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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Revivez la Fête de l'Humanité 2011 dans l'édition de lundi

18 Septembre 2011, 18:11pm

Publié par PCF Villepinte

Photo :Joël Lumien

Médias - le 18 Septembre 2011

 Lundi 19 septembre, numéro exceptionnel de l'Humanité pour revivre l'édition 2011 de la Fête de l'Humanité.

-->Le compte-rendu du meeting sur la scène centrale, les reportages sur toutes les scènes de la Fête, les paroles des hommes et des femmes recueillies au fil des allées du Parc départemental de La Courneuve, les images de la Fête.

-->Les trois jours vus par l'écrivaine Christine Montalbetti.

-->Les temps forts: la soirée pour le droit à un État palestinien au village du monde, le lancement du programme partagé du Front de gauche, le forum pour libérer la France et l'Europe de l'austérité...

-->Retrouvez également, toute cette semaine, nos comptes-rendus des grands débats de la Fête. Demain : la conférence de Robert Badinter dans le cadre de l’Université Populaire de l’Humanité sur l'abolition de la peine de mort et son appel à signer la pétition contre la condamnation à mort de Troy Davis aux Etats-Unis.

Et cette semaine

  • Mardi 20 septembre : 

Les enjeux industriels, les propositions de développement dans notre pays et en Europe. Avec : Mohammed Oussedik, membre du bureau confédéral de la CGT, Jean-Louis Beffa, PDG de Lazare-Asie, auteur du rapport « Pour une nouvelle politique industrielle ».

  • Mercredi 21 septembre :

Culture, pas d’impasse à gauche ! Avec : Alain Hayot, délégué national à la culture du PCF, Aurélie Filipetti, romancière et députée PS, Robin Renucci, acteur, réalisateur et directeur des Tréteaux de France, Roland Gori, psychanalyste, professeur et initiateur de l’Appel des appels.

  • Jeudi 22 septembre :

Jaurès, la politique et le littéraire. Avec : Jean Rouaud, écrivain, prix Goncourt.

  • Vendredi 23 septembre, dans « l’Humanité des débats »

Battre Sarkozy… pour quoi faire ? Avec : Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du comité national de soutien au Front de gauche, Benoît Hamon, porte-parole de PS, Cécile Duflot, secrétaire nationale d’EELV.

Retrouvez également, toute la semaine une page quotidienne rédigée par les jeunes correspondants de Libres Echanges en reportage sur la Fête.

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Capitalisme : un bilan globalement positif ?

18 Septembre 2011, 18:06pm

Publié par PCF Villepinte

Capitalisme : un bilan globalement positif ?

Mon ami Momo, de la Fédé de Boboche, me racontait l’autre jour la célèbre blague sur le camarade Marchais. Oh je sais, on la connaît tous. Mais ça fait quad même plaisir de ressortir les outils, de temps en temps.

Alors, il paraît qu’un jour, Georges Marchais avait convoqué tous les médias sur le Canal Saint-Martin. Et là, devant les yeux médusés des reporters, il avait traversé le canal à pied sec, en marchant sur l’eau, tel le bon Jésus se promenant sur les flots. Le lendemain, Le Figaro titrait en Une : « Le Secrétaire Général du PCF ne sait pas nager ».

Il faut dire que ça fait plus de trente-deux ans (et oui, déjà, c’était en février ‘79) qu’on nous bassine avec ce « crime absolu » : le Secrétaire Général du PCF avait osé avancer que le « bilan » de l’Union Soviétique était « globalement positif » ! Maintenant, on peut faire les comptes.

En Amérique latine, le « libéralisme américain » a amené misère, torture, exécutions sommaires et dictature. Je vous épargne les Pinochet, et autres assassins.

En Afrique, les « grandes démocraties occidentales » ont amené misère, maladie, torture, exécutions sommaires et dictature.

Et à l’« intérieur », il nous a offert quoi, le capitalisme ?

Aux Etats-Unis, on vient de publier les chiffres de 2010 : le taux de pauvreté officiel a grimpé à 15,1 % de la population générale, soit plus de 46 millions d'Américains vivaient dans la pauvreté. C’est, à s’en tenir aux chiffres officiels, le niveau le plus haut depuis 52 ans : oui, vous avez bien lu, en 52 ans de démocratie, prospérité et capitalisme, le taux d’exclusion aux Etats-Unis est aussi élevé qu’à la fin du deuxième conflit mondial ! Le bilan est globalement comment ? Et encore, c’est des chiffres bidouillés, tous les spécialistes disent que c’est bien pire, et que ça va en s’aggravant…

En France, où les publications statistiques de l’INSEE sont en passe d’être interdites, on vient tout juste de publier les chiffres officiels de 2009. Et bien miracle ! On est en bonne voie pour rattraper les Etats-Unis : car 13,5 % de la population de France métropolitaine est désormais officiellement, avec deux ans de retard, en état de pauvreté ! 8,2 millions de « pauvres officiels » en 2009, et ce n’est même pas la peine de passer un coup de fil au Secours populaire ou aux Restos du Cœur pour savoir que c’est sous-estimé, et que ça va en s’empirant. Il est comment, le bilan ?

Bon, maintenant, ouvrez un journal, n’importe lequel (à une exception près). Allumez la télévision, la chaîne que vous voulez. Quel est le message qui en ressort, martelé et décliné depuis cinquante ans ? C’est que malgré tout, voyez-vous, on a la liberté (de fermer notre gueule et de nous faire exploiter), et que tous comptes faits, n’est-ce pas, le bilan du capitalisme est « globalement positif ». Et alors qu’ils le déposent, une bonne fois pour toutes !

Dans ce climat d’explosion de l’injustice, pour cette rentrée préélectorale, à la Section, on a choisi de faire simple : vive le communisme !

Glop Lerouge

Secrétaire de Section

 le 15 septembre 2011

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Fête de l'Humanité - samedi 18 septembre 2011

18 Septembre 2011, 18:00pm

Publié par PCF Villepinte

septembre 2011

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La Fête de l'Humanité crée des "convergences" à gauche

17 Septembre 2011, 21:22pm

Publié par PCF Villepinte

P.Nusbaum/DR

Politique - le 17 Septembre 2011

  Mots clés : PS, Présidentielles 2012, PCF, Front, Elections 2011-2012,

 

 

"Convergences". C'est le leitmotiv de tous les visiteurs des partis de gauche en visite sur la Fête de l'Humanité ce samedi. Et ils sont nombreux à parcourir les allées du parc de la Courneuve.

En attendant Cécile Duflot (EELV), Benoît Hamon et Arnaud Montebourg (PS), tous trois acteurs de débats sur la Fête ce samedi soir, c'est Ségolène Royal qui a ouvert le défilé le matin. Accueillie par Pierre Laurent et jean-Luc Mélenchon, la candidate aux primaires socialistes a parlé de deux points de "convergence" avec le candidat du Front de gauche: sur "la réforme bancaire" - "les banques doivent obéir et cesser de commander" et "racketter les gens avec des tarifs bancaires exorbitants", ainsi que "l'interdiction des licenciements boursiers" qu'il faut "inscrire dans une loi" pour "remettre de l'ordre juste".

Martine Aubry a déclenché une autre cohue médiatique à son arrivée sur le stand du Conseil national du PCF. La candidate aux primaires PS a expliqué: "Pour un responsable de gauche, on doit être là où il y a la gauche. Et à la Fête de l’Humanité, il y a la gauche. Il faut une gauche avec toutes ses sensibilités, c'est la condition de la victoire." La maire de Lille a retrouvé les représentants des autres partis de gauche, comme le dirigeant d'Europe écologie Les Verts (EELV) Jean-Vincent Placé, et les partenaires du Front de gauche, Clémentine Autain (FASE), Christian Piquet (Gauche unitaire).

A tous ces dirigeants politiques, Pierre Laurent a fait "une offre publique de débat", partant du principe qu' "être uni ne veut pas dire être aligné". "Soyez de gauche", leur a t-il demandé, précisant: "L'Histoire jugera sévèrement ceux qui sont restés sur le quai à regarder leurs souliers." (à voir: Pierre Laurent: "Avant 2012, la Fête a une saveure particulière")

  • Vidéos:

Marie-George Buffet: "C'est la dernière Fête sous l'ère Sarkozy"

Clémentine Autain: "La politique doit être au service de l'humain"

Harlem Désir: "La Fête comme le prémice d'une bataille que la gauche devra gagner en 2012"

 

 

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Multimédia

17 Septembre 2011, 21:16pm

Publié par PCF Villepinte

 
Les chaînes multimédia

La Fête de l'Humanité 2010 vue par les correspondants

Photos : Jean-Louis Durand

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Plus belles les luttes…
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"il faut reconnaître l'acte de décès de la stratégie de Lisbonne"
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Salah Hamouri a eu 25 ans en prison
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Allocution de Pierre Laurent sur la consultation pour les présidentielles 2012

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a salué dimanche le "choix clair, net et massif"...

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"Lever totalement " le blocus de Gaza

Un entretien avec Patrick Le Hyaric, député européen, vice-président du groupe...

Les fonctionnaires mobilisés à Strasbourg (31 mai 2011)

Texte et photos: Jean-Marc Claus (correspondant de l'Humanité)

Dans une région...

Manifestations du 24 juin contre la réforme des retraites

Reportages photos réalisés par la Photothèque du mouvement...

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Des riches.... de plus en plus riches
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Rencontre débat sur la Palestine avec Leïla Shahid
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Fête de l'Humanité 2008
La Fête de l'Humanité 2009 en images

Reportage photo réalisé par Cédric Faimali, Patrick Nussbaum, Pierre Pytkowicz, Benjamin Geminel...

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Les mutuelles ponctionnées, un recul pour la santé

15 Septembre 2011, 21:31pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 14 Septembre 2011

Accès aux soins

 

14% des Français renoncent à se soigner pour des raisons financières. Le dentaire et l'optique sont les premiers soins sacrifiés.

 

 

De nombreux Français hésitent à se rendre chez le médecin, faute de pouvoir se payer une mutuelle pour couvrir les frais non remboursés. La tendance va s'aggraver car les complémentaires santé, plus taxées, vont devenir de moins en moins abordables.

L’alourdissement de la taxation des complémentaires santé n’en finit pas de faire polémique. Et pour cause ! Elle est, de loin, la mesure la plus impopulaire du plan de rigueur du gouvernement. Au chômage depuis bientôt un an et demi, Stéphane, vingt-six ans, a résilié sa mutuelle santé il y a cinq mois. « Les 36 euros par mois étaient trop lourds » pour son « petit budget ». « Entre le loyer, l’électricité, l’essence pour la voiture, indispensable pour chercher un boulot et la nourriture, je n’y arrivais plus », se justifie le jeune homme, qui pense même retourner vivre chez ses parents.

Comme Stéphane, 4 millions de Français renoncent à se payer une complémentaire santé. Il faut dire qu’en pleine crise, ce poste de dépense pèse lourd dans le budget des ménages. « Les individus faisant face à des taux d’effort trop élevés au regard de ce qu’ils sont prêts à assumer décident de ne pas se couvrir », constate l’Irdes (Institut de recherche et de documentation en économie de la santé). Or posséder une mutuelle – ou une assurance santé – est devenu déterminant pour bien se soigner. Si 14 % des Français renoncent à se soigner pour des raisons financières, c’est le cas de 27 % des personnes sans mutuelle. Le dentaire et l’optique sont les premiers soins sacrifiés. Sans compter que les patients sans complémentaires doivent faire face à des restes à charge plus importants que les autres (forfait hospitalier, dépassements d’honoraires). D’ailleurs, les services sociaux voient de plus en plus de personnes venir avec des factures d’hôpitaux à payer…

À soixante-quatre ans, Babeth n’en est pas là. Pourtant, cette jeune retraitée n’a plus de mutuelle depuis trois ans. « Avec 810 euros par mois, je ne peux pas me le permettre. Je croise les doigts pour ne pas avoir de pépin », avoue-t-elle. Comme de nombreux ménages, Babeth fait partie des 20 % les plus démunis (gagnant moins de 870 euros par mois) qui ne peuvent prétendre ni à la couverture maladie universelle complémentaire (il faut gagner moins de 634 euros par mois), ni à l’aide complémentaire santé (ACS), dont elle dépasse le plafond de… 11 euros ! Créé en 2005 par les pouvoirs publics, ce chèque santé était pourtant censé limiter l’effet de seuil engendré par la CMU (couverture maladie universelle) et ainsi pallier les difficultés des petits revenus. « La première chose qui explique que les gens n’aient pas accès aux soins, c’est l’accès ou non à une complémentaire santé, analyse Florence Jusot, économiste de la santé. C’est donc une question de revenus ! »

L’aide n’est pas toujours suffisante

Qui plus est, le dispositif du chèque santé peine à trouver son public. Au 30 avril 2011, seuls 658 735 assurés en bénéficiaient, soit un quart de la population ciblée. De plus, l’aide (entre 100 et 600 euros par an) n’est pas toujours suffisante.

« Pour les petits revenus, les arbitrages budgétaires ne font pas nécessairement de la couverture complémentaire santé une priorité par rapport à d’autres besoins de court terme », souligne l’Irdes. Les contrats souscrits grâce au chèque santé par ailleurs sont des contrats « d’entrée de gamme ou peu supérieur » car moins chers, mais qui occasionnent des restes à charge importants : en moyenne 9 euros pour une consultation de spécialiste, 150 euros pour des lunettes et 350 euros pour une prothèse dentaire ! « La solidarité que doit mettre en œuvre la Sécurité sociale fonctionne désormais trop mal pour que des mécanismes d’entraide comme la CMU et l’ACS puissent jouer pleinement leur rôle », reconnaît Jean-Paul Panzani, président de la Fédération des mutuelles de France (FMF).

Et même si le montant du chèque santé a augmenté, le prix des complémentaires a suivi. Pour Christian Saout, président du Ciss (association de patients), « c’est un cercle vicieux. Les cotisations pour avoir accès à une complémentaire santé ne sont proportionnelles au revenu que pour une minorité de mutuelle. La taxation des mutuelles adoptée la semaine dernière ne fera que renforcer les inégalités d’accès aux soins. » Et si les primes augmentent, le nombre de personnes sans couverture santé devrait lui aussi augmenter, et pas seulement parmi les plus démunis.

4 millions de « sans mutuelle »
--> 4 millions : c’est le nombre de personnes qui n’ont pas 
de complémentaire santé.
--> 547 euros : c’est le reste à charge par personne et par an 
d’un assuré en 2008. Il était de 217 euros en 1980.
--> 10 % : c’est la part que représente une complémentaire 
santé dans le revenu des ménages les plus pauvres 
(– de 800 euros par personne).
--> 10,5 % : c’est la part de femmes au foyer qui n’ont pas 
de couverture complémentaire.
--> 30 % : c’est le nombre de personnes sans mutuelle 
qui renoncent à se soigner.
--> 76 % : c’est la part de cadres qui bénéficient d’une mutuelle d’entreprise, contre seulement 58 % des ouvriers.

 

  • Lire aussi :

--> L'éditorial de Patrick Apel-Muller

--> L'entretien avec Étienne Caniard, président de la Mutualité française

Alexandra Chaignon

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Education : les évaluations «trompeuses» du ministère

15 Septembre 2011, 21:28pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 15 Septembre 2011

 

Mots clés : Education,

 

 

Après l’OCDE et le Conseil économique et social, le Haut conseil de l’Education (HCE) livre à son tour un rapport au vitriol sur la politique éducative du gouvernement. Cette fois, ce sont les dispositifs d’évaluation des élèves qui sont visés. Depuis la LOLF, le ministère de l’Education nationale est tenu, en effet, de fournir chaque année au Parlement des « indicateurs de performance ».

Deux catégories principales cohabitent : les indicateurs qui, depuis 2007, évaluent à la fin du primaire et du collège les « compétences de base » en français et en mathématiques ; et les fameuses évaluations que passent, depuis 2010, tous les élèves de CE1 et CM2. Or, selon le HCE, aucun de ces deux types d’indicateurs ne rend compte objectivement de la réalité du système scolaire.

Les premiers – les indicateurs concernant des « compétences de base » - sont jugés « partiels, peu exigeants et donc trompeurs ». Comme le souligne le HCE, ils n’évaluent qu’une compétence et demie sur les sept listées dans le « socle commun », ce minimum culturel que l’Etat a l’obligation, selon la loi de 2005, de faire acquérir à tous les élèves français. De même, la forme de l’évaluation – questionnaire à choix multiple – « ne permet pas de prendre en compte des capacités aussi essentielles que l’expression écrite ou orale en français, ou la construction de figures géométriques en mathématiques ». Enfin, le niveau d’exigence de ces évaluations serait « bien moindre » que celui requis pour le socle commun. Conclusion du HCE : « Cet indicateur devrait être rapidement supprimé. »

Instaurées en 2010, les nouvelles évaluations que les enseignants font passer à tous les élèves de CE1 et CM2 ne trouvent pas grâce, non plus, aux yeux des membres du HCE. Pour ces derniers, elles ne sont « pas fiables ». Notamment pour des raisons de méthode puisqu’elles instaurent une « confusion manifeste » entre une évaluation du système éducatif et une évaluation de sa classe par le maître. Le HCE remarque, par ailleurs, une « diversité de pratiques » : certains enseignants laissent par exemple à leurs élèves plus de temps que prévu pour faire les exercices ; d’autres « préparent » les élèves aux exercices, gonflant ainsi les résultats. Pour le HCE, c’est clair : « Les évaluations de CE1 ne peuvent servir de support à l’élaboration rigoureuse d’un indicateur de pilotage du système éducatif relatif aux acquis. » Idem pour celles de CM2 et de 3e.

« La fiabilité des indicateurs n'est pas assurée, enchaîne le HCE. La manière dont ils sont renseignées (par les propres enseignants des élèves, ndlr) n'est ni contrôlée ni harmonisée », pointe le Haut conseil. Il relève des « pratiques variables d’une école ou d’un collège à l’autre, voire d’une classe à l’autre », rompant ainsi avec le principe d’équité. En fin de troisième, le HCE estime même à « 11% » la proportion d’élèves qui se sont vus attribuer le socle commun sans en avoir validé les sept compétences...

Les syndicats, déjà très critiques de ces méthodes d’évaluation, ont réagit aussitôt. Le SE-Unsa a demandé jeudi à Luc Chatel de « suspendre » les évaluations CE1et CM2. « Comme nous le disons depuis l’origine, ces évaluations n’ont aucun intérêt pour les enseignants et leurs élèves. Il faut sortir des logiques technocratiques pour concentrer les efforts sur les exigences pédagogiques qu’impose l’institution du  socle commun. »

Pour le SNUipp-FSU, principal syndicat du premier degré, « la démonstration est une nouvelle fois faite que le temps éducatif et le temps politique ne font pas bon ménage. Une communication artificiellement valorisante sur les résultats trompeurs d'évaluations mal conçues ne peut tenir lieu de boussole pour orienter l'École. Une évaluation sérieuse des acquis et des difficultés des élèves nécessite des indicateurs fiables et pertinents. Elle doit aussi se déployer dans la durée et en toute indépendance. »

Début 2011, le ministre Luc Chatel avait demandé à la DEPP (division des études du ministère) d'aider la Dgesco à améliorer la qualité de ces évaluations. Le HCE, lui, suggère de créer un dispositif nouveau qui s’inspirait de la méthodologie des évaluations CEDRE (Cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon), menées sans grande publicité depuis 2003. Ces évaluations s’effectuent sur des échantillons d’élèves et se déroulent à deux moments-clés de la scolarité - la fin de l’école primaire et la fin du collège. « Le moment est venu de confier à une agence d’évaluation indépendante la mise en œuvre d’un tel programme, ajoute le HCE. Il est essentiel en effet que, dans notre démocratie, les données concernant les résultats de notre système éducatif soient objectives et transparentes, donc incontestables. » Ce qui n’est apparemment pas le cas aujourd’hui.

A lire également :
À quoi servent vraiment les évaluations des élèves ?
Le métier d’enseignant 
est-il en danger ? Table ronde

Laurent Mouloud

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Décréter l'Etat d'urgence

15 Septembre 2011, 21:24pm

Publié par PCF Villepinte

Décréter l'Etat d'urgence
Les choix faits depuis mai 2010 et, encore plus, lors du sommet de l'euro-groupe de juillet dernier, conjuguent surenchères dans les politiques d'austérité, graves reculs de la démocratie et de la souveraineté populaire.

C’est un véritable une fuite en avant au service de la domination des marchés financiers.

Ces choix débouchent sur un énorme fiasco du point de vue même de l’objectif qu'ils prétendent viser: le recul de l'endettement public. La fragilisation de l'Europe qu'engendre l'aveuglement des dirigeants de la zone euro et dont se réjouissent les fonds spéculatifs, anglo-américains notamment, va conduire au désastre : freinage de la croissance, augmentation du chômage, rationnement des services publics et étouffement des revenus salariaux.

Il faut rompre avec cette logique folle qui assassine les Grecs, et qui prépare l'éclatement de la zone euro au risque d'une confrontation fratricide entre Européens à coup de dévaluations compétitives.

La gauche, en France, a une responsabilité immense. Il ne suffit pas de se proclamer pour une opposition à la « règle d'or » en évoquant le caractère spécieux de l'initiative de Sarkozy. Il faut appeler les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes à une grande mobilisation exigeant un changement de logique avec une autre utilisation de l'euro et de la création monétaire de la la BCE :

 -        Une grande expansion concertée des services publics, rompant avec les orientations des pactes de stabilité et de l'euro plus, et posant la nécessité de  choix budgétaires de relance sociale pour 2010;

-         Une maitrise populaire du crédit et des banques pour sécuriser l'emploi, la formation, les revenus salariaux, de conserve avec une répression systématique de la spéculation.

 Rejetons toute tentation d'union sacrée derrière les marchés financiers. Cessons de diaboliser, comme la droite et l'extrême droite, les déficits et les dettes publiques. Décrétons l'état d'urgence pour imposer une réorientation des pratiques des banques et des grands groupes en exigeant des droits et pouvoirs d'intervention des salariés, des citoyens et des élus sur l'utilisation de l'argent des profits, des fonds publics et du crédit.

Les institutions bancaires et de crédits doivent redevenir du domaine public et fonctionner selon une logique anti-spéculative et de soutien à la relance sociale et économique, aux salaires, emplois, aux investissements socialement utiles et générateurs de croissance.

 

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L’Humanité invite Charlie-Hebdo

15 Septembre 2011, 06:24am

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 14 Septembre 2011

 

 

 

 

Le vendredi 16 septembre, un numéro à ne pas manquer! Les dessinateurs du journal satirique commentent l’actualité. Dans ce numéro, un sondage exclusif : "Qu’attendent les Français des candidats de gauche ?" Et un cahier de 4 pages avec tous les débats de la fête de l’Humanité

Un numéro exceptionnel de l’Humanité à commander en nombre chez votre marchand de journaux jusqu’au jeudi 15 septembre à 12 heure

  • Retrouvez aussi Charlie Hebdo sur la Fête de l'Humanité, vendredi 16 septembre à 18 heures 30, présentation des Mille Unes de Charlie Hebdo, avec l’équipe du journal satirique au Village du livre

 Pour acheter vos billets, cliquez ici

 

  • Sur Charlie Hebdo et l'Humanité, à lire:

Charb: "Mai 68, c'était très bien. Mais 2012, ce sera vachement mieux"

Dessinateur de presse et directeur de la publication de Charlie Hebdo, Charb nous propose son abécédaire. Culture, politique, économie, social… Tout y passe. Son œil critique regarde la société en face et son crayon se charge du reste. C’est le constat au vitriol du monde d’aujourd'hui par un homme militant et engagé, qui joue à l’équilibriste entre humour et gravité.

A comme… artiste. Je sais bien que ce que je fais ressemble un peu à de l’art mais j’ai plus l’impression de faire du journalisme, sans être journaliste non plus. Disons que je commente l’actualité de manière plus ou moins artistique, mais je commente l’actualité d’abord. Lire la suite

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Villepin relaxé, mais les affaires s’entassent à droite

15 Septembre 2011, 06:20am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 14 Septembre 2011

 

 

 

Si Villepin est sorti blanchi, dans l’affaire Clearstram, de la Cour d’appel ce mercredi matin, la source « d’affaires » qui frappe la droite et salie la politique est loin d’être tarie. Takkiedine, Bettencourt, Bourgi… Demandez le programme du jour !

Dominique de Villepin parade au sortir du tribunal. Il a salué "l'indépendance" des juges malgré ce qu'il voit comme des "pressions". Il était soupçonné d'avoir été soit l'instigateur, soit le complice passif d'une manipulation menée avec de fausses listes de comptes bancaires, dont certains au nom de Nicolas Sarkozy, de la société financière Clearstream. Faute de preuve, la relaxe a été prononcée.

Une affaire de perdue, 10 de retrouvées

La droite est plongée dans une masse d’affaires qui ne redore pas le blason de la politique. Robert Bourgi dénonce de son côté les mallettes pleins de liquides que cinq chef d’Etats africains auraient versées pour financer la campagne de Chirac en 2002, à hauteur de 10 millions d’euros. Voir : De Chirac à Sarkozy, la Françafrique explose à la face de la droite

En parallèle, l’affaire Bettencourt se poursuit. A Bordeaux ce mercredi, l’ex-comptable de la milliardaire est entendue par Jean-Michel Gentil, l’un des juges chargé de l’instruction. Claire Thibout maintient catégoriquement ses accusations contre le gestionnaire de fortune Patrice de Maistre et l'ex-ministre Eric Woerth, à propos d'un versement en espèces de 150.000 euros pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. Isabelle Prévost-Desprez, la présidente de la chambre correctionnelle de Nanterre qui avait rapporté que deux témoins avaient vu l’actuel Président de la République recevoir en main propre des espèces, devrait être entendue très bientôt également. Voir à ce sujet : La convocation de la juge Prévost-Desprez reportée
Autre poids lourd dans les affaires qui entachent la droite, le libanais Ziad Takkiedine. Il est au cœur des négociations de la vente de frégates à l’Arabie Saoudite en 1994, contrat qui a généré 1 milliard d’euros de commission occultes. On le retrouve dans la vente d’armes au Pakistan (affaire Karachi) avec possibles rétrocommissions à la clé qui auraient été reversées dans les comptes  campagne du candidat Balladur. Et c’est dans le cadre de l’affaire Karachi  que Takkiedine devrait être interrogé ce mercredi par le juge d’instruction Renaud Van Ryumbeke.
Plus récemment, en 2006, c’est ce même Takkiedine qui aurait présenté Amesys à Kadhafi, pour vendre le système de surveillance des télécommunications (téléphone et Internet) qui a permis au pouvoir de contrôler, censurer et repérer les dissidents libyens.
A ce sujet, lire l’affaire Karachi et le sarkozysme et Ces entreprises qui aident les dictatures à contrôler leur population

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