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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Dans les petits papiers de Liliane B.

3 Août 2010, 05:54am

Publié par PCF Villepinte

5/5. Abus de faiblesse Les hommes qui n’aimaient pas les femmes

 

 

Mais qu’est-ce que l’épouse d’Éric Woerth est allée faire dans cette galère ? Bien entendu, elle doit son job à sa maîtrise de la spéculation financière. Il ne s’agit pas du tout de complaire au mari ministre, proteste le clan de Liliane B. qui, depuis des décennies, cherche le garçon.

«Vous auriez vu ma mère qui était quelqu’un de merveilleux, c’était un vrai pruneau ! » Quand, en 2006, après dix-huit ans à la barre de L’Oréal, Lindsay Owen-Jones, star du CAC 40 et champion des émoluments patronaux – il émarge à 6,5 millions d’euros annuels –, quitte son poste de PDG, c’est forcément « en beauté ». Et plus encore, quand un journaliste, venu sans doute flûter le champagne, évoque, épouvanté par son impertinence, les rides qui creusent le visage du boss. « C’est une question d’hérédité, pérore le prince de l’élégance. Moi, je suis très ridé, ce sont les limites du système, mais la question qu’il faut poser est autre : à quoi ressemblerais-je si je n’avais pas pris soin de ma peau avec de bons produits ? J’ai des photos de mon oncle, par exemple : à mon âge, c’était un vrai hush puppy [chien basset, NDLR]... »

Descendante d’Eugène Schueller, père d’une fille unique, Liliane, qui n’a eu qu’une fille, Françoise, la dynastie Bettencourt a toujours préféré les garçons pour aider les femmes à prendre soin d’elles : potion antiâge pour les vieilles peaux, teintures blondes pour les brunes et vice versa, crème blanchissante en Afrique et en Asie... Dans La Révolution de l’économie, un ouvrage publié et applaudi sous Vichy, le fondateur de L’Oréal les efface du paysage : « Les fils hériteront toujours du fonds, mais ils n’hériteront pas de la gestion. On n’est pas général parce qu’on est fils de général ; on n’est pas patron parce qu’on est fils de patron. (...) Quand nous cherchons à remettre à l’honneur la notion de travail, nous sommes amenés à envisager la suppression de l’héritage à la deuxième génération. La richesse sera alors en quelque sorte la seule richesse gagnée par soi-même, ou gagnée par son père ou par son conjoint. »

Laissant opportunément de côté les pétitions de principe sur la transmission de la fortune, la famille Bettencourt reste, par contre, fidèle à la misogynie crasse et, à chaque étape du développement de L’Oréal, un homme providentiel apparaît. C’est d’abord François Dalle, « fils » d’Eugène et « frère » de Liliane Bettencourt ; ce sera ensuite Lindsay Owen-Jones. Avec lui, les gazettes gobent mieux encore la psychologie de bazar étalée par le clan, avant de la régurgiter dans l’allégresse : « Liliane couve d’un regard maternel le continuateur de l’œuvre de son père, tant d’années de liens dans le travail fortifient la confiance et l’affection », témoigne un « proche ». Un autre en rajoute une couche : « Lindsay est certainement le fils que Liliane aurait rêvé d’enfanter. » Et quand le petit, furieux de vivre, participe avec son bolide à des courses automobiles, les Bettencourt, pétrifiés dans leur hôtel particulier, restent plantés devant la télé. Un jour, Liliane lancera, et Owen-Jones le répétera pendant des années avec un sourire gourmand : « Nous avons suivi votre parcours aux 24 heures du Mans. Lorsque vous êtes sorti de piste et que nous vous avons su sain et sauf, nous avons pu aller nous coucher. »

Au conseil d’administration de l’entreprise, Liliane Bettencourt et sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt, demeurent, privilège du sang, les seules représentantes du genre. Et dans les plus hautes instances de la boîte, les femmes se comptent sur les doigts d’une main. Pour montrer patte blanche, Lindsay Owen-Jones présente ainsi sa « collaboratrice » qui a réussi à intégrer le comité de direction : « Elle a vraiment conquis sa légitimité. Dans le combat de rue qu’est la vente de cosmétiques dans le monde, elle a prouvé qu’elle ­savait faire. »

Les « tueurs » de L’Oréal font chanter la France... Sur l’air de la Madelon. « Si vous voulez un savon de toilette / Qui mousse dur et sente bon / Un savon doit vous venir en tête / Monsavon, Monsavon, Monsavon. » Pour Schueller, il y avait « deux types de publicité » : « La publicité d’attaque, qui doit créer la curiosité » et « la publicité de rendement, qui doit créer l’obsession ». Dans le siècle, alors que L’Oréal est devenu l’un des plus gros annonceurs mondiaux, les héritiers du chimiste ont perfectionné leurs techniques de manipulation des cerveaux disponibles : achat de participation dans la presse féminine, philanthropie bien ordonnée, intérêt pour la télévision et en particulier les soap operas, partenariat si glamour avec le Festival de Cannes, etc. Rien n’est trop cher quand il s’agit de rêve ! Et de liberté : « Le maquillage soviétique était d’une médiocrité terrifiante, insistait parfois Lindsay Owen-Jones. Quand les pays du bloc soviétique ont basculé dans le monde libre, à la fin des années 1980, leur population paraissait vingt ans plus âgée que les populations occidentales. Un des premiers gestes de liberté, pour une femme russe, était d’essayer de trouver des rouges à lèvres occidentaux. »

Thomas Lemahieu

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quartiers

3 Août 2010, 05:40am

Publié par PCF Villepinte

Grégory Castro, une vie au diapason des cultures urbaines.  Enfant du quartier du Clos Saint-Lazare, Grégory Castro est un amateur de théâtre, de danse hip-hop et de musique rap. Il travaille comme animateur jeunesse et assistant d’éducation à Stains (93).  

Gregory CastroIl parle de sa cité avec un profond attachement. Tous les souvenirs sont heureux. A vrai dire, il ne changerait rien. Le Clos Saint-Lazare à Stains, c'est là que Grégory Castro est né, c'est là qu'il a grandi et c'est là aussi qu'il vit aujourd'hui. Grand, mince, casquette sur la tête, t-shirt large, baggy et oreilles percées, Grégory Castro pourrait faire partie de cette catégorie supposée et communément désignée par le terme « jeune de banlieue ». Pas sûr dutout, en revanche, que Greg Master comme on l'appelle ici, s'y retrouve. Le Clos pour lui, c'est un monde, pas une banlieue. C'est un univers avec ses règles, ses gens et son histoire.

La sienne commence le 9 juin 1983. Ses parents viennent de s'installer deux ans avant au Clos, 54 rue Paul Verlaine, dans un des immeubles aujourd'hui démoli. De son enfance à Stains, une image reste vivace : la place entourée d'arcades et de commerces avec la fontaine à trois têtes. Il raconte la centaine d'enfants du quartier qui s'y retrouvaient pour faire du vélo. Une sorte d'immense cours d'école. « On a toujours vécu tous ensemble, des chinois, des hindous, des musulmans, des arabes, des juifs. J'avais plein de potes qui allaient à la synagogue. Je me souviens des bonnes bouffes du Ramadan... » Le collectif : pour Greg, c'est ce qui a cimenté sa génération : « C'est ce qui nous a rendu gentils. On était surveillés par les grands. Avant, c'était normal de ne pas faire de bêtises. Oui, des histoires de bagarres, il y en avait aussi mais pas tant que ça... » Et puis en fouillant davantage, il garde le souvenir des coups de feu entendus depuis sa chambre. Les confrontations entre ceux de Stains et ceux de Saint-Denis. « On entendait des coups de feu, en général après Hollywood Night. Mais on vivait avec ça, on n'avait pas l'impression que c'était un problème. » Les colonies de vacances aussi, il les mentionne avec insistance. Sa mère l'envoyait au centre de loisir et dans les colos organisées par la ville. Là aussi, les souvenirs sont heureux.

 

Des parents qui se lèvent à 5 heurs du matin...

 

Sur le point d’entrer en 6ème au collège Maurice Thorez, Greg n'y fait pourtant pas sa rentrée scolaire. Sa mère préfère l'inscrire à Paris. Il vivra chez une tante, gardienne d'un lycée dans le 3ème arrondissement. Quand il débarque au collège Béranger, c'est le choc. « Pour moi, la cité, c'était la vie normale. Mais je me suis rendu compte que venir du Clos, ça impressionnait. Il y avait eu un reportage sur M6 qui présentait le collège où j'aurais dû aller comme une poudrière. Du coup, j'étais trop fier de venir d'une cité chaude. » Il prend conscience de ce qui sépare la vie parisienne de la vie de son quartier d’origine, où « jamais tu ne verras un gros billet de 200 francs  posé sur la table». Les deux années passées à Paris lui permettent « de voir autre chose ». Grégory Castro fait partie, comme il dit, des dix « Blacks » du collège. Il se fait des copains. Côtoie d'autres milieux. Aujourd'hui, il s'amuse à comparer : « Là-bas, à Paris, les parents échangeaient les numéros de téléphone. Au Clos, on se parlait directement, en bas de l'immeuble, de fenêtre à fenêtre. Je voyais les parents de mes copains partir au travail à 9 heures. Moi je ne connaissais que des parents qui se levaient à 5 ou 6 heures du matin... » Grégory apprend le ski et le roller. Des activités peu pratiquées par les enfants de la « zone ». Il le dit tranquillement : « Si j'étais resté, si je n'avais pas fait cette coupure, je serais peut-être tombé dans le deal ». Issu d'une famille moitié guadeloupéenne (du côté de son père), moitié haïtienne (du côté de sa mère), Grégory, son frère et sa sœur évoluent dans des histoires familiales faites d'exil, entre la France et les Etats-Unis. « Ma grand-mère et mes tantes sont partie à New-York. Du coup, j'ai l'occasion d'y aller et de m'ouvrir l'horizon.»Eté 97 : retour au quartier, où il retrouve sa bande. « Un jour on s'est fait attraper dans un local où on était entré et dont on voulait notre QG. On a rien fait de mal. Mais quand on est ressorti, on s'est fait braquer et emmené au commissariat.» Les parents de Grégory décident de resserrer la vis. « Je ne pouvais plus sortir après 20 heures. »

 

Le Clos, un quartier bourré de talents

 

C'est aussi à cette période qu'il découvre la danse hip-hop, le break et le smurf. « Je m'entraînais sous l'arche de la Défense et aux Halles. Dans la cour, au collège et au lycée, on organisait des rondes d'expression libre où chacun dansait et montrait ce qu'il savait faire. Il y avait une ambiance de folie ! » En 3ème, grâce à une professeure de théâtre, il s'aperçoit du plaisir qu'il éprouve à être sur scène. « On avait joué la Nuit des Rois de Shakespeare. J'avais eu le rôle principal. » Inévitablement la musique, le rap viennent se greffer au reste. « J'écris depuis tout petit. Je raconte la vie du quartier, les maux du ghetto. » Lorsqu'il passe son Bac, l'ambiance dans la cité se dégrade. « Ceux qui étaient allés en prison en 95, ressortent en 2001... L'ambiance est différente. Il y a des morts chaque été. En octobre 2003, on se retrouve avec le GIPN dans la cité... » Au moment des révoltes de 2005, au Clos tout reste calme. Greg lance un groupe ZOD (Zedoo original District), et enregistre des morceaux mais l'ambiance se durcit à nouveau. « En 2007, ça tire en pleine journée. Il y a quatre morts en deux mois. Nous, on ne comprend rien. On est des acteurs passifs. On est acteurs parce qu'on bouge, on fait des choses mais passifs parce qu'on ne deale pas... », décode-t-il. Un des ses potes se retrouve en prison. Le mixage ne se termine pas et le projet d'album s'endort. Pourtant pour Greg Master, le quartier du Clos recèle beaucoup de talents. Il dit son regret qu'on n'en parle jamais : « A Stains, il y a toujours des tournages. Là en ce moment par exemple, ils sont entrain de tourner un épisode de Joséphine, ange gardien... Il y a pleins de talents méconnus. Mais de ça, on en parle jamais dans les médias». Deuxième expérience théâtrale en 2008 : « Les âmes sensibles », une pièce écrite et mise en scène par Nacim Zerr, qui se déroule dans une cave, en plein milieu d'une émeute liée à la mort d'un jeune. « Un huis clos de deux jeunes et un flic. C'était palpitant, j'étais dans un état second sur scène.» Du déjà vu...

 

Inscrit à l'université à Villetaneuse, Greg travaille en même temps et enchaîne les missions d'auxiliaire de vie individualisé dans des collèges de Seine-Saint-Denis. Pendant l'été et les vacances scolaires, il est animateur au Service municipal de la Jeunesse de la ville. Et organise des sorties à la mer, au cinéma. En 2009, il devient assistant d'éducation dans la classe-relais de Stains. Ces classes de cinq à six élèves qui permettent un retour plus serein au collège. « Moi à 14 ans, si j'avais eu une classe-relais, ça m'aurait aidé. Pour beaucoup, je les connais parce que je suis de Stains, comme eux. Je sais d’où ils viennent. Je leur parle comme à des adultes. Et ils m'écoutent. » A 27 ans, Grégory Castro aimerait quitter l'appartement de ses parents et rêverait de s'investir davantage dans « l'artistique ». Mais, « je ne veux pas trimer. Je ne veux pas donner mon dos à la société. Même si j'y arrive tardivement, j'aimerais continuer dans le théâtre, dans la musique…» Avis aux metteurs en scène...

 

Ixchel Delaporte

photos I.D

 

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Athlétisme : le triomphe du sport d’en bas

2 Août 2010, 17:47pm

Publié par PCF Villepinte

 Aux championnats d’Europe, les succès français doivent beaucoup à l’énergie des clubs et de leurs bénévoles, qui œuvrent dans leur coin en étant de moins en moins soutenus par l’État. Barcelone (Espagne), envoyé spécial.

 

D’un bon vin, on dit qu’il rappelle son buveur. Pour la délégation française, Barcelone, 20e édition des championnats d’Europe d’athlétisme, sera à classer dans les crus d’excellence. Est-ce à dire que le buveur français est hors pair ? Pour certains, il ne faut rien exagérer. Jean-Claude Perrin, l’emblématique coach de la perche hexagonale, rappelle ainsi que les « Europe » ne sont que « la troisième division » de l’athlétisme planétaire.

 Le règne du bricolage et du dévouement total

S’il y a une trentaine d’années, l’athlétisme continental trustait environ 75 % des médailles lors des JO, aux JO de Pékin en 2008, les Européens n’ont décroché que 39 médailles sur 154 possibles. Ce préalable émis, l’athlétisme français a trouvé en Catalogne une énergie oubliée depuis 2003 et les Mondiaux en France. L’effet Christophe Lemaitre, peut-être ? Le sens de la gagne du jeune maître du sprint européen a décomplexé les plus expérimentés, comme Yohann Diniz, trente-deux ans. À peine titré sur 50 kilomètres marche, le Champenois remerciait « cette nouvelle génération qui nous booste et donne envie de mettre nous aussi notre pierre à l’édifice ».

À Barcelone, c’était « l’esprit club » qui régnait. La majorité des succès hexagonaux lors de ces Europe ont été forgés par des bénévoles et des coachs passionnés, à l’image de l’entraîneur de Lemaitre à Aix-les-Bains, Pierre Carraz, soixante-dix ans, professeur retraité d’EPS. Ou, plus jeune mais tout aussi dévoué, Olivier Darnal, trente-deux ans, ancien surveillant de collège qui a amené au sport la championne d’Europe du 200 mètres : Myriam Soumaré, bientôt âgée de vingt-quatre ans et seulement six ans d’athlétisme derrière elle au sein de l’Association amicale du pays de France athlétique 95. Auxiliaire de puériculture dans le civil, la jeune femme n’a réussi à s’épanouir que dans son cocon local (lire son portrait en page 12). Même si tout n’est pas toujours parfait : « Je suis très bien dans mon club. On a les moyens de s’entraîner, même si on peine parfois à recevoir des aides… »

La réussite de l’athlétisme français tient du règne du bricolage et de l’implication totale des bénévoles qui, à l’heure des grands championnats, traversent l’Europe en voiture pour soutenir les « champions » de leur club et déployer leurs banderoles. Comme celle de l’EFS Reims, le club de Diniz, qui proclamait à juste titre, vendredi : « Yohann, c’est champagne ! » C’est toujours cet esprit club et famille qui règne autour de Romain Barras, titré au décathlon. Même s’il s’entraîne au pôle France des épreuves combinées de Montpellier, le Nordiste n’oublie pas son club d’origine à Calais, et les bords de Manche où son père, professeur d’EPS, lui a donné ses premières bases athlétiques. Simplement, il dit : « Je ne suis rien sans les cinquante personnes qui ont fait le déplacement à Barcelone pour moi. »

 l’état fait la part belle aux ligues professionnelles

Des mots bleus qui tranchent avec l’arrogance d’autres Bleus en Afrique du Sud, récupérée à coups de communiqués par l’Élysée et le gouvernement. Pourtant, la défense des clubs n’est pas le point central du projet de loi en préparation au ministère des Sports sur la « compétitivité et l’éthique du sport », qui pointe plutôt un sport hexagonal aux mains d’un monde associatif pas assez compétent pour le faire briller sur les podiums internationaux… Et, en guise de solution, préconise de faire la part belle aux clubs et aux ligues professionnelles qui, eux, se battront pour éviter de partager leurs profits avec le sport amateur. C’est pourtant « notre soutien à tous les clubs et au mouvement sportif qui est le meilleur terreau pour des victoires », argumentait cette semaine Francis Parny, le vice-président du conseil régional d’Île-de-France en charge des sports et des loisirs, de passage à Barcelone pour soutenir un athlétisme français que l’Île-de-France promeut à travers un partenariat tissé avec la Fédération et la Ligue francilienne d’athlétisme. Alors, si dans la Catalogne de Dali, l’heure est à la célébration pour l’athlétisme français, souhaitons que les succès tricolores ne soient pas un de ces trompe-l’œil chers au maître de Figueras…                             Frédéric Sugnot

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Où s’arrêtera cette violence d’Etat ?

2 Août 2010, 17:04pm

Publié par PCF Villepinte

Le Président de la République sait faire campagne,  personne  ni à droite, ni à gauche pour mettre en doute cette capacité de Nicolas Sarkozy.

Depuis quelques jours, et surtout depuis son intervention à Grenoble, les discours de Président de la République qui, selon Le Figaro, « choquent  l’opposition », sont encore plus sécuritaires, très violents  et ont une odeur de campagne électorale  vingt mois avant l’échéance,  avec un contenu droitisé à l’extrême.

Cette violence dans le contenu de la politique  et de ses applications ne date pas de cet été meurtrier des expulsions ; l’ancien Maire de Neuilly sur Seine a débuté la manœuvre avec l’adhésion forcée  de ses amis politiques à sa candidature à la tête d’UMP. Cette action politique agressive, menée avec le concours des grandes fortunes de ce pays, a écrasé les concurrents de son propre camp pour faire de Nicolas Sarkozy le candidat principal de la droite. Elle s’est développée sur les terres de l’extrême droite entre les deux tours puis a atteint son objectif en envoyant l’ancien ministre de l’intérieur et ami des grands capitalistes financiers à l’Elysée. 

Depuis l’élection présidentielle, la violence de la campagne s’est transformée en une violence généralisée de l’Etat.

 La violence politique s’est caractérisée par la tentation de faire disparaitre l’influence de l’opposition en débauchant certaines personnalités du parti socialiste dont la conviction change selon la géographie et le cercle du pouvoir, ou en déroulant le tapis rouge médiatique pour certains élus locaux qui veulent tout changer dans leur parti, même son nom. Cette violence politique s’est aussi traduite par une ignorance volontaire du rôle des partis politiques, des organisations syndicales et du monde associatif pourtant nécessaire dans une démocratie parlementaire.

La violence économique, elle,  soutient  les grandes fortunes, souvent des rentiers, au détriment du monde du travail. Le bouclier fiscal n’est que la partie émergée de l’iceberg,  de cette politique qui frappe dans les poches des plus démunis pour envoyer des chèques- cadeaux aux possédants des grandes fortunes, il symbolise une politique violente envers le monde du travail et toute au service des amis du « Fouquet’s ».

La violence  dans le dialogue social. Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, avait espéré que les syndicats auraient, en la personne d'Eric Woerth ministre du Travail, « un ministre, et non des ordinateurs de Bercy, comme interlocuteur ». Ce souhait n’est pas exaucé.  Le dialogue social historique français se transforme en une gestion  volontariste et unilatérale de l’Etat, les réunions entre syndicats et ministères se résument à l’annonce de décisions déjà prises par le pouvoir. Comme au temps de l’empire  russe,  on règne par oukase.  Cette politique  cible certaines catégories de salariés en les faisant passer pour des privilégiés, et vise à dresser les salariés les uns contre les autres.

La violence institutionnelle se traduit par une réduction du  rôle de l’assemblée nationale  face au pouvoir exécutif grâce à la modification apportée à la Constitution avec l’appui de certains élus de gauche ayant déjà affiché leur soutien à la droite par le passé, et par la reprise en main forcée des collectivités territoriales avec la réforme en cours.

La violence policière se manifeste  dans tous les domaines de la société et touche les populations les plus vulnérables. L’ « expulsion particulièrement violente» qui a eu lieu à la Courneuve est l’exemple récent le plus marquant. La vidéo réalisée par l’association Droit Au Logement  montre en effet l’évacuation de militants et de squatteurs, couchés ou assis par terre, résistant à l’opération, agrippés les uns aux autres.  Une femme enceinte est évacuée de manière musclée. L’image la plus violente montre une femme, portant un bébé dans son dos, traînée parterre par les policiers.

Cette brutalité policière est l’instrument nécessaire et inévitable d’un pouvoir  qui a rompu le dialogue avec la société et ses représentants syndicaux, politiques et associatifs, pour imposer  une politique que le peuple n’approuve pas.

Cette violence institutionnalisée, dans  les domaines politique, économique, social  et policier s’est rarement vue depuis la fin de la guerre d’Algérie. La droite, depuis l’enterrement de la Constitution démocratique de la quatrième république en 1958, se conformait  plus ou moins à une présidence et une gouvernance républicaine du pays. Avec la présidentialisation « monarchique » du pouvoir exécutif et  la réduction du rôle du parlement  face à une société appuyée sur une gauche bien organisée, avec le PCF comme premier parti politique,  le dialogue social voire même une gouvernance « centriste » du pays s’imposait.

Depuis l’échec de l’UMP aux élections régionales, Nicolas Sarkozy doute de la possibilité d’organiser le centre, très volatil, à sa guise. Pour le candidat probable des élections présidentielles de 2012, il n’est plus question de copier les idées de Front National ou de le doubler. L’objectif principal de l’ancien ministre de l’intérieur est  de donner naissance à un « parti républicain » à sa droite et de gouverner  avec lui. Marine Le Pen à la tête de Front national pourrait lui faciliter la tâche, en faisant évoluer son parti vers la droite classique.

Dans cette situation complexe, « diviser pour gouverner » reste le mot d’ordre du camp de Nicolas Sarkozy. La (re)lecture du poème « Je n'ai rien dit*» de Martin Niemöller, rendu célèbre par Berthold Brecht, est encore d’une grande utilité.

Où s’arrêtera  cette violence d’Etat ? Pour l’instant personne n’est capable de le dire, ni de prévoir quels en seront les développements ou la profondeur… Mais logiquement ces maux dont sont frappés la République ne pourront cesser qu’en mai 2012. En attendant, pour faire barrage à cette politique droitisée à l’extrême, il  n’existe d’autre arme que l’unité dans l’action.

« Voila qui commande à tous les démocrates, à tous les républicains, aux associations et forces progressistes de s’unir rapidement dans une large riposte à la mesure des attaques portées contre nos principes et valeurs républicains » écrit Patrick Le Hyaric dans l’éditorial  de L’Humanité d’aujourd’hui.

Faisons des deux rendez-vous de la rentrée, les manifestations du 7 septembre et La Fête de l’Humanité la semaine suivante, de magnifiques et vibrants exemples de cette unité d’action du monde de travail.

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Abrahim Saravaki

 

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La Fête de l’Humanité est à vous !

2 Août 2010, 06:37am

Publié par PCF Villepinte

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Maya Macalou, femme-relais, doyenne des Africaines de Reims

2 Août 2010, 06:32am

Publié par PCF Villepinte

Médiation sociale, traduction, transmission d’informations, suivi des familles d’origine immigrée… Depuis trente-sept ans, Maya apporte un soutien précieux  aux habitants de son quartier, la cité Wilson à Reims.  

Maya Makalou

  Maya Macalou atterrit sur le sol français en novembre 1973. Elle arrive tout droit de Dakar par le regroupement familial. La grisaille et le froid enserrent la capitale. Son mari vient la chercher à l’aéroport, pour la conduire à Reims. « Là-bas, c’était pire encore, lance-t-elle dans un éclat de rire. Il pleuvait. Tout était mouillé. Je n’arrêtais pas de me demander si j’étais bien en France ». Au Sénégal, la France est perçue comme un paradis. Une image fabriquée « à travers les films qu’on voyait à la télévision ». Maya déchante très vite. Son mari travaille depuis 1967 comme ouvrier à l’usine, pour la société générale de fonderie Jacob-Delafon. Il occupe un appartement dans la cité Wilson, au sud de Reims.

A 20 ans, Maya est une étudiante brillante. Son bac en poche, elle accepte de se marier et espère ainsi pouvoir continuer ses études en France. Devenir médecin peut-être. « Les premiers mois, je ne connaissais personne. Mon mari partait travailler le matin et me demandait de rester dans l’appartement, la porte fermée à clé. Je ne comprenais pas cette manie des portes fermées, la manie de l’isolement. A Dakar, on ne ferme la porte que lorsqu’on va se coucher ». L’ennui et la solitude envahissent Maya. Au bout de quelques jours, elle est prête à repartir au Sénégal. Elle informe son mari. Mais elle sait, au fond d’elle, qu’elle n’a aucun moyen de quitter la France. « J’étais dans un trou, lâche-t-elle. J’avais envie de pleurer tout le temps. Je suis allée voir un médecin qui m’a dit que j’étais déprimée mais c’était impossible, pour moi c’était une maladie de Blancs ! ». Elle entre à son tour à l’usine et passe ainsi douze ans à Reims sans revoir le Sénégal. « C’était dur mais j’ai supporté ».

 

Un devoir envers la population africaine

 

Autoproclamée « première femme Africaine » à être arrivée dans ce quartier populaire rémois, Maya est la seule à savoir lire et écrire. Son mari est illettré comme la plupart des ouvriers qui débarquent des villages sénégalais. Sans le savoir, dès son arrivée en France, Maya devient « femme-relais ». Son mari revient le soir de l’usine avec des ouvriers qui ne savent pas remplir leurs papiers de sécurité sociale. D’autres ont besoin d’aller chez le médecin mais parlent le « yatoi-yamoi » et ne parviennent pas à se faire comprendre. « Pour moi, c’était comme un devoir envers la population africaine ».

Lorsque Maya accouche de son troisième enfant, elle arrête la chaîne pour s’y consacrer. Comme les autres femmes du quartier, elle fréquente la PMI (protection maternelle et infantile). C’est là qu’elle est « repérée ». « Je parlais le français, je l’avais appris à l’école coloniale ! Parfois, certaines femmes ne savaient pas comment expliquer ce qu’avait leur enfant et les médecins n’arrivaient pas à leur faire passer les indications pour les soigner. Alors je faisais la traduction ». Les médecins et la directrice du centre social s’aperçoivent du besoin criant de relais. « Là, c’était parti ». Maya aide bénévolement, accompagne les hommes et les femmes, fait le lien avec les différents services publics. Elle finit par maîtriser les dialectes : « wolof, bamabara, mandingue, peul… ».

Dans ce milieu médico-social, Maya fait la connaissance de Chantal Gazeau du GAMS (Groupe femmes pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles et autres pratiques affectant la santé des femmes et des enfants), qui gère l'association. « Elle est venue nous chercher au centre social et nous a proposé une formation de trois ans sur la nutrition et la prévention chez les petits ». Puis les connaissances s’étendent aux questions de santé chez les adultes, notamment sur les MST « pour qu’on puisse diffuser les informations, sans le jargon médical, à la population maghrébine et africaine ». Utile, même indispensable, la parole de Maya permet d’aborder avec les femmes du quartier Wilson des sujets considérés comme tabous dans le pays d’origine. Par exemple, l’excision, les violences conjugales, la polygamie ou parfois même le simple fait d’être enceinte. « Les gens arrivent en France avec la mentalité du pays. Ils croient qu’on fait toujours comme ça là-bas. Mais les choses bougent au pays. Les gens ici restent bloqués sur des traditions qui ne se justifient pas ». Alors pendant quinze ans, Maya développe sa méthode. Elle convie les femmes chez elle, pour boire un thé. « C’est plus facile de venir nous voir, moins honteux sans doute, que d’aller voir une assistante sociale ».

 

Du bénévolat au statut de salariée

 

Au milieu des années 80, Maya devient officiellement mais toujours bénévolement « femme-relais ». Les hommes voient sa démarche d’un mauvais œil. « Comme je savais lire et écrire, les hommes avaient peur que je fasse faire n’importe quoi à leur femme ». Les années passent et les hommes finissent par s’apercevoir qu’ils ont autant besoin que leur femme de Maya. « Quand il y avait des conflits de couple, on essayait d’abord de calmer le jeu puis de discuter et de réorienter les gens vers les services adéquats ». Maya se souvient de cette formation pour apprendre à dire non… Une fantaisie car « lorsqu’une femme arrivait chez moi à 4 heures du matin, la mâchoire cassée, je pouvais toujours appeler le 115, il ne se passait rien. Je ne pouvais pas lui dire non ! Quand une femme arrivait chez moi avec ses cinq enfants, après avoir découvert que son mari avait deux autres femmes, je les accueillais pour la nuit… ».

En juin 2001, trois postes d’adultes-relais se créent à Reims. Maya continue son travail de femme-relais, payée pour la première fois. A 57 ans, elle a été licenciée en juin 2010 par manque de subventions. Comme si le travail des femmes-relais n’était plus nécessaire. Maya a donc repris le bénévolat. Elle est fière d’avoir élevée ses sept enfants, de leur avoir permis « de devenir quelqu’un, même si on vient d’un quartier chaud qui a mauvaise réputation ». Maya Macalou a le sentiment d’avoir beaucoup donné et regrette que la nouvelle loi sur la retraite l’oblige à travailler un an de plus. Elle ne compte donc plus sur l’Etat mais sur ses enfants pour pouvoir se reposer, enfin.

 

Ixchel Delaporte

photo I.D


http://femmesrelais51.e-monsite.com

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Une croissance économique bridée

1 Août 2010, 17:10pm

Publié par PCF Villepinte

 Plusieurs instituts de conjoncture prévoient un nouveau ralentissement de l’activité en France. En cause notamment la dégradation de l’emploi et des salaires et la politique d’austérité du gouvernement.

Prudence : c’est le mot d’ordre qui s’impose à la plupart des analystes économiques dans leurs appréciations du devenir de la reprise en France et en Europe. Prudence, notamment après l’annonce par l’Insee, vendredi dernier, d’une baisse de la consommation des ménages de 1,4 % en juin. L’institut a précisé que la consommation des ménages en produits manufacturés a reculé de 0,9 % au 2e trimestre 2010 après une chute de 1,9 % au 1er. Sur l’ensemble de l’année, elle augmenterait au total de 1,2 %, soit plus qu’en 2008 et 2009 mais en deçà des années précédentes, où elle progressait de 2,5 % l’an.

Dégradation du marché du travail

Pour les économistes du Crédit agricole, point de doute, si la « consommation privée (est) bridée », cela tient à « la faiblesse des revenus en sortie de crise ». Ils rappellent que « le revenu disponible est le principal déterminant de la consommation privée en France… Or, la dégradation du marché du travail français maintient actuellement sous pression les revenus des ménages. L’emploi marchand a, en effet, baissé de 2,1 % en 2009. Dans ce contexte, les revenus d’activité (en valeur) ont nettement ralenti ». Si les salaires fixes ont résisté en 2009, le total des rémunérations a, lui, plutôt été freiné (+ 1,3 %) du fait de la baisse des parts variables et « cette tendance s’est poursuivie au premier trimestre 2010 ». Pour la suite, le service d’études économiques avoue sa perplexité mais craint que « l’ajustement des finances publiques » mis en œuvre en France et en Europe n’incite les ménages à « augmenter leur taux d’épargne, en anticipation d’une hausse des impôts ». Compte tenu de tout cela, il en conclut que « la consommation privée ne pourra pas être un moteur dynamique de la croissance en France à court et moyen terme ».

« Freinage en vue », indique pour sa part le service de recherche de BNP Paribas dans sa note de juillet-août. Il justifie cette affirmation en pointant du doigt les « plans de réduction des déficits budgétaires » dont l’effet jouera à plein à partir de 2011. Il remarque que « les données conjoncturelles les plus récentes montrent que, après une faible progression au 1er trimestre (0,1 %), l’activité a probablement retrouvé au 2e trimestre une croissance plus vigoureuse (autour de + 0,5 %). La reprise devrait se poursuivre cet été, mais pourrait commencer à marquer le pas en fin d’année, cette baisse de régime étant annonciatrice d’un freinage plus marqué en 2011 ».

Les conséquences risquent d’être en cascade. En effet, la faible croissance actuelle est en grande partie tirée par les exportations, notamment vers les pays de l’Union européenne. Or, l’engagement partout sur le continent de politiques de réduction des dépenses publiques va probablement avoir un impact sur le commerce intra-européen. Ce scénario souligne la dangerosité de ces politiques de restriction de la dépense publique qui visent avant tout, comme l’a récemment rappelé la chancelière allemande, Angela Merkel, à « préserver la stabilité de l’euro ». Oui, l’austérité tue la croissance.

Pierre Ivorra

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Attention, affiches subversives !

1 Août 2010, 17:06pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

C'est une affiche comme celle que nous publions ci-contre qui vaut à trois jeunes militants communistes de comparaître lundi devant un tribunal, après avoir passé une nuit en garde à vue. Pour des affiches collées avant le passage de Nicolas Sarkozy à Grenoble.

Un véritable "délit d'opinion", s'indigne la fédération de l'Isère des Jeunes communistes. Les affiches auraient, selon la police, un caractère "attentatoire à la dignité du Chef de l'Etat". Collées par les trois jeunes militants à Grenoble, avant le passage-éclair de Nicolas Sarkozy dans l'Isère, venu y tenir un discours ultra-sécuritaire, largement attentatoire aux principes républicains. Ces affiches valent aux trois jeunes une comparution imédiate lundi.

 

Le groupe communiste de la ville de Grenoble "condamne fermement cette atteinte brutale à la liberté d’expression et d’opinion, utilisée de manière opportuniste dans le contexte des évènements récents dans le quartier de la Villeneuve et de la venue du chef de l’Etat ce même jour… Même sous la monarchie, le droit de caricature était toléré".

"Je suis très en colère, a ajouté l'élu PC de Grenoble Patrice Voir : on retient des militants en garde à vue tout cela sous prétexte que le chef de l'Etat vient à Grenoble. Ceci alors que ce dernier, dans son discours, stigmatise les Roms et fait aussi un amalgame entre délinquance et immigration. Je suis à la fois scandalisé et inquiet pour les libertés publiques".

Le groupe communiste de la ville de Grenoble "exige l’abandon pur et simple des charges retenues contre ces trois militants ".

 

Depuis l'affaire de la poupée vaudou à l'effigie de Sarkozy, le délit d'atteinte à la dignité du chef de l'Etat a retrouvé de la vigueur. Quand ce n'est pas le président en personne, ce sont volontiers des policiers qui font du zèle en marge des déplacements officiels du chef de l'Etat.

 

Pourtant en 2008, la cour d'appel de Paris déboutait celui qui se posait aupravant en défenseur des caricaturistes, et les magistrats n'avaient pas interdit à la vente la poupée vaudou, comme le réclamait Nicolas Sarkozy.

Le chef de l'Etat avait été débouté de sa demande d'interdiction de la poupée vaudou en première instance le 29 octobre. Le tribunal de grande instance de Paris avait en effet estimé que cette  "représentation non autorisée de l'image de Nicolas Sarkozy ne constitu(ait) ni  une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle". Un tel gadget "s'inscrit dans les limites autorisées de la liberté  d'expression et du droit à l'humour", avaient ajouté les magistrats Isabelle  Nicolle, Nicolas Bonnal et Anne-Marie Sauteraud. C'était la première fois qu'un président de la République en exercice perdait un  procès pour atteinte au droit à l'image.
Sur les poupées représentant Nicolas Sarkozy figuraient des inscriptions faisant  référence à son parcours politique ou à ses propos,  comme le mot "racaille" pour qualifier des jeunes de banlieues, ou le "Casse-toi pauv'con" lancé au salon de l'Agriculture  à un homme qui avait refusé de lui serrer la main.

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