Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

De quoi ai-je besoin pour vivre dignement ?

22 Mai 2022, 14:35pm

Publié par PCF Villepinte

 

Rendez-vous 14h
à l’angle de la rue de Varennes et du boulevard des Invalides

  •  Intervention de Philippe MARTINEZ
  •  Compte-rendu de l’audience par Marc Bastide
  •  Fin du rassemblement prévu à 16h.

Voir les commentaires

Publié depuis Overblog

22 Mai 2022, 07:15am

Publié par PCF Villepinte

 

 

Voir les commentaires

La guerre de 14-18.

22 Mai 2022, 07:07am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

La guerre en Ukraine a bon dos

22 Mai 2022, 06:59am

Publié par PCF Villepinte

Cathy Dos Santos L'Humanité

Publié le Samedi 21 Mai 2022

La guerre ravage l’Ukraine depuis le 24 février. Le constat est désolant: exil, morts, destruction. Par linvasion de son voisin au mépris du droit international, la Russie a offert aux gouvernements qui s’étaient jusqualors tenus en retrait de la folle course aux armements et de l’Otan un prétexte inespéré pour revoir leur politique. Un mot à propos de l’Otan: Vladimir Poutine refusait de voir grandir linfluence de cet organisme à ses portes avec ladhésion de lUkraine.

Depuis le début du conflit, il en est devenu un des meilleurs alliés puisque la Finlande et la Suède, pays neutres jusqu’alors, ont décidé de rejoindre l’Alliance atlantique, renforçant ainsi sa présence militaire sur 1300 kilomètres de frontières. Autre exemple : l’Allemagne. Dès le 27 février, le chancelier actait «un changement d’époque» pour enterrer la posture antimilitariste allemande. Malgré de vives oppositions, Olaf Scholz a promis de porter les dépenses consacrées à la défense à 2 % du PIB.

L’ancien président des États-Unis Donald Trump a dû jubiler, lui qui, en 2017, exhortait ses partenaires européens de l’Alliance atlantique à porter justement à ce niveau les fonds affectés à leur arsenal militaire. Avec un budget de 56 milliards de dollars annuels, Berlin fait pâle figure à côté de Washington, qui a engagé l’an passé dans les armes la bagatelle de 801 milliards de dollars.

Les États-Unis figurent sur la première marche du podium mondial des dépenses militaires, loin devant l’Europe, l’Asie-Pacifique et la Chine. Les chiffres sont éloquents: les sommes allouées à larmement ont atteint le montant vertigineux de 2113 milliards de dollars en 2021, selon lInstitut international de recherche sur la paix de Stockholm.

Jamais il n’y avait eu un tel emballement mortifère. La disparition de l’URSS et du bloc de l’Est n’a pas entraîné de désescalade. Bien au contraire. Les investissements dans les technologies et équipements sophistiqués sont chaque jour plus extravagants. Les grandes puissances et les royaumes pétroliers s’enferment dans une logique belliqueuse; ils se projettent dans un monde qui serait menacé, selon eux, par des conflits dune amplitude inédite. Pour y parer, ils ont pour seule réponse la guerre. Au point de préférer investir dans la mort plutôt que dans la santé, l’éducation, la transition écologique.

Cette dangereuse fuite en avant fait les affaires des industriels de l’armement. Depuis le début du conflit en Ukraine, les principaux groupes français, Thales et Dassault, ont vu leurs actions en Bourse s’envoler. Aux États-Unis, l’administration de Joe Biden n’en finit plus de faire des chèques et de livrer des armes à Kiev. Le complexe militaro-industriel, l’un des principaux piliers du capitalisme nord-américain, ne s’est jamais si bien porté.

Après s’être insolemment enrichis ces dernières années en invoquant la prétendue menace chinoise, les Lockheed Martin, Raytheon, General Dynamics et autre Northrop Grumman vont voir leurs commandes gonfler à la faveur du déstockage des armes envoyées à Kiev et du réarmement allemand. Qu’il semble loin ce 17 janvier 1961, lorsque le président Eisenhower mettait en garde ses concitoyens contre «toute influence injustifiée, quelle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel».

Le capital fait feu de tout bois. Devant ce cynisme, il est impératif de revenir à la raison et de redessiner une architecture de relations internationales apaisées, pacifiées. Ce n’est pas faire preuve d’angélisme ni de manichéisme que d’affirmer ces principes. Les forces de frappe, les armes de dissuasion peuvent faire exploser mille fois la planète. Une seule suffirait à anéantir l’humanité.

 

Voir les commentaires

Continuons d’agir pour les Jours heureux !

22 Mai 2022, 06:52am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 18/05/2022 par PCF

 

Alors qu’Emmanuel Macron vient de nommer Élisabeth Borne au poste de Premier ministre, l’heure est plus que jamais à résister à la politique du pouvoir et à continuer d’agir pour les Jours heureux dans le prolongement de l’élection présidentielle et de notre campagne avec Fabien Roussel.


Les élections législatives seront décisives pour empêcher le Président de la République de s’appuyer sur l’Assemblée pour voter ses réformes de régression sociale, tel le report de l’âge de la retraite à 65 ans, et pour faire reculer le Rassemblement national.


Surtout, en faisant le choix du rassemblement des forces de gauche et écologiques avec la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), nous nous sommes donné les meilleures chances de faire élire de nombreux députés de gauche à l’Assemblée, et parmi eux davantage de députés communistes et, nous l’espérons, conquérir une majorité pour obtenir de grandes avancées.


C’est essentiel, car nous avons fait la démonstration, par exemple avec la revalorisation des petites retraites agricoles, à quel point nos députés ont été utiles lors du précédent quinquennat.


L’enjeu c’est bien que nos député·e·s sortant·e·s et le plus grand nombre de candidats que nous présentons, cinquante-quatre dans le pays, soient demain élu·e·s à l’Assemblée nationale pour porter l'augmentation des salaires, du Smic à 1 500 euros net (1 923 euros brut) et des pensions, le blocage et la baisse des prix, la retraite à 60 ans à taux plein, l’égalité salariale femmes-hommes, et tant d’autres mesures tant attendues par le monde du travail et de la création.


Nous savons bien sûr qu’il ne suffira pas de remporter une élection pour gagner les conquêtes sociales que nous voulons. Réussir ces changements impliquera un puissant mouvement social, populaire, qui doit se construire dès maintenant partout en France. Notre implication dans les luttes est donc décisive. Cela impliquera aussi de s’attaquer réellement à la finance, de prendre le pouvoir au capital par la nationalisation de banques et d’entreprises stratégiques et la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·e·s.


C’est l’exigence que nous portons, lucide sur les atouts de notre rassemblement comme sur les obstacles au changement, ambitieuse et pleinement communiste dans l’union pour répondre aux immenses attentes populaires qui s’expriment !

 

Voir les commentaires

Syrie : Lafarge, mis en examen, doit s’expliquer sur sa complicité avec les organisations djihadistes

20 Mai 2022, 11:36am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 20/05/2022 par PCF

La cour d’appel de Paris a confirmé, ce mercredi 18 mai, la mise en examen du cimentier Lafarge-Holcim pour « complicité de crime contre l’humanité » en Syrie qui s'ajoute à celles de « financement d’une entreprise terroriste » et de « mise en danger de la vie d’autrui ».

Par l’intermédiaire de sa filiale syrienne Lafarge Cement, le groupe a monnayé la sécurité de ses approvisionnements dans les zones de guerre et le maintien des activités de l’usine de Jalabiya. Alors que les premiers dirigeants du groupe avaient une connaissance précise des crimes de l’Etat islamique (Daesh) et d’Al Nosra (Al Qaïda), ils n’ont pas hésité à leur verser plusieurs millions d’euros entre 2013 et 2014.

Ce choix criminel, afin de préserver les profits de la multinationale et de ses actionnaires, s’est fait en mettant en danger la vie des salariés syriens.

Le groupe Lafarge va devoir s’expliquer sur la complicité que l’instruction a confirmée avec les organisations djihadistes. Dans quelle mesure, le Quai d’Orsay était-il au courant de ces pratiques dont la justice aura à confirmer le caractère criminel ? Toute la lumière doit être faite sur ces multinationales prédatrices qui méprisent et bradent les principes fondamentaux des droits humains.

 

Voir les commentaires

Fabien Roussel écrit à la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne

20 Mai 2022, 11:18am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 19/05/2022 par PCF

Fabien Roussel écrit à la nouvelle Première ministre, Elisabeth Borne

HOTEL MATIGNON
Madame Elisabeth BORNE – Première ministre
57, rue de Varenne
75007 Paris.

Paris, le 18 mai 2022

Madame la Première ministre,

Je tiens tout d'abord à vous féliciter pour votre nomination au poste de Première ministre.

Votre prise de responsabilité s'inscrit dans une feuille de route définie par le chef de l'État, dans un contexte de crise extrêmement grave, à l'échelle internationale comme dans notre pays.

Je souhaite vous alerter sur une question essentielle, qui appelle de votre part des décisions qui ne peuvent attendre encore des semaines, à savoir le pouvoir d'achat des Français.

Celui-ci est aujourd'hui largement entamé par l'explosion des prix, ceux de l'énergie et des carburants, ceux de la plupart des produits de première nécessité. Nos concitoyens en souffrent énormément, particulièrement les plus fragiles comme les retraités ou les familles monoparentales.

L'inflation atteint des niveaux inconnus depuis plusieurs décennies, qui pourrait persister pendant de nombreux mois, si ce n'est des années.

Or, jusqu'à présent, les réponses apportées par le précédent gouvernement se sont révélées insuffisantes, tant pour le montant des aides accordées par l'État que par le nombre de familles concernées.

Les prix de l'énergie sont plafonnés à un niveau excessif, ceux des carburants flambent encore.
Les chèques attribués à un nombre limité de ménages relèvent de l'anecdotique au regard des coûts que doivent supporter les familles pour répondre aux besoins les plus élémentaires.

L'envolée des recours aux prêts sur gages traduit à cet égard une situation de détresse insupportable dans la sixième puissance économique mondiale.

J'ajoute que les PME, déjà fragilisées par la crise sanitaire, subissent également cette explosion des prix, ainsi que les collectivités territoriales dont les budgets sont sous tension, avec des conséquences sur le niveau des services rendus aux populations.

Les annonces relatives à la suppression de la redevance audiovisuelle, outre les menaces que cette mesure fait planer sur le service public de l'audiovisuel, la trop faible revalorisation du SMIC, qui entretient l'austérité salariale, et l'absence d'un véritable rattrapage sur le point d'indice des fonctionnaires ne sont pas à la hauteur des attentes de nos concitoyens.

Cette atteinte au pouvoir d’achat est un frein au retour d'une croissance saine, susceptible de créer et de sécuriser des emplois, d'en finir avec les bas salaires et de renforcer nos ressources fiscales, pour financer des services publics de haut niveau.

Dans le même temps, les grands groupes industriels et financiers affichent pour la plupart des résultats financiers historiques, tant pour leurs bénéfices que pour les dividendes distribués.

C'est à cette contradiction que la politique gouvernementale devrait s'attaquer avec deux objectifs immédiats.

D'abord augmenter massivement tous les salaires, dont le SMIC, les pensions de retraite et les minima sociaux.

Ensuite, agir sur tous les prix en baissant sensiblement la TVA sur l'énergie, les carburants et les produits alimentaires. Cette action suppose d'une part de refonder la politique fiscale du pays, et d'autre part, au plan international, de s'attaquer enfin à tous les mécanismes spéculatifs, à l'image de ceux sur le cours des productions agricoles. C'est une question de justice fiscale à laquelle nos concitoyens sont particulièrement attachés en ces temps difficiles.

Ces mesures ne peuvent donc pas attendre le 19 juin et l'installation de la prochaine Assemblée nationale. Des millions de Français souffrent depuis de longs mois et c'est dès maintenant que des décisions radicales doivent être prises.

Je tiens également à vous exprimer mon opposition ferme au projet de réforme des retraites que le Président de la République vous demande de négocier avec les partenaires sociaux, si vous disposiez d'une majorité à l'Assemblée nationale.
Les organisations syndicales ont déjà fait connaître leur refus d'un recul de l'âge de départ à la retraite à 65 ans.  Je me félicite de l'unanimité qui se dessine pour s'opposer à cette réforme antisociale.

Elle serait injuste pour les millions de travailleurs qui aspirent à disposer d'un droit à la retraite en bonne santé. Cette réforme serait également illégitime car il est possible de financer un départ à la retraite pour toutes et tous à 60 ans, et non à 65 ans, avec des pensions dignes, en faisant cotiser le capital financier à un juste niveau et en créant massivement des emplois, dans les services publics comme dans l'industrie où les besoins sont immenses.

Je suis évidemment mobilisé pour qu'une majorité de gauche et écologiste à l'Assemblée permette, après le 19 juin, l'examen d'une véritable réforme des retraites, avec le retour à l'âge de départ à 60 ans et des pensions au minimum équivalentes au montant du SMIC.

En vous remerciant de l'attention portée et à la présente et dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Madame la première ministre, en l’assurance de ma haute considération. 

 

Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF
Député du Nord

 

Voir les commentaires

Fête de l’Huma du Bas-Rhin

19 Mai 2022, 06:54am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 18/05/2022 par PCF

La Fédération du Bas-Rhin a organisé sa Fête de l’Humanité 67, déclinaison locale du grand rendez-vous national. Au cœur du Neuhof, un quartier populaire de Strasbourg, ce sont près de 500 personnes qui ont participé à cette fête populaire et politique.

Comme sa grande sœur nationale, la Fête de l’Humanité du Bas-Rhin a fait alterner les moments de détente, de convivialité, de camaraderie avec des temps de réflexions, de débat et d’engagements. Une journée parfaite dont on ressort convaincu qu’un autre monde est bel et bien possible.


Cette année, la Fête a été particulièrement marquée par le contexte national. Elle qui n’avait pas pu se tenir pendant deux ans à cause de la pandémie, a marqué le retour à la normalité festive autour de concerts de groupes locaux comme Las Baklavas, Two Magnets, ou encore Nouffissa Kabou Quartet.


Mais surtout, cette journée aura été placée sous le signe de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale, la NUPES. La Fête de l’Humanité du Bas-Rhin aura en effet été la première démonstration de force unitaire de l’Union des gauches et de l’écologie dans notre région. Parmi les allées et les stands, les militant·e·s communistes, écologistes, socialistes et insoumis se sont rencontrés et ont échangé chaleureusement dans un esprit combatif. Les candidat·e·s des trois circonscriptions de Strasbourg étaient présent·e·s, ainsi que des élu·e·s. Cette unité s’est matérialisée dans une table ronde commune autour de la NUPES et de son potentiel d’être un nouveau front de lutte à la hauteur des enjeux du 21e siècle.


Les divergences politiques n’ont pas disparu, mais cette table ronde de la NUPES a mis en relief nos convergences sur nos valeurs et nos constats. Dans une France où la précarité explose et sur une planète où le climat se détériore à une vitesse folle, nous nous devions d’agir et de nous unir. Et c’est à la Fête de l’Humanité, à Strasbourg, que la déclinaison locale de cette union s’est incarnée.


Tous les débats n’ont pas tourné autour des élections législatives, loin s’en faut. La première table ronde de la journée s’est organisée autour de la question de l’utilité des élu·e·s de gauche dans les municipalités, et des possibilités qu’ils ont de faire progresser la lutte contre la pauvreté et la précarité dans un contexte d’austérité imposée par l’État sur les subventions publiques. Puis Stéphanie Roza est venue donner une conférence sur le rapport de la gauche à l’universalisme des Lumières, et Cédric Lepage a donné une conférence gesticulée sur les nouvelles technologies et leur utilisation par le capitalisme.


Enfin, Éliane Assassi, sénatrice communiste qui a mis en lumière le scandale MacKinsey, a conclu les événements politiques de la journée par un meeting endiablé, en démontrant de nouveau l’utilité des élu·e·s communistes.


Le stand des amis de l’Huma, placé à l’entrée de la fête, n’aura pas cessé de voir passer des curieuses et des curieux, et la fête aura bien rempli son premier objectif : populariser le seul quotidien de gauche au service du monde du travail.

 

Voir les commentaires

Une campagne de propositions et d’échanges

19 Mai 2022, 06:51am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 18/05/2022 par PCF

Bouches-du-Rhône, 13e circonscription

Affluence impressionnante lors de la réunion constitutive du comité de soutien de Pierre Dharréville et Magali Giorgetti, à Martigues. Hanane Touach, présidente d’un club sportif, prend la parole pour les droits des femmes. Alain Audier évoque les enjeux industriels et ceux de la santé au travail. Mathieu Frantz veut croire en une jeunesse qui aspire encore à un futur où justice sociale et écologie seront mises sur le devant de la scène…


Plus de mille personnes ont, depuis, rejoint le comité de soutien et les initiatives se multiplient, tandis que les candidats se démultiplient. Le porte-à-porte a déjà commencé dans les quartiers populaires, les rencontres se poursuivent sur les marchés provençaux, et dans chaque ville de la circonscription s’organise un « Rendez-vous pour vivre bien ». C’est leur slogan : « Ensemble, vivre bien ». Cela peut paraître ordinaire, banal, expliquent les candidats, mais si ça l’était, ça se saurait… Vivre bien, ce sont les salaires en pensions, la sécurité sociale, les services publics… L’hôpital est au cœur des attentions, tout autant que l’école. Les mobilisations émergent un peu partout contre les fermetures de classes et le manque de remplaçants après une période de pandémie éprouvante.


Le bilan de député, un document de 34 pages retraçant son action locale et nationale, est diffusé par les militantes et les militants. « Ce bilan, c’est un peu le vôtre, répète Pierre Dharréville. Les victoires, nous les avons obtenues ensemble. » Le Centre AFPA d’Istres était menacé de fermeture, il est en train de reprendre vie. Une dynamique est enclenchée autour de la réhabilitation de l’étang de Berre. Le congé de proche aidant est désormais indemnisé. L’hôpital va connaître de nouveaux investissements… À Port-Saint-Louis du Rhône, lors du premier rendez-vous, les sujets fusent : le rail, l’enseignement supérieur, la pauvreté. Il en est de même à Port-de-Bouc quelques jours plus tard : l’énergie, l’enseignement professionnel…


C’est une campagne de propositions et d’échanges, où il s’agit de faire grandir l’espoir d’un changement. Pour cela, il faut une nouvelle majorité, que peut permettre l’alliance constituée au sein de la nouvelle union populaire écologiste et sociale. Sur les murs, c’est un rassemblement populaire qui s’affiche : les candidats sont entourés d’une foule d’habitantes et d’habitants. Une deuxième affiche montre Pierre Dharréville et Magali Giorgetti en plein échange avec ce sous-titre : « À vos côtés ». Les militantes et les militants rapportent les témoignages qu’ils recueillent sur ces élus appréciés pour leur engagement sans relâche et leur proximité. Les échanges se poursuivent avec les associations. Nombre de syndicats disent combien le travail avec leur député a été précieux.


Les prochains rendez-vous se préparent dans chaque ville avec le comité de soutien, avant le grand meeting final au théâtre de verdure de Martigues, le 9 juin prochain.

 

 

Voir les commentaires

Inflation : agir vite pour les étudiants !

19 Mai 2022, 06:47am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 18/05/2022 par PCF

De nouveau, nous voyons de plus en plus d’étudiants et d’étudiantes au sein des files de distribution alimentaire. L’inflation de ces dernières semaines a fait exploser les prix des produits de première nécessité, alors que l’alimentation représente le second poste de dépense pour les étudiants.


Le coût de la vie étudiante ne cesse d’augmenter, et une nouvelle hausse des prix est à craindre du fait du contexte international. Le prix des pâtes a augmenté de 15,3 % sur l’année (42,8 % pour les    marques premiers prix), celui de l’huile a pris 10 %. Il devient difficile pour les étudiants et les étudiantes de remplir le frigo sans vider leurs porte-monnaie.


La crise sanitaire avait déjà lourdement attaqué les finances des jeunes en formation et la solidarité était devenue la seule solution pour survivre. Nous refusons de revoir les images de files sans fin devant les banques alimentaires. Nous ne voulons plus des miettes d’un gouvernement qui ignore la précarité des jeunes et en particulier des étudiants et des étudiantes.


Pour que les étudiants et les étudiantes puissent vivre et étudier dignement, l’Union des étudiants communistes revendique des mesures d’urgence pour stopper l’hémorragie : nous revendiquons un blocage des prix et la remise en place des repas CROUS à 1 € pour toutes et tous.


Mais les actions d’urgence ne suffisent pas. Il faut des solutions à long terme qui garantissent le droit d’étudier dans les meilleures conditions possibles. C’est pour cela que nous demandons la mise en place d’un revenu étudiant d’un montant minimum de 850 € par mois, la construction de 350 000 logements étudiants et de nouveaux restaurants universitaires afin que chaque étudiant puisse vivre dignement.


Alors qu’un étudiant sur deux est déjà dans l’obligation de se salarier pour financer ses études, et que 20 % des étudiants vivent déjà sous le seuil de pauvreté, l’inflation risque de propulser nombre d’étudiant·e·s dans l’extrême précarité. La société ne peut pas laisser les étudiant·e·s étudier dans la précarité et dans des conditions indignes ! Exigeons les conditions adéquates à la réussite de nos études !


Léna Raud
UEC

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>