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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

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Grève du 29 septembre.

30 Septembre 2022, 07:26am

Publié par PCF Villepinte

 À Paris, contre la vie au ras du Smic

Plus de 200 rassemblements se sont déroulés en France pour exiger des hausses de salaire et protester contre la réforme des retraites. 40000 personnes ont défilé dans la capitale, selon la CGT. Nous y étions !

Jeudi 29 Septembre 2022

Cécile Rousseau

C’est au son de la chanson des Doors, Riders on the Storm, évoquant des hommes coincés dans une tempête, que la manifestation interprofessionnelle à l’appel de la CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse, s’est élancée, jeudi, depuis la place Denfert-Rochereau, à Paris.

Alors que le gouvernement a annoncé le jour même une parodie de consultation sur la réforme des retraites pour tenter d’apaiser les esprits, ils étaient 40000 à défiler dans la capitale (selon les organisateurs) pour cette rentrée sociale, mais aussi 4500 à Nantes, quelques milliers à Marseille ou encore 1000 à Saint-Denis de La Réunion, bien décidés à ne pas se laisser piéger par cette nouvelle régression.

Avec des salaires faméliques dans le secteur de la sécurité, la fin de carrière n’augure rien de bon pour Djamel Benotmane, délégué syndical CGT chez Fiducial. «Je touche à peine le Smic au bout de quinze ans, j’ai quatre enfants et ma femme ne travaille pas. Avec des horaires de nuit, je ne m’imagine même pas arriver à la retraite!» tranche-t-il.

Avec SUD et la CFDT, la CGT a réussi à faire tomber l’accord de branche qui prévoyait 3,5 % d’augmentation au niveau de la grille. Le patronat a revu sa copie en proposant + 7,5 %. Insuffisant pour le cégétiste : «Au 1er janvier, cette hausse sera déjà obsolète avec l’inflation, dénonce-t-il. Le métier est devenu tellement peu attractif que Gérald Darmanin a annoncé qu’ils allaient recruter des étudiants pour la sécurité des JO!»

 C’est aussi ce manque de reconnaissance qui a conduit Solène, 26 ans, à bifurquer. Psychologue contractuelle en centre médico-psychologique, elle enchaînait les CDD et a été remerciée du jour au lendemain: «Je faisais six heures de transport aller-retour pour 1700 euros net à bac + 5. Quand jai décidé de minstaller en libérale, ils mont rappelée pour me proposer un contrat dun mois. Pendant ce temps-là, les patients attendent parfois six à sept mois pour un rendez-vous.»

Ce conflit avec leur éthique professionnelle a poussé les personnels du Samu social à se mettre en grève, ce jeudi. Pour la première fois depuis trente ans, compte tenu de la mobilisation, la ligne d’urgences pour les sans-abri, le 115, n’a pas pu être assurée. «Les salaires de base sont tellement bas, en dessous du Smic, que certains employés habitent dans les centres d’hébergement temporaire, explique Jordan Bernard, secrétaire adjoint de la CGT. On ne peut pas être enferré dans la précarité pour s’occuper de ceux qui sont dans la grande précarité. La dégradation de nos conditions de travail et de vie rejaillit sur les personnes dont on s’occupe.»

À la Maîtrise de Radio France, les professeurs de musique œuvrant au chœur des enfants sont aussi chauffés à blanc par l’austérité. Et pour cause, leurs grilles de salaire ont été tellement peu revalorisées depuis plus de vingt ans qu’elles sont toujours affichées en francs. «Nous sommes en pleine négociation, précisent Aurélia et Marie. «Mais lenveloppe quils nous proposent ne rattrapera pas le manque à gagner de toutes ces années.»

 De leur côté, les employés du Technocentre Renault de Guyancourt (Yvelines) n’ont pas digéré les tours de magie de leur employeur. «Renault a annoncé 1000 euros de prime la semaine dernière sauf qu’on en aura concrètement que 500, le reste ce sont, par exemple, des exonérations de cotisations mutuelle, déplore Christian, secrétaire du syndicat SUD.

Les déclarations d’Emmanuel Macron, menaçant de dissoudre l’Assemblée nationale si la réforme des retraites rencontrait une opposition, l’agace: «Cest une façon de nous dire: “Ça passera de toute façon.» De quoi motiver les manifestants pour un prochain round revendicatif contre la réforme.

 

 

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Une table longue de 2,56 km pour un record d'humanité en Seine-Saint-Denis

22 Septembre 2022, 14:06pm

Publié par PCF Villepinte

La plus grande table nappée du monde est le pari fou de l’artiste Yvan Loiseau qui a proposé aux habitants de Saint-Denis et d’ailleurs, de venir fêter la convivialité et le partage en déjeunant sur une même table, reliant Saint-Ouen à Saint-Denis.

Franck Cartelet L'Humanité

Lundi 19 Septembre 2022

À table ! Ce dimanche 18 septembre, le record du monde de la plus grande table nappée du monde a été battu. C’est le projet de l’artiste dionysien Yvan Loiseau, qui travaille depuis deux ans sur cette manifestation, qui avait pour objectif de créer du lien et de la fraternité entre les habitants issus de la seine-Saint-Denis.

Cette idée a germé dans la tête de l'artiste : « À l'heure de l'hyper individualisme, remettre le collectif au centre de nos vies, je trouve que ça a beaucoup de sens et ça fait du bien ».

Partager avec ses voisins de tablée

Le principe est simple. Les gourmets s’approprient la table avec leurs couverts et un plat de leur choix, à partager avec ses voisins de tablée. Et vu la richesse culturelle de la Seine-Saint-Denis, on vous laisse imaginer la diversité des plats du monde entier à déguster. Ce sont aussi 19 restaurateurs qui ont joué le jeu afin de faire déguster et découvrir gratuitement leur cuisine.

L’évènement a également organisé de nombreuses animations : des concerts, des débats, mais aussi des espaces dédiés aux jeux de société et aux activités sportives.

Dimension sociale

Ainsi, la célèbre dictée géante portée par Rachid Santaki, a rassemblé de nombreux participants de tous les âges. Une discipline qui comporte une véritable dimension sociale avec l'accès à la lecture et à l'écriture au plus grand nombre.

"La dictée, c'est un cliché, un peu comme la banlieue. On a l'impression que c'est avec le prof et le coup de règle sur les doigts mais pas du tout, tout dépend comment on l'anime. Maintenant, la dictée est un enjeu car nous sommes hyper connectés et on ne se pose plus de questions », souligne Rachid Santaki.

Les participants ont pu aussi rencontrer la compagnie de danse contemporaine DCA (Diversité, Camaraderie, Agilité) qui a organisé des épreuves sportives insolites comme une course de lenteur, le slalom à l'envers ou encore le lancer d'avion en papier.

Une envie de rencontre

À Saint-Ouen, c'est le débat « La solidarité, une arme de construction massive ? » qui capte toute l'attention des promeneurs avec la participation de Cédric Herrou, militant en faveur de l'aide humanitaire aux réfugiés.

« On voit qu'il y a une envie de rencontre et ça dépasse la question des migrants. Le micro a vraiment tourné avec une envie de discussion et d'échanges. Je crois que c'est ça faire société, c'est faire solidarité », conclut l'agriculteur.

 

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L'appel des Maires

15 Septembre 2022, 08:49am

Publié par PCF Villepinte

 

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29 septembre

10 Septembre 2022, 06:31am

Publié par PCF Villepinte

 

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TotalEnergies, profiteur de crise dans le collimateur

24 Juin 2022, 07:02am

Publié par PCF Villepinte

ÉNERGIE Alors que les bénéfices du groupe pulvérisent tous les records, portés par la flambée des prix de l’énergie, la CGT appelle l’ensemble de ses salariés à une grève inédite ce vendredi.

Cyprien Boganda L'Humanité

Publié le Vendredi 24 Juin 2022

Ce vendredi, les grévistes réclament des hausses de salaires permettant de couvrir l’inflation. moschetti/REa

 

Depuis dix ans, c’est presque devenu une loi physique, aussi intangible que celle de l’eau qui bout à 100 degrés au niveau de la mer: chez TotalEnergies, les dividendes ne baissent jamais. Quelle que soit la conjoncture économique, que les bénéfices senvolent ou quils flanchent, le géant tricolore garantit à ses actionnaires une fidélité sans faille.

 «En 2020, lorsque le groupe n’a engrangé “que” 4 milliards de dollars de résultat net, c’était la panique à bord, raille Thierry Defresne, de la CGT. Mais comme ils avaient 7 milliards de dividendes à verser malgré tout, nos dirigeants ont simplement décidé d’emprunter auprès des banques. Résultat, le taux d’endettement du groupe est passé de 16 % à 19 %… »

En ce moment, les pétroliers ont toutes les raisons de se frotter les mains. Dopé par la guerre en Ukraine, le cours du brent (brut de la mer du Nord) a tutoyé les 120 dollars le baril, tandis que le prix du carburant à la pompe vole de record en record: le litre de gazole atteignait 2,15 euros ce jeudi dans les stations-service françaises, selon le site Carbu.com.

Alors que limmense majorité des automobilistes tire la langue, les actionnaires de Total voient la vie en rose: le groupe a engrangé 4,9 milliards de dollars de bénéfices au premier trimestre 2021 et devrait annoncer des résultats semestriels canon en juillet prochain.

une mobilisation inédite dans le groupe

C’est dans ce contexte de douce euphorie que la CGT appelle, pour la première fois, l’ensemble des 35000 salariés français dépendant de TotalEnergies (groupe et filiales) à débrayer, ce vendredi. En cause, la faiblesse des rémunérations, notamment pour les travailleurs les moins qualifiés de certaines filiales, qui voient leur direction profiter à plein de l’inflation, alors qu’ils peinent à remplir le réservoir de leur voiture.

Khaoine Rahou, représentant du personnel et élu CGT au CSE d’Argedis (stations-service, 3200 salariés), est dans cette situation. Depuis vingt ans, il travaille dans une station essence de cette filiale, sur lautoroute A13, pour une paye royale de 1300 euros net.

 «En ce moment, je dois payer 120 euros pour un plein dessence, qui ne me dure qu’une semaine et demie, peste-t-il. J’habite à Paris, à 50 kilomètres de mon lieu de travail. On m’a proposé plusieurs fois de bosser dans une station de la capitale, mais c’est une très mauvaise idée: sur Paris, les stations peuvent fermer du jour au lendemain et vous vous retrouvez à la rue. Les points de vente sit ués sur les autoroutes ont une durée de vie beaucoup plus longue…» Malgré tout, Khaoine estime qu’il n’est pas le plus mal loti des salariés de sa station-service: «Nous ne sommes que deux avec ma femme, sans bouche à nourrir. Mais je connais un agent d’entretien avec trois enfants, payé 1200 euros par mois, obligé daller aux Restos du cœur Les gens ont peur de parler, mais ces situations existent.»

«80 % des employés dArgedis sont éligibles à la prime d’activité (accordée aux plus bas revenus – NDLR), fulmine Djamila Mehidi, déléguée syndicale centrale CGT. Nous sommes les salariés du groupe les plus mal payés. La direction nous oppose que la situation est similaire chez nos concurrents…

En tant que salariés de cette filiale, nous ne pouvons pas bénéficier du socle social commun pratiqué dans le groupe, et notamment l’intéressement.» Jusqu’à présent, précise la syndicaliste, la grille des salaires d’Argedis démarrait néanmoins au-dessus des minima de branche, mais la récente hausse du Smic a entraîné un tassement des rémunérations. Ce vendredi, les salariés en grève réclament des hausses qui permettent au moins de couvrir l’inflation.

les augmentations de salaires oscillent entre 1,1 % et 1,7 %

Depuis des années, le groupe tente d’acheter la paix sociale à coups de primes généreuses et d’intéressement (avantageux pour les employeurs, car exonéré de cotisations sociales), mais se révèle plus pingre quant aux hausses de salaires.

Depuis 2015, les augmentations générales pour les ouvriers et employés de Total oscillent entre 1,1 % et 1,7 % par an, malgré la croissance quasi continue des bénéfices. «Rendez-nous Christophe de Margerie!», se marre un syndicaliste du groupe sous couvert d’anonymat.

L’ancien PDG, disparu en 2014, pratiquait selon lui une politique salariale un peu plus équilibrée: «Depuis larrivée de Patrick Pouyanné à la tête du groupe, en 2015, lheure est à la réduction des coûts. Tous les avantages, comme la prime d’ancienneté, ont été intégrés aux augmentations générales pour gonfler l’enveloppe.» Ce qui n’empêche pas le groupe de se montrer beaucoup plus généreux à l’endroit de son dirigeant, dont la rémunération a flambé de 52 % en 2021, à 5,9 millions d’euros. De quoi faire de nombreux pleins d’essence…

Le dernier accord salarial, signé en janvier 2022, prévoit 2,35 % d’augmentation générale, ce qui ne permet pas de couvrir l’inflation. Pourtant, le contexte géopolitique actuel pourrait inciter la direction à desserrer les cordons de la bourse. En ce moment, les pétroliers gagnent sur tous les tableaux: sur lamont, grâce à la flambée du cours du brent provoquée par linvasion de lUkraine; mais également sur laval (distribution), grâce à l’explosion des marges de raffinage, c’est-à-dire la différence entre le coût du pétrole brut acheté par les raffineries et celui du produit qu’elles vendent une fois raffiné.

Ces marges, traditionnellement faibles, ont explosé au cours des derniers mois, à la suite notamment des sanctions votées par les États-Unis et l’Union européenne à l’encontre des raffineries russes, qui ont réduit les capacités de raffinage sur le continent. Par ailleurs, les groupes pétroliers n’ont eu de cesse de fermer des raffineries en Europe depuis dix ans. Conséquence logique: lorsque loffre ne peut pas suivre la demande, les prix grimpent! Et ce sont les consommateurs qui trinquent À titre dexemple, le raffinage a rapporté 1,1 milliard de dollars à Total au premier trimestre 2022, soit 4,6 fois plus que l’an passé sur la même période.

Un peu partout dans le monde, la pression politique grimpe pour que les géants du pétrole participent à l’effort général. Aux États-Unis, le président Joe Biden a récemment fustigé la voracité d’Exxon, qui a «gagné plus dargent que Dieu ce trimestre». En Italie ou en Grande-Bretagne, les gouvernements ont annoncé la création de prélèvements exceptionnels sur les profits des compagnies énergétiques.

taxer les superprofits et les investir dans la transition écologique

En France, deux canaux pourraient être utilisés: une taxe exceptionnelle sur les bénéfices de Total et le blocage temporaire des prix du carburant. Portés notamment par la Nupes lors de la campagne des législatives, ces deux outils semblent tout à fait crédibles aux yeux de Thomas Porcher, économiste spécialiste des hydrocarbures: « Il faut taxer les superprofits des compagnies pétrolières. Cela s’est déjà fait, notamment dans les années 1970 aux États-Unis, où l’on parlait alors de profits “imprévus”.

L’argument des multinationales, qui s’y opposent en mettant en avant la nécessité d’investir dans les renouvelables, n’est pas recevable. Après 2003 et l’explosion des prix du pétrole, elles ont réinjecté une grosse partie de l eurs bénéfices dans la poursuite de l’exploration et production des énergies fossiles (pétrole de schiste, notamment). Il faut donc taxer leurs profits “imprévus”, et se servir du produit pour investir dans la transition énergétique. »

Quant au blocage temporaire des prix (six mois), il est permis par l’article 410-2 du Code de commerce en cas de circonstances exceptionnelles. « En pratique, poursuit l’économiste, il faudra réunir tous les acteurs de la filière française (production et distribution): les compagnies pétrolières, qui engrangent des profits colossaux; les grandes surfaces, qui se servent de lessence comme dun produit dappel et qui ont les moyens financiers de faire face à un blocage de prix; et enfin, les distributeurs indépendants, qui représentent une faible part du marché. Il faudra fixer un prix qui garantisse la survie des indépendants, en sachant que chacun devra rogner sur ses marges… »

 

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BnF : Après six semaines de mobilisation, les grévistes toujours déterminés

20 Juin 2022, 07:42am

Publié par PCF Villepinte

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Ehpad. Vent de colère chez les salariés du groupe Orpéa

8 Juin 2022, 06:53am

Publié par PCF Villepinte

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Mobilisation à Roissy contre la précarisation du travail, pour l’augmentation des salaires

4 Juin 2022, 09:34am

Publié par PCF Villepinte

C GT transport île-de-france mobilisation

 

Avec 80 000 salariés, la zone aéroportuaire de Roissy est un bassin d’emploi important d’Ile-de-France. Elle accueille des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs : sécurité, logistique, transports, services, commerces, maintenance…

 

Tout est fait pour diviser les salariés, transformer son voisin en concurrent.

Après deux ans de pandémie, l’activité a repris et les bénéfices aussi. Pourtant, le patronat n’est toujours pas disposé à les partager.

À Roissy, le nombre d’entreprises et de sous-traitants ne cesse d’augmenter, brisant le collectif, détériorant les conditions de travail et accentuant la précarité.

« La stratégie des appels d’offres et des reprises de marché a permis de raboter nos salaires et nos droits sociaux » dénonce Kamel Brahmi, secrétaire général de l’UD 93 CGT. 

Malgré la reprise énergique, le patronat ferme la porte à de sérieuses négociations salariales et continue d’abaisser systématiquement le coût du travail et de privilégier les profits et les dividendes versés aux actionnaires.

Le tout dans un contexte d’inflation galopante (+4,8 % en un an), qui rend la question des salaires d’autant plus fondamentale : gaz, carburants, produits alimentaires et de première nécessité sont de plus en plus chers, obligeant parfois les travailleurs à faire des choix difficiles pour leur famille.

« Sur la plateforme de Roissy, malgré́ la reprise du trafic et les bénéfices engrangés, notre travail n'est pas rémunéré́ à sa juste valeur » déplore Kamel Brahmi.

Pour diminuer les inégalités sociales, l’augmentation des salaires pour tous et toutes est la seule solution. 

Pour lutter contre la précarisation, tous les salariés de la plateforme aéroportuaire et toutes les organisations syndicales des entreprises de Roissy appellent à la grève unitaire, le 9 juin, pour exiger 300 euros d’augmentation brute du salaire de base pour tous et toutes les salarié·es, tout de suite et sans conditions. 

L’unité des travailleurs, réunis dans un combat collectif, est le meilleur moyen de faire plier le patronat, et de l’obliger à accepter l’ouverture de négociations salariales anticipées.

Les unions départementales de toutes les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis, la Fédération des transports CGT soutiennent cette mobilisation et appellent à la convergence des luttes et à la mobilisation de tous les salariés de l’aéroport de Roissy pour l’augmentation des salaires.

 

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Mobilisation contre le projet de Renault

31 Mai 2022, 12:25pm

Publié par PCF Villepinte

CGT

Ce n’est un secret pour personne : les véhicules électriques ont le vent en poupe. Mais à quel prix ? Les travailleurs chez Renault ont découvert, via la presse automobile et financière, la volonté de la direction de séparer les activités thermiques et électriques.

Deux pôles qui emploieraient chacun 10 000 personnes.

Fin 2021, le Groupe Renault employait en France environ 25 000 salariés, contre 44 000 en 2005. Et en deux ans, Renault a perdu 7 000 emplois !

L’ambition de devenir une entreprise 100 % électrique sur le segment des voitures particulières à l’horizon 2030 passe par la création d’un pôle dédié aux véhicules électriques en France (Horse), et d’un autre consacré aux moteurs et boites de vitesses thermiques et hybrides (Ampère) basé dans un pays européen.

« La stratégie de devenir un groupe 100 % électrique présente un énorme danger pour l’avenir du Groupe Renault et son indépendance à court terme » déplore Jean-François Pibouleau, Délégué Syndical Central de Renault. 

La branche thermique et hybride va disparaitre de France : la délocalisation totale de l’activité historique de Renault signe la fin d’un savoir-faire spécifique et d’une filière industrielle.

Dans le secteur automobile comme dans d’autres, il faut redynamiser le tissu industriel français au lieu de le découper jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement du territoire.

La recherche, le développement, les essais et la fabrication des motorisations thermiques innovantes et des combustibles plus propres doivent se maintenir sur le territoire national. Renault doit maitriser l’ensemble des technologies sur son marché historique et sur les innovations.

Si l’intégralité de la branche thermique et hybride quitte le territoire, comment les salariés des fonctions support conserveront-ils leurs emplois ?

Les salariés du site de Lardy (moteurs thermiques ou hybrides), de Cléon (derniers moteurs thermiques du Master et du Trafic) et du technocentre de Guyancourt doivent être reconvertis à l’électricité.

La direction avait promis, via l’accord de compétitivité, 10 000 parcours de formation : pas un n’a vu le jour. Le plan de transformation avait prévu un programme de reconversion, toujours attendu.

Le site de Lardy organise une journée de mobilisation le 2 juin, pour marquer son refus d’un projet conçu pour attirer toujours plus de marge.

La CGT se mobilise pour un projet industriel, social, sociétal et environnemental qui réindustrialise la France en préservant les emplois et l’environnement.

 

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Les grévistes d'ARCO ont gagné!

31 Mai 2022, 12:20pm

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 30 MAI 2022

 L'affaire est dans le sac!

Les salariées de l'entreprise de maroquinerie de luxe Arco à Châtellerault (Vienne), qui fabriquent des sacs Louis Vuitton, ont obtenu d’importantes augmentations de salaires.

550 grévistes ont occupé le parking avec la CGT pour demander des augmentations de salaires.

C'est une première dans cette usine ultra-moderne de 12 500 m2 ouverte en 2019 pour remplacer l'ancien atelier devenu trop petit. Alors que commençaient les Négociations Annuelles Obligatoires, au cours desquelles l'employeur doit discuter de la rémunération avec les organisations syndicales représentatives, 550 grévistes ont occupé le parking avec la CGT pour demander des augmentations de salaires.

Premier employeur privé de la ville, l'entreprise sous-traitante Arco (Ateliers Réunis du Centre-Ouest) est spécialisée dans la maroquinerie haut de gamme. Ses salariées (des femmes à 87 %) fabriquent des sacs à main Louis Vuitton. L'usine emploie 720 salariées en CDI, auxquels s'ajoutent 280 intérimaires.

Suite à leur mobilisation, elles ont obtenu :

128 euros brut d'augmentation par mois pour tous les salariés,

un forfait de 100 euros par an pour l'aide au transport.

 L'équipe qui travaille en décalé jusqu'à 23 heures a obtenu une majoration de 25 % des heures de nuit.

 Et enfin, la grève a permis de gagner une journée rémunérée par enfant malade par an.

L'entreprise Arco affiche plus de 73 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2021, soit presque 6 millions de plus qu'en 2020.

Ces chiffres ressemblent à ceux des entreprises du monde du luxe, Le seul donneur d'ordre d'Arco, le numéro un mondial du luxe LVMH a présenté des résultats records début 2022.

En 2021, les articles de mode et de maroquinerie, fabriqués entre autres pour les salariées d'Arco, ont assuré à eux seuls 30 des 64 milliards d'euros de chiffre d'affaires du groupe. La publication de ces résultats début 2022 avait déclenché un débrayage dans trois des dix-huit ateliers de la marque Louis Vuitton, à l'appel de la CGT et de la CFDT. Ils dénonçaient leurs salaires trop bas et les cadences de plus en plus élevées...

Ils ont obtenu une augmentation de 150 euros brut par mois ainsi que des primes. Dans les mois qui ont suivi, les salariés de plusieurs entreprises sous-traitantes ont obtenu des augmentations.

Le luxe emploie 35 000 salariés en France.

La moitié sont employés par les deux donneurs d'ordre Hermès et Vuitton. L'autre moitié travaillent pour l'un de leurs dix-sept vingt sous-traitants.

Chaque année, mille nouveaux salariés sont recrutés, de nouveaux ateliers sont créés, le plus souvent dans des zones sinistrées industriellement. Aux dernières élections professionnelles, la CGT a obtenu 60 % des votes des salariés de la sous-traitance, 40 % des votes des salariés si l’on fait la moyenne avec les donneurs d'ordre.

Pour la CGT, l'augmentation des salaires est préférable à des primes.

Les primes sont exceptionnelles alors qu'une augmentation de salaire peut se constater chaque mois sur la fiche de paie. Par ailleurs, une augmentation de salaire signifie aussi que plus de cotisations sont versées pour assurer un meilleur revenu en cas de maladie, chômage, maternité, invalidité ou retraite.

 

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