Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

actions

Retraites

30 Janvier 2023, 08:09am

Publié par PCF Villepinte

L’histoire sociale s’écrit maintenant

L'Humanité Samedi 28 Janvier 2023

Sophie Binet

Sophie Binet, pilote du collectif femmes mixité de la CGT et secrétaire générale de l'Ugict. © Albert Facelly

Photo Albert Facelly pour L’Humanité.

Plus de 2 millions. Cela fait trente ans que nous n’avions pas été aussi nombreux dans la rue, qui plus est pour une première journée préparée en moins de dix jours. Le nombre de grévistes est encore plus élevé. Il frôle les 50 % dans la plupart des services et entreprises publics, et a aussi atteint des records dans le privé, avec une production à l’arrêt dans de nombreuses industries, des commerces fermés, etc.

La mobilisation dépasse largement les cercles militants traditionnels. Cadres et professions intermédiaires, salarié·e·s du particulier employeur, de petites entreprises, beaucoup de primo-manifestant·e·s… rassemblés par une détermination impressionnante. Ceci confirme combien la question des retraites rassemble. Ceci confirme également la dégradation des conditions de travail. Le lean management, la suppression de tous les temps morts et l’intensification du travail rend inenvisageable l’exercice professionnel après 60 ans, y compris dans les professions intellectuelles.

Nous avions déjà gagné la bataille de l’opinion, nous avons désormais gagné celle contre la résignation espérée par le pouvoir. Nous avons maintenant la confirmation que nous pouvons gagner. La forte mobilisation des préfectures et sous-préfectures met sous pression les parlementaires et fragilise l’alliance avec la droite. Fébrile, le pouvoir cherche des mesures pour déminer, mais les revendications des salarié·e·s et de l’intersyndicale sont claires: pas un mois, pas une année de plus, non au report de l’âge de départ à la retraite! Lhistoire sociale, de 1995 à 2006 en passant par 2020, démontre que larme offerte par les institutions de la Ve République ne suffit pas.

Rien n’est écrit d’avance, tout dépend de nos initiatives pour élargir le mouvement, pour proposer à tous les syndicats d’entreprises qui n’ont pas participé au 19 janvier de rentrer dans la danse, mobiliser d’avantage de salarié·e·s du privé et aider les organisations de jeunesse – dans le respect de leur indispensable autonomie – à la mobilisation des lycéen·ne·s et des étudiant·e·s.

Continuons à décrypter précisément l’impact de la réforme pour chacune et chacun. Continuons à démontrer qu’il s’agit d’un enjeu de partage des richesses, en martelant les alternatives de financement. Faisons le lien avec les revendications propres à chaque entreprise, en matière de salaire, d’emploi ou de conditions de travail ; pas question de laisser le patronat tranquille!

Alors que le calendrier parlementaire s’annonce rapide, impossible d’en garder sous la pédale, c’est toutes nos forces qu’il faut mettre maintenant dans la bataille. Les secteurs de l’énergie et du raffinage montrent la voie.

Évitons la grève par procuration! Partout où cest possible, construisons la grève reconductible, avec des modalités adaptées pour permettre au maximum de salarié·e·s de sy impliquer, notamment aux salarié·e·s du privé et aux cadres et professions intermédiaires, soumis à des pressions managériales très fortes: alternance jours de grèves/jours de travail, à limage du modèle inventé par les cheminot·e·s en 2019, débrayages dune heure chaque jour pour désorganiser les lignes de production, grève du zèle et des heures supplémentaires, arrêts maladie collectifs pour contourner les réquisitions dans la santé…

et retrouvons-nous tou·te·s ensemble lors des journées d’action intersyndicale. Des modalités diverses, mais un mot d’ordre unique: le 31 janvier et après on arrête tou·te·s!

 

Voir les commentaires

Retraites.

27 Janvier 2023, 10:06am

Publié par PCF Villepinte

 Les syndicats investissent le terrain pour convaincre les Français

Après la réussite de la journée de mobilisation du 19 janvier contre la réforme du gouvernement, grèves et initiatives se multiplient localement pour emporter le soutien de la population, avant le deuxième acte, le 21 janvier. 

L'Humanité Vendredi 27 Janvier 2023

Stéphane GuérardCécile RousseauNaïm SakhiSamuel Ravier-Regnat

samir maouche

Au soir du 19 janvier, fort des deux millions de personnes défilant dans les rues de France contre le projet de réforme des retraites, les leaders des huit organisations syndicales unies contre le texte Borne-Dussopt s’étaient donné du temps pour évaluer l’impact de l’incroyable élan populaire né de cette première journée de mobilisation. Sur la route conduisant au retrait de la réforme, il y aura bien une deuxième étape: le 31 janvier.

Entre-temps, le gouvernement a présenté les détails des mesures accompagnant la régression de l’âge de départ, de 62 ans à 64 ans, ainsi que l’accélération du tempo des économies prévues sur le dos des travailleurs, avec le passage subito presto de 41 à 43 annuités de cotisations pour espérer une pension à taux plein. L’Assemblée nationale se saisit, le 30 janvier, du projet de loi. Pas grave. Dans ce long combat social arbitré par les Français, qui ne peut se régler que par KO, les syndicats ont misé sur un long et patient travail de conviction et de contre-argumentation avant le second round de mardi.

D’entreprises en administrations, de distributions de tracts en «retraites aux flambeaux», de journées de grève en opérations coups de pouce des électriciens aux boulangers, les initiatives se sont multipliées. Est-ce ce travail de fond qui commence à payer? 72 % des Français se prononcent désormais (sondage Elabe pour BFMTV) contre le projet gouvernemental ; 57 % déclarent même quils comprendraient que «les grévistes bloquent le pays, car cest le seul moyen pour que le gouvernement retire ou modifie sa réforme». LHumanité a suivi ces préparatifs et pris le pouls de cette mobilisation qui monte.

A Paris, chez les gaziers, aller jusqu'au retrait

Ils sont une petite quarantaine à monter les étages du siège régional de GRDF pour soutenir deux de leurs collègues menacés de procédures disciplinaires à la suite des huit semaines de grèves victorieuses pour les salaires, fin 2022. Malek Bouakkaz fait le point sur l’autre grand sujet: la réforme des retraites. «En ce qui concerne les AG, nous avons terminé le tour des sites», se félicite le secrétaire général adjoint de la CGT énergie 93.

Cette réforme n’est pas un petit sujet. Le régime spécial de ces 140000 agents reconnaît la pénibilité de certains de leurs métiers avec un départ possible dès 57 ans. Une contrepartie qui ne concernerait plus les nouveaux embauchés. Or «un électricien ou un gazier ont 5 à 7 ans despérance de vie en moins que la moyenne», rétorque Malek, qui promet de rester «déterminé jusquau retrait».

A Saint-Denis, les étudiants votent la grève à l'unanimité

À l’université Paris-VIII de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), rendez-vous a été donné pour une assemblée générale, le 25 janvier, à l’heure du déjeuner. L’affluence rappelle les grands jours qui ont fait la réputation militante de la fac dionysienne: amphithéâtre bondé, étudiants assis à même le sol, entre les travées qui séparent les bancs couleur de miel, ou debout, en haut des escaliers. Plus de 250 personnes sont présentes. «On a la plus grande AG étudiante de France!» fanfaronne une participante. L’heure est à l’enthousiasme et à la projection dans la suite. Désarçonnés par le choix d’attendre le 31 janvier pour une nouvelle journée de mobilisation nationale après la démonstration de force du 19 janvier, les étudiants entendent accélérer le mouvement contre un projet fortement rejeté par les jeunes, selon les sondages (71% des moins de 35 ans y sont défavorables, daprès une étude Ifop du 16 janvier).

...

Un appel à une assemblée générale interprofessionnelle vendredi est voté, ainsi qu’une autre le lundi, interfacs et avec les lycées cette fois. Le principe d’une grève mardi est adopté à la quasi-unanimité. Un ancien de Paris-VIII, désormais salarié de l’énergie et syndiqué à la CGT, harangue le public: «Si on veut gagner cette lutte, il faut que tout le monde fasse la grève, pas seulement les travailleurs des secteurs quon appelle stratégiques! Mardi, il faut quil y ait des taux de grévistes énormes!» Tonnerre d’applaudissements.

A Evry, ouvriers et instits marchent aux flambeaux

Le froid glacial de cette fin janvier n’a pas entamé la détermination des 250 manifestants réunis place des Terrasses-de-l’Agora, à Évry (Essonne). Dans la nuit, la marche aux flambeaux organisée par l’intersyndicale de l’Essonne fait son effet. Antonio, drapeaux de la CFDT à la main, est électrotechnicien chez le fabricant de câbles Nexans. «Quand on travaille sous les machines, à les réparer à genoux et à les déménager à la force de nos bras, la retraite à 64 ans, nous n’y arriverons jamais. À 60 ans nous sommes déjà cassés.» À ses côtés dans le cortège, son collègue Patrick poursuit: «Je pouvais partir au 1er janvier 2024. Mais, avec la réforme, je devrais cotiser plus de trimestres.»

Avec 40 ans d’ancienneté dans la même entreprise, Patrick manifestera le 31 janvier, «avant tout pour (s)es enfants et petits-enfants». Selon lui , «leur avenir est incertain, car à chaque mandat les gouvernements font adopter une réforme des retraites toujours plus contraignante». Le 19 janvier, à Nexans, 80 des 220 salariés du site Draveil étaient en grève. «Avec les camarades de FO, nous nous cotisons pour payer un bus pour le 31 janvier», assure Antonio, pour qui «lintersyndicale est un atout, d’autant que les salariés comptent sur cette unité».

Plus loin dans le cortège, Sonia, une enseignante de maternelle, fulmine. «Je nai que 52 ans et je suis rincée. Physiquement, deux ans de plus à se pencher sur les petits pour leur apprendre à écrire ou les porter quand ils ont un bobo, ce n’est pas tenable.» Le 19 janvier, le taux de grévistes atteignait 70% dans le primaire en Essonne. «Des collègues se tâtent encore à faire grève» le 31 janvier, souligne cette militante FSU. Comment les convaincre? «En leur démontrant que cette réforme est injuste. Il va falloir travailler plus longtemps, sacrifiant ainsi les corps et par la même occasion les enfants.»

À la sortie du RER, tracter pour «se donner confiance»

«Tous les syndicats unis contre la réforme des retraites! On va les faire plier!» Ils sont une vingtaine, estampillés CFDT, CGT, FO ou Solidaires, à braver le froid, ce jeudi matin, pour dénoncer le projet gouvernemental et appeler à participer à la manifestation nationale du 31 janvier. Six mille tracts ont été imprimés, que distribuent les militants postés à diverses sorties du RER B et du RER D, à Saint-Denis. «On va voir les gens pour les convaincre et leur donner confiance dans la possibilité de gagner. Il s’agit de construire un climat de mobilisation», explique Kamel, secrétaire général de la CGT 93. Reza, son homologue de FO, ne dit pas autre chose: «Ici, cest un département très populaire. Tout le monde a compris quil allait falloir travailler deux ans de plus, et les gens trouvent ça dégueulasse. Maintenant, il faut que ça se traduise par de la mobilisation.»

À 7 heures arrivent les ouvriers et les agents d’entretien –  «la France qui se lève tôt». Un peu plus tard, c’est au tour des cadres de descendre des trains. Tout le monde ne s’arrête pas: il faut se presser pour aller au travail. Mais les syndicalistes sont optimistes. «On sent quon a le soutien de la population. Les gens sont contents de nous voir», s’enthousiasme Jules, militant CGT, conforté par les résultats d’un sondage Elabe qui a montré, la veille, l’hostilité croissante de l’opinion publique à la réforme des retraites. Au même moment, une femme blonde emmitouflée dans son manteau passe en levant le poing: «On est avec vous!»

Les dockers, les portuaires… et les clowns du gouvernement

Dès 6 h 30, une cinquantaine de dockers, en grève, ont bloqué l’entrée du plus gros céréalier du port de Rouen (Seine-Maritime), Sénalia, répondant à l’appel de la CGT des ports et docks. «On a presque dix ans despérance de vie en moins que le reste de la population, ce nest même pas envisageable de décharger les bateaux deux ans de plus», tranche Judicaël Jibon, secrétaire adjoint de la CGT des ouvriers dockers et assimilés.

De l’autre côté de la Seine, plus d’une centaine d’agents portuaires ont, entre autres, bloqué le siège du Grand Port maritime de Rouen. Une énorme pancarte a été soudée sur le bitume représentant Olivier Dussopt, Élisabeth Borne et Emmanuel Macron en clowns. Fabrice Lottin, secrétaire général de la CGT portuaires, contemple: «Comme ils mentent sur tous les sujets, ils ne sont absolument pas crédibles. On est prêts à monter crescendo dans la lutte pour garder nos acquis.»

Chez Enedis, une jeune génération prête à se battre pour un service maximum

Hervé (1) s’est mis en grève, ce jeudi. Dans le local syndical de la CGT, au siège d’Enedis à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), il s’informe sur le parcours parlementaire de la réforme des retraites: «Mais, au fait, cest quoi cet article 47.1?» Les détails comptent dans cette lutte qui a le vent en poupe: «Les gens veulent relever la tête. Le Covid a endormi les colères, mais elles repartent avec l’inflation et cette réforme.»

Salarié d’une entreprise des industries électriques et gazières, il pourrait partir à 58 ans. «Uniquement parce que jai quinze ans de travail actif avec de la pénibilité», précise-t-il. Avant d’œuvrer dans les bureaux, Hervé a débuté «en bas de l’échelle», comme releveur de compteurs EDF-GDF. Puis il est devenu technicien clientèle. «Quand il y a un black-out, on intervient, même de nuit où lappréhension nest pas la même et nécessite une meilleure concentration, explique l’agent Enedis. 

Si un pompier appelle à 3 heures du matin, c’est une vraie pression. Dans nos métiers, nous sommes responsables des gens, tout en étant tributaire des contraintes climatiques.» Aujourd’hui, l’agent est opérateur dans un centre d’appels et dépannage (CAD). En service discontinu, il travaille en 3 × 8. «Le travail de nuit, même si on est devant un ordinateur et un téléphone, cest pénible. Le corps est fait pour dormir la nuit», mesure Didier Hamelin, lui aussi opérateur.

Ce jeudi 26 janvier, 50% des agents du CAD ont répondu à lappel à la grève de la CGT énergie. «Au-delà, nous pouvons être réquisitionnés, car il faut assurer le service durgence», poursuit le délégué syndical CGT. Sur le site, une assemblée générale, toutes professions confondues, s’est tenue le week-end dernier. «La nouveauté, cest que les jeunes sont prêts à se battre et ne disent plus quils nauront pas de retraite, note le responsable syndical. Pour certains, âgés entre 25 et 35 ans, le 19 janvier était leur première manifestation.» Sans doute pas la dernière. L’union locale CGT avait rempli deux cars le 19 janvier. Au moins quatre sont prévus pour le 31 janvier.

(1) Le prénom a été modifié.

 

 

Voir les commentaires

Meeting le 17 janvier à Paris

12 Janvier 2023, 11:09am

Publié par PCF Villepinte

En campagne pour nos retraites ! 

Nous vous donnons rendez-vous le mardi 17 janvier 2022 à 19H au gymnase Japy dans le 11ème arrondissement (métro Voltaire) pour un grand meeting de mobilisation contre la réforme des retraites.

Prises de parole annoncées :

➡️ Olivier Faure pour le PS

➡️ Marine Tondelier pour EELV

➡️ Mathilde Panot pour LFI

➡️ Fabien Roussel PCF

➡️ des salarié·es

 

Voir les commentaires

 Retraite à 64 ans :

11 Janvier 2023, 08:04am

Publié par PCF Villepinte

 les syndicats appellent à une journée de mobilisation le 19 janvier

Élisabeth Borne dévoile la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.

Les principales annonces :

L’âge légal de départ est repoussé progressivement pour atteindre 64 ans en 2030, contre 62 ans aujourd’hui.

Pour une retraite à taux plein, il faudra avoir cotisé 43 ans dès 2027 au lieu de 2035 comme le prévoyait la réforme Touraine votée en 2014. La réforme des retraites prévoit donc d’accélérer l’allongement de durée de cotisations.

La réforme acte la fin de « la plupart des régimes spéciaux de retraite existants ».

Une partie de bonneteau sur les cotisations sociales : « Nous demanderons aux employeurs une contribution supplémentaire pour le financement de la retraite. Mais nous refusons qu’elle augmente le coût du travail : c’est pourquoi nous baisserons symétriquement la cotisation des employeurs au régime des accidents du travail et des maladies professionnelles. »

Et, comble du cynisme : le ministre du Travail Olivier Dussopt invite ceux dont le métier est trop usant à en changer en cours de carrière.

Le Medef salue dans un communiqué les « décisions pragmatiques et responsables » du gouvernement... Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, a assuré que la droite est « satisfaite d'avoir été entendue ».

L'ensemble des membres de la Nupes (PS, PCF, LFI et EELV) dénoncent « un projet brutal ».

Les huit principales organisations syndicales (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et Solidaires) ont annoncé mardi soir, à l’issue d’une réunion à Paris, une journée de mobilisation contre le projet gouvernemental jeudi 19 janvier.

Retrouvez ci-dessous toutes les mesures envisagées, leurs conséquences pour chacun d'entre vous, ainsi que les premières réactions politiques et syndicales.

Mise à jour Mardi 10 Janvier 2023 - 20h47

 

Voir les commentaires

Réforme des retraites :

11 Janvier 2023, 07:57am

Publié par PCF Villepinte

 

Alors qu'une très forte majorité, sondage après sondage, s'oppose à un recul de l'âge légal de départ à la retraite, alors que plus d'un·e salarié·e sur deux n'est déjà plus en activité entre 55 et 64 ans, alors que notre société, le monde du travail et la jeunesse ont tant besoin d'une réforme pour une bonne retraite pour répondre aux défis de la période actuelle et des prochaines décennies, Emmanuel Macron et le gouvernement ont décidé, plus encore qu'un passage en force, d'une fin de non recevoir vis-à-vis des besoins humains et sociaux, veulent en finir avec ce qui est consubstantiel à notre façon de concevoir une société solidaire. 

Les efforts de communication, les mensonges aussi, ne peuvent cacher qu'Elisabeth Borne propose un basculement dont le pays ne veut pas. Avec cette réforme, Macron et l'exécutif, soutenus par les Républicains, s'adressent prioritairement au grand capital, aux instances européennes et aux marchés financiers. Moins de dépenses sociales en travaillant plus longtemps pour des pensions plus réduites encore pour l'immense majorité des retraités. Ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées. Il s'agit d'une entreprise de démantèlement de l'Etat social, de notre système de sécurité sociale, de l'esprit de solidarité.

Ils veulent faire travailler plus longtemps les mêmes, alors qu'il y a 6 millions de privé·es d'emploi et d'immenses besoins de production et de services, publics comme privés. La voie du progrès, ce sont la création d'emploi, l’augmentation des salaires, la formation - base fondamentale de consolidation du système. Il est aujourd’hui miné par la finance, le coût du capital et la précarité.

On peut, au contraire d'Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, emmener les entreprises et le pays vers un chemin de progrès en rompant avec la finance pour sortir notre pays de la crise et répondre aux besoins de développement humain !

Un front syndical uni et déterminé est constitué pour s'opposer et mettre en échec cette réforme détestable. Le Parti communiste francais, avec les autres partis de gauche et écologistes, les forces sociales et citoyennes, appelle à la plus large mobilisation, à la riposte la plus forte et rassembleuse. Une réforme pour une bonne retraite, comme nous la proposons, c'est possible, nécessaire et efficace ( ➡️ unebonneretraite.fr).

Le financement est la question décisive. Nous formulons des propositions de financement précises, crédibles et les mettons à la disposition : création d'une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises et augmentation des cotisations en modulant les cotisations à la hausse pour les entreprises qui taillent dans l'emploi, les salaires, les dépenses de formation.

Partout dans le pays, nous  allons démultiplier les échanges et animer l'indispensable débat sur un nouvel âge de progrès social pour les retraites, pour une autre conception du travail, de la répartition des richesses, des critères de gestion des entreprises, pour  sécuriser l'emploi et les parcours professionnels, de la fin du lycée à la retraite avec un âge légal de départ à 60 ans, en tenant compte dans les annuités des périodes de formation.

Comme nous avons pu le faire et le réussir en 2005 sur le traité constitutionnel européen, notre peuple dispose de ressources considérables pour décider de ce que doit être l'avenir.

 

 

 

Voir les commentaires

Déploiement à l’union locale de Roissy

28 Décembre 2022, 08:38am

Publié par PCF Villepinte

Effervescence à l’Union locale de Roissy.

Premier bassin d’emploi d’Ile-de-France, avec 90 000 salariés répartis dans plus de 750 entreprises, l’Union locale CGT de la plateforme de l’aéroport de Roissy a du pain sur la planche. Pour aller à la rencontre des salariés, la structure locale CGT a décidé de se déployer une fois par mois dans les centaines de kilomètres de couloirs et parkings du site.

 

Au fond d’un parking, la nouvelle bourse du travail est plus accessible que l’ancienne même s’il n’y a pas de fléchage depuis la sortie de la navette qui relie les parkings aux terminaux de l’aéroport.

Le déploiement, ça s’organise.

Plus d’une dizaine de camarades de la CGT s’activent. Nicolas, secrétaire de l’UL fait le point avant que les équipes ne se déploient. C’est la seconde initiative décidée par la nouvelle direction de l’Union locale élue en début d’année.

« Nous allons installer une table à la sortie de la navette du terminal. Par équipe de deux ou trois, je vous propose de nous déployer sur la zone. Nous distribuerons le tract et proposerons une consultation sur les salaires. »

Il distribue les gilets rouges CGT pour identifier les militants et des paquets de cartes de visite de l’UL pour faire connaître l’adresse des nouveaux locaux.

Aller au contact des salariés.

14 militants s’étaient inscrits à l’initiative. Au total, ils sont une vingtaine sur le lieu de rendez-vous. Lors du dernier déploiement, en novembre, ils avaient ciblé les parkings pour toucher les salariés des plateformes logistiques.

Mais, en cette veille de départ en vacances, l’Union locale a choisi les couloirs de l’aéroport. Alors, pas facile de différencier les voyageurs des travailleurs dans le flot continu des allées et venues.

En fins connaisseurs des lieux et des habitudes, les équipes essayent de repérer les emplacements stratégiques devant les sorties réservées aux personnels.

« La CGT est bien implantée dans les grosses entreprises comme Air France, ADP, Transdev. Nous sommes aussi présents chez les loueurs de voitures ou dans la logistique, mais il y a beaucoup d’intérimaires, de turn-over et de la sous-traitance en cascade. C’est plus difficile pour implanter une activité syndicale pérenne. » constate le Premier secrétaire de l’Union locale.

Des initiatives encourageantes.

À la fin de la pause-déjeuner, certains militants rejoignent leur lieu de travail. Les autres se retrouvent à l’UL pour partager un repas et débriefer.

Sans attendre le dépouillement de la consultation, les camarades font remonter les discussions avec les salariés. Si la question salariale est présente, les conditions de travail et la précarité des contrats de travail ressortent également des échanges. Les militants font le lien avec le projet de réforme des retraites.

« C’est certain, le sujet de la retraite sera dans toutes les têtes. On se tient prêt. » Prévient un militant en attendant que soit fixée la date de la prochaine initiative.

Lire le tract et accéder à la consultation de l'UL CGT de Roissy en cliquant ici. 

 

Voir les commentaires

JE SIGNE LA PÉTITION 👇https://www.pcf.fr/petition_pour_garantir_l_energie_a_tous 

4 Décembre 2022, 08:29am

Publié par PCF Villepinte

18460 ont signé, objectif 20000 !

JE SIGNE LA PÉTITION 👇https://www.pcf.fr/petition_pour_garantir_l_energie_a_tous


L’accès à l’énergie est un droit vital pour vivre décemment, pouvoir se chauffer, se déplacer, se nourrir et produire de nouvelles richesses. L’énergie est, par conséquent, un bien commun de la Nation et ne peut être considérée comme une simple marchandise.

La libéralisation et la mise en concurrence dans le secteur de l’énergie impulsée par Bruxelles est loin d’avoir été bénéfique pour les usagers. La mise en œuvre de ces politiques néolibérales n’a fait qu’amener complexité, hausse des tarifs et disparition du service public de proximité.

En l’espace de plusieurs années, les prix ont explosé, en particulier pour le gaz, + 12,6 % au 1er octobre 2021 après 7,9 % au 1er septembre, 10 % en juillet et 5,3 % en août, soit au total 57 % pour l’année 2021. La hausse du prix du gaz augmente systématiquement le prix de l’électricité, qui lui est indexé par la façon dont a été organisé le marché spéculatif européen.

La facture d’électricité, elle, a augmenté de 10 % en 2020 et de 4 % début 2022. Si nous n’agissons pas tous ensemble, une nouvelle hausse de 15 % du gaz et de l’électricité est prévue au 1er janvier 2023.

Les familles, les services publics et même les entreprises, notamment les TPE-PME, sont aujourdhui dans lincapacité dhonorer des factures exorbitantes. Le nombre de Français·e·s en situation de précarité énergétique est passé de 4 millions à 12 millions de personnes en moins de 15 ans, et va vraisemblablement s’aggraver cet hiver.

Pourtant, des solutions existent pour retrouver une maîtrise de la production énergétique et baisser les factures !

Télécharger la pétition au format pdf


POUR

1️ Retrouver une réelle maîtrise publique du secteur de lénergie par un service public de l'énergie qui permettrait de coordonner et fédérer toutes les entreprises du secteur, pour sécuriser la production, la distribution, ainsi que les dépenses humaines (emploi, formation, salaire) et les investissements nécessaires dans un mix énergétique (nucléaire et énergies renouvelables) pour atteindre les objectifs de la transition écologique et la sortie urgente des énergies fossiles. 

2️ Passer la TVA à 5,5% (au lieu de 20%) pour l’électricité et le gaz, parce qu’ils sont des produits de première nécessité.

3️ Interdire les coupures tout au long de l’année pour les ménages et les services publics.

4️ Mettre fin aux dispositifs d’ARENH et du marché spéculatif européen de l’énergie.

JE SIGNE LA PÉTITION 👇

https://www.pcf.fr/petition_pour_garantir_l_energie_a_tous 

18460 ont signé, objectif 20000 !

 

Voir les commentaires

HAUSSE des TARIFS  des TRANSPORTS  PUBLICS en IDF

30 Novembre 2022, 10:53am

Publié par PCF Villepinte

Valérie  PECRESSE  et GOUVERNEMENT :

 ARRETEZ de FAIRE les POCHES des USAGERS des TRANSPORTS !!

      

Invoquant un manque de 750 Millions d’euros dés 2023 pour boucler le budget de fonctionnement des transports publics, Valérie PECRESSE, Présidente de la Région IDF et du CA d’IDF/Mobilités, propose de passer, entre autres, le PASS NAVIGO mensuel de 75,20 euros à 90 euros soit + de 20% et le ticket de métro à l’unité de 1,90 euros à 2,30 euros soit une hausse de 21%. 

Sans nier le contexte particulier dans lequel nous évoluons, nous considérons que la situation financière dans laquelle se trouve IDF/Mobilités relève de la seule responsabilité de la Présidente de Région et du Gouvernement !

Les usagers des transports n’ont pas à faire les frais des choix et des carences de gestion imputables à la Région IDF et au Gouvernement MACRON. La Présidente de Région a trop longtemps ignoré les propositions de nouvelles recettes et d’axes d’amélioration des transports du quotidien formulées par les associations et les partis politiques de Gauche au CA d’IDF/Mobilités.

Pour sa part le Gouvernement a refusé à plusieurs reprises de décider l’augmentation du Versement Mobilité, payé par les banques et les sièges sociaux des plus grandes entreprises, installées à Paris et à la Défense !

Face à cette incurie coupable, la Convergence Nationale Rail (CNR) en lien avec d’autres forces, demande, dans un contexte de dégradation du pouvoir d’achat et de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, d’arrêter de ponctionner les usagers !  STOP aux hausses des tarifs envisagée ! Le remède proposé sera pire que le mal, accentué avec l’ouverture à la concurrence des transports publics en IDF !!

La CNR appelle à la manifestation  sous les fenêtres de l’Hôtel de Région à St OUEN (93) Mercredi  07 Décembre 2022  9h où la hausse des tarifs sera soumise au vote des élus-es.

 

Voir les commentaires

Qatar 2022

17 Novembre 2022, 10:57am

Publié par PCF Villepinte

PCF 16/11/2022

 – Action coup de poing devant la FFF

Les jeunes communistes interpellent le président Noël Le Graët sur son silence, en déployant un maillot de football géant devant le siège de la FFF.

À moins de 24 heures du décollage des Bleus pour le Qatar et à une semaine de leur premier match, les jeunes communistes interpellent Noël Le Graët et la FFF sur leur silence vis-à-vis de ce qu’il se passe au Qatar.

«Qatar, assassins, FFF silence complice», «Rendez-nous le foot!», pouvait-on entendre mardi 15 novembre, en présence du député communiste Jean-Paul Lecoq. Lors de son discours, le secrétaire général du MJCF Léon Deffontaines a réclamé la démission du président de la FFF.

L’organisation de cette Coupe du monde est un scandale à plus d’un titre : morts sur les chantiers, non-respect des droits de l’homme, liens avec le terrorisme islamiste, scandale environnemental, calendriers sportifs délirants… Cette Coupe du monde est le symbole d’un sport professionnel qui fait passer les intérêts financiers et géopolitiques au-dessus des intérêts sportifs.   

L’équipe de France, championne du monde en titre, porte-parole de la France et de ses valeurs durant les quatre prochaines semaines, ne peut rester muette face à la dénaturation du football.

À l’heure actuelle, huit fédérations de football participant à la Coupe du monde ont d’ores et déjà demandé publiquement des comptes à la FIFA sur l’indemnisation des travailleurs des chantiers de la Coupe. Le silence de l’équipe de France et du président de la FFF sur ce sujet est insupportable.

Parce que nous aimons le football et que nous voulons le rendre aux supporters et aux joueurs, nous disons à ce que la Coupe du monde au Qatar soit la der des der, plus jamais!

Les jeunes communistes demandent la démission de Noël Le Graët de la présidence de la FFF; lorganisation dune action par les joueurs pour interpeller la FIFA sur lindemnisation des ouvriers et le respect des droits de lhomme; lorganisation dune conférence mondiale sur le choix des lieux des compétitions internationales.

Assan Lakehoul

 

 

Voir les commentaires

Mobilisation

10 Novembre 2022, 10:53am

Publié par PCF Villepinte

Le grand retour des grèves offensives

 Les conflits liés à l’inflation donnent un nouveau souffle au mouvement social, qui ne se contente plus de résister aux délocalisations et réformes libérales, mais arrache des augmentations salariales.

L'Humanité Naïm Sakhi

Jeudi 10 Novembre 2022

Personne, du sommet de l’État aux travailleurs en première ligne, ne peut nier l’urgence sociale, face à une inflation galopante. La hausse des prix à la consommation a décollé, en octobre, de 6,2% sur un an, contre 5,6% en septembre, et 2,6% un an plus tôt.

Depuis ce printemps, cette situation a poussé des travailleurs à se mobiliser pour réclamer des augmentations salariales. «Ces mobilisations inaugurent une nouvelle phase, celle des conflits de linflation», qui n’ont plus cours en France depuis quarante ans, mesure Jean-Marie Pernot. «La question du salaire est un enjeu décisif face au risque de décrochage du reste-à-vivre pour un grand nombre de travailleurs», poursuit le politologue.

Dans ce contexte social tendu, la CGT organise, ce jeudi 10 novembre, une quatrième journée d’action interprofessionnelle depuis la rentrée. Ces conflits relèvent de nouveaux paradigmes. «Ces mobilisations se fondent sur des revendications offensives, ce qui engendre une dynamique intéressante, souligne l’historien du syndicalisme Stéphane Sirot.

 Car les grands conflits de ces dernières années étaient plutôt de nature défensive, contre une fermeture d’entreprise ou une réforme gouvernementale.» Depuis la rentrée, les victoires syndicales arrachées par les luttes sont concrètes. À l’image du récent accord de branche conclu dans les industries électriques et gazières, qui prévoit notamment une augmentation salariale de 3,3%.

De nouveau conquérant, ce mouvement social voit aussi ses formes d’expression évoluer. L’heure n’est plus à la manifestation nationale d’antan avec son long cortège parisien. Car les problématiques ont elles aussi changé: les calendriers des négociations annuelles obligatoires (NAO) et les capacités de mobilisation des syndicats dans les filières sont disparates, rendant d’autant plus complexe une convergence des luttes dans les différentes entreprises.

La Samaritaine, à Paris, fournit un exemple de ce casse-tête. Le syndicat CGT du magasin de luxe a déclenché cette semaine un mouvement de grève, alors que les NAO, qui ont eu lieu en mars, avaient abouti à une hausse de 3%, déjà engloutie par linflation. Laccord a été conclu sans la CGT, qui navait pas de représentants avant le mois de juin.

Le syndicat réclame depuis une augmentation de 300 euros brut mensuels pour les salariés de cette filiale du groupe LVMH, qui a réalisé un bénéfice de 6,5 milliards d’euros au premier semestre, en hausse de 23%. «Nous serons bien sûr en grève ce jeudi, insiste Jean-Michel Ramande, délégué syndical, mais la grosse journée de mobilisation sera pour nous ce samedi, le jour où les clients sont les plus nombreux, pour marquer le coup.»

Redonner confiance en l’action collective

Même son de cloche du côté de Sébastien Menesplier, secrétaire général de la FNME-CGT: «Les conflits dans les entreprises sont des points dappui pour les journées de mobilisation interprofessionnelle. Si des victoires sont obtenues, il est ensuite plus difficile de mobiliser.» D’ailleurs, deux jours avant la journée du 10 novembre, les grévistes d’Enedis ont arraché une hausse des salaires d’au moins 200 euros. «Une augmentation de 10% dans les industries électriques et gazières, cest historique», mesure Karim Abed, le ­secrétaire général de la CGT énergie Ouest Île-de-France.

Dès lors, quel intérêt ont ces journées de mobilisation interprofessionnelle? Celle du 18 octobre avait réuni 300000 manifestants, en plein mouvement dans les raffineries, selon lintersyndicale composée de la CGT, la FSU, FO et Solidaires. Ce jeudi, seule la CGT appelle à la grève au niveau national, rejointe localement par d’autres organisations . «Ces journées mettent en lumière des luttes dans les entreprises, pour inciter dautres salariés à se mêler à la bataille des salaires», selon Serge Ragazzacci, responsable de l’union départementale (UD) CGT de l’Hérault.

La Confédération compte s’appuyer sur ses structures locales pour «simplanter dans des nouvelles entreprises, par le renfort de militants venus parfois dautres secteurs professionnels», assure Céline Verzeletti, secrétaire confédérale. Dans l’Hérault, cette stratégie semble porter ses fruits. La CGT a réalisé plus de 800 adhésions depuis le début de l’année. «Un niveau de syndicalisation extrêmement important, mesure Serge Ragazzacci, qui n’était pas atteint les années avant la pandémie.» 

Des mobilisations ont été victorieuses, notamment à Viia, un sous-traitant de la SNCF, avec une revalorisation «de lordre de 5%, après que les élus du personnel ont brandi la menace de la grève». Où encore à l’Ugecam, après vingt-quatre heures de grève il y a quinze jours, afin d’obtenir que l’ensemble des personnels de cette structure sanitaire et médico-sociale puissent bénéficier de la prime Ségur.

 «En redonnant confiance en l’action collective» à ces salariés , «en brisant le plafond de verre de la victoire syndicale pour améliorer concrètement la vie des travailleurs», la CGT a pu se redéployer sur ce département, selon Serge Ragazzacci. Ainsi, à l’Institut du cancer de Montpellier Val d’Aurelle (plus de 1000 salariés), un syndicat sest recréé après avoir été absent aux dernières élections professionnelles. Au total, depuis le 1er janvier, plus dune dizaine de bases syndicales ont vu le jour dans ce département de l’Occitanie.

De fait, le mouvement chez les raffineurs, qui a pris fin cette semaine à Feyzin (Rhône), le dernier site en grève, était «la partie émergée de liceberg», selon l’historien Stéphane Sirot. Le succès de ces conflits de l’inflation ne se mesure donc plus uniquement à la participation plus ou moins forte aux manifestations, mais aussi aux revalorisations salariales arrachées dans les entreprises.

Un travail rendu plus difficile par la loi El Khomri. «Les négociations ne se font plus au niveau des branches, sauf à de rares exceptions, tout est renvoyé dans l’entreprise», rappelle Jean-Marie Pernot, bien que les grands groupes comme TotalEnergies aient recentralisé les discussions. Ce qui n’empêche pas des succès localement, afin de préparer au mieux les rapports de forces à venir, face aux réformes gouvernementales, notamment sur les retraites. 

 

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>