Lutte des travailleurs sans papiers
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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte
Les communistes de villepinte vous invitent à utiliser ce blog comme point de rencontre et d'échanges concernant la situation politique ,économique ,sociale et environnementale du local à l'international.
Samedi 26 juin 2021, marque la naissance du syndicat CGT des « Entreprises de livraison deux-roues de Paris ». Le huitième syndicat, affilié à la CGT, qui rejoint ceux de Bordeaux, Lyons, Nantes, Toulouse, Cherbourg, Limoge et Poitier avec la volonté de s’organiser pour gagner les nouveaux droits, dont leur profession est privée
Ces dernières années, ils ont envahi notre quotidien. Nous voyons les livreurs des plateformes circuler dans nos rues en prenant de bien trop grands risques, attendant devant les restaurants la prochaine livraison, au bas des immeubles le client qui récupère sa commande.
Nous sommes nous interrogés sur leurs conditions de travail ? Leurs statuts ?
Les années 2015 voient les premiers mouvements de livreurs des plates formes émergé face à des conditions de travail qui se détériorées à une vitesse accélérée.
Cette volonté de vouloir s’organiser pour se donner les moyens de mener des actions collectives, afin obtenir de meilleures conditions de travail, une protection sociale décentes et le statut de salarié conduit un certain nombre d’entre eux à se tourner vers la CGT.
La CGT, au niveau national comme au niveau local, répond présente et va s’engager, avec eux, dans la construction d’une réponse syndicale afin que tous les livreurs trouvent leur place et enfin puissent faire entendre leur voix.
Dès lors, les actions se multiplient au niveau local et tentent de se coordonnées nationalement : à Lyon, ils lancent une grève pour gagner la réintégration des livreurs bloqués par Uber-Eat.
Nationalement, ils engagent un travail collectif pour dessiner les contours d’une protection sociale qui pourrait bénéficier à de tous ces travailleurs.
Depuis un an, une nouvelle étape a été franchie, avec le rattachement des livreurs des plates formes à la Fédération des transports CGT.
Un rapprochement qui leur permet aujourd’hui de revendiquer d’être affiliés à la convention collective de la branche du transport et de défendre plus concrètement leurs droits à d’être des salariés comme les autres.
Aujourd’hui, pour sortir de la précarité, les objectifs revendicatifs de la CGT pour les livreurs des plates formes sont :
L’obtention du statut de salarié et tous les droits qui y sont associés;
L’acquisition d’une protection sociale, au même titre que tous les autres salariés;
L’amélioration des rémunérations;
Combattre le racisme et gagner la régularisation de tous les livreurs des plates formes sans papier, afin d’obtenir le statut de salarié;
Ceux qui pensent au bien commun... et les hideux qui veulent faire taire la CGT.
La France vibre de colères si puissantes, si annonciatrices d’une crise sociale majeure, que l’avenir en pointillé se dessine entre espoirs et craintes. Ce que certains appellent «le retour du social dans la rue» a pu en surprendre plus d’un. En pleine pandémie, environ 150.000 personnes ont donc manifesté dans le pays à l’occasion de la Fête des travailleurs.
Autant dire un énorme écho qui remonte des tréfonds de la vraie vie, témoignant avec éclat de la vitalité des mobilisations visibles… et souvent invisibilisées. Les cortèges de ce samedi ont produit une sorte d’électrochoc dans toutes les consciences solidaires capables d’imaginer l’ardeur des luttes en cours : emplois, salaires, services publics, appauvrissement global de la société, etc. Les raisons de mécontentement ne manquent pas.
D’autant que le temps de l’action est là, encore devant nous, pour que le «quoi qu’il en coûte» du président ne se transforme pas en coup de massue sur les plus faibles, les chômeurs, les retraités, tous ceux des «première» et «seconde lignes» qui attendent toujours la promesse des Jours heureux…
Évidemment, ce 1er Mai fut aussi très politique. Comment pouvait-il en être autrement, à quelques semaines des élections régionales et départementales, et à un an tout juste de la présidentielle ? Tout est à rebâtir, alors que l’exécutif ne nous annonce que des «réformes structurelles» et une nouvelle cure d’austérité comme corollaire à son plan de relance.
Ainsi, prolonger cette démonstration de force syndicale, en tant qu’étape exemplaire, s’avère indispensable pour bousculer l’ordre établi. Aucun scénario n’est écrit à l’avance, même si le climat médiatico-politique a de quoi nous inquiéter.
Comme nous inquiètent grandement les exactions à l’égard de la CGT. Comment qualifier l’attitude de cette «horde» d’individus, à la fin du défilé parisien, venue s’attaquer violemment à des militants cégétistes ? La confédération déplore 21 blessés, dont 4 graves.
Images effarantes de ce groupuscule façon milice, prêt à tout pour faire taire un syndicat – pas n’importe lequel –, cognant aveuglément et proférant la pire des insultes pour l’un des hauts représentants historiques du Conseil national de la Résistance : «CGT collabo.» Ces hideux ne sont pas la France. Cette France qui lutte pour le bien commun.
[EDITORIAL publié dans l'Humanité du 3 mai 2021.]
Publié par Jean-Emmanuel Ducoin
Soutien fraternel aux syndicalistes de la CGT victimes d’agressions à Paris, à la fin du défilé parisien.
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L'Humanité Vendredi 23 Avril 2021
Quelques milliers de personnes ont manifesté vendredi à Paris à l’appel de la CGT et de Solidaires contre la réforme de l’assurance chômage et pour exiger une nouvelle année blanche pour les intermittents du spectacle.
Un concerto de percussions sur des « flight cases » (caisses robustes pour transporter du matériel de scène-NDRL). Pour ce nouveau « vendredi de la colère », les intermittents et précaires occupant le théâtre de l’Odéon depuis le 4 mars, ont vu les choses en grand.
Sur le parvis, plusieurs dizaines d’entre eux se sont livrés à une création revendicative inspirée de celle menée à Rome, le 17 avril dernier.
Au diapason pour exiger l’abrogation de la réforme d’assurance chômage et la prolongation de l’année blanche pour les artistes et techniciens du spectacle (pour l’instant en vigueur jusqu’au 31 août prochain), des extras de la restauration, des salariés de l’hôtellerie, des ex-employés du voyagiste TUI ainsi que des comédiens ont donné corps à cette action, en scandant qu’ils sont bien « essentiels ».
La performance d’une chanteuse lyrique et des fumigènes roses ont achevé de lancer cette journée de mobilisations
Attac a mené une action symbolique à Paris, dans la station de métro Bercy, à l’attention du ministère de l’Economie et des finances. Les militant·e·s ont recouvert des panneaux de publicité par des affiches du « gang des profiteurs », Arnault, Bettencourt, Drahi, Pinault en demandant « Qui doit payer la crise ? ». Selon Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France, « les récentes déclarations du Fonds monétaire international, favorable à une imposition des entreprises ayant bénéficié de la crise ainsi qu’à une taxation temporaire des plus riches, confirment que nos revendications n’ont rien d’utopiques et ne demandent que de la volonté politique. Attac se félicite de voir que le débat fiscal évolue mais déplore qu’une fois de plus, le gouvernement français refuse toute réforme fiscale, s’e
93|Aulnay-sous-Bois Olivia Villamy Le Parisien.
Une centaine de soignants des hôpitaux publics du département se sont réunis à l’appel de la CGT devant l’hôpital Robert-Ballanger pour dénoncer leurs conditions de travail, à Aulnay comme ailleurs.
« Annoncer la création de lits de réa, ça ne sert à rien si derrière on n’embauche pas des gens pour s’occuper des malades », lâche excédé Patrice Vétéran, secrétaire CGT du comité technique de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Devant lui, une petite centaine de personnes dont des politiques, des infirmiers et des aides-soignants.
Tous réunis devant les portes de l’établissement, pour dénoncer une « politique salariale délétère ». Manque de moyens, manque de personnel… Un an après le début de la crise épidémique, rien ne semble avoir vraiment changé à l’hôpital public. Rien qu’à l’hôpital Ballanger, il manque une quarantaine d’infirmières selon la CGT.
« Les soignants fuient, ils n’en peuvent plus d’être déconsidérés », explique Patrice Vétéran. Le Ségur de la santé et sa prime de 183 € net par mois n’a pas suffi à juguler l’hémorragie. La prime d’attractivité, réservée aux agents publics de Seine-Saint-Denis non plus.
« Le jeu des primes est insupportable parce que tous les personnels n’y ont pas droit, ça divise. Avec l’augmentation des salaires de 183 €, beaucoup sont au-dessus du salaire médian de 1 800 € et ne peuvent pas bénéficier de la prime d’attractivité. D’autres n’ont pas le bon statut », détaille Patrice Vétéran. Parmi les 2 060 agents que compte l’établissement, 600 ne bénéficient pas du statut de la fonction publique hospitalière. « Sans le statut, pas de prime », déplore Peggy, agent du service hospitalier.
Après sept ans de service, elle n’a toujours pas été titularisée. « Le système est gelé donc on n’a aucune perspective d’évolution », déplore-t-elle. « Il ne faut pas s’étonner que les gens soient découragés » « J’ai dû menacer de quitter l’hôpital pour l’obtenir », appuie de son côté Frédérique Charles Nicolas, brancardier, titularisé après huit ans de service.
« On nous dit qu’il manque des aides-soignantes et des infirmières mais on ne propose jamais à ceux qui travaillent déjà à l’hôpital comme les brancardiers ou ceux qui font le ménage au bloc de les former »
Contactée en fin d’après-midi, la direction de l’hôpital ne nous a pas encore répondu
Clémentine AUTAIN
Vraiment Le Parisien 93 au top !
Capable de gommer ma présence, celle du maire de Sevran, Stéphane Blanchet, et de son adjoint Ludovic Jacquart, celle du médecin urgentiste Christophe Prudhomme qui emmène notre liste aux élections régionales pour la Seine-Saint-Denis, celle du conseiller régional et ancien maire du Blanc-Mesnil Didier Mignot, celle encore du conseiller départemental et élu de Tremblay-en-France, Pierre Laporte, pourtant tous bien présents au rassemblement devant l'hôpital Robert Ballanger en soutien à la mobilisation des personnels hospitaliers. Plusieurs d'entre nous y avons pris la parole... Curieuse amnésie journalistique...
Mairie de Villepinte
Le délégué du personnel suspendu durant 4 mois, à titre conservatoire, par Madame le Maire Martine Valleton. Une enquête administrative a été ouverte concernant les faits (anciens) reprochés à ce militant syndical.
De nombreux agents municipaux se sont rassemblés, ce mardi 23 mars, devant la mairie pour soutenir leur délégué.