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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Fête de l'Humanité: numéro exceptionnel de l'Humanité Dimanche

9 Septembre 2011, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

 Numéro exceptionnel de l'Humanité Dimanche  

Disponible auprès des militants PCF de Villepinte.

  • L’Humanité-Dimanche paraissant le jeudi 8 septembre est un numéro exceptionnel à double titre :
    "C'est un honneur pour moi d'être à nouveau sollicité par la Fête de l'Humanité". Le magazine publie en exclusivité un entretien avec la grande chanteuse américaine Joan Baez qui, sera cette année, une des vedettes de la fête de l’Humanité. Celle-ci qui s’exprime peu donne ses sentiments sur sa carrière et sur l’actualité du monde et des Etats-Unis dont elle est une des voix reconnue.

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Témoignage: le cri d'alarme des professeurs stagiaires des écoles de Seine-Saint-Denis

9 Septembre 2011, 07:41am

Publié par PCF Villepinte

- le 8 Septembre 2011

 

 

Cette année, la situation des professeurs débutants en maternelle et primaire s'aggrave encore, malgré toutes les dénégations du ministre de l'Education. Voilà un témoignage que Luc Chatel devrait lire pour être mieux au fait de la situation dans les établissements scolaires placés sous sa tutelle. Il s'agit de celui d'un collectif de profs stagiaires en Seine-Saint-Denis, qui décrit les aberrations auxquelles ils doivent faire face et lance un appel pour le retour d'une "vraie formation". Edifiant.

"Nous, Professeurs des écoles stagiaires (PES) de Seine Saint Denis souhaitons témoigner de nos conditions de rentrée et alerter les habitant-e-s du département pour l’année qui arrive. La rentrée a commencé tôt pour nous puisque nous venons d’achever nos cinq journées de formations de prérentrée. Sur les documents que nous avons signés, il était noté que celles-ci étaient facultatives. Très vite, on s’est rendu compte que cette notation signifiait pour nous que nous ne serions pas rémunérés pour ces jours. D’autres découvertes se sont ensuite succédé. En effet, sur les 400 professeur-e-s stagiaires que nous sommes, 70 se trouvent sans poste et vont devoir courir à travers le département; pour les autres, une grande partie ne connaissent pas le niveau de leur classe à cinq jours de la rentrée.

 

"Nous partons seuls sur le terrain"

Au cours de cette formation, on nous a expliqués que des cours qui auparavant duraient une trentaine d’heures sont réduits à trois heures, comme c’est le cas du module gestion de classe. On ressort de cette formation avec l’impression que, cette année, nous allons souffrir et que nous allons en plus être assez seul-e-s. A partir de maintenant, nous partons seuls sur le terrain, l’absence de formation nous empêchant de nous revoir. Les professeurs stagiaires qui n’ont pas suivi le master 2 enseignement et n’ont jamais vu la classe sont complètement perdus.

Ce ne fut pas la seule surprise de cette prérentrée! Nous avons en effet appris de la bouche de l’inspecteur académique que nous n’aurions en tout et pour tout que deux jours de formation rémunérée, le reste de la formation étant bénévole. A notre charge de nous former nous-mêmes ou alors d’aller assister aux modules de formation bénévoles prévus les mercredis ou pendant les vacances. Mais quand est-ce qu’on prépare les cours?

 

Quand pouvons-nous participer aux 108h administratives prévues dans nos emplois du temps? Et qu’est devenue la circulaire ministérielle du 31/03/2011? Celle-ci indique clairement que notre année de professeur des écoles stagiaire sera composée d’un tiers de temps de formation et de deux tiers de temps dans la classe. C’est le régime qu’ont eu nos collègues stagiaires de l’année passée. Les professeurs stagiaires n'étant pas formés, un "devoir" implicite de formation échoit aux collègues plus anciens qui ne sont ni habilités ni préparés, et bien entendu pas payés pour cela. Finalement, c'est une année de souffrance silencieuse qui s'annonce. Année durant laquelle l'absence de formation ne dispense pourtant pas d'un jugement et d’un contrôle permanents sur notre travail, liés à la pression de la titularisation.

 

Deux jours de formation par semaine

L'ensemble de ces faits nous amène à revendiquer, dans l'immédiat, l'application de la circulaire du 31 mars (1/3 temps en formation) dans toutes les académies et dans tous les départements. En effet, les professeurs stagiaires du Val- de-Marne bénéficient de deux jours de formation dans la semaine ainsi que de deux jours dans la classe. Cela au moins jusqu'aux vacances de la Toussaint. Pourquoi nous, stagiaires du 93, ne profitons pas d'une formation similaire? Comment allons-nous gérer nos classes à plein temps, alors qu'ailleurs il semblerait que les PES ne soient pas considérés encore tout à fait prêt pour cela?

Par conséquent, un retour à une vraie formation, rémunérée, est essentiel! Il en va de l'avenir de notre métier et surtout de celui de nos enfants!

  • A lire:

Le communiqué du collectif

Quand scolaire rime avec précaire

Une rentrée scolaire de pénurie et de dérégulation

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L'étrange cuisine des sondages sur la primaire PS

9 Septembre 2011, 07:37am

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 8 Septembre 2011

 

Mots clés : Sondage, PS,
 

 

Ségolène Royal attaque les sondages à tout va. Non seulement ils lui sont très défavorables, mais en plus, elle en conteste la méthodologie et donc la validité. Et ce n’est pas que de la mauvaise foi.

La guerre de Ségolène Royal contre les instituts de sondage n’est pas neuve, surtout depuis qu’elle n’est plus en tête, c'est-à-dire depuis 2007. Mais cette fois sa charge est méthodologique et a du fond. Elle accuse ainsi les sondages mettant en lice les primaires PS d’être des « dénis de démocratie ».

En fait, les instituts interrogent leur panel représentatif, de quelques centaines de personnes, sur leurs intentions de votes en général et parmi eux, un échantillon est extrait à qui ils demandent quel est leur favori pour la primaire PS. En premier lieu, l’échantillon est réduit (500 personnes dans le meilleur des cas), ce qui crée des marges d’erreur conséquentes de 4 à 5 %, selon les sondeurs eux mêmes. Mais en plus, la constitution du panel varie d’un sondeur à l’autre. Les uns interrogent tout sympathisant de gauche, les autres seulement ceux qui ont exprimé leur volonté d’aller voter aux primaires. De même, les questions changent selon l’échantillon et le sondeur : du « qui souhaiteriez vous voir désigner ? », à « pour qui allez vous voter ? ». Bref, on peut clairement s’interroger sur la pertinence de publier en gros titre « François Hollande à 42 % aux primaires », dans ces conditions.

Il faudrait que le législateur comme la commission des sondages s’intéressent sérieusement à ce problème. Car ce genre d’aberrations méthodologiques n’est pas récent, ce qui n’empêche pas les journaux de faire des Unes erronées. Dramatique exemple : le JDD titrait en avril dernier sur les intentions de vote des ouvriers ainsi : « Marine Le Pen, le plébiscite ouvrier ». En se basant sur un sondage IFOP. En fait le JDD avait extrait les 148 ouvriers du panel représentatif du sondage. Un échantillon ridicule. La commission des sondages avait exigé une rectification du JDD, parue deux semaines plus tard, le mal était fait. Autre exemple, Libération annonçait peu avant la primaire d’EELV, une victoire écrasante de Nicolas Hulot en se basant, une nouvelle fois, sur une extraction de 133 sympathisants écologistes… On a pu vérifier la pertinence de la méthode.

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Un 75ème soldat français tué en Afghanistan

8 Septembre 2011, 06:07am

Publié par PCF Villepinte

Monde - le 7 Septembre 2011

 

Mots clés : Afghanistan,
 

En février dernier, un sondage exclusif l'Humanité-IFOP montrait déjà que 72% des Français refusaient la guerre en Afghanistan.

Un lieutenant-parachutiste a été tué et trois autres ont été blessés, mercredi matin, au cours d'une opération en Kapisa, dans le nord-est de l'Afghanistan, a annoncé l'Elysée, ce qui porte à 75 le nombre de militaires français morts dans le pays depuis fin 2001.

"C'est avec une très grande tristesse que le président de la République a appris la mort ce matin d'un lieutenant du 17ème Régiment du génie parachutiste de Montauban, en Afghanistan", écrit la présidence dans un communiqué. "Au cours d'une mission d'appui à l'armée nationale afghane, engagée dans une opération en Kapisa, un tir d'insurgé l'a mortellement touché", détaille encore l'Elysée. Les opérations ont également fait plusieurs blessés dans les rangs français. "Il y a eu dans la matinée de nombreux accrochages entre les insurgés et les forces françaises" a déclaré Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major. "Au cours de l'un de ces accrochages un soldat français a été tué par des tirs insurgés et plusieurs ont été blessés dont trois grièvement", a-t-il ajouté. Une journaliste de TF1, Patricia Allemonière, qui suivait l'opération avec son équipe a été légèrement blessée, a aussi fait savoir l'état-major.

De plus en plus de Français contre la guerre en Afghanistan

Le 22 août dernier, selon un sondage exclusif 'Humanité-IFOP, 76 % des Français souhaitaient que s’arrête net la présence française en Afghanistan, un jugement qui augmente de sondage en sondage, en février dernier, ils étaient déjà 72 % à refuser cette guerre, un chiffre lui-même supérieur aux 64 % enregistrés en août 2009 pour la même guerre.

Á lire aussi :
Entretien avec Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion de l'Ifop

La France paie le plus lourd tribut en Afghanistan

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Sénatoriales : on se déchire à l’UMP, Charon suspendu

8 Septembre 2011, 06:01am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 7 Septembre 2011

 

Mots clés : UMP,

Pierre Charon    Les élections sénatoriales approchent et pour la première fois, la droite pourrait perdre la majorité. Et les dissensions au sein de l’UMP y sont pour quelque chose.

Ainsi l'UMP a suspendu ce mercredi Pierre Charon, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui présente une liste dissidente à Paris pour les sénatoriales du 25 septembre. Cet élu du XVe arrondissement de Paris a déposé mardi une liste, contre la liste officielle de la majorité présidentielle, emmenée par la ministre des Sports Chantal Jouanno. Et ce malgré les mises en garde de Nicolas Sarkozy et François Fillon.

C’est pourquoi le bureau politique de l'UMP a décidé de suspendre les dissidents. "A ce stade, c'est temporaire, mais malheureusement, il peut y avoir une procédure d'exclusion" si les dissidents persistent, a précisé ce matin Jean-François Copé.
C’est valable à Paris, mais aussi dans les Hauts-de-Seine, département dans lequel le clan Sarkozy continue de partir en morceaux. Le sénateur UMP sortant des Hauts-de-Seine, Jacques Gautier, présente également sa liste dissidente puisqu’il n'a pas été retenu sur la liste officielle menée par l'ancien ministre Roger Karoutchi.

La liste dissidente pourrait coûter à l’UMP un siège de sénateur à Paris. Pierre Charon y croit, il a démissionné de tous ses mandats pour mener campagne. Il s'en est pris mardi publiquement à Chantal Jouanno, en lançant : "Elle sera forcément élue, elle est tête de liste. En restant au lit, elle est tête de liste".

Dans l’Humanité du jeudi 8 septembre, retrouvez notre évènement complet sur les sénatoriales : les enjeux et le contexte des ces élections très particulières, et le décryptage des tensions qui divisent la droite. La sénatrice PCF Nicole Borvo sera interrogée sur ce qu’un Sénat de gauche pourrait changer.

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Le PCF, ses élus et militants, mobilisés pour PSA-Aulnay !

8 Septembre 2011, 05:57am

Publié par PCF Villepinte

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Dumas-Guédiguian, le Sud ne perd pas le nord

6 Septembre 2011, 20:49pm

Publié par PCF Villepinte

le 6 Septembre 2011

Fête de l'Humanité 2011

 

FÊTE DE L'HUMANITÉ. Parlons politique  réunit la syndicaliste et le cinéaste pour une série d’entretiens qui tissent les fils d’un questionnement commun : comment construire une visée révolutionnaire de notre temps ? Ils seront les invités du village du livre, le 18 septembre.

Parlons politique, Maryse Dumas-
Robert Guédiguian.
Entretiens 
par Stéphane Sahuc. Éditions Arcane 17,
90 pages, 9,50 euros.

Avant d’être une rencontre entre une syndicaliste et un cinéaste, ce livre d’entretiens réalisés au printemps par notre camarade Stéphane 
Sahuc, rédacteur en chef adjoint de l’Humanité Dimanche, est avant tout un questionnement à plusieurs voix autour de l’engagement et sur «que faire pour changer la société ?» Critique, chacun l’est à sa manière, y compris à l’égard de la collection dans laquelle cet opus s’inscrit, «Reconstruire la gauche». Cela «signifierait qu’il y a eu une période phare et un modèle dont il faudrait retrouver les voies, rétorque Maryse Dumas. Or, j’ai une vision critique des expériences qui ont été menées. Je ne cherche donc pas à reproduire ce qui a déjà échoué.» Gramscien, Robert Guédiguian appelle à «fabriquer un intellectuel collectif», qu’il «faut aller chercher dans tous les secteurs», donc y compris les syndicats. L’un estime «épuisée» la forme parti. L’autre, au fil des ans et des expériences de participation gouvernementales, a fait sienne la formule d’Aragon : «Je rends ma carte chaque soir, et la reprends chaque matin…» Et pourtant, pessimisme de la volonté, la forme chronologique de l’échange se nourrit de contradictions, entre chacun ou entre soi, de repentirs dirait-on en peinture, de retours sur le motif de l’engagement et de l’issue à construire ensemble. L’ouvrage n’est pas exempt d’anecdotes, parfois drôles ou grinçantes, telle cette rencontre entre la dirigeante syndicale et le groupe 
socialiste à l’Assemblée, avant 2002, ou cet exemple de « communisme patronal » contrarié dans l’attribution d’une prime au personnel de la maison de production du cinéaste…

Par touches successives donc, comme la vie, s’insinue ce qui, à partir de trajectoires différentes, fonde le rêve commun, « communiste », d’un avenir à réinventer. Un « point de vue révolutionnaire à reconstruire », dira Robert Guédiguian. Des « plans d’action permettant des stratégies militantes dans les entreprises ou dans les localités » alliés à des réponses au « comment faire reculer le tout-marché », précise Maryse Dumas. « Il faut tout rééclaircir et arriver à reformuler. D’abord sur le papier, à table avec des spécialistes, avec des non-spécialistes, avec des gens qui ont de l’imagination », estime l’enfant de Marseille qui a « l’impression qu’au PCF, on pense les choses au coup par coup ». « On a le NPA qui donne des ordres aux syndicats sur la conduite des luttes. Et, de l’autre côté, les partis du Front de gauche qui expliquent : on fait exactement ce que disent les syndicats, pas moins que ce que disent les syndicats », rétorque la fille du Bordelais pour qui « les partis politiques doivent porter une vision plus large, voire anthropologique », qu’ils ont abandonnée, singulièrement à gauche, au profit d’une simple « vision sociétale ». La confrontation entre le réel existant, y compris en politique, et l’exigence commune d’une visée de civilisation est sans doute l’un des fils rouges les plus passionnants de ces pages qui n’appellent de conclusion que provisoire. L’invitation qu’est Parlons politique, à poursuivre le dialogue, aura d’ailleurs un prolongement dimanche 18 septembre, en début d’après-midi, à la Fête de l’Humanité, puisque les auteurs seront les invités d’une rencontre au village du livre.

 

Michel Guilloux

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Mediator : deux nouveaux témoignages accablent Servier

6 Septembre 2011, 20:47pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 6 Septembre 2011

 

Mots clés : Médiator,

 

 

Nouvelles révélations dans l'affaire Mediator. Deux anciens chercheurs ayant travaillé pour les laboratoires Servier ont expliqué aux juges chargés du dossier du Mediator que les études sur ce médicament avaient été falsifiées pour le présenter comme un antidiabétique et non comme un coupe-faim, rapportent mardi Le Figaro et Libération.

Selon un extrait de son audition révélée par Libération, le professeur Jean Charpentier, neurochirurgien ayant travaillé pour Servier dès la fin des années 1960, avait rédigé l'étude destinée à obtenir l'autorisation de mise sur le marché (AMM) en 1973, a ainsi expliqué aux juges en charge des informations judiciaires ouvertes à Paris: "Cela a été fait dans le but d'avoir l'AMM", le dossier a été "présenté de la façon la plus favorable possible". Libération ajoute que ce chercheur aujourd'hui à la retraite "a aussi confirmé que son rapport a été modifié pour supprimer toute référence à l'effet coupe-faim du Mediator ainsi que sa parenté chimique avec l'amphétamine". D'après Le Figaro, l'un des découvreurs le pharmacologue Jacques Duhault, entré chez Servier en 1961, démontrait, dans une étude de 1970, que le médicament était un "puissant anorexigène". Il a expliqué aux juges que "dans les années 60, la règle de base en matière de recherche était de trouver une molécule aboutissant à une diminution de prise alimentaire sans avoir d'effet stimulants centraux".

Le laboratoire Servier nie de son côté avoir caché quoi que ce soit. «Les laboratoires Servier n'ont pas trompé les autorités en masquant le fait que le Mediator était un coupe-faim, ce qu'il n'était pas», a assuré Me Hervé Témine, l'avocat des laboratoires, ce matin sur Europe 1.

Trois juges d'instruction parisiens sont en charge d'informations judiciaires pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires et escroquerie au préjudice des caisses de Sécurité sociale et des mutuelles. Des perquisitions ont été menées en juin au siège de Servier, au domicile de son patron et dans plusieurs sociétés du groupe. Des responsables des laboratoires devraient être prochainement entendus par les juges.

Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. L'antidiabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé 500 à 2.000 morts, selon plusieurs études. Cinq millions de malades l'ont utilisé. En janvier, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait rendu un rapport accablant pour Servier, l'accusant notamment d'avoir "roulé dans la farine" des responsables de délivrance d'AMM et estimant "que le retrait du Mediator aurait dû être décidé dès 1999".

Vers une mise en examen de Servier. Les laboratoires Servier sont convoqués par les juges d'instruction en charge de l'enquête sur le Mediator en vue d'une possible mise en examen, a déclaré mardi leur avocat, Me Hervé Temime. Dans cette affaire, trois juges d'instruction parisiens sont en charge d'informations judiciaires pour tromperie aggravée, homicides et blessures involontaires et escroquerie au préjudice des caisses de Sécurité sociale et des mutuelles. "Des convocations ont été envoyées en vue d'une mise en examen des laboratoires", a dit l'avocat sans plus de précision sur la date et les chefs de mise en examen.

A lire également :
François Autain : "Refuser tout lien d’intérêt entre experts et grands labos"

Médicaments : réformer de fond en comble ce système vicié (PCF)
Mediator: "Il y avait urgence à ce que les victimes obtiennent réparation"

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Règle d'or : François Fillon a peur du débat démocratique

6 Septembre 2011, 20:44pm

Publié par PCF Villepinte

Règle d'or : François Fillon a peur du débat démocratique
Après avoir annoncé des consultations sur la règle d'or, le Premier ministre François Fillon, annonce aujourd'hui qu'il ne recevra pas les partis disposant d'une représentation parlementaire mais seulement des personnalités, choisies par lui, au prétexte que sa démarche serait "non partisane". Cette décision scandaleuse, contraire aux principes républicains montre son mépris de la démocratie et du rôle des partis tel qu'il est inscrit dans notre constitution. Tout cela révèle le caractère politicien de la démarche gouvernementale sur la règle d'or. Si François Fillon ne veut pas entendre la voix et les arguments de ceux qui s'opposent à cette règle conçu pour l'intérêt des seuls marchés financiers, nous ferons entendre leur voix dans le pays en rassemblant nos concitoyens sur d'autres choix politiques que ceux qui enfoncent l'économie du pays et les finances publiques dans la catastrophe. Si François Fillon a peur du débat démocratique, le PCF exige tout de même du Premier ministre qu'il reçoive tous les partis politiques comme il s'y était engagé pour une consultation sur la règle d'or. Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
 

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Une rentrée scolaire de "pénurie et de dérégulation"

5 Septembre 2011, 22:00pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 5 Septembre 2011

 

Mots clés : Education,

 

 

Nouvelle année de diète pour le monde éducatif. Alors que plus de 12 millions d'élèves, de la maternelle au lycée, ont fait leur retour en classe lundi matin, cette rentrée est une nouvelle fois marquée par des suppressions de postes et une série de mesures dont les effets se font de plus en plus sentir sur les conditions d'enseignement. Une journée de mobilisation unitaire est prévue le 27 septembre.

L'entrée en vigueur de la réforme du lycée en classes de première, des expérimentations comme l'autonomie de recrutement d'enseignants, la mise en place d'une évaluation en classe de 5e et une pré-orientation vers la voie professionnelle à partie de la 3e mais aussi la lutte contre le harcèlement ou de nouvelles sanctions contre la violence comptent parmi les innovations de cette rentrée. Pour la FSU, "c'est une école à plusieurs vitesses qui organise le tri entre élèves méritants et les autres". Jeudi, le ministre Luc Chatel avait dressé un bilan des réformes depuis 2007 en louant le "plus beau métier du monde", tout en "assumant" les dizaines de milliers de postes d'enseignants supprimés...

Syndicats d'enseignants et chefs d'établissement dénoncent une rentrée aux conditions de travail dégradées du fait de "la poursuite de la liquidation de la formation des enseignants" (SE-Unsa, primaire et secondaire) et des 16.000 postes supprimés par rapport à l'an dernier. Le primaire comme le secondaire sont touchés.

Dans les écoles, avec 1.500 classes supprimées dans tout le pays, il y a "par effet mécanique plus d'élèves par classe", selon le SNUipp-FSU, principal syndicat du secteur. Et d'année en année, les dispositifs de lutte contre l'échec scolaire (Rased), les postes de conseillers pédagogiques et d'intervenants en langues étrangères font les frais des coupes budgétaires.

En collèges et lycées, la suppression de 4.800 postes intervient au moment où il y a plusieurs dizaines de milliers d'élèves de plus à accueillir: environ 40.000 élèves selon Luc Chatel, le double selon le Snes-FSU.

L'enseignement privé est lui aussi touché (1.433 postes en moins), si bien que les syndicats du secteur ont décidé de se joindre à l'appel à la grève unitaire lancé dans le public pour le 27 septembre.

Avant cela, les élus communistes ont appelé à une semaine d'actions à travers la France de lundi à vendredi, et un comité de défense de l'école vient d'être créé à Toulouse réunissant élus, enseignants et parents d'élèves.

Avec les 14.000 suppressions à venir en 2012, quelque 80.000 postes auront disparu au cours du quinquennat 2007-2012 dans l'Education nationale, qui pèse pour 60 milliards d'euros, soit 21% du budget de l'Etat.

A lire également :
Une rentrée des classes toujours plus chère
Luc Chatel suscite des vocations… imaginaires

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