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social

Ontex: des couches pour Carla contre les licenciements

29 Juillet 2011, 06:18am

Publié par PCF Villepinte

 

Social-Eco - le 28 Juillet 2011

 

 

 

Les salariés d'une usine de fabrication de couches Ontex devant fermer à Arnas (Rhône) ont envoyé mercredi à Carla Bruni-Sarkozy un paquet de 187 couches, soit le nombre d'emplois menacés. "Nous avons envoyé le paquet au Fort de Brégançon" dans le Var, où l'épouse du chef de l'Etat enceinte passe l'été, a précisé Bernard Leblond (CFDT). "Nous avons joint une lettre où nous demandons l'instauration de garde-fous aux licenciements boursiers, contre lesquels Nicolas Sarkozy s'élève régulièrement."

Les représentants du personnel sont en pleine discussion avec la direction du groupe belge Ontex sur le plan social, qui a été annoncé en mai dernier. Depuis, la production tourne au ralenti. Les licenciements pourraient intervenir en septembre. A Arnas vont demeurer environ 25 salariés, des commerciaux. Ontex, qui a en France une autre usine, à Arras, spécialisée dans les produits pour l'incontinence, compte au total 4.100 salariés dans le monde.

Ontex a justifié son plan par "un problème de surcapacité global". L'usine d'Arnas est le principal fournisseur en France de couches de marque distributeur, notamment pour les chaînes de la grande distribution, qui les revendent sous leur propre marque. Or "les grandes marques de couches (Pampers, Huggies, etc., ndlr) nous font une concurrence accrue avec de nombreuses actions promotionnelles", d'après une porte-parole. Selon Bernard Leblond, "la production va être transférée sur d'autres sites Ontex en République tchèque et en Allemagne, où les coûts sont moindres".

 

  • A lire sur Ontex:

187 salariés menacés par un fonds de pension chez Ontex

  • Pour aller plus loin sur les licenciements boursiers, à lire:

Face à la mondialisation, défendre notre code du travail

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Publié le lundi 25 juillet 2011

26 Juillet 2011, 07:34am

Publié par PCF Villepinte


" La France aussi est dans l’austérité "

b thibaultDans une interview publiée par Le Monde du 23 juillet, le secrétaire général de la CGT appelle à la mobilisation et juge que le pouvoir piétine la démocratie sociale.

Propos recueillis par Claire Guélaud, journaliste.

 

Bernard Thibault regrette que l’Europe n’ait " plus d’objectifs de développement social " et invite les politiques à " reprendre le pouvoir aux institutions financières ", car " l’Europe est malade ", et pas seulement sur le plan économique. Le secrétaire général de la CGT confirme l’appel à la mobilisation à la rentrée mais n’attend pas grand-chose de l’intersyndicale du 18 août. Il est possible, dit-il, que le syndicalisme traverse une " séquence de divisions " .

- Que révèle la crise grecque ?

Nous vivons dans un monde dominé par des logiques économiques et financières sur lesquelles de moins en moins de personnes ont de prise. La Grèce est sous les feux de l’actualité mais la Confédération européenne des syndicats l’a constaté à la mi-mai : c’est toute l’Europe qui est malade sur le plan économique, social et politique.

-  Le sommet de jeudi répond-il aux difficultés européennes ?

Une fois de plus, on tente de nous convaincre qu’on a évité le pire... jusqu’à la prochaine secousse naturellement prévisible puisque rien ne change sur le fond. L’Union européenne n’a plus d’objectifs de développement social. Les agences de notation et les banques convoquent les chefs d’Etat en leur fixant leur feuille de route, et l’intérêt des marchés prime sur celui des peuples. Cela ne peut pas durer très longtemps.

Les responsables politiques doivent reprendre le pouvoir aux institutions financières. Ceux qui ne prennent pas la mesure de la situation feront le jeu des partis d’extrême droite. Lesquels rencontrent un certain succès en Europe en proposant des réponses qui n’en sont pas, en désignant des boucs émissaires - l’immigré de service -, ce qui protège le système à l’origine d’un malaise social grandissant. La France aussi est dans l’austérité ; elle l’a même prônée dans le pacte " euro plus ".

-  A quoi pensez-vous ?

Aux injonctions de la Commission européenne pour 2011-2014. Elles nous permettent de mieux comprendre pourquoi le ministre du travail, Xavier Bertrand, a annoncé précipitamment un nouvel allongement de la durée de cotisation pour les retraites, pourquoi il faut tailler dans les budgets publics et sociaux ou encore instaurer une deuxième journée de travail gratuit pour financer la dépendance. On passerait ainsi du " travailler plus pour gagner plus " au travailler plus mais gratuitement. Ce n’est pas non plus un hasard si le Medef relance sa revendication d’une suppression de la durée légale du travail.

- La CGT a proposé une journée d’action à la rentrée sans consulter l’intersyndicale. Pourquoi ?

La situation est sérieuse et le mouvement syndical doit être au diapason du mécontentement social, comme le sont tous les syndicats en Europe. Nous avons décidé de le dire publiquement, à nos partenaires syndicaux et plus largement aux salariés. La question du pouvoir d’achat et des salaires va revenir en force à la rentrée. L’emploi ne s’est pas amélioré, l’austérité est programmée.

Notre message est simple : soit on prend l’initiative d’organiser des actions collectives pour modifier le cours des choses, soit on laisse faire. Si les salariés veulent de vraies alternatives, ils doivent le dire ensemble et le cadre syndical le permet. Ils auraient tort de rester seuls l’arme aux pieds en considérant que le bulletin de vote est l’unique moyen d’expression.

-  Peut-on échapper au redressement des comptes publics ?

Qui a multiplié les aides financières aux entreprises qui coûtent plusieurs dizaines de milliards d’euros sans contreparties, les avantages fiscaux aux plus fortunés tout en justifiant le blocage du smic et contribuant à la baisse des pensions ? C’est le gouvernement !

Le redressement ne passera pas par le recul des droits sociaux mais par une réappropriation publique des moyens de financement et leur orientation sur les investissements productifs, le développement des qualifications et leur juste rémunération. Nous voulons un autre partage des richesses.

-  Que va donner l’intersyndicale ?

Nous avons bien noté que notre proposition de préparer dès maintenant une mobilisation interprofessionnelle unitaire n’avait pas reçu un accueil d’un enthousiasme débordant. On va continuer de discuter de la situation et faire le point le 18 août. Je crains qu’un désaccord n’apparaisse sur l’opportunité d’en appeler à la mobilisation. Chacun prendra ses responsabilités. Les relations syndicales sont faites de hauts et de bas. Il est possible que nous traversions une séquence de divisions. Pour nous, il n’est pas question d’accompagner les politiques actuelles sans réagir de manière plus offensive.

- Mais, en 2010, il y a eu des mobilisations exceptionnelles, souvent unitaires, mais sans effet...

La loi sur les retraites est passée, c’est vrai. Mais si le président de la République perd l’élection présidentielle, il aura là un des motifs d’explication, quoi qu’il en pense. On ne peut pas piétiner la démocratie sociale à ce point.

- La CGT a été un des syndicats les plus actifs contre le FN. Qu’a donné cette action ?

Il était normal et évident que nous réagissions fermement : pour la première fois, un parti intente une action en justice contre la CGT pour discrimination politique. Ce n’est pas banal ! J’attends avec impatience les suites, s’il y en a, de cette procédure. Il faut répondre à la démagogie du FN, qui se dit proche des ouvriers sans jamais soutenir une seule de leurs grèves.

L’extrême droite cherche à surfer sur le mécontentement social et sur la déception politique ; elle prétend jouer le jeu de la démocratie et, parvenue à ses fins, applique des politiques contraires aux valeurs historiques du syndicalisme. Aucun progrès social ne se construit sur la discrimination.

- Votre action est-elle efficace ?

N’oublions pas, même si certains s’y efforcent, ce qui s’est passé en 2010. La France est un des pays européens où la mobilisation sociale a été la plus imposante avec des millions de manifestants. Cela a laissé des traces. De nombreux électeurs se détermineront en 2012 en fonction du bilan et des propositions sur le terrain économique et social.

Pourquoi croyez-vous que le gouvernement a dégainé sa prime indexée sur les dividendes ? Pour essayer de remonter le terrain perdu en matière sociale, avant une rentrée placée sous le signe de l’austérité avec les restrictions budgétaires, les 2 milliards d’économies sur la Sécurité sociale, l’autre journée de solidarité, etc.

Et je ne vois rien du côté du dialogue social avec le patronat qui puisse compenser un tant soit peu cette politique ! La négociation nationale interprofessionnelle nous semble de plus en plus artificielle : il n’y a qu’à voir le sort fait aux jeunes. L’accord du 7 juin ne comporte aucun engagement supplémentaire des entreprises.

- Que pensez-vous de l’idée de M. Luca d’interdire les grèves pendant les départs en congés ?

Il devrait interdire aussi les licenciements, les restructurations et les mauvaises lois pendant les congés !

- Qu’est-ce qui marquerait une rupture avec le sarkozysme ?

La manière d’exercer le pouvoir. J’ai tout de suite compris qu’il y aurait un problème récurrent avec le chef de l’Etat dès qu’il a expliqué que c’était un job, autrement dit qu’il avait les pleins pouvoirs. Une élection ne confère pas les pleins pouvoirs. Il faut gouverner autrement, notamment en instaurant d’autres rapports avec les représentants des salariés. Une majorité de gauche peut être plus sensible à cette nécessité. Même si je sais par expérience que les partis de gauche pensent intégrer le point de vue syndical, alors que cela n’a rien d’automatique.

Les élus politiques devraient aussi faire respecter le droit constitutionnel qui protège la liberté syndicale dans les entreprises. Les atteintes à ce droit restent un fléau récurrent.

-  La CGT va-t-elle donner des consignes de vote pour la présidentielle ?

Nous n’avons pas décidé ce que nous ferons. Mais il est peu probable que M. Sarkozy trouve la masse de ses voix parmi nos adhérents.

- Irez-vous jusqu’au congrès de Toulouse au printemps 2013 ?

Le mandat de la direction confédérale continue jusqu’à cette date. Pour la suite, nous en discuterons en interne le moment venu.

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Aviation: première grève en France pour easyJet

12 Juillet 2011, 07:26am

Publié par PCF Villepinte

 

Social-Eco - le 11 Juillet 2011

 

 

 

Grève des hôtesses et stewards. Pour easyJet, c'est une première que la compagnie britannique à bas coût va connaître ce mardi et ce mercredi en France. Le syndicat Unac des hôtesses et stewards  réclame notamment une meilleure indemnisation des congés maladie.

Plusieurs séances de négociations entre la direction et l'Unac (Union des navigants de l’aviation civile), troisième syndicat de l'entreprise, plus particulièrement implantée à Paris-Orly et Lyon-Saint-Exupéry, portant sur les rémunérations et les indemnisations en cas de maladie ou d'accident de travail, n'ont pas abouti. "Les négociations achoppent principalement sur la couverture maladie et les accidents de travail. Aujourd'hui, la rémunération des équipages de cabine est abattue de 40 à 45% lorsqu'ils sont victimes d'un arrêt de travail pour maladie ou accident du travail", souligne Eric Cunnac, de l'UNAC, qui rappelle l'importance de ces risques dans cette profession. Le syndicat demande une indemnisation à 100% des jours de ces arrêts de travail.

D'autres revendications sont aussi avancées par l'Unac portant notamment sur l'intéressement, la prise en compte de l'ancienneté dans la rémunération et une grille d'évolution salariale. Le principal syndicat de l'entreprise, la CFTC, ainsi que le SNPNC, récemment créé, ont déjà signé un accord salarial avec la direction.

De son côté, la direction se dit confiante et assure que les vols seront normalement assurés durant ces deux jours. "La compagnie ne prévoit pas de perturbation, un plan de continuité a été prévu", a affirmé à l'AFP une porte-parole, en soulignant que l'Unac est "minoritaire" chez le personnel.

Leader des transporteurs à bas coûts en France, easyJet emploie environ 500 hôtesses et stewards (ou personnel navigant commercial) dans l'Hexagone, basés à Orly, Roissy et Lyon.

 

  • Pour en savoir plus sur EasyJet, à lire:

EasyJet épinglé pour législation au rabais

Débarquement immédiat pour une handicapée

  • Sur une autre compagnie à bas coûts et le droit du travail, à lire:

Ryanair quitte Pau avec armes et bagages

Ryanair abandonne sa base de Marseille

Ryanair abandonne ses passagers à Liège, témoignages

Ryanair, compagnie à bas coups

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Au 1er juillet, tout augmente sauf le SMIC

1 Juillet 2011, 07:44am

Publié par PCF Villepinte

 

Hausse des prix de l'énergie, des transports, de la poste... Et aussi, mise en application de la réforme des retraites, stagnation du Smic. Joyeux 1er juillet !

C'est peut être le début des vacances scolaires, mais ce 1er juillet va être pour beaucoup bien sombre. Les hausses de prix sont nombreuses. Mais le SMIC, lui, ne bouge pas. Sûrement qu'au 1er août il augmentera de manière automatique, puisque l'inflation aura dépassé les 2% depuis sa dernière réévaluation.

Ce qui va augmenter en revanche, c’est les prix de l’électricité : + 2,9% pour les particuliers. La hausse du prix du gaz touche dans un premier temps les entreprises, +3,2%, mais atteindra les ménages le 1er octobre.
Le prix du timbre postal passe lui à 60 centimes, au lieu de 58.

Les transports en commun suivent le mouvement. La SNCF cette année augmente les prix des trains Intercités et trains express régionaux (TER), de 10 centimes à 2,70 euros en fonction des destinations.
A la RATP, la hausse est plus générale : 2,7% sur les forfaits mensuels : de 60,40 euros à 62 euros pour les zones 1 et 2, 80,30 euros pour les zones 1 à 3, 98,10 euros pour la zone 4.  A l’inverse, bonne nouvelle pour les habitants de banlieue lointaine, les zones 5 et 6 fusionnent en un abonnement unique à 109,90 par mois.
Chose étrange, si à l’unité, le ticket de métro parisien ne bouge pas et reste à 1,70 euro, il augmente pour les bus, à 1,90 euro. Le carnet de 10 tickets atteindra lui les 12,50 euros.

En parallèle, on a appris ce jeudi que la consommation des ménages français a de nouveau nettement diminué en mai, frein à la croissance globale de l'économie. Etonnant, non ?

Enfin pour parfaire l'entrée dans l'été, la réforme des retraites, qui a mobilisé contre elle des millions de manifestants l'automne dernier, entre en vigueur ce 1er juillet. A savoir le passage de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans. La transition se fera graduellement, à raison de quatre mois supplémentaires par an. Les premières personnes concernées sont celles nées après le 1er juillet 1951.

17 700 chômeurs de plus au mois de mai
La croissance attendue à 2,1% en 2011
Flambée de la précarité

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Pas de revalorisation du SMIC au 1er juillet : Indignons-nous !

28 Juin 2011, 14:56pm

Publié par PCF Villepinte

Laurence Parisot, patronne du MEDEF, assure que la richesse est bien partagée en France : elle se fout du monde !

Les entreprises du CAC 40 viennent de battre un nouveau record avec 83 milliards d’euros de bénéfices engrangés en 2010. Dont 40 milliards ont été versés pour leurs actionnaires !

En plus de ces bénéfices records, les grands patrons du CAC 40 augmentent leurs salaires de 24 %. Et pendant ce temps là, la Droite et les socialistes imposent partout l’austérité en Europe pour rassurer les marchés financiers et les spéculateurs.

Pourtant les luttes peuvent payer : Les 32 000 salariés de Carrefour Market ont mené plusieurs journées d’actions et de grève et ont gagné entre 2 % et 2,5 % d’augmentation de salaire.

Le 1er juillet tous ensemble, exprimons notre révolte contre les politiques d’austérité qui ravagent nos vies et exigeons une autre logique de production que la rentabilité immédiate et une autre répartition des richesses en faveur des salaires et de l’emploi.

Le PCF exige une augmentation immédiate du SMIC pour le porter à 1600 € brut.

 

 


27 juin 2011

Malgré une hausse des prix annoncé par l’INSEE de 1,9 % fin mai, il n’est toujours pas question pour François Fillon d’augmenter le SMIC. « Ce serait une faute économique qui jouerait contre l’emploi » explique-t-il.

Et pourtant, la crise est toujours là. Les prix de l’énergie, de l’alimentation, des loyers, des mutuelles…ne cessent d’augmenter créant une inégalité toujours plus prégnante entre les responsables de la crise qui continuent à s’enrichir et les salariés qui tentent de survivre dans une vie de plus en plus dure.

Un sacré coup de pouce au SMIC est indispensable

Alors que les prix flambent, que le pouvoir d’achat est une préoccupation majeure pour les familles, le gouvernement refuse aux 3 millions de Smicards la moindre augmentation.

« Ce refus du gouvernement d’accorder un coup de pouce au SMIC est totalement scandaleux » a déclaré Pierre Laurent secrétaire national du Parti Communiste Français.

Personne ne vit dans son quotidien une hausse de prix inférieure à 2 %. C’est un mensonge d’État contredit par la vie dans une crise de plus en plus dure !

Et cette injustice sociale pèse terriblement sur les ménages modestes, jeunes ou monoparentaux : les dépenses dites contraintes (loyer, eau, électricité, gaz, frais d’assurances, télécommunications, transports ou santé) augmentent plus vite que la moyenne des prix. Elles peuvent représenter jusqu’au 3/4 du budget des ménages.

8 millions de français vivent sous le seuil de pauvreté et plus de 2 millions de personnes vivent dans un ménage pauvre dont le chef de famille dispose d’un emploi.

Le PCF veut une vraie revalorisation du SMIC

au 1 juillet tenant compte de l’explosion des prix. De le porter à 1 600 euros bruts par mois avec répercussion de cette augmentation sur l’ensemble des salaires de l’ouvrier à l’ingénieur. Le SMIC étant le salaire minimum pour un salarié sans qualification il doit être appliqué dans toutes les grilles de la Fonction Publique et pour toutes les branches du Privé.

LA HAUSSE DU SMIC, C’EST BON POUR L’EMPLOI

Le SMIC n’est pas l’ennemi des salaires et de l’emploi. Au contraire. Le patronat et le gouvernement, complices, s’entendent pour faire baisser le prix de la force du travail.

Cela se traduit par une smicardisation toujours plus grande des salariés en particulier les femmes, et par le non paiement des qualifications. 50 % des français gagnent moins de 1 580 euros par mois. Alors que les actionnaires se gavent, le MEDEF refuse d’ouvrir des négociations annuelles dans les entreprises.

Les milliards d’euros d’exonérations et d’allégements de charges sociales accordés sans contreparties aux employeurs alimentent ce système de trappe à bas salaires et fragilisent la protection sociale et la retraite.

Pour être « compétitif » ce n’est pas sur les salaires ou la formation qu’il faut économiser, mais sur les prélèvements financiers : les banques se gavent avec leurs frais financiers : ce sont des sangsues pour les entreprises tout comme les actionnaires !

Plus de salaires, c’est plus de pouvoir d’achat et de cotisation pour la retraite et la Sécu, c’est aussi plus de consommation pour relancer la production.

La bataille pour le SMIC est un des piliers pour le retour de la croissance. C’est la base de la reconnaissance des qualifications et un repère social dans la société en termes de niveau de vie pour les retraités, les privés d’emploi et les bénéficiaires des minima sociaux.

Il faut produire autrement, s’attaquer à la logique financière et travailler à une plus juste répartition des richesses. Favoriser la croissance en développant un pôle bancaire public et le crédit sélectif pour s’attaquer au règne des marchés financiers et favoriser une politique de progrès social et de suppression du chômage avec une vraie sécurité emploi-formation.


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Pétition : front uni contre la vie chère

26 Mai 2011, 10:18am

Publié par PCF Villepinte

La hausse des prix et la baisse du pouvoir d'achat asphyxient les familles alors qu'au même moment les entreprises du CAC 40 enregistrent des bénéfices records. La précarité pour une très grande majorité, toujours plus de profits pour une petite minorité : cette réalité est de plus en plus insupportable chaque jour.

Ensemble nous exigeons :

  • D'augmenter les salaires, pas les actionnaires. Une sensible augmentation des salaires, des retraites et des minimas sociaux, avec un salaire minimum porté tout de suite à 1600 euros brut. Une contribution immédiate des grandes fortunes, via un renforcement de l'ISF, pour redonner à l'État les moyens de conserver et créer des emplois utiles dans l'éducation, la santé, la police. La création d'une sécurisation de l'emploi et de la formation.
  • De bloquer les prix et les loyers. Bloquer les prix de l'énergie (gaz, électricité, essence) et d'un ensemble de bien de 1ère nécessité. Bloquer les loyers et en limiter le montant à un maximum de 20% des revenus des familles.
  • De taxer les profits et la spéculations : Taxer les revenus financiers des entreprises, supprimer les 30 milliards d'exonérations des cotisations patronales, créer un pôle public bancaire.

 

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Je ne suis pas de ceux qui croient à la fin de la classe ouvrière! «

23 Mai 2011, 18:32pm

Publié par PCF Villepinte

 

 

Congrès de l’Union locale CGT Roissy 28-29 avril 2011

Mesdames et Messieurs les congressistes,

Cher(e)s ami(e)s et camarades,

Un Congrès est toujours un moment fondateur dans la vie d’une union locale. Il trace un cap et fixe de nouvelles ambitions pour défendre les droits des salariés face à l’évolution du monde du travail. Aussi, je tiens à vous dire que je suis particulièrement heureux d’accueillir votre Congrès à Tremblay-en-France.

Avec près de 5000 adhérents présents dans plus de cent entreprises, l’Union locale joue un rôle essentiel pour faire de la plateforme aéroportuaire un espace de progrès social et de droits pour les salariés.

Il y a fort à faire. Les travailleurs de la plateforme subissent comme tous les français les régressions sociales et civilisationnelles impulsées ces dernières années par la droite libérale et le MEDEF. Leur projet est clair, cohérent : affaiblir le Pacte social né sous le Conseil National de la Résistance. Car ses valeurs de solidarité et d’égalité sont des obstacles pour les tenants de l’argent roi et du capitalisme financier.

Les mauvais coups se sont succédés, du relèvement de l’âge de départ en retraite au démantèlement de la médecine du travail, en passant par la liquidation du droit du travail. Le monde du travail s’est mobilisé et s’est opposé par millions à ces choix, en septembre dernier. Quelle réponse cinglante à ceux qui spéculent sur l’essoufflement des syndicats ! Dans cette mobilisation, la CGT a joué un rôle majeur.

Les députés communistes ont trouvé dans ce mouvement social un point d’appui indispensable pour lutter dans les institutions. Certes, l’amertume a été à la mesure de l’ampleur du mouvement, mais je suis convaincu que des graines ont été semées.

***

Le monde du travail à Roissy Charles de Gaulle a aussi ses spécificités. Ce pôle économique, avec 180 000 emplois, est l’un des plus prospères d’Europe. Il a été identifié par le gouvernement et Christian Blanc comme un des « clusters » français.

Vous le savez, je suis attaché à l’essor de la plateforme aéroportuaire, et la ville de Tremblay a largement contribué à la valorisation de cet espace. Mais le développement économique n’est pas une fin en soi.

L’essor économique doit correspondre à un projet de territoire et une nouvelle urbanité. La récente création de la communauté d’agglomération Terres de France, que je préside, sera un instrument essentiel pour définir ce projet avec les habitants, en lien avec les communes voisines.

Le développement de la plateforme de Roissy doit se mettre au service des habitants. Il doit être partagé avec les salariés, qui créent la richesse. Nous en sommes encore loin. Une grande partie des habitants de notre territoire ne connaissent pas les fruits de cette richesse. Ils sont confrontés au chômage de masse. Ils subissent les temps partiels et l’intérim. Ils peinent à boucler les fins de mois avec de petits salaires.

Car la plateforme aéroportuaire est aussi un laboratoire de l’évolution du capitalisme et de ses modes d’organisation du travail. Le recours à la sous-traitance et à la filialisation est devenu la norme et permet aux grands groupes de fuir leurs responsabilités à l’égard des salariés, par des plans de licenciements déguisés. Les employés d’Airelle et d’Aerobag en ont fait les frais. Ces méthodes sont inacceptables.

La flexibilité du marché du travail fait ici des ravages. Le CDI et le temps-plein deviennent des exceptions. Cette évolution désastreuse renforce le caractère aliénant du travail et le prive de toute dimension émancipatrice. Les drames humains à France Télécom ou d’autres grandes entreprises ne sont que la partie immergée de l’iceberg du management libéral.

Il ne suffit pas de s’émouvoir de ses excès dans certaines entreprises. Il faut remettre en cause en profondeur la lame de fond de la précarisation des salariés. C’est la principale question adressée aux forces politiques de gauche, avec celle des salaires.

Si cette flexibilisation du travail a été conçue par la droite thatchérienne, la social-démocratie a joué un rôle actif dans sa promotion. L’Union européenne s’est fait le chantre de la libéralisation du marché du travail au moment où la majorité des pays membres étaient gouvernés à gauche. En France, le gouvernement Jospin a accepté la dérégulation du travail en contrepartie de la baisse souhaitable du temps de travail. Un choix que les députés communistes ont combattu, de manière acharnée, à l’Assemblée nationale.  A ma connaissance, la social-démocratie n’est toujours pas revenue de ce mirage libéral sur le marché du travail.

***

Parce que la plateforme aéroportuaire est un laboratoire du nouveau capitalisme financiarisé, l’action syndicale y est plus qu’ailleurs indispensable. A ce titre, la création d’une Bourse du travail est une exigence que je partage totalement.

Nous le savons, la précarisation du travail et l’isolement des salariés sont des freins à la lutte syndicale. Mais les combats menés chez TAT, Manustra ou à GSF montrent que les salariés sont prêts à se battre pour leurs droits. Des victoires sont possibles.

Je ne suis pas de ceux qui croient à la fin de la classe ouvrière, ce prêt à penser de la sociologie. Elle est indéniablement moins homogène. Mais l’exploitation des salariés demeure et se renforce sous l’effet de la globalisation. La réalité de notre pays, ce sont des millions de français qui travaillent durs, créent de la richesse, mais sont pourtant sous le seuil de pauvreté. Comment accepter une telle société ?

Ici, ce sont des milliers de salariés qui font fonctionner dans l’ombre et avec dévouement la plateforme aéroportuaire, dans des conditions souvent difficiles. C’est la responsabilité des forces de gauche de défendre ces millions de travailleurs et de se battre pour leur dignité et de meilleures conditions de vie.

Vous savez que vous pourrez toujours me trouver à vos côtés pour ce combat.

Je vous remercie de votre attention et je vous souhaite une bonne poursuite de vos travaux, avec demain je crois la présence du secrétaire général Bernard Thibaut.

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pour l'augmentation des salaires et contre la vie chère

23 Mai 2011, 06:00am

Publié par PCF Villepinte

Le 3 juin, les communistes à Bercy pour porter 25.000 pétitions pour l'augmentation des salaires et contre la vie chère

 

Le PCF a décidé de lancer une grande campagne dans tout le pays contre la vie chère et pour l’augmentation des salaires.

Augmenter le pouvoir d’achat de tous les salariées, c’est possible, encore faut-il avoir le courage politique de s’attaquer à l’utilisation de l’argent.

Un tract national appelant à signer cette pétition est en cours de diffusion dans tout le département et plus largement dans le pays.

Le 3 juin, des militants et des élus communistes de toute la France iront remettre les 25 000 premières pétitions à Christine Lagarde, Ministre des Finances.

 


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Front uni contre la vie chère

19 Mai 2011, 05:49am

Publié par PCF Villepinte

Hausse des prix, gel des salaires et baisse du niveau de vie ! Gaz, électricité, logement, matière première. Face aux mesures d'austérité, des milliers de français ne semblent plus pouvoir subvenir à leurs besoins élémentaires. Les tentatives du gouvernement pour masquer la réalité sont bien nombreuses ... et tellement frileuses : du "panier des essentiels" de Frédéric Lefèbvre à la prime de 1000 euros de Nicolas Sarkosy. Il est bien beau le "président du pouvoir d'achat" ! Mais personne n'est dupe. Car dans ces dérives des marchés et de la spéculation, les prix flambent en même temps que les salaires des actionnaires. Et ils laissent derrière eux des millions de français face à des mesures d'austérité draconiennes.

Ce dossier se propose de revenir sur le pouvoir d'achat. Il dénonce le caractère  insuffisant et inégal des propositions du gouvernement en la matière et ouvre les portes sur les solutions du front de gauche.

En savoir plus

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Conflit de la CIF KEOLIS ! communiqué CGT

16 Mai 2011, 12:47pm

Publié par PCF Villepinte

Les salariés, de la société de transport en commun des Bus CIF Keolis, des dépôts de Tremblay et de Goussainville, étaient en grève depuis le 2 mai sur la question des salaires. Après 11 jours d’arrêt de travail suivi par plus de 80 % des salariés, la direction a enfin accepté d’entendre leurs revendications :

 Ainsi plus aucun salaire ne sera en dessous de 1600 euros brut.

Les conducteurs, dont la rémunération était de 1693 euros brut, verront leur traitement évoluer avec effet rétroactif à:

-1702,48 euros brut au 1er janvier 2011

-1730 euros brut au 1er avril 2011

-1750 euros brut au 1er aout 2011.

 Autre gain, l’application d’une indemnité de transport dont le calcul débute au 1er janvier 2011. Elle se composera de 200 euros par an sous forme de chèque transport, plus une La part de remboursement mutuelle de l’employeur passera de 33% à 50% en juillet 2011, puis à 60% en février 2012.

indemnité mensuelle de 30 euros brut par mois.

 Une nouvelle prime est accordée, nommée « de non accident » égale à 200 euros par trimestre qui sera renégociée en septembre 2011. Enfin, un accord a été conclu sur l’étalement des jours de grèves.

 Après avoir fait redémarrer leurs salaires, les salariés de la CIF ont repris le travail le jeudi 12 mai !

 

« Banquez pour nos salaires pas pour les actionnaires », sous l’impulsion de la CGT, cette exigence n’a pas fini de résonner dans les entreprises !

 

Bobigny, le 12 mai 2011

 

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