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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

RSA : la droite ressort le travail forcé

15 Septembre 2011, 06:16am

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 14 Septembre 2011

 

Mots clés : RSA,
 

Dans un rapport commandé par Nicolas Sarkozy, l'ex-ministre Daubresse propose que les bénéficiaires effectuent une journée de travail d'intérêt général par semaine, payée au smic. Il suggère aussi de fusionner le RSA et la prime pour l'emploi. Quatre mois après cette proposition controversée de faire travailler gratuitement les allocataires du RSA :  irritation à Gauche et méfiance des associations.

L'ancien ministre des Solidarités Marc-Philippe Daubresse propose d'expérimenter d'abord 10.000 contrats aidés, payés au smic horaire, que les allocataires seraient contraints d'accepter, sous peine de sanctions.

L'objectif serait d'en signer à terme 150.000, pour un coût de 420 millions d'euros pour l'Etat, tandis que le bénéficiaire verrait ses revenus croître de 130 euros par mois.

Un rapport qui permet de déminer la polémique lancée au printemps par certains députés de la majorité et le ministre Laurent Wauquiez, qui avait déclenché une levée de boucliers en proposant de faire travailler gratuitement les allocataires.

Davantage de contrats aidés permettrait aussi de réduire mécaniquement le nombre de demandeurs d'emploi sans activité.

Créer des petits contrats pour remettre le pied à l'étrier de certains allocataires, pourquoi pas ?, répond Martin Hirsch, qui mis sur pied le RSA en 2009, et les associations d'insertion. "De deux choses l'une, écrit M. Hirsch sur son blog: soit ces contrats courts viennent se substituer à des contrats plus longs, dans une enveloppe budgétaire fermée et l'on aura reculé".

"Soit ces formules viennent compléter l'offre d'insertion et l'on aidera certaines personnes à retrouver leur place dans le monde du travail", poursuit-il, en appelant à "être vigilant".

Pour Matthieu Angotti, directeur général de la Fédération des associations d'insertion (Fnars), "il y a du positif car on revient dans le cadre du droit du travail", contrairement à la proposition de faire travailler gratuitement. En revanche, regrette-t-il,  "on est toujours dans une logique de sanctions et d'obligation".

Actuellement, les contrats aidés proposés aux allocataires du RSA sont de 20 heures et ces derniers sont déjà obligés de les accepter, sous peine de voir leur prestation réduite, voire supprimée, comme le rappelle M. Hirsch.
Mais, de fait, assez peu de contrats de 20 heures leur sont proposés et les sanctions sont peu ou pas appliquées, expliquent à la fois MM. Angotti et Daubresse.

Monsieur Daubresse propose de "clarifier" et "renforcer" les sanctions pour qu'elles soient davantage appliquées et "plus dissuasives".

Pour M. Angotti, ces contrats pourraient bien être "l'arbre qui cache la forêt". Sans programmes de formation et véritable accompagnement des bénéficiaires vers un emploi pérenne, "il y a un gros risque de maintenir les allocataires dans un état précaire", craint-il.

L'Uniopss (associations sociales) n'est pas non plus contre un assouplissement de la durée des contrats aidés, mais se dit toujours opposée à l'idée de sanctions, explique Bruno Grouès, chargé de l'exclusion.

Il se demande aussi comment vont être désignés les allocataires-cibles ou si les emplois proposés seront de "bonne qualité", utiles au parcours d'insertion.

Bernard Thibault compare le projet de contrats aidés à du "travail déguisé"

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a estimé mardi que la proposition de contrats aidés rémunérés pour les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) constituait une forme de "travail déguisé".

"S'il doit y avoir de l'activité, du travail, on l'appelle comme on veut, cela doit être rémunéré comme du travail et non pas servir à se réfugier derrière un paravent de solidarité. Cela ne peut pas être du travail déguisé", a réagit  M. Thibault, interrogé par l'AFP en marge d'un déplacement à l'aéroport d'Orly où il rencontrait des représentants syndicaux locaux et des salariés d'entreprises de la plate-forme aéroportuaire. Et de poursuivre "On ne peut pas prétendre enjoliver ou accompagner une mesure sociale (...) en la conditionnant à quelque contrainte que ce soit".

"J'ai l'impression que dans la majorité, ça tourne en rond pour trouver des formules qui visent toutes d'une manière ou d'une autre à présenter ceux qui sont bénéficiaires d'une allocation de solidarité, qui sont enfoncés dans la misère, comme étant des profiteurs de la situation", a ajouté M. Thibault, préconisant plutôt "des actions sur l'emploi et le chômage".

Pour le député socialiste Christophe Siruge, la proposition "porte en elle le défaussement du chômage sur les chômeurs", avec comme idée que ces derniers sont "installés confortablement dans un chômage volontaire".

 

  • À lire :

--> RSA ou le chantage du minimum social contre du temps de travail

--> RSA: Martin Hirsch n'en finit pas de manger son chapeau

--> Du RSA au STO, on n'arrête pas le progrès à l'UMP (PCF)

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Les salariés des Fonderies du Poitou manifestent devant le Futuroscope

14 Septembre 2011, 15:10pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon et Marie-George Buffet soutiennent les grévistes des fonderies du Poitou, le 12 Septembre 2011 à Ingrandes dans la Vienne

Social-Eco - le 14 Septembre 2011

 

 

 

 

Plusieurs centaines de salariés de la Fonderie du Poitou Alu (Montupet) d'Ingrandes ont manifesté aujourd'hui à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne), d'abord dans une galerie commerciale puis devant l'entrée du Futuroscope où les grilles ont été baissées.

Les salariés, en grève depuis début septembre pour protester contre un "plan de compétitivité", ont décidé de maintenir la pression contre le projet de la direction du groupe Montupet de baisser leurs salaires et leur temps de travail, à la veille d'une manifestation au siège parisien de la société, puis à celui de Renault. Les fondeurs ont été reçus mardi en fin de journée par la déléguée permanente du Medef Poitou-Charentes. L'ensemble des syndicats CFDT, CGC, CGT, FO et l'UDT-Alu ont également adressé mardi une lettre commune au président de la République.

Mardi, entre 600 et 1.000 personnes -plusieurs centaines de salariés de la Fonderie mais aussi d'entreprises de la région- avaient manifesté à Châtellerault (Vienne). Quelque 400 ouvriers de la Fonderie, sur un total de 480 salariés, sont en grève illimitée depuis le 2 septembre. Lundi, Marie-George Buffet et Jean-Luc Mélenchon sont venus soutenir les salariés de Fonderie Poitou Alu, le candidat du Front de gauche a vu dans l'usine un "symbole" de la campagne présidentielle qu'il entend mener, "Montupet est une entreprise symbole" de cette campagne présidentielle "qui a pour objectif de célébrer les gens que (je veux) représenter: la classe ouvrière, les employés", a-t-il dit à la presse.

Les grévistes protestent contre un plan de compétitivité qui prévoit jusqu'à 25% de baisse de salaires pour les ouvriers. Pour les cadres, la perte de salaire serait de l'ordre de 15%, selon les syndicats. Le groupe Montupet, qui a racheté en 2009 l'entreprise à un fonds d'investissement allemand, entend aligner, grâce à ce plan, les salaires sur ceux des sites de l'Indre et de l'Oise, et juge ces mesures indispensables pour assurer l'avenir de l'équipementier automobile qui fabrique des culasses pour Renault (85% des commandes) et Peugeot.

A lire également :
Entretien avec Fabien Gache, délégué central CGT du groupe Renault

Renault, une entreprise sous influence

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Libye : l’image du CNT s’est bien ternie

13 Septembre 2011, 22:19pm

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 13 Septembre 2011

 

Mots clés : Libye,
 

Entre les accusations de crime de guerre et vives craintes exprimées sur la place des femmes dans la Libye musulmane de demain, le CNT a perdu son image de groupe d’insurgés libérateurs.

"L'islam sera la principale source de la législation" dans la nouvelle Libye. C’est ce qu’a annoncé Moustapha Abdeljalil, le n°1 du CNT, au cours de sa première intervention publique, devant des milliers de Libyens réunis sur la Place des martyrs à Tripoli. Tout en rejetant  toute "idéologie extrémiste". « Nous sommes un peuple musulman, à l'islam modéré et nous allons rester sur cette voie ». Il en reste que ces propos, mettant en avant la Charia avant la démocratie, commencent à inquiéter. L’ONG Amesty International, prudente dans sa communication, appelle le CNT à laisser plus de place aux femmes en Libye. L’ONU, qui a reçu une ébauche de la future constitution libyenne suit le mouvement : "Nous comprenons qu'elles (ndlr : ces ébauches) sont préliminaires et provisoires, mais elles ne respectent pas les changements modernes selon lesquels la vie politique ne concerne pas que les hommes," a déclaré l'ambassadeur de Norvège à l'ONU, Morten Wetland.

Et pourtant, des Libyennes se sont organisées et sont tous les jours dans la rue. Pour réclamer des droits et s’assurer qu’ils seront respectés ? Pas vraiment. Pour nettoyer les rues et débarrasser la ville de ses ordures… "Nous voulons montrer au monde que nous sommes un peuple civilisé qui aime la propreté et qui est fier de son pays" explique une des initiatrices du mouvement.

Des crimes de guerre dans les deux camps

Hasard du calendrier, l’ONG Amnesty International condamne aussi le CNT pour plusieurs actes commis pendant la guerre. Des combattants "ont enlevé, détenu arbitrairement, torturé et tué d'anciens membres des forces de sécurité soupçonnés de loyauté envers Kadhafi, et capturé des soldats et des étrangers soupçonnés à tort d'être des mercenaires. L’ONG précise que "les autorités du CNT se montrent réticentes à les tenir responsables". Amnesty reconnaît cependant que les crimes commis par l'opposition ont été à "moindre échelle" que ceux du régime de Kadhafi.
Signe que l’aura du CNT a fini de ternir, un chirurgien pro-CNT a lui-même dénoncé à l’AFP les traces de tortures relevées sur un prisonnier loyaliste : "Je crains que l'on soit en train de remplacer un Kadhafi par un autre".

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Des allées, des stands et des débats contre la super-austérité!

13 Septembre 2011, 22:14pm

Publié par PCF Villepinte

L'espace Seine-Saint-Denis sera un lieu pour les luttes des salariés d'Aulnay-sous-Bois (notre photo) et ceux du groupe PSA

 - le 13 Septembre 2011

Fête de l'Humanité 2011

 

 

 

 FÊTE DE L'HUMANITÉ. Alors que s’aiguise la crise 
du système, dans la zone 
euro et ailleurs, la Fête 
de l’Humanité sera la chambre d’écho des mobilisations 
en cours en France, en Europe et dans le monde.

La « règle d’or » de Nicolas Sarkozy n’aura pas droit de cité à la Fête de l’Humanité. Et c’est une autre « règle d’or » que participants et organisateurs s’efforceront de suivre et de promouvoir : par tous les moyens, se libérer de l’austérité. La campagne contre la « rigueur » tiendra une place de choix dans des dizaines de débats où les dépenses n’auront rien de tabou, du moins celles qui sont utiles. Et d’abord pour des services publics de qualité : l’enseignement (dimanche à 16 h 30, à l’agora de l’Humanité) ; l’énergie (samedi à 13 h 30, au Forum social) où le nucléaire, l’avenir de la filière française seront en question après la catastrophe de Fukushima ; les transports (samedi à 15 heures, au forum social) avec une table ronde ou se confronteront des syndicalistes cheminots, un dirigeant de la SNCF, un de Veolia, des représentants d’usagers et des élus régionaux sur l’ouverture à la concurrence des TER. Transport encore au forum social, dimanche, à 11 heures, sur le Grand Paris. Plus généralement, les services publics comme outil de cohésion sociale seront en débat au forum social, dimanche, à 14 heures. Les droits à l’accès pour tous à des biens universels comme l’eau, au forum social (dimanche à 10 heures), le logement à l’agora, samedi, à 14 h 30, pour un débat coorganisé avec la Fondation Abbé-Pierre seront aussi au menu de ce grand forum contre l’austérité que constituera la Fête de l’Humanité.

Dans les espaces régionaux et les stands,
se retrouveront les salariés en lutte

Le social devrait donc tenir le haut du pavé au parc Georges-Valbon. Y compris alors que s’ouvre la séquence politique de l’élection présidentielle et des élections législatives. Crise oblige, Nicolas Sarkozy aura sans doute bien du mal à éviter les sujets sociaux dans la campagne. La Fête se fera l’écho des luttes et des résistances. Dans les espaces régionaux et les stands, se retrouveront les salariés en lutte. Difficile de les citer tous mais seront, entre autres, accueillis les ouvriers de Châtellerault qui occupent leur entreprise, la Fonderie du Poitou, pour protester contre sa fermeture. Présentes aussi les employées du magasin ED d’Albertville qui refusent de sacrifier leurs 
dimanches. Soutenues par un très large 
comité, elles occupent chaque dimanche le parking de leur supermarché. Le 25 septembre, ce sera leur 100e dimanche d’occupation, qu’elles fêteront.

Il faut dire que le climat social n’en est pas à la trêve. Les syndicats préparent une journée de mobilisation interprofessionnelle pour le 11 octobre. Les enseignants, du public et du privé, pour la première fois de concert, seront dans l’action le 27 septembre. Les retraités ont, dans l’unité, programmé une mobilisation nationale le 6 octobre. Tout cela donnera du grain à moudre au débat organisé au forum social, le samedi, à 18 heures, avec le secrétaire général de la CGT. Bernard Thibault sera 
interrogé par des journalistes et le public de la Fête sur les enjeux de la rentrée.

Mouvements sociaux, élections et mouvements politiques, la Fête sera sans doute aussi l’occasion de confronter et de voir converger différents points de vue. Des syndicalistes, des anciens dirigeants syndicaux comme Gérard Aschieri ou Didier Le Reste diront pourquoi ils veulent être actifs dans le Front de gauche (samedi, à 16 h 30, à l’agora de l’Humanité). Dirigeante syndicale reconnue, Maryse Dumas a, de son côté, croisé son regard sur la politique avec le réalisateur Robert Guédiguian dans un livre paru récemment, Parlons politique, aux éditions Arcane 17. Ils partageront leur réflexion dimanche, à 15 heures, au village du livre, et Maryse Dumas en parlera au stand des Hauts-de-Seine, le samedi, à 16 heures.

Et parce que le social ne s’arrête plus à nos frontières, les Indignés de Grèce et d’Espagne seront accueillis à l’agora de l’Humanité 
dans « Le forum pour se libérer de l’austérité ».

Un Forum pour libérer l’Europe de l’austérité

 

 

Ça s’annonce comme un grand moment de réflexions, d’échanges et de solidarité. Dimanche 
à 14 heures, à l’agora de l’Humanité, des Européens de différents pays et horizons se retrouvent 
pour « libérer l’Europe de l’austérité ». Au cœur de la Fête, on accueillera les Indignés d’Espagne 
et de Grèce. Olivier Dartigolles,

 

 

pour le PCF, François Delapierre, du PG, Liem Hoang Ngoc, l’économiste et eurodéputé socialiste, Karima Delli, eurodéputée Europe Écologie-les Verts, Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac… débattront avec, entre autres, Heinz Bierbaum, vice-président de Die Linke, 
Carlos Carvalho, membre de la direction de la CGTP, Elias Chronopoulos, des Indignés de Grèce, 
Toni Esteban, des Indignés Espagne, Notis Marias, avocat, professeur associé à l’institut européen 
de l’université de Crète, Maïté Mola, vice-présidente espagnole du PGE, Judit Morva, responsable 
de l’édition hongroise du Monde diplomatique, Savas Robolis, directeur de l’institut du travail grec…

 

 Pour acheter vos billets, cliquez ici

 

Olivier Mayer

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Sarkozy à bout de souffle sur la question des mineurs délinquants

13 Septembre 2011, 22:08pm

Publié par PCF Villepinte

Au cours d’un déplacement en Seine-et-Marne, ce matin, le Président de la République a annoncé, entre autres choses, des mesures rapides concernant l’encadrement militaire des mineurs délinquants.

A quelques mois d’échéances électorales difficiles et après le réquisitoire de Claude Guéant contre la « délinquance roumaine », Nicolas Sarkozy renchérit sur le terrain de la sécurité. Cette fois, il s'en prend aux jeunes en difficulté de 16 à 18 ans en recyclant une proposition controversée de Ségolène Royal en 2007, elle même reprise par Eric Ciotti, et avec en filigrane, le rêve d’une division de la gauche.

Solution facile et symptomatique d’un gouvernement en panne sur la sécurité et la jeunesse, l’encadrement militaire

des mineurs délinquants est tout sauf une bonne idée. Les expériences similaires menées auprès des jeunes majeurs (comme les JET  - programme "Jeunes en équipe de Travail - entre 1986 et 2003) ont démontré l’échec de ce type de réinsertion. Il n'y a aucune raison que l'armée parvienne à réussir ce que la justice et l'éducation nationale peine à faire.

Alors que les tribunaux n’ont pas constaté d’évolution particulière de la criminalité de ces jeunes depuis plusieurs années, le Président de la République joue de l’amalgame. Il roule des mécaniques. Loin du brassage social à l’origine du service militaire, il veut punir certains et les isoler. Quitte à en faire des bombes à retardement.

Ian Brossat, Responsable des questions de sécurité au PCF

 

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De Chirac à Sarkozy, la Françafrique explose à la face de la droite

13 Septembre 2011, 06:16am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 12 Septembre 2011

 

 

 

Depuis dimanche, la boule puante de la Françafrique est dégoupillée. Les affirmations se multiplient sur les liens de corruption très avancés qu'auraient cultivés les deux derniers hôtes de l'Elysée, Jacques Chirac comme Nicolas Sarkozy, avec des chefs d'Etat africains, en vue du financement occulte de leurs campagnes électorales. Les portes de l'écurie d'Augias se sont entrouvertes, entre règlements de compte et coups tordus, à huit mois des Présidentielles.

 

Voyage à Libreville

Dernier délateur en date, Jean-François Probst, ancien collaborateur de Jacques Chirac, affirme lundi dans un entretien au Parisien à propos des accusations de financement occulte africain sous la présidence Chirac que "rien ne s'est arrêté avec Sarkozy", accusant ce dernier d'avoir reçu "1 milliard de francs CFA" d'Omar Bongo.
"Bourgi s'est dépensé sans compter pour Sarkozy auprès de nombreux chefs d'Etats africains lors de la présidentielle de 2007" et ce dernier "a filé à Libreville dès juillet 2007 et refait un deal avec Omar Bongo (président gabonais ndlr), qui lui aurait donné -dit-on- 1 milliard de francs CFA", déclare cet ancien collaborateur de Jacques Chirac au RPR et à la mairie de Paris, ainsi qu'ancien secrétaire général du groupe RPR au Sénat auprès de Charles Pasqua de 1983 à 1992. Toujours selon Probst, l'arrêt des envois de valise de billets proclamés par Nicolas Sarkozy à son arrivée à l'Elysée en 2007 "n'est pas crédible, c'est même le plus gros mensonge de sa vie".

 

Vente d'objets

De son côté, Robert Bourgi a poursuivi ce lundi sa tournée très médiatique pour mettre en cause Jacques Chirac et Dominique de Villepin. L'avocat franco-libanais explique avoir pris en charge le "côté obscur de la Françafrique" après la mort en 1997 de son "maître" Jacques Foccart, père fondateur, sous de Gaulle, de ce système de relations troubles maintenues entre Paris et ses anciennes colonies africaines.

Se qualifiant de "repenti", l'avocat de 66 ans a évalué à "20 millions de dollars" les sommes qu'il a personnellement remises au président Chirac et à celui qui fut son secrétaire général à l'Elysée. Outre les billets, sa besace était pleine de cadeaux, raconte-t-il, notamment pour le grand amateur d'épopée napoléonienne qu'est M. de Villepin. "Bustes de l'empereur, pièces rares qui concernent l'empereur... Il y a deux ans, il me semble que Dominique de Villepin a fait procéder à une vente."

 

Sans trace

Robert Bourgi, qui a soi-disant vu "trop de choses ignobles" et veut désormais "une France propre", exonère totalement Nicolas Sarkozy de ce genre de pratique. Dans son cas comme pour Jean-François Probst, les accusations fusent. Mais "dans ce domaine-là, il n'y a aucune trace", acquiesce Bourgi.

 

  • A lire:

Affaires: l'étonnante mémoire sélective de Jacques Chirac

Un avocat accuse Villepin et Chirac de pratiques occultes

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Plongeon des bourses entraînées par les banques

13 Septembre 2011, 06:13am

Publié par PCF Villepinte

*Social-Eco - le 12 Septembre 2011

 

 

 

 

Panique, hystérie, affolement ; encore une journée de crise sur « les marchés ». Les bourses européennes chutent violement, entraînées par un gros boulet bien lourd : les banques.

Aujourd’hui, le monde de la finance s’est aperçu que la Grèce risquait de faire défaut de paiement.  Une phobie contagieuse se développe, dès qu’on prononce le mot « Grèce », les marchés ont envie de sauter par la fenêtre ou de se tirer des balles dans le pied. Surtout qu’ils ont finalement réalisé que des banques françaises possédaient une belle part de la dette hellénique (et encore plus de dette italienne, mais il ne faut pas leur dire) : la Société Générale, qui est décidemment de tous les bons coups, la BNP et dans une moindre mesure le Crédit Agricole.

Et l’agence de notation Moody’s décide là-dessus de menacer les trois banques concernées de baisser leur fameuse note. Ce qui logiquement les fait chuter encore plus vite, pour perdre à l’ouverture des Bourses 10% (Société Générale et Crédit Agricole) jusqu’à 15% (BNP). Les trois banques faisant partie du CAC 40, elles ont amplement participé à la chute matinale dudit indice.

Crise d’hystérie passagère ? Peut être, mais à force d’en avoir une par semaine, on peut appeler ça krash. Un autre. La chute des banques est violente, leur valeur boursière est passée sous le gouffre atteint au pire moment de la crise des subprimes, au moment où il a fallu les renflouer à coup de milliards d’argent public. L’action de la Société Générale est passée de plus de 140 euros à 15 euros, en quatre ans. 110 milliards d’euros de capitalisation partis en fumée.

Plutôt que de ne traiter des crises au jour le jour, et pour montrer que les marchés ne sont pas lunatiques mais durablement en crise, des petits graphiques sur quatre ans permettent de mieux se rendre compte de la constance de la chute.

L'évolution de la valeur boursière de la Société Général, d'avril 2007 à aujourd'hui.
4 ans et demi de la Société générale (sur Boursier.com)

Et l'ensemble du CAC 40 sur la même période. C'est assez similaire, en moins catastrophique sur la fin. Preuve qu'aujourd'hui, c'est bien les banques qui tirent l'indice vers le bas.

4 ans et demi de CAC 40 (sur Boursier.com)

S'il y a un indice qui a exactement la courbe inverse, c'est bien le cours des CDS, ces outils financiers qui permettent de s’assurer contre les faillites (d'entreprises et d'états). Preuve que les marchés "paniquent" durablement et avec régularité... Et qu'ils ont trouvé comment spéculer sur la faillite des autres.

À retrouver dans l'Humanité de mardi 13 septembre.  Face à la crise : ces banques qu'il nous faudrait ! De la BCE aux banques françaises.

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La Fête de l'Humanité ? "Les femmes l'ouvrent" dès jeudi soir !

13 Septembre 2011, 06:07am

Publié par PCF Villepinte

- le 12 Septembre 2011

 

FÊTE DE L'HUMANITÉ. Le 15 septembre marquera le lancement de quatre jours intenses d’échanges et de débats. L’agora de l’Humanité, en partenariat avec le magazine Causette, portera haut la cause des femmes et les combats féministes dans toutes les sphères de la société.

N’y allons pas par quatre chemins, avec tous les débats médiatiques, judiciaires, politiques, sociaux, sociétaux, sociologiques, sémantiques, idéologiques, philosophiques suscités par « l’affaire DSK », ce serait bien que les femmes l’ouvrent, non ?… Alors, dès jeudi 15 septembre à La Courneuve, oui ! C’est, « très belle et très bien », par une soirée féministe que s’ouvrira la Fête de l’Humanité cette année à partir de 19 heures, après l’inauguration officielle de l’exposition « les Peintres et la Commune de Paris » à 18 heures.

Sur le sujet, le chapiteau de l’agora de l’Humanité, qui porte, on le sait, bien son nom, résonnera forcément de mots terribles : inégalités, violences, sexisme, pauvreté, isolement… Si un homme sur deux est « naturellement » une femme, l’égalité entre les sexes reste, elle, à conquérir. Par la loi ? Par la lutte ? Par les deux ? Individuellement, dans les familles et à la maison ? Collectivement à l’école, dans l’entreprise, dans la rue, dans les stades… ? Toutes et tous ensemble ? Peut-on dissocier le fait que le monde soit dominé par les riches du fait qu’il soit dominé par les humains de sexe masculin, quand on sait que 80 % des travailleurs pauvres sont des femmes et qu’elles payent au prix fort toutes les inégalités, y compris tout au long de la retraite ? « Votre lutte à tous les niveaux, de la nôtre est indivisible » chantait Jean Ferrat…

La soirée s’articulera en deux temps. Un premier débat, à 19 heures, en présence de femmes politiques, suivi d’un second, à partir de 20 heures, en présence de responsables associatives et syndicales. Non pas que les enjeux soient divisibles, mais pour multiplier les points de vue, multiplier par deux cette chance de l’ouvrir ! Et la multiplier à volonté même, puisqu’une large place sera faite aux prises de parole du public ainsi qu’à la slameuse Diata… Agora !

"Votre lutte à tous les niveaux, de la nôtre est indivisible"

(La femme est l'avenir de l'homme) JeanFerrat

Le mouvement féministe ne part pas de rien. Clara, Angela, Louise, Martha, Simone… Mais, la société contemporaine, si elle a besoin de repères, ne se contente pas de vénérer des prénoms. Le mouvement n’a de cesse d’aspirer à un présent, à un futur. Il lui faut des échéances, des engagements, des actes pour avancer. La loi sur la parité en politique, celle contre la violence faite aux femmes, celle pour l’égalité salariale ont été promulguées au fil de ces dernières années. Des points d’appui, certes, quand il y a place pour le débat et l’argumentation.Mais si peu suivies d’effets dans les faits, les mentalités, les comportements. Si mal comprises et raillées encore, alors qu’elles sont porteuses de valeurs dont toute la société gagnerait à s’emparer pour sortir des crises machistes qui, des pages économiques aux pages sports, des faits divers aux pages sociales, n’en finissent plus de se décliner dans tous les types de rubriques des journaux et toutes les facettes de la vie sociale. Toute la société y gagnerait, ici et là-bas. Juste un chiffre choc à rappeler pour le dire encore : un enfant dont la mère sait lire a 50 % de chances de survie en plus.

En parlant de presse et de lecture, l’Humanité sera ravie de partager le micro avec une des rédactrices en chef de Causette, le magazine « plus féminin du cerveau que du capiton ». Désormais mensuel et diffusé à 75 000 exemplaires, ce canard « qui ne prend pas les femmes pour des quiches » canarde joyeusement mais sûrement toutes les idées reçues sur les sujets qui intéressent les femmes. Qu’elles (se) le disent !

Programme de la soirée à l'Agora
Jeudi 15 septembre 2011

--> 19 heures. « Féminisme et politique, une affaire de loi ? »

Avec, entre autres, Marie-George Buffet, députée PCF, Anne Hidalgo, adjointe au maire de Paris (PS), Martine Billard, députée (PG), et Sarah Trichet-Allaire, présidente 
de la commission féministe d’EELV…
--> Pause musicale avec la slameuse Diata, du groupe Dialem.
Suivie d’une présentation du magazine Causette, qui devient mensuel à compter de ce mois de septembre, 
en présence de Bérangère Portalier, rédactrice en chef.
--> 20 heures. « Féminisme, un nouvel élan ? »
Avec Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires, une porte-parole d’Osez le féminisme, Suzy Rojtman, du Collectif national des droits des femmes, Henriette Zoughebi, du collectif l’Égalité c’est pas sorcier, Maryse Dumas, de la CGT…
Débats animés par
Laurence Mauriaucourt, journaliste à "l’Humanité".

 

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Question écrite de François Asensi_à l'Assemblée Nationale

12 Septembre 2011, 18:19pm

Publié par PCF Villepinte

psa-elu-2.jpgM. François Asensi interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'avenir des sites industriels franciliens de PSA Peugeot-Citroën. La direction du site PSA de Poissy a annoncé fin juillet d'importantes mesures de chômage technique à la rentrée, justifiées selon elle par la baisse des ventes du modèle Citroën C3. Au début du mois de juin 2011, la direction de PSA et le Gouvernement s'appuyaient pourtant sur les bonnes ventes de ce modèle pour démentir le projet de fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-bois, autre site producteur de la C3.

 Ces contradictions nourrissent les inquiétudes légitimes des salariés employés sur les chaînes de montage. Le chômage technique imposé sur le site de Poissy étaye les craintes des organisations syndicales. La fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois constituerait un tsunami social en Seine-Saint-Denis qu'aucune logique industrielle ne justifie, hormis une recherche de profits maximaux et une stratégie de délocalisation-externalisation symbolisée par l'annonce récente de l'implantation d'une seconde usine en Chine.

 Les gains enregistrés par PSA - 806 millions d'euros de résultat net au premier semestre, en hausse de 18 % - doivent profiter à l'emploi et l'investissement industriel en France. Un tel choix est garant de l'avenir du groupe automobile, contrairement à une politique en faveur des actionnaires. Par conséquent, il lui demande si le Gouvernement entend conditionner les diverses aides publiques apportées à PSA à la garantie de la production d'un nouveau modèle automobile sur le site d'Aulnay-sous-Bois.

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Lundi dans l'Humanité : ils imaginent le lycée de demain

11 Septembre 2011, 22:13pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 11 Septembre 2011

 

Rythmes scolaires, orientation, rapports profs-élèves, lutte contre les inégalités. près de 2 000 lycéens d'Île-de-France ont témoigné de leurs attentes, à l'initiative du conseil régional. Florilège de ces « espoirs » de rentrée.

"35 élèves par classe, c'est beaucoup trop", Adèle en terminale S au lycée Charles-de-Gaulle à Poissy (78).
"Il faut arrêter de stigmatiser le 93"
, Caroline en terminale au lycée d'Alembert à Aubervilliers (93).
"Un droit à l'erreur dans le choix des filières"
, William en première au lycée agricole Bougainville à Brie-Comte-Robert (77).

Au printemps dernier, Henriette Zoughebi, vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France en charge des lycées, a souhaité aller à la rencontre des jeunes pour sonder leurs envies. Au total, une quinzaine d'établissements ont accueilli son initiative et près de 2 000 élèves ont pu exprimer leurs attentes. En cette rentrée scolaire marquée par de profondes tensions sociales, l'Humanité a décidé d'ouvrir ses colonnes à ces témoignages qui offrent un autre regard sur notre système scolaire, celui - éclairant - de ses principaux usagers. Un véritable état des lieux de leur éducation.

  • Retrouvez également, un entretien avec Henriette Zoughebi, vice-présidente (PCF) le la région Île-de-France en charge des lycées.

 

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