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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Irlande du Nord. La victoire du Sinn Féin ouvre une « nouvelle ère »

9 Mai 2022, 06:55am

Publié par PCF Villepinte

 L’enclave britannique sur l’île d’Émeraude avait été modelée pour que ça n’arrive jamais. Et pourtant, après les élections pour l’assemblée locale, les républicains sont désormais la première force politique devant les unionistes. Présidente du Sinn Féin, Mary Lou McDonald appelle à «préparer» le référendum dautodétermination sur la réunification.

Thomas Lemahieu L'Humanité

Publié le Samedi 7 Mai 2022

Au centre, Michelle O'Neill, députée et cheffe du Sinn Féin en Irlande du Nord, après l'annonce des premiers résultats des élections locales. © Paul Faith - AFP

De rouille et d’os, l’endroit est idéal pour un naufrage. Dans la capitale de ce qui reste, jusqu’à nouvel ordre, une province du Royaume-Uni, le quartier des docks a été rebaptisé «Titanic» il y a une dizaine dannées. Avec ses quatre proues à l’échelle réelle, un musée a été bâti à la gloire du paquebot construit par 15000 ouvriers sur les chantiers navals de Belfast. Sans s’étendre sur sa mise à leau fatale, lambition était, à l’évidence, de tenter de rattraper Dublin, qui, sur les ruines industrielles de son port, a attiré tous les géants mondiaux du numérique grâce à son dumping fiscal, mais aussi de proposer aux touristes un autre programme que le tour spécial «Troubles», en bus à impériale et avec commentaire machinal, le long des «murs de la paix» suturant toujours les quartiers catholiques et protestants de la ville

Dans le coin, en dehors des terrains vagues et des friches, tout est siglé Titanic: hôtels, restaurants, bars, parkings Et même des studios de cinéma, où, autre tentative de faire son trou dans la concurrence planétaire, ont été tournées de nombreuses scènes de la série à succès Game of Thrones. Puis Titanic encore et toujours, le vaste centre d’expositions, qui, vendredi et samedi, pendant les deux jours de dépouillement centralisé pour les six circonscriptions de Belfast – le système de votes «à préférences», avec transfert des voix à chaque décompte, rend les opérations extrêmement longues en Irlande , au lendemain des élections pour le Parlement nord-irlandais.

C’EST  UN GRAND MOMENT POUR L’ÉGALITÉ.» MARY LOU MCDONALD, PRÉSIDENTE DU SINN FÉIN

Entre marteau et enclume, l’endroit est idéal aussi pour une revanche. Voire pour une révolution. Car, après le Titanic et surtout après la partition de l’Irlande dans les années 1920, les chantiers navals de Belfast sont devenus un bastion du pouvoir colonial: pendant des décennies, les Britanniques y ont réservé les emplois aux protestants unionistes pour mieux discriminer les catholiques républicains. Les Irlandais, qui aiment emprunter à Mark Twain, dont un ancêtre fut, paraît-il, chasseur de sorcières en chef à Belfast, une de ses citations – «Si vous naimez pas le temps quil fait, attendez quelques minutes» –, pourraient en choisir une autre, ces jours-ci: «Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.»

Un score net, sans appel ni bavure

Naufrage pour les unionistes, revanche et même révolution pour les républicains. Les sondages l’annonçaient et les chercheurs spécialisés dans le conflit nord-irlandais le voyaient venir, et cette fois, c’est arrivé, ce n’est pas rien: sur l’île, le monde a changé de base. Le Sinn Féin, partisan de la réunification et donc de la sortie de l’Irlande du Nord du Royaume-Uni, est, pour la première fois depuis la création de toutes pièces par les forces impériales de leur enclave majoritairement protestante sur l’île d’Émeraude, arrivé en tête, devançant ses adversaires ultraconservateurs, qui entendent rester à l’ombre de la couronne de la monarchie britannique.

LE SINN FEIN  EST DEVENU LE PREMIER PARTI NORD-IRLANDAIS DÉCROCHANT  27 SIÈGES SUR 90 À L’ASSEMBLÉE, CONTRE 25 POUR  LE DEMOCRATIC UNIONIST PARTY (DUP).

Le score est net, sans appel ni bavure: le parti républicain pan-irlandais, présidé de lautre côté de la frontière, à Dublin, par Mary Lou McDonald, a recueilli 29 % des «premières préférences», contre 21,3 % pour le Democratic Unionist Party (DUP) de Jeffrey Donaldson, qui, après avoir pris l’ascendant dans le camp loyaliste sur fond de colère contre les accords de paix de 1998, était systématiquement le premier parti en Irlande du Nord. Jusqu’ici vice-première ministre d’Irlande du Nord – un poste dévolu au second parti –, en coalition forcée avec les unionistes hégémoniques, Michelle O’Neill, qui est également vice-présidente du Sinn Féin, devrait changer de casquette et, solidement appuyée par son avance en voix mais également en sièges dans la prochaine assemblée, devenir la première ministre nord-irlandaise (lire encadré ci-dessous). Un changement, à la portée limitée sur le papier, des accords de paix qui contraignent à une forme de cohabitation entre les deux camps issus du passé, avec des pouvoirs équivalents entre les deux têtes de l’exécutif. Mais tout de même, le symbole demeure proprement inouï et il ne peut que changer la donne dans les prochaines années.

NOUS DEVONS NOUS METTRE AU TRAVAIL TOUT DE SUITE POUR RÉGLER LA CRISE DU POUVOIR D’ACHAT ET INVESTIR DANS L’HÔPITAL PUBLIC» SINEAD ENNIS, DÉPUTÉE DU SINN FÉIN

Sur place, sous les feux des caméras, Mary Lou McDonald savoure résolument: «Souvenez-vous bien que ce territoire a été imaginé il y a un siècle juste pour sassurer quaucune Michelle ONeill noccupe jamais la fonction de première ministre, lance-t-elle. C’est un grand moment pour l’égalité.» 

Après une campagne sérieuse et fédératrice, menée sur les grandes urgences sociales – coût de la vie, logement, système de santé, etc. –, qui a ringardisé les unionistes, plus repliés que jamais et vent debout contre le protocole nord-irlandais instaurant une barrière douanière en mer, entre leur territoire et la Grande-Bretagne, la présidente du Sinn Féin, qui fait un tabac en République d’Irlande et est plus que jamais en lice pour en devenir la prochaine première ministre à son tour lors des législatives de 2025, pousse résolument son avantage.

 «Je crois quil est possible de tenir un référendum (sur la réunification de lIrlande NDLR) dans les cinq prochaines années, encourage Mary Lou McDonald. Sa préparation doit être ordonnée, pacifique et démocratique, et, le plus important, c’est de la commencer dès maintenant.»

Le «franchissement dun Rubicon historique»

Dans tous leurs discours de victoire au Titanic Exhibition Center, les futurs députés Sinn Féin mettent un grand soin à sortir des assignations identitaires et à rassembler, loin des débordements de certains élus DUP, qui, en grande pompe, clament leur fidélité à «Sa Majesté la reine» et lancent des «God Save the Queen», aussi rageurs que dépités…

 «Nous devons nous mettre au travail tout de suite pour régler la crise du pouvoir dachat et investir dans lhôpital public», avertit, par exemple, Sinéad Ennis. D’une certaine manière, face à la fuite en avant du DUP, qui compte continuer de paralyser l’exécutif nord-irlandais tant que le gouvernement de Boris Johnson ne reniera pas sa signature du protocole nord-irlandais, les républicains pourraient avoir des convergences avec l’Alliance, une formation centriste qui se positionne comme «non alignée» entre les deux camps traditionnels et qui a, elle, réussi à simposer comme troisième force (13,9 %) en doublant son nombre d’élus grâce à de bons transferts des voix de préférence en sa faveur.

Sa dirigeante, Naomi Long, appelle à revenir sur la clause des accords de paix qui contraint unionistes et républicains à gouverner ensemble. Mais à l’instar de Gerry Kelly, l’un des hommes clés du Sinn Féin lors des négociations des accords du Vendredi saint ratifiés en 1998 (lire notre entretien page 13), les républicains n’ont a priori aucune intention de s’engager sur ce terrain glissant…

Ce lundi, le gouvernement britannique va entrer dans la danse: Brandon Lewis, le secrétaire d’État britannique à l’Irlande du Nord, qui avait, à la veille de l’élection, écarté tout changement sur le protocole nord-irlandais, une manière de renvoyer par avance les unionistes dans les cordes, promet de demander au DUP de désigner son vice-premier ministre.

Mais évidemment, c’est plutôt la méfiance qui règne en Irlande, côté républicain, mais aussi chez les loyalistes, qui, malgré les trahisons depuis des décennies, retentent leur chance avec les conservateurs. Entre ses dirigeants de premier plan, comme Michelle O’Neill, qui parle d’une «nouvelle ère», ou Declan Kearney, qui évoque le «franchissement dun Rubicon historique», et des militants qui veillent à ne pas surenchérir dans le symbolique renvoyant à un passé dont chacun voit bien qu’il n’est pas complètement passé, le Sinn Féin attend la suite avec détermination, mais aussi avec gravité et prudence. 

«Tiocfaidh Ar La», ont toujours dit en gaélique les ancêtres des vainqueurs de ces jours à Belfast. Cela signifie: «Notre jour viendra.» La promesse avait des accents messianiques, elle n’en paraît pas moins de plus en plus vraie.

 

 

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Ukraine. Mensonge de Washington : des archives de l'Otan classées secret-défense le prouvent

9 Mai 2022, 06:50am

Publié par PCF Villepinte

Un document, publié par Der Spiegel, souligne que des accords ont bel et bien été passés avec Moscou, dès 1991, pour ne pas élargir l’Alliance atlantique «au-delà de l’Elbe».

Bruno Odent .L'Humanité

Publié le Jeudi 24 Février 2022

Dans le cadre de l'Otan, l'arrivée de renforts de la Bundeswehr, en Lituanie, en réponse à la présence militaire de la Russie à la frontière ukrainienne. © Mindaugas Kulbis/Sipa

C’est écrit noir sur blanc. Comme le révèle Der Spiegel, un document émanant des Archives nationales britanniques confirme la thèse avancée par Moscou de l’existence d’un engagement de Washington et des puissances occidentales à ne pas étendre l’Alliance atlantique vers l’Est.

Ce texte, longtemps classé secret-­défense, a été remonté des profondeurs des Archives par le chercheur états-unien Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Il fait état du procès-verbal d’une réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, tenue à Bonn le 6 mars 1991. Le thème était « la sécurité en Europe centrale et orientale ».

GUERRE EN UKRAINE Suivez l'évolution de la situation, retrouvez nos analyses et décryptages.

Sans la moindre ambiguïté, les participants britanniques, états-uniens, français et allemands couchent sur le papier leur engagement à circonscrire l’Alliance atlantique au territoire de l’Allemagne unifiée, mais pas au-delà. Une telle expansion serait «inacceptable», est-il dit explicitement.

Position convenue avec Helmut Kohl

«Nous avons clairement indiqué, lors des pourparlers 2 plus 4 (rencontres diplomatiques alors convoquées pour organiser lunification allemande, avec la participation de la RFA et de la RDA, ainsi que des États-Unis, de l’URSS, du Royaume-Uni et de la France – NDLR), que nous n’étendons pas l’Otan au-delà de l’Elbe,» explique Jürgen Chrobog, le représentant de la RFA, avançant une position bien entendu convenue avec le chancelier de l’époque, Helmut Kohl. Et d’expliciter, cité par le journal: «Par conséquent, nous ne pouvons pas proposer à la Pologne et aux autres pays dadhérer à lOtan.»

Lancement d’un missile intercontinental Yars lors d’un essai russe, le 19 février 2022.

Nous vous conseillons aussi :

Russie-Ukraine. Yannick Quéau : « L’enlisement militaire revêt un risque nucléaire »

Comme en attestent ces mêmes Archives, le représentant de Washington, Raymond Seitz, y exposait la position et les garanties fournies par son pays: «Nous avons clairement fait savoir à lUnion soviétique – dans les pourparlers 2 plus 4 et aussi dans dautres négociations – que nous n’avions pas l’intention de profiter du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est…» Et d’avaliser en toutes lettres un engagement à ne pas étendre l’Otan vers l’Est «que ce soit de manière formelle ou informelle».

À l’époque, il fut également convenu de renforcer la stabilité et la sécurité en Europe centrale et orientale par des accords bilatéraux et dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe. Une occasion historique était donnée d’étendre les prérogatives de cette organisation, destinée à surmonter le bellicisme de la guerre froide et issue de la politique de détente et d’ouverture à l’Est de l’ex-chancelier allemand Willy Brandt.

La présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, et les États membres ont pris des mesures sans précédent : livraison d'armes à l'Ukraine, interdiction de médias russes...  © Gleb Garanich/Reuters

Voir aussi :

Guerre en Ukraine. Comment l’Europe est devenue actrice du conflit

Ce qui n’a pas résisté par la suite à la conception surarmée et impériale des États-Unis en guise de sécurité collective. En dépit de la disparition de l’organisation militaire adverse, le pacte de Varsovie, Washington a en effet, avec la complicité de la plupart des dirigeants occidentaux, entamé un forcing pour étendre l’Otan et impulser, de fait, une nouvelle course aux armements en exigeant que chacun des États membres participe à son financement à hauteur de 2% de son PIB.

Les États-Unis n’ont cessé de mentir

Ces révélations peuvent être corroborées par plusieurs autres documents ou témoignages de l’époque. Ainsi, le Monde diplomatique rapporte-t-il les propos de l’ex-secrétaire d’État, James Baker, en poste au moment des discussions préludes à la réunification allemande. Il assure alors à trois reprises à Moscou, dans des rencontres officielles avec des représentants des autres grandes puissances occidentales: «La juridiction militaire actuelle de lOtan ne s’étendra pas dun pouce vers lEst.»  (1)

Ces multiples preuves de l’engagement, qui était celui de Washington sur ce point, soulignent les responsabilités plus que partagées du président états-unien, Joe Biden, de son secrétaire d’État, Antony Blinken, et du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, dans la montée actuelle des périls. Prolongeant une certaine diplomatie états-unienne, si tristement mise en scène par l’ex-secrétaire d’État, Colin Powell, quand il s’est agi de justifier l’invasion de l’Irak, les dirigeants états-uniens n’ont cessé en effet de mentir sur l’Otan, affirmant que l’Occident n’aurait offert à Moscou aucune garantie sur le futur périmètre de l’Alliance. Pour faire, par contre, référence en toute occasion à un «droit international inaliénable» de l’Ukraine à rallier le pacte militaire de son choix…

(1) «LOtan ne s’étendra pas d’un pouce vers l’Est», de Philippe Descamps, le Monde diplomatique (septembre 2018).

 

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Législatives. La gauche se donne rendez-vous avec l’histoire

8 Mai 2022, 09:19am

Publié par PCF Villepinte

La nouvelle alliance baptisée Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a présenté les axes de son programme et plusieurs de ses candidats à Aubervilliers ce samedi. Dans une ambiance joyeuse et déterminée, elle a affirmé son objectif: conquérir le pouvoir lors des législatives de juin.

L'Humanité Benjamin König Aurélien Soucheyre

 le Samedi 7 Mai 2022

La convention pour la nouvelle Union populaire, Aubervilliers, le 7 mai 2022. © Samir Maouche

Une foule compacte et heureuse, des sourires, un air de retrouvailles et un esprit résolument conquérant: il flottait comme un parfum de rendez-vous historique aux Dock Pullman, à Aubervilliers, pour le lancement de la campagne de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) pour les législatives. Le public, fervent, entonne à plein poumons «On va gagner!» - le leitmotiv de l’après-midi -, lorsque Marine Tondelier, l’opposante historique du Rassemblement national à Hénin-Beaumont et candidate (EELV) de la Nupes, prend la parole avec l’eurodéputée FI Manon Aubry, co-animatrice de la «première convention» de ce rassemblement historique de la gauche.

Le V de la victoire

«Dans la salle il y a des insoumis, des communistes, des socialistes, des écologistes, tous ensemble!» lance l’insoumis Manuel Bompard lorsqu’il débute son discours. La cheville ouvrière des négociations de l’accord ne cache pas son contentement devant cette convergence «malgré nos différences, nos histoires respectives, face à lurgence, pour construire un avenir en commun.» Et de rappeler que «32 % des votes ont suffi à Emmanuel Macron pour sassurer une majorité absolue en 2017. 32 %? Chiche!» sourit-il, désignant l’objectif d’une «vague despoir qui se lève». Une vague symbolisée par le logo, dévoilé par Marine Tondelier: le V «qui en grec se dit «Nu», rappelle l’écologiste. «Non pas que nous nayons plus rien à cacher entre nous», plaisante-t-elle, mais pour «le Nu de la Nupes et le V de la victoire».

Lorsqu’Olivier Faure s’avance vers le pupitre, très applaudi et visiblement ému, le premier secrétaire du PS saisit la portée du moment. Il vient parler de la clarification qui s’est opérée chez les socialistes et revient sur la loi El Khomri de 2016. «Il est où le progrès lorsque l’on prive les salariés de droits qu’ils ont conquis durement?» dénonce-t-il. Avec humour, il parle des avertissements qu’on lui a lancés: «On ma dit que vous étiez des sauvages» ironise-t-il.  «Mais qui sont les vrais sauvages dans ce pays? Ce sont celles et ceux qui font tout pour que ceux qui exploitent la planète et les gens restent en place.» Celui qui a eu le courage d’arrimer à nouveau le PS à une gauche de transformation résume l’espoir nouveau que lève la Nupes: «Pour une fois, ne votez pas contre, mais votez pour ce que vous croyez!»

«Nos adversaires sentent que nous pouvons gagner»

Cette joie de voir l’union réalisée est au cœur des discours de nombreux dirigeants: «Nous revoilà!» sourit Julien Bayou, le secrétaire national d’EELV, qui insiste: «Si cette union suscite autant de critiques, cest que nos adversaires sentent que nous pouvons gagner». «Les communistes sont heureux d’être là!» lance lui aussi Fabien Roussel. Une satisfaction de voir enfin ce rassemblement qui traverse aussi les militants présents. Sofia regarde les visages des dirigeants qui se succèdent à la tribune, unis, et lâche: «Cest tellement beau! Si on mavait dit ça il y a deux semaines Tant de gens qui ont tant en commun et arrêtent de se diviser pour enfin gagner. Je suis émue!» Même son de cloche pour Damien, qui ne cache pas sa joie: «Je suis hyper content. À lintérieur de moi ça chauffe! Je me bats pour le rassemblement à gauche et jattends ça depuis tellement longtemps… C’est historique et c’est jouissif! On peut gagner, chasser Macron et changer la vie», s’enthousiasme-t-il.

De ce rassemblement, le secrétaire national du PCF en parle comme un «événement important pour des réformes de progrès à portée de main». Le SMIC à 1400 euros net «avec des cotisations pour financer la Sécu», le revenu étudiant dès septembre et «la retraite à 60 ans, enfin, ainsi que le rétablissement des CHSCT et lentrée des salariés dans les CE et les CA», liste-t-il. Un programme ambitieux qui nécessite aussi une mobilisation populaire, rappelle Aurélie Trouvé, l’ex-porte parole d’Attac et candidate FI en Seine-Saint-Denis: «Nous avons besoin des mouvements sociaux.»

La présidente du groupe insoumis à l’Assemblée, Mathilde Panot, cible d’abord celles et ceux qui se sont livrés à des attaques outrancières, voire infamantes, contre l’accord à gauche: François Bayrou, Eric Woerth et Jordan Bardella, ou bien Le Figaro, dont un éditorial dépeint la Nupes comme un «soleil bolivarien sur une piscine municipale envahie de burkinis». Puis elle évoque ce qui anime positivement la gauche: «Oui, nous sommes de fervents partisans de limplication populaire, partout et tout le temps, dans la République!» Et alors qu’Adrien Quatennens - qui s’insurge notamment «contre la retraite à 65 ans, injuste, cruelle et inefficace» - parle de l’union comme d’un «signal puissant dans tout le pays», Fabien Roussel met l’accent sur la possibilité de «refonder une République sociale, démocratique et laïque, et que la France parle de paix».

Urgences sociales, démocratiques, écologiques

La convention est aussi l’occasion de la présentation de plusieurs candidats, venus de toute la France, issus de tous les métiers et partis politiques, militants syndicaux ou associatifs. À l’instar de Rachel Kéké, candidate insoumise dans le Val-de-Marne, qui a mené la lutte de 22 mois des femmes de chambre d’Ibis: «Sans nous, il ny a pas de France!» harangue-t-elle, devant un public qui lui réserve une ovation. Puis Jérôme Guedj, socialiste candidat dans l’Essonne, n’oublie pas de remercier et faire applaudir tous les candidats qui se désistent pour permettre le rassemblement opéré. Au total, une vingtaine de candidats qui parlent chacun de leur expérience selon trois thèmes centraux: les urgences sociales, démocratiques et écologiques cette question irriguant l’ensemble des interventions. L’école est également au centre des préoccupations, notamment avec Bruno Nottin, candidat PCF face au ministre Jean-Michel Blanquer, appelle à refonder le service national de l’éducation plutôt qu’à le détruire pour mieux le marchandiser. Il fait huer le ministre de l’Éducation nationale et ajoute: «Notre force, cest lunion, elle décuple notre pouvoir.»

Les orateurs n’oublient pas, outre le chef de l’État, de décocher quelques flèches à l’opposant préféré de ce dernier: lextrême droite. «Face à elle, nous répondons: respect, dignité, égalité», martèle Fabien Roussel, qui rend hommage, comme d’autres, à Marine Tondelier, qui subit au quotidien la violence du clan Le Pen à Hénin-Beaumont. Au pupitre, Jean-Luc Mélenchon manie l’ironie: «Le FN, cest un vote qui ne sert absolument à rien: quand ils sont élus députés, ils ne viennent pas.» C’est le dirigeant insoumis qui clôture la convention, avec un discours placé sous le signe de l’Histoire: «Il ny a pas de hasard, il ny a que des rendez-vous», a-t-il débuté, citant Paul Eluard. Puis il rend hommage aux «plus de 1500 candidats qui se sont retirés pour une cause plus grande que (leur) personne». Mais également à tous les candidats de gauche à la présidentielle: «Personne dans notre famille na été en dessous de la tâche qui lui avait été confiée», mesure-t-il, avant de réaffirmer qu’i l «faut jeter la rancune à la rivière», car la Nupes est une «nouvelle façon de faire lhistoire».

Une nouvelle page

Précisément, c’est ce moment historique sur lequel s’est attardé le discours de celui que l’accord à gauche a désigné comme premier ministre en cas de victoire: «La Nupes, cest la gauche qui sunit, mais cest une nouvelle page. Il va falloir, travailler, créer, expliquer () Et ça se fera pas la discussion et la fraternité», poursuit-il, ajoutant que «notre problème nest pas la compétition, mais l’émulation» avec un objectif à portée de main: remporter les législatives, et gouverner le pays. Comme à son habitude, il ponctue son propos de traits dhumour: «On sest bien fait à LaREM, alors pourquoi pas à la Nupes?» Jean-Luc Mélenchon rappelle surtout le sens profond du combat de la gauche, face à un «capitalisme de notre époque incapable de se corriger car il profite des turpitudes quil provoque». Sans oublier la guerre, dédiant «au peuple ukrainien notre ferveur daujourdhui». Et de finir par une citation de Victor Hugo: «Tenir bon, tenir tête, voilà lexemple dont les peuples ont besoin.» Après avoir entonné une Marseillaise à pleins poumons, le public se retrouve devant l’entrée, puis repart gonflé à bloc. Pour beaucoup vers l’arrêt de métro voisin. Son nom: Front populaire.

 

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Résidents de la République

8 Mai 2022, 09:16am

Publié par PCF Villepinte

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Législatives : en quoi le rassemblement de la gauche est-il historique ?

7 Mai 2022, 06:31am

Publié par PCF Villepinte

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Législatives. Le conseil national du PS valide l’accord à gauche

6 Mai 2022, 08:19am

Publié par PCF Villepinte

Les près de 300 membres du conseil national du Parti socialiste ont confirmé par 167 voix contre 101 et 24 abstentions un accord historique à gauche. Insoumis, écologistes, communistes et socialistes partiront unis dans la bataille des législatives. Le PS, profondément divisé, renoue un peu plus avec la gauche et tourne le dos aux années Hollande.

L'Humanité Aurélien Soucheyre

Publié le Vendredi 6 Mai 2022

C’est avec 62 % des voix, après trois heures de débat, que l’accord programmatique et électoral défendu par Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a été validé par le conseil national de la formation. Le parti rejoint donc, c’est désormais certain, la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) aux côtés de la FI, d’EELV et du PCF. Tous partiront groupés aux législatives des 12 et 19 juin dans le but de conquérir l’Assemblée nationale.

Rien n’était gagné d’avance tant cet accord divise le PS, arrivé à un carrefour de son histoire. D’un côté, les défenseurs du bilan de François Hollande et d’une ligne social-libérale, hostiles à une union impulsée par la France insoumise. De l’autre, la direction actuelle du PS, qui regarde davantage à gauche, et tire des résultats à l’élection présidentielle (21,95 % pour Jean-Luc Mélenchon contre 1,75 % pour la candidate socialiste Anne Hidalgo) l’enseignement que les électeurs de gauche veulent son rassemblement.

«Cest la première fois que la gauche se retrouve depuis très longtemps. Nous ne sommes pas irréconciliables, nous sommes même en train de démontrer que nous sommes conciliables», a déclaré Olivier Faure après le vote. «Ce soir, cest un moment de clarification, ce vote dit à quel espace politique nous appartenons. Avec Macron ou avec Jean-Luc Mélenchon, les écologistes et les communistes? Nous disons que nous sommes dans un espace politique qui est celui de la gauche et que nous nen bougerons pas», a-t-il conclu.

De nombreux ténors du PS avaient auparavant attaqué ou fait savoir leur rejet de cet accord. Dont François Hollande, deux de ses anciens premiers ministres (Jean-Marc Ayrault et Bernard Cazeneuve qui a claqué la porte du parti), mais aussi l’ancien premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, et les actuels présidents de région Loïg Chesnais-Girard (Bretagne) et Carole Delga (Occitanie). En cause: laccord programmatique passé avec la Nupes et la répartition des circonscriptions, dont 70 sont prévus pour le PS. Mais quatre circonscriptions de députés PS sortants n’ont pas été réservées aux socialistes. Celle où Lamia El Aaraje était élue à Paris notamment. Une motion a été votée pour que le PS retourne négocier avec la FI concernant cette circonscription.

Le sénateur PS Rachid Témal a lui appelé à présenter des candidatures dissidentes contre celles de la Nupes. «Il va falloir que Jean-Luc Mélenchon et ses partisans acceptent linsoumission, soyez candidats si vous le souhaitez, cest ça aussi linsoumission», a-t-il lancé aux socialistes hostiles à laccord. Olivier Faure a prévenu quun tel acte serait «toujours un choix risqué», avec de possibles exclusions du PS à la clé.

Le premier secrétaire a également balayé les accusations de «radicalité» portées à son encontre. «Mitterrand, c’était ça la radicalité, et pourtant nous lavons fait. À force de dire que nous sommes un parti de gouvernement, nous pouvons oublier nos propres racines, qui sont en partie dans la radicalité.» Il entend désormais participer à «réveiller lespoir», et appelle à battre la Macronie aux législatives pour envoyer la gauche au pouvoir. Ainsi sest achevé lun des conseils nationaux les plus importants de l’histoire du PS depuis au moins quarante ans.

 

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Paix et justice sociale: des objectifs indissociables.

6 Mai 2022, 08:12am

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 6 MAI 2022

 

 

Le 26 avril 1937, en pleine guerre d’Espagne, la ville basque espagnole de Guernica était bombardée par les avions de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste. Le 1er septembre 1939, après avoir annexé l’Autriche puis les territoires pris à la Tchécoslovaquie, l’Allemagne agresse militairement la Pologne, provoquant l’entrée en guerre du Royaume-Uni et de la France.

Les exemples historiques le montrent bien : les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent sont toujours les travailleurs.

Alors que ce 8 mai nous célébrons le 77e anniversaire de la victoire des Alliés qui met fin à la seconde guerre mondiale, l’Ukraine se bat contre l’invasion russe depuis plus de deux mois : plusieurs villes bombardées, des morts innombrables, des populations déplacées par millions, et un pays détruit par la folie de la guerre. 

Dans un pays à feu et à sang, préoccupé par la défense de sa population et de ses frontières, l’économie s’écroule et le pays s’enfonce dans la misère.

Pour la CGT, le maintien durable de la paix est un impératif non négociable.

Paix et progrès social sont indissociables. Au-delà de l’absence de guerre, la paix c’est aussi des rapports humains fondés sur la libre coopération de tous pour le bien commun.

Le droit à la paix, à la sécurité́ et à la liberté́ de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.

La lutte contre le capitalisme mondialisé participe du droit à la paix.

L’accès aux ressources naturelles, la souveraineté basée sur les besoins sociaux, l’égalité sont des éléments constitutifs de la recherche et du maintien de celle-ci.

À tous les niveaux de cette lutte l’intervention syndicale, nourrie d’un dialogue national et international entre toutes les organisations syndicales, est indispensable.

La CGT réitère son opposition aux armes de destruction massive, au commerce des armes et des munitions, qui participe à la déstabilisation de régions entières, au surarmement et à l’insécurité́.  

Elle rappelle l’importance du droit international, trop souvent bafoué.

L’ONU joue un rôle essentiel dans la prévention des conflits, et la CGT demande à la France de porter le projet d’une réforme du Conseil de sécurité, sans droit de veto, et élargi à l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine.

Opposée à la logique des alliances militaires, elle demande à la France de se retirer de l’Otan, bras armé du capitalisme occidental, et de s’investir dans des coopérations internationales et des politiques de développement économique et social au service des populations. 

 

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Sujet d’inquiétude

5 Mai 2022, 07:01am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 04/05/2022 par PCF

Les élections passent, les soucis restent : selon le sondage CSA pour le JDD, réalisé le 27 avril, à la question : « Parmi les sujets suivants, quels sont ceux qui vous préoccupent le plus personnellement ? », 46 % répondent le pouvoir d’achat.

« C’est une préoccupation transversale, estime une directrice du CSA. Quelle que soit la catégorie socioprofessionnelle, il apparaît comme un sujet d’inquiétude majeur pour les Français. » Loin devant la guerre en Ukraine ou la santé, loin devant aussi l’insécurité.

À propos de ce dernier sujet, le JDD a ce curieux commentaire : « L’insécurité est pourtant une préoccupation qui est très sensible aux séquences électorales, mais la sauce n’a pas pris pendant la campagne. »

Gérard Streiff

 

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Les armes ne feront jamais cesser le feu !

5 Mai 2022, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 04/05/2022 par PCF

La guerre qui engage la Russie contre l’Ukraine depuis plus de 60 jours atteint un nouveau stade, faisant peser le risque de voir éclater un conflit mondial. A l’initiative des Etats-Unis, une quarantaine de pays, dont la France et l’Allemagne, se sont accordés le 26 avril dernier sur l'envoi d’armes lourdes à l’armée ukrainienne.

 

Cette action coordonnée vers l’armement montre une inscription dans la durée de la guerre et l’incapacité à trouver une issue pacifique au conflit. Pire, elle fait peser le risque d’une troisième guerre mondiale : pour la Russie cet envoi d'armes s’apparente à une déclaration de guerre des pays de l’OTAN.

La Russie a d’ailleurs confirmé ce vendredi l’envoie de deux missiles sur Kiev, la capitale ukrainienne, dans l’objectif de détruire des centrales électriques et les ateliers de l’entreprise spatiale Alstom. Ces faits ce sont produits pendant la visite du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Nous condamnons fermement la Russie et les frappes de missiles envoyées sur Kiev.

Nous dénonçons la participation de la France dans l’envoi d’armes : les armes ne font pas cesser le feu.

Plutôt que de participer à la course à l’armement, la France doit travailler à obtenir un cessez-le-feu immédiat, le retrait des troupes russes et l’ouverture des négociations pour la paix sous l’égide de l’ONU.

La France doit être extrêmement ferme sur ce plan et mettre tout en œuvre pour préparer la paix. Le pays doit travailler dans un cadre multilatéral avec les Nations-Unies à un nouveau traité de sécurité collective en Europe, incluant les Etats européens, dont la Russie. La France doit travailler à bloquer les actifs des oligarques russes et à stopper tout business dans les paradis fiscaux afin d’obtenir un cessez-le-feu.

Jeanne Péchon, secrétaire nationale de l’UEC.

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Accord entre la France Insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives

4 Mai 2022, 09:17am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 03/05/2022 par PCF

Communiqué de presse du mardi 3 mai 2022

La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.

1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.

2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.

3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.

Nous défendrons notamment :

La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.

La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l'éducation avec la gratuité réelle de l'école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.

La renationalisation d'EDF, d'ENGIE, des autoroutes et des aéroports.

De nouveaux droits d'intervention et de décision des salariés dans les entreprises.

La justice fiscale : rétablissement de l'ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l'évasion fiscale.

La formation d'un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l'objectif d'assurer la transformation sociale et écologique de la France.

Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.

L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.

La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l'application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d'ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale

Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.

 

4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.

 

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