées sont donc déjà fort nombreuses. Et le flot de données volées semble même s'intensifier. Ils viennent par exemple d’attaquer Monsanto et ont annoncé une opération d'envergure contre les grandes compagnies pétrolières. Il faudrait des semaines, des mois pour chercher parmi ces dizaines de milliers de courriers et documents, les informations les plus pertinentes. Car pour l’instant, si Anonymous diffuse des flots de données, ils ne sont pas, à l’inverse de ce qu’avait accompli Wikileaks et OWNI, des facilitateurs d’accès à l’information. Les hacktivistes semblent s’en être rendu compte, puisqu’après l’attaque de Monsanto, plutôt que de diffuser en masse les données, ils ont annoncé : "Nous avons travaillé sur leurs serveurs durant 2 jours, nous avons paralysé leurs trois serveurs de messagerie. Nous préparons un wiki qui regroupera toutes les informations que nous avons collectées."

Sur le sujet
Guerre sur le Web : Anonymous et LulzSec contre les gouvernements
Amnesty International souligne l’importance d’Internet et de Wikileaks
Guerre sur le Web contre les gouvernements et les banques

Pierric Marissal

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14 juillet : Le PCF se mobilise contre le racisme et pour la République

14 Juillet 2011, 09:12am

Publié par PCF Villepinte

14 juillet : Le PCF se mobilise contre le racisme et pour la République
Suite au discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet dernier, des centaines de milliers de personnes s'étaient mobilisées le 4 septembre 2010 pour montrer leur refus de la « politique du pilori » imposée par le gouvernement.En stigmatisant les français de manière aussi décomplexée, en les opposant les uns aux autres, le gouvernement continue de jouer sur la peur et banalise un peu plus les propos xénophobes, racistes et discriminatoires colportés jusque là par l'extrême droite.Pour en finir avec cette politique odieuse favorisant la haine de l'autre, le PCF se mobilise pour redonner à la République le sens de toutes ses valeurs. Le 14 juillet prochain, les élu-e-s et militant-e-s communistes manifesteront, place de la Bastille puis sur le Champs de Mars, pour dire stop à cette politique ! 
11h00 :
Signataires de l'appel « Liberté, égalité, fraternité : Retrouver la République », Marie-George Buffet, Députée et ancienne Ministre et Isabelle Lorand, Responsable de la commission « Libertés et droits de la personne » au PCF seront présentes au rassemblement, place de la Bastille et y conduiront une délégation du PCF.
En présence notamment de Jean-Pierre Dubois, Président de la LDH ainsi que de nombreuses personnalités du monde associatif, syndical et politique.
Place de la Bastille - Paris 
A partir de 14h00 :
A l'initiative de SOS racisme, Patrice Bessac, porte-parole du PCF participera au débat organisé au village associatif.
Champs de Mars - Paris
17h30 :
Grand concert gratuit sur le Champs de Mars, en présence d'élu-e-s, responsables et militant-e-s communistes. Patrice Bessac, Porte-parole du PCF et Isabelle Lorand, Responsable de la commission « Libertés et droits de la personne » au PCF conduiront une délégation du PCF.
Champs de Mars - Paris 
Bureau de presse du PCF,
Paris, le 13 juillet 2011.

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