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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Front de Gauche

11 Juin 2010, 06:12am

Publié par PCF Villepinte

 Le Front de gauche veut s'engager dans une nouvelle dynamique

fdggg.jpgLa rencontre entre les dirigeants du PCF, du PG et de la Gauche unitaire s’est conclue sur d’importantes décisions et une volonté de continuer ensemble .

Au terme d’une rencontre de deux heures, mercredi en fin d’après-midi au siège du Parti de gauche, les dirigeants de trois composantes fondatrices du Front de gauche ont confirmé devant la presse leur volonté non seulement de continuer ensemble, mais de développer leur engagement commun dans la lutte contre l’offensive libérale qui provoque « tant de souffrances sociales », selon les mots de Marie-George Buffet.

Les trois délégations , conduites respectivement par Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (PG) et Christian Picquet (Gauche unitaire) sont convenues d’élaborer dans le cadre d’un grand débat public de plusieurs mois un « programme partagé » dont le projet sera rendu public dans ses grandes lignes au cours du grand rassemblement politique qu’est la fête de l’Humanité à la mi-septembre.

C’est Marie-George Buffet qui a présenté les résultats d’une rencontre que chacun a qualifiée de fructueuse. Le Front de gauche, qui a déjà passé les épreuves de deux consultations électorales ( les élections européennes de juin 2009 et les régionales de mars 2010) est désormais une composante de la vie politique française. Le comité de liaison qui existe déjà est appelé à intervenir davantage afin d’impulser des campagnes communes dans le cadre de la résistance à la politique de Nicolas Sarkozy. Les communistes peuvent être satisfaits que leur volonté ait été partagée de voir le Front s’élargir à des forces sociales, des responsables syndicaux, des intellectuels , qui deviendront des partenaires de plein droit. Mais le Front n’a pas vocation à devenir un parti politique. Il n’y aura donc pas d’adhésions directes, mais les hommes et les femmes qui veulent s’engager sans adhérer à l’un des partis composant le Front pourront faire partie d’une structure regroupant « les partisans du Front de gauche. »

Les nuages qui avaient projeté un peu d’ombre sur les relations entre le PG et ses partenaires se sont dissipés « La température était un peu montée » convenait hier Jean-Luc Mélenchon, « mais nous sommes repartis » ajoutait-il, soulignant « la gravité du moment » qui exige d’« être à la hauteur ». Le président du PG n’a pas hésité à parler, à propos du nouvel engagement du Front de gauche, d’un « événement historique ».

Christian Picquet, porte-parole de la Gauche unitaire, a lui aussi invité à mesurer le progrès que constitue le Front de gauche qui « réunit des militants et des formations de traditions différentes qui dans le passé se sont parfois durement affrontées. « En toute responsabilité, nos trois composantes ont fermement décidé de poursuivre l’espoir du Front de gauche » s’est félicité l’ancien dirigeant de la LCR.

Alors dans ce contexte, les débats et les crispations autour des candidatures et notamment à la présidentielle ne doivent pas prévaloir sur la résistance. « On n’attend pas 20212, c’est maintenant qu’il stopper Sarkozy », a expliqué Marie-George Buffet en annonçant que le Front de gauche allait engager des actions communes pour la défense des retraites, sur l’école, les dépenses publiques, la paix… Une nouvelle réunion des leaders du Front de gauche se tiendra après la journée de mobilisation syndicale du 24 juin.

Jean-Paul Piérot

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Coupe du monde de football 2010

11 Juin 2010, 06:03am

Publié par PCF Villepinte

Afrique du sud, un long chemin vers le Mondial
   mondial_une.jpg
 L’histoire du football sud-africain et celle du mouvement de libération ont toujours été étroitement liées. Cette coupe du monde est également le fruit de ce combat pour la liberté. Reportage.
Dans l’Humanité de vendredi, 20 pages spéciales réalisées au pays de Mandela.

Johannesburg, envoyé spécial.

Il ne verra pas « sa » coupe du monde, aboutissement d’un demi-siècle de combat antiraciste. Ce Mondial, c’est un peu le sien. Il le partage avec des milliers d’autres combattants de la liberté. Son nom n’évoque pas grand-chose en Europe, et peut-être même en Afrique du Sud. Pourtant, Dennis Brutus, qui s’est éteint le 26 décembre dernier à l’âge de 75 ans des suites d’un cancer de la prostate, fut un pionnier, l’un de ceux qui, dès les années 50, posaient les jalons d’un monde sportif « non racial ». En 1959, il a participé à la création du South African Sports Association (Sasa), première fédération nationale qui ne reposait pas sur le critère de la couleur de la peau. Trois ans plus tard, avec, entre autres, l’écrivain Alan Paton (Pleure, mon pays bien-aimé) et le prêtre Trevor Huddleston, il fonde le Sanroc, le premier comité olympique non racial, qui mènera campagne et obtiendra l’exclusion de l’Afrique du Sud ségrégationniste du mouvement olympique. C’est peut-être l’une des caractéristiques du mouvement de libération sud-africain que de n’avoir pas « saucissonné » les combats. Pas de spécialisation dans la lutte. Militant, Dennis Brutus était également un éducateur, un journaliste et un poète.

Il a payé son combat d’une balle dans le dos, d’années de prison à Robben Island - où il occupait la cellule voisine de celle de Mandela -, puis il a connu l’exil. Pour le mouvement anti-apartheid, le sport et le football, qui devenait populaire au fur et à mesure de l’urbanisation, ont toujours été autant de lignes de front aussi privilégiées que naturelles. Tout en étant président de l’ANC et prix Nobel de la paix en 1960, Albert Luthuli fut, selon ses propres mots, « un fan compulsif de football ». Il avait d’ailleurs fait ses premières armes politiques sur le terrain sportif : en 1946, Luthuli participe à la création d’une fédération « non raciale » dans la région du Natal, un premier pas vers la création, en 1951, de la Fédération nationale de football anti-apartheid (SA Soccer Federation).

Le foot, partie d’un combat plus large pour l’égalité

Lors d’une conférence donnée à Johannesburg en mai, l’historien Peter Alegi expliquait : « Luthuli faisait le lien entre le football et les droits humains en défendant le droit des Africains à jouer au football. Le football était une partie d’un combat plus large pour l’égalité. » Voilà exactement de quoi il s’est agi : d’un combat pour l’égalité. Long combat, parfois isolé, toujours difficile. La Fifa n’exclut l’Afrique du Sud de ses rangs qu’en 1976. Un combat où le foot est à la fois un révélateur et un accélérateur.

« Le football a vaincu les barrières "raciales" que le gouvernement a créées et il est devenu une force mobilisatrice contre l’apartheid », écrit Joe Latakgomo, journaliste au quotidien The Sowetan dans son récent livre, Mzansi Magic retraçant l’histoire du football sud-africain. Dans les années 50, la pratique sud-africaine de doter les joueurs de surnoms vire au défi du pouvoir blanc. Ainsi, Samuel Gumede décroche-t-il « Aarah », mot qui alertait dans les townships de l’arrivée des policiers. Ben Khule hérite de « Walk Tall », en référence à un classique du jazz sud-africain qui encourage les Noirs à rester fiers. Dans les années 60, les frères Pahad, Esop et Aziz, qui deviendront ensuite ministres sous Thabo Mbeki, créent un club de foot qu’ils appellent « Dynamo ». La référence à l’équipe soviétique de Kiev échappe à la censure. Les deux militants communistes ont réussi leur coup.

En 1978, les championnats noir et blanc fusionnent faisant du football le premier sport « intégré », et l’année suivante, les Kaizer Chiefs, l’une des trois équipes de Soweto, brise une nouvelle digue en embauchant le premier Blanc de l’histoire du club, Lucky Stylianou. En 1988, lorsque les spectateurs regardent les matchs du championnat diffusés à la télévision, ils voient des milliers de poings se lever et des milliers de supporters entonner l’hymne de l’ANC - Nkosi Sikelel iAfrika (« Que Dieu bénisse l’Afrique »). Les jours de l’apartheid étaient comptés. De là à simplement imaginer organiser, douze ans plus tard, la Coupe du monde de football.

Christophe Deroubaix

Retrouvez chaque jour dans le quotidien les reportages de nos envoyés spéciaux, ainsi que sur leur blog Mayibuye, iAfrika


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ECOLE

9 Juin 2010, 21:58pm

Publié par PCF Villepinte

Les couacs annoncés de la rentrée scolaire
ecoleDans un contexte de restrictions budgétaires tous azimuts, la rentrée 2010 s’annonce plombée par une série de réformes qui vont encore aggraver la situation de l’école publique.

La rentrée scolaire est encore loin. Et pourtant, le rendez-vous de septembre, organisé sur fond de diète budgétaire, inquiète déjà le monde éducatif. De la nouvelle formation des maîtres aux derniers programmes de seconde, en passant par le retour de la semaine de quatre jours et demi, une avalanche de mesures se profile à l’horizon. Pour chacune, les mêmes mots tournent en boucle – «  précipitation  », «  absence de concertation  ». Et la suspicion généralisée plane désormais sur les intentions de Luc Chatel, dont le peu de crédit s’est effondré auprès de la profession depuis que son plan pluriannuel de suppression de postes a fuité dans la presse. Tour d’horizon de ces dossiers qui vont plomber la rentrée.

1/ Pas plus de remplaçants devant les élèves

Selon les propres chiffres du ministère, les absences de courte durée dans le secondaire ont représenté cette année quelque 2,2 millions d’heures de cours perdues. Même la situation dans le primaire, d’habitude plus épargné, s’est dégradée cette année. Pour la première fois, des dizaines de parents d’élèves de l’académie de Créteil ont déposé plainte collectivement devant le tribunal administratif pour «  défaut de mise en œuvre de l’obligation scolaire  ». Face à cette situation, Luc Chatel a décrété, en mars, la «  mobilisation générale  ». Mais n’avait à offrir qu’un bricolage précaire. Ses solutions  ? Donner la possibilité aux profs remplaçants qui le peuvent d’œuvrer dans l’académie voisine et surtout constituer un hypothétique «  vivier  » de remplaçants composés de retraités de l’éducation nationale et d’étudiants en cours de formation  ! Évidemment, à aucun moment le ministre n’a envisagé de recréer les 3 000 postes de remplaçants titulaires supprimés en 2009… Ce qui rend furieux les parents d’élèves de la FCPE.

2/ Des profs sans formation

C’est l’autre grand sujet d’inquiétude. Cette rentrée 2010 sera marquée par l’arrivée de la nouvelle formation des maîtres. Contestée par l’ensemble du monde éducatif et objet de plusieurs recours au Conseil d’État, cette réforme va propulser dans les établissements une dizaine de milliers de professeurs débutants qui devront prendre d’emblée la responsabilité d’une classe à plein-temps sans avoir reçu de formation préalable. Tout juste seront-ils épaulés par un «  tuteur  », la plupart du temps un simple collègue. «  C’est l’assurance de les envoyer au casse-pipe  », pronostiquent les formateurs en IUFM. Ces classes, en tout cas, promettent de sacrés remous  : tenues par un stagiaire avec tuteur en début d’année, elles seront ensuite dirigées par le stagiaire seul, puis par le tuteur ou un étudiant remplaçant pendant les semaines de formation du prof stagiaire, puis de nouveau par ce dernier  ! Encore faut-il, pour les rectorats, trouver suffisamment de tuteurs volontaires. «  C’est loin d’être le cas dans certaines académies, assure un syndicaliste. Certains recteurs envisagent même de recruter parmi les néoretraités…  »

3/ La fin de la semaine de quatre jours

Lancée en grande pompe par Xavier Darcos en 2008, la semaine de quatre jours dans le primaire n’est plus la bienvenue. Dans sa circulaire de préparation de la rentrée 2010, publiée en mars, le ministère a demandé aux recteurs et aux inspecteurs d’académie d’encourager «  l’organisation de la semaine en neuf demi-journées (du lundi au vendredi en incluant le mercredi matin)  ». Une initiative saluée par la FCPE, mais qui doit encore être adoptée par les conseils d’école, qui décident en dernier ressort. En tout cas, ce retour aux quatre jours et demi devrait entraîner un nouveau branle-bas de combat dans les familles et les collectivités locales qui venaient à peine de s’habituer au précédent rythme…

4/ Pas de manuels scolaire en septembre ? 

La rentrée est dans trois mois et les programmes de la classe de seconde, issus de la réforme du lycée, viennent à peine d’être bouclés  ! Résultat de ces délais ubuesques  ? Hormis les mathématiques et les langues vivantes, les éditeurs ne parviendront pas à fournir tous les manuels scolaires avant la fin août. «  Les enseignants vont être obligés de préparer des cours déconnectés de tout manuel auquel les élèves puissent se référer  », peste le Snes-FSU. Avec leurs élèves, ils devront même se contenter de version numérique jusqu’à octobre  !

Laurent Mouloud

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Union européenne :

9 Juin 2010, 18:34pm

Publié par PCF Villepinte

La commission européenne veut mettre la main sur les budgets nationaux et imposer la purge sociale partout en Europe

 


9 juin 2010

D’abord il bafoue le droit des parlements à voter les budgets nationaux puisque la Commission et le Conseil décideraient à priori de la qualité des budgets.

Il est ainsi prévu de renforcer ce qui a été baptisé Pacte de stabilité alors qu’il ne s’agit que d’un corset contre les dépenses publiques utiles et les budgets sociaux. Il est même prévu que des sanctions financières soient appliquées aux Etats qui dépasseraient certains niveaux de déficit ou de dette.

Il s’agit en fait de la mise en place de plans d’ajustements structurels par delà l’opinion des Etats et des parlementaires nationaux. C’est une mise en cause inacceptable de la souveraineté populaire.

D’autre part Monsieur Van Rompuy et ses comparses appellent à une amélioration de la compétitivité à l’intérieur de l’Union européenne par la "modération salariale", c’est à dire la baisse drastique des salaires.

Ce qui se prépare va donc être douloureux pour les salariés, les retraités et pour les jeunes. C’est une véritable purge sociale contre les systèmes d’aides, notamment aux plus démunis qui se met en place. La protestation populaire la plus unitaire et la plus large possible est donc indispensable.

En ce sens je soutien résolument tous les mouvements sociaux engagés dans tous les pays de l’Union européenne et particulièrement la mobilisation syndicale unitaire du 24 juin en France."


Après la réunion du Conseil Ecofin de ce mardi, Hermann Van Rompuy a divulgué les résultats de la réflexion à mi-parcours du "groupe de travail sur la gouvernance économique". Celle-ci prône une véritable purge sociale et incite à la baisse drastique des salaires au nom de la compétitivité.

Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité et député communiste européen, a vivement réagi et appelle à la mobilisation des ^peuples dans toute l’Europe.

"Le Conseil des Ministres de l’économie et des finances présidé par Hermann Van Rompuy vient de prendre des décisions extrêmement graves contre les populations et la souveraineté des peuples.

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logement :

9 Juin 2010, 18:31pm

Publié par PCF Villepinte

Le PCF 93 lance une grande campagne pour le logement

 


A l’occasion de la convocation par le tribunal administratif des sept maires de Seine Saint-Denis ayant pris des arrêtés anti-expulsions, Hervé Bramy, secrétaire départemental du PCF, a présenté, aux côtés de Catherine Peyge, maire de Bobigny, Carine Juste maire de Villetanuese, Didier Mignot, maire du Blanc-Mesnil et Michel Beaumal maire de Stains, la campagne d’affiche et de pétition de la Fédération du PCF 93.

Une campagne en faveur de la création d’un service public national du logement et de l’habitat, outil indispensable pour faire vivre, dans les faits, le droit au logement pour tous et partout.

Elle vise à mettre à combattre les pratiques barbares des expulsions locatives et à opposer un grand plan de construction de logements sociaux (50.000 par an en Ile-de-France).

Notre département subit de plein fouet la grave crise du logement organisée par les gouvernements successifs, qui ont les uns après les autres, asséché les financements publics et laissé une part croissante de la construction de logements aux promoteurs et autres spéculateurs immobiliers.

Les communistes de Seine-Saint-Denis, militants et élus, vont donc mener pendant plusieurs mois une campagne populaire pour faire grandir les mobilisations en faveur d’une politique publique du logement gigne de ce nom, tant au niveau de l’Etat que de la Région.

PDF - 21.8 ko

intervention d’H. Bramy

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Electricité

9 Juin 2010, 06:16am

Publié par PCF Villepinte

Nouvelle Organisation du Marché Electrique : Une loi mauvaise pour l’industrie

mardi 8 juin 2010


 
Communiqué des fédérations CGT Mines Energie, Métallurgie et Industries chimiques

sp"L’Assemblée Nationale examine la semaine prochaine le projet de loi appelé loi Nome, Nouvelle Organisation du Marché Électrique.

La Commission Européenne reproche à la France que la concurrence sur le marché électrique n’est pas suffisante car EDF produit de l’électricité trop bon marché par rapport aux autres producteurs français et européens En un mot, les tarifs de vente de l’électricité aux usagers et aux industriels sont trop bas.

Trop bas, car l’électricité est produite majoritairement par un parc nucléaire bien rodé. D’où l’idée du gouvernement français, pour contenter la Commission Européenne d’obliger, par voie législative, EDF à céder un quart de sa production électronucléaire à ses concurrents.

C’est une première dans le monde de la concurrence libre et non faussée !

Cette loi est un véritable hold-up ! Les français ont financé par leurs factures d’électricité le parc de production nucléaire français, qui appartient à EDF, dont l’origine était de favoriser l’indépendance énergétique de la France, pays pauvre en ressources fossiles. C’est au moment où nous pouvons profiter du juste retour sur notre investissement que la décision serait prise d’en détourner les bénéfices au profit de groupes privés.

L’objectif politique poursuivi est bien d’harmoniser les tarifs par le haut sur le marché électrique européen en augmentant les tarifs français. Cette décision aurait donc pour principale conséquence de faire augmenter les tarifs, pour les particuliers comme pour les entreprises, alors que nous traversons une crise économique grave. Elle porte en elle des risques de sous-investissements en moyens de production à moyen terme ainsi qu’une possibilité supplémentaire de faire de l’électricité un produit spéculatif. Rien n’empêchera à terme un fournisseur de revendre l’électricité au plus offrant favorisant ainsi l’industrie de ceux n’ayant pas assumé les mêmes choix énergétiques.

Le marché de l’énergie devient enfin et complètement une source spéculative pour les marchés financiers. Cette décision serait une aberration économique pour notre pays, mais également pour l’Europe. Construire une politique énergétique européenne implique de ne pas commencer par détruire ce qui fonctionne le mieux.

La loi porterait un coup supplémentaire à l’industrie française, car le prix de l’électricité est un facteur de localisation industrielle. En cette période de crise financière mondiale, l’industrie française a supprimé des dizaines de milliers d’emplois ces derniers mois. Le parc de production électrique français est en capacité de fournir à l’industrie française une énergie à un prix compétitif au niveau mondial à condition de ne pas le livrer aux intérêts du capital et afin que celle-ci se développe au profit d’emplois qualifiés et pérennes.

Le système électrique français est un élément essentiel pour le développement économique et industriel de notre pays. Ce n’est pas le moment de le sacrifier sur l’autel Bruxellois du libéralisme. Augmenter les tarifs de l’électricité pour favoriser la concurrence alors que celle-ci a vocation à les faire baisser (pensée libérale !!), voila résumé la logique de la loi NOME.

A voir et à communiquer : « Des syndicalistes révèlent des informations »

                                             http://www.poursavoir.fr/accueil.php

 

 

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Réforme territoriale

9 Juin 2010, 06:10am

Publié par PCF Villepinte

Le groupe GDR vote contre la réforme des collectivités territoriales 

Les députés ont adopté le 8 juin le projet de loi de réforme des collectivités territoriales en première lecture, après le Sénat.

reforLe groupe GDR a voté contre. Explication de vote d’André Chassaigne :

Le projet de loi de réforme des collectivités territoriales n’a pas beaucoup fait parler de lui. Il conduit pourtant à un bouleversement de notre système institutionnel et menace un peu plus les territoires pauvres et les zones rurales.

C’est d’abord le délitement organisé de la démocratie locale. Notre réseau de communes, qui fait vivre la république et les services publics sur tout notre territoire, est en danger !

Les maires, qui sont les élus préférés de nos concitoyens, voient leurs pouvoirs réduits comme peau de chagrin. Au profit de qui ? Au profit des intercommunalités désormais obligatoires, c’est-à-dire des regroupements décidés par le préfet administrativement, et non pas sur des projets de territoire élaborés par les élus et les citoyens.

Si la fonction de maire est mise en danger, ce projet de loi en créé une nouvelle : celle de « conseiller territorial ». Ces élus de cantons remodelés siègeront à la fois au Conseil général et au Conseil régional, cumulant ainsi deux fonctions sur des territoires – de fait très élargis en milieu rural –, le tout en étant deux fois moins nombreux. C’est la fin de la proximité entre élus et citoyens. Le conseiller territorial ne pourra qu’être un professionnel de la politique, un élu technicien siégeant dans deux assemblées aux compétences différentes, et sans disposer de moyens pour conduire des politiques publiques librement choisies, symbole de la libre administration des collectivités territoriales.

Ce nouvel élu bicéphale arrange bien l’UMP : il lui permet de renforcer son bouclier électoral, tout en renouvelant son plaisir à jouer une nouvelle fois avec les ciseaux. Le redécoupage des cantons permettra à la droite de revenir aux affaires locales alors que le suffrage universel l’en avait écarté !

Outre ce redécoupage, ce projet de loi a été l’occasion, pour la droite, de tous les tripatouillages électoraux : la majorité a testé laborieusement différents modes de scrutin et a mis finalement au point le nombre de « conseillers territoriaux » affecté à chaque département de façon à faire le plein. Le résultat est catastrophique : en supprimant le mode de scrutin proportionnel des élections régionales, il signe notamment la fin de la parité.

Les femmes devront désormais se contenter des miettes : elles pourront siéger dans les conseils municipaux des villes de moins de 3500 habitants et auront même le droit d’être suppléantes des futurs conseillers territoriaux ! Sans statut véritable, évidemment.

Pour donner le change, le système de financement des partis politiques a été replâtré à la va-vite, jeudi, à deux heure du matin. Le nombre de candidates femmes aux élections territoriales influera sur le montant de l’aide aux partis, à la marge, bien évidemment ! Ce dispositif d’affichage, qui existe déjà pour les législatives, a pourtant fait la démonstration de son inefficacité.

Mais cette réforme des collectivités territoriales, c’est aussi un gigantesque cheval de Troie pour donner des parts de marché au secteur privé dans nos territoires.

Tout d’abord, le développement et l’aménagement du territoire se fera de manière encore plus inégalitaire. D’une part, les métropoles et les pôles de compétitivité draineront l’essentiel de l’activité, les subventions, les bonus de dotation, les investissements, au détriment des territoires moins favorisés ou relégué. D’autre part, les collectivités territoriales seront encore plus asphyxiées financièrement. Quant aux espaces ruraux, ils se trouveront progressivement privés de pouvoir, de représentation et de financements, ce qui accélérera leur désertification. Cette réforme est une mèche lente au bout d’un bâton de dynamite qui fera exploser nos institutions.

Pour parachever l’ouvrage, la casse des syndicats de communes comme la suppression de la clause générale de compétence empêcheront les collectivités territoriales de répondre aux besoins des populations et de maintenir les services publics locaux. Les entreprises privées vont pouvoir s’installer sur les ruines du secteur public en reprenant les seules activités rentables. A la clé, les inégalités territoriales exploseront en même temps que les prix ! Avant même d’avoir digéré les jeux en ligne, le MEDEF se délecte déjà de cette nouvelle manne.

Ce texte de loi provoquera aussi la saignée programmée de l’emploi public dans nos collectivités. Elles emploient aujourd’hui 1 800 000 agents et elles réalisent 73% des investissements publics. Pour pouvoir diviser par deux le nombre d’agents de la fonction publique territoriale, la réforme organise une forme de RGPP au niveau local en promouvant les fusions et les mutualisations. Non seulement la réforme empêche nos territoires de répondre à la crise et au chômage, mais elle les aggrave !

A l’heure où les associations locales et les défenseurs des services publics de proximité sont en état d’alerte dans toute la France, les députés communistes, républicains et du parti de gauche veulent dire avec force que les citoyens seront les premières victimes de ces réformes.

Nous voterons résolument contre ce texte, et nous impulserons la riposte dans les communes, dans les départements et dans nos régions, pour dire halte au massacre !

 

 

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Budget du CG 93 :

8 Juin 2010, 13:42pm

Publié par PCF Villepinte

Lundi 7 juin 2010 1 07 /06 /2010 17:21

 Sur le blog d'Eliane ASSASSI sénatrice de Seine ST Denis

arton11795-79c06.jpgSelon la presse, le 25 juin prochain, Claude Bartolone, président (PS) du Conseil général de Seine Saint-Denis, devrait soumettre au vote de l’Assemblée départementale un budget qui comporterait la suppression du chèque ordinateurs pour les collégiens et  la limitation aux seuls élèves boursiers du remboursement à 50% de la carte Imagin’R.

Je m’associe aux conseillers généraux du Groupe Communiste et Citoyen pour une Alternative à Gauche qui refusent d’abdiquer devant de telles décisions injustes socialement. Je veux également apporter mon soutien aux associations de parents d’élèves, telle la FCPE 93, qui alertent sur les conséquences de tels choix contraires à l’intérêt des familles de Seine Saint-Denis.

Il ne revient pas à ces familles, aux enfants et aux jeunes des couches populaires de Seine Saint-Denis de subir les effets du désengagement inacceptable de l’Etat dans le département.

Le combat pour que l’Etat rembourse sa dette de plusieurs millions d’euros à la Seine Saint-Denis ne peut se mener efficacement en entérinant de telles coupes sombres. Alors que le Premier Ministre a annoncé un gel des dépenses publiques, les collectivités locales doivent constituer des fronts de refus et de résistance face aux choix de soumission aux exigences des marchés financiers.

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RETRAITES

8 Juin 2010, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

LA CAGE (Vidéo)

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Coupe du monde

7 Juin 2010, 21:14pm

Publié par PCF Villepinte

En Afrique du Sud, l’équipe de France la tête en bas

 

Mayibuye, iAfrika * Arrivés samedi après une défaite 0-1 contre la Chine dans la musette, les Bleus ont pris leurs quartiers dans leur complexe cinq étoiles. La tête dans le seau, ils jurent qu’ils vont aller loin dans cette Coupe du monde.

Knysna (Afrique du Sud), envoyé spécial.

En Coupe du monde, l’équipe de France aime à nous conter des histoires. L’épopée black-blanc-beur de France 1998  ; les danseuses bulgares et le romanée-conti des pontes en Corée du Sud 2002  ; la vie de château dans le manoir du baron de Münchhausen et le coup de tête de Zidane en Allemagne 2006. L’édition 2010 en Afrique du Sud commence, elle, à faire retentir sa petite musique à elle. Pas le pataquès du Pezula, l’hôtel de luxe dans lequel l’équipe a élu domicile samedi. Le complexe touristique, son golf, sa baie réservée sur l’océan Indien, ses douze gardes-chiourme à l’entrée et sa clôture électrifiée, a certes de quoi faire jaser. À 589 euros la nuit en chambre double, la Fédération française de foot a réservé le plus cher des camps de base, loin des 100 euros la nuit payés par le Portugal pour Ronaldo and co. Mais, déplorable ou pas, dans le foot business, l’international tricolore a l’habitude de voyager étoilé. Comme tout ministre des Sports d’ailleurs, qui ne descend pas dans un gîte genevois lorsqu’il s’agit de promouvoir la semaine dernière la candidature de la France à l’organisation de l’Euro 2016. Ce que résumait hier Yoann Gourcuff ainsi  : « L’hôtel est très beau. C’est sûr que ça nous met dans de très bonnes conditions… Mais on n’est pas en vacances. »

La france sans meneur

C’est derrière les cuivres et les grosses caisses de la polémique qu’il faut prêter l’oreille à la ritournelle des Bleus. Et là, il y a comme une dissonance. D’un côté, il y a les faits. La défaite 1-0 contre la Chine à la Réunion, vendredi. La dynamique descendante de l’équipe de France, avec des résultats en baisse dans ses matchs de préparation dès que l’adversaire joue sérieusement son rôle. Et l’impression que la sélection remet son destin entre les pieds d’un coup de génie de l’une de ses individualités. Sauf que, contrairement à ce que clame le capitaine Patrice Evra, les Tricolores ne possèdent plus les meilleurs joueurs du monde à chacun de ses postes. C’est Michel Platini qui l’a dit  : « Il y a de bonnes individualités dans ce groupe, mais il n’y a pas de grande individualité. Je pense tout simplement que la France a perdu une grande génération. »

Droit dans le mur ?

De l’autre côté, il y a la douce musique entonnée par les Bleus. Toujours la même depuis le début de la préparation. Et peu importe les comptes d’apothicaire du système de jeu. 4-3-3, plutôt que 4-2-3-1 ou 4-4-2. Domenech plutôt qu’un autre. « Il y a un système en place, mais sur le terrain, les joueurs sont les animateurs », a rappelé hier Alou Diarra. Et les joueurs, eux, pensent qu’ils peuvent aller très loin. « On comprend l’inquiétude du grand public. Mais il perçoit d’une autre manière ce que nous vivons. Il y a une bonne ambiance entre nous. Nous possédons un groupe avec de grands compétiteurs. On est sûrs de nos forces. » Hier, les Bleus ont promis qu’ils allaient renverser la tendance en quatre jours, ceux qui nous séparent de l’entrée en compétition de la sélection face à l’Uruguay, au Cap. Droit au but ou dans le mur  ? Cherchez le bon refrain.

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