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paix

PAIX

28 Mars 2025, 08:53am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 26 mars 2025

Le gouvernement préparerait, nous dit-on, un livret d’une vingtaine de pages qui serait distribué à tous les Français avant l’été, un manuel de survie en cas de conflit armé conseillant de tenir près de soi 6 litres d’eau, des boites de conserve, une lampe de poche, etc. 

On y recommanderait de fermer la porte en cas d’accident nucléaire ! Rarement l’infantilisation (pour rester poli) de l’opinion aura été poussée aussi loin. Paraît que le projet est en validation après du Premier ministre. S’il fallait vraiment alerter les concitoyens, on recommanderait plutôt la distribution du discours de Jean Jaurès à la Chambre des députés le 20 décembre 1911. 

Dénonçant le péril d’une guerre européenne, il déclarait : « Messieurs, les forces de guerre qui sont dans le monde, je ne les méconnais pas ; mais il faut voir aussi, il faut reconnaître et saluer les forces de paix […]. La guerre même travaille à sa manière pour la paix par l'idée des horreurs que la guerre moderne déchaînerait ».

Gérard Streiff

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Paix en Ukraine

21 Février 2025, 17:28pm

Publié par PCF Villepinte

Porter la voix d’une paix
juste et durable en Ukraine

 

 
Publié le 20 février 2025

A l’invitation du président de la République, je me suis rendu ce matin à l’Elysée pour participer, comme l’ensemble des chef•fes de parti, à une rencontre en présence du Chef d’État-Major des Armées et un responsable des services du renseignement militaire, sur les évolutions de la situation en Ukraine.

Après la présentation par les deux militaires des menaces graves et multiformes que ferait porter la Russie sur le continent européen en général et la France en particulier et qui justifieraient selon eux, d’une part un réarmement massif de la France et de l’Europe et d’autre part, le renforcement de la présence militaire française aux frontières terrestres, aériennes et maritimes avec la Russie, le président de la République a précisé sa vision de la situation en insistant sur plusieurs points :

  • Son opposition à un cessez-le-feu sans l’accord de l’Ukraine qui signerait la défaite de celle-ci.
  • Le risque majeur, selon lui, qu’aurait l’organisation d’élections en Ukraine qui verraient « une victoire inacceptable de pro-russes ».
  • Sa volonté de dialoguer avec Donald Trump mais de ne pas s’engager dans un dialogue avec Vladimir Poutine.
  • Son souhait de soutenir la demande de l’Ukraine d’intégrer l’OTAN.
  • Ses démarches en cours auprès des différents pays européens sur la base de cette ligne stratégique.
  • La question des sacrifices à accepter pour s’inscrire dans une économie de guerre et pour investir dans la souveraineté européenne en matière de défense.

Face à ces interventions dignes de la Guerre froide et alors que pas une seule fois n’ont été évoquées les menaces économiques, industrielles ou militaires que fait peser sur les états européens le président des Etats-Unis d’Amérique, j’ai rappelé au président de la République que le président russe n’avait malheureusement pas le monopole des ingérences politiques en Europe et que les déclarations récentes et répétées de responsables américains de premier plan en faveur de l’extrême droite constituaient un risque bien réel pour nos démocraties.

J’ai également rappelé que la sécurité des peuples européens « de l’Atlantique à l’Oural » ne pourrait passer que par un mécanisme de sécurité collective, tel que celui imaginé en 1975 lors de la signature de l’acte final de la conférence d’Helsinki, et implique nécessairement que le dialogue se construise avec l’ensemble des parties prenantes du conflit dont le président de la Fédération de Russie et le président ukrainien.

La guerre se déroulant sur le sol européen, il revient à l’Europe et singulièrement à la France, seule puissance nucléaire de l’UE, de proposer les conditions d’une paix juste et durable sur le continent, comprenant : le départ des troupes russes d’Ukraine, la garantie de la neutralité de celle-ci, l’arrêt progressif des sanctions contre la Russie et le déploiement d’une force de maintien de la paix sous l’égide des seules Nations unies.

La sécurité du peuple ukrainien passe par ce cadre auquel il faut enfin s'atteler à nouveau : la sécurité collective paneuropéenne.

Alors que la perspective d’un envoi de troupes européennes sert d’une part l'objectif de Donald Trump qui consiste à transférer le poids de la guerre à l'Europe et à affaiblir durablement le continent et, d’autre part, celui de Vladimir Poutine qui espère obtenir des gains décisifs dans cette guerre d’agression qu’il mène depuis trois ans, j’ai appelé le président de la République française à tout faire pour construire une véritable autonomie stratégique de l’Europe au service de la Paix.

Une véritable autonomie stratégique de l’Europe, c'est une politique indépendante de paix et de sécurité collective, une politique permettant une nouvelle industrialisation sur le continent et la garantie d’une souveraineté technologique de l’Europe et de la France, en matière de défense.

Alors que le président de la République enferme la France dans le front du refus d’une perspective diplomatique et politique à la guerre en Ukraine au risque d’accélérer une victoire russe sur le terrain et maintient la vassalisation de la diplomatie française à la diplomatie américaine et à son bras armé que constitue l’OTAN, j’ai réaffirmé la singularité de la voix de la France sur la scène internationale et le besoin de porter une diplomatie indépendante résolument en faveur de la Paix.

Fabien Roussel,

secrétaire national du PCF

le 20 février 2025

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PAIX

17 Janvier 2025, 10:00am

Publié par PCF Villepinte

Trêve à Gaza : soulagement et enjeux pour la paix

Une trêve a été annoncée à Gaza, enfin, après des semaines de négociations.

Le PCF exprime son soulagement de voir la fin des massacres et des crimes contre l’humanité commis par le gouvernement d’extrême droite israélien à Gaza et une perspective de libération des otages enlevés lors des attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023, parmi lesquels figurent deux Français et de prisonniers politiques palestiniens.

C’est un soulagement pour le peuple palestinien, auquel des mois de souffrance auraient pu être épargnés et pour le peuple israélien, dont les mobilisations pour la libération des otages auraient dû être entendues, si les négociations n’avaient pas été systématiquement entravées et si les grandes puissances n’avaient pas fait preuve de lâcheté devant les crimes de l’extrême droite israélienne. Il aura fallu 100 000 bombardements israéliens sur Gaza et 45 000 morts officiellement recensés pour aboutir à ce possible accord.

Même si le cessez-le-feu n’entre officiellement en vigueur que dimanche, les combats et bombardements doivent cesser immédiatement.

Ce cessez-le-feu, aux coordonnées complexes, doit être pleinement appliqué et effectif. Il doit surtout ouvrir une nouvelle étape vers une paix dans la justice.

L’application pleine et entière du droit international s’impose et les arrêts de la CPI à l’encontre des ministres israéliens et des dirigeants du Hamas doivent être suivis d’effets, le cessez-le-feu n’effaçant pas les crimes commis. La mise à feu et à sang de la Cisjordanie par les colons et l’armée israélienne, l’occupation et la colonisation doivent cesser.

La France doit agir en ce sens, en commençant par reconnaître sans délai l’Etat de Palestine dans les frontières de 1967, aux côtés de l’Etat d’Israël, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Tout doit être mis en œuvre, sous contrôle des Nations unies, pour favoriser l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza, assurer la reconstruction du territoire et permettre à sa population de vivre sans occupation israélienne et dans la démocratie.


Fabien Roussel, secrétaire national du PCF,
Paris, le 16 janvier 2025

 

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PAIX

9 Janvier 2025, 09:23am

Publié par PCF Villepinte

Ukraine : faire de 2025 l’année de la paix

Publié le 08 janvier 2025

Il y a peu de certitudes pour 2025, mis à part le fait que ce sera une année charnière pour le conflit ukrainien, dans la perspective d’une ouverture, très incertaine, de négociations de paix, ou, au moins, d’une fin d’opérations d’envergure annonçant un possible gel du front et d’un cessez-le-feu sans règlement global (ce qui n’est pas la même chose).

La question clé est : sera-t-elle l’année de la paix ou bien, comme le porte la nouvelle présidence polonaise du conseil de l’UE, celle de « l’avant-guerre » ?

Dans cette incertitude, une période de dangers s’ouvre. Chacun des acteurs va être tenté de pousser la situation à son avantage, sur fond d’exacerbation des contradictions des classes dirigeantes du fait de l’élection de Donald Trump portant un projet de recomposition globale des rapports de force au bénéfice d’un impérialisme américain recomposé et de la fraction du capital libertarien et autoritaire qu’il représente.

Les conséquences de l’investiture de Trump sont majeures. La démission du premier ministre canadien Justin Trudeau ou encore les ingérences brutales d’Elon Musk dans les affaires intérieures allemandes et britanniques le montrent.

Sur l’Ukraine, les initiatives que son administration est susceptible de prendre sont pour l’instant incertaines. Son représentant spécial sur les questions russe et ukrainienne, Keith Kellog, qui se fait gloire d’avoir participé à l’invasion du Panama en 1990, est attendu en Europe dans les prochaines semaines. Pour porter quelles propositions ?

Pour le moment, les deux seules idées concrètes qui ont été portées par la future administration Trump ont été rejetées par Moscou. Il s’agit de l’envoi d’une force européenne de maintien de la paix en Ukraine et du gel du conflit sur les positions actuelles. L’injonction de Trump, formulée le 7 janvier, faite aux pays de l’OTAN à porter leurs dépenses militaires non plus à 2 % mais à 5 % indique une volonté non pas de désengagement mais de répartition des tâches dans une démarche de recomposition des modes de domination de l’impérialisme américain sur l’Europe.

La nouvelle période du conflit en Ukraine se définit donc par les contradictions nouvelles ouvertes au sein des classes dirigeantes occidentales. Le discours de Macron aux ambassadeurs délivré le 6 janvier le montre, en reconnaissant que des compromis territoriaux sont possibles, tout en disant que seul le gouvernement ukrainien doit choisir et en appelant au renforcement de l’aide militaire à l’Ukraine.

Les tentations en Europe de franchir un nouveau pas dans un engrenage de bloc sont fortes. La présidence polonaise de l’UE fait de la défense européenne une priorité en l’orientant dans cette logique. L’intensification de l’aide militaire à l’Ukraine en franchissant de nouvelles lignes rouges est un risque important.

Les premiers Mirage français sont attendus dans les prochaines semaines. Il faut rappeler notre opposition à l’envoi de telles armes à l’Ukraine. Le piètre bilan des F-16 envoyés par le Danemark et les Pays-Bas montre d’ailleurs que cela ne sert à rien.

Par ailleurs, le renforcement des coopérations industrielles entre l’Ukraine et la base industrielle et technologique de défense européenne (BITDE) est également discuté, ce qui serait un nouveau pas dans l’engagement de l’UE dans le conflit pour le plus grand intérêt des marchands de canons, sans que cela ne serve les nécessaires capacités de défense des divers pays européens. Le risque de poursuivre une telle politique d’enfermement, dans le soutien à une guerre sans fin, soulève un danger stratégique majeur : celui de voir la sécurité des peuples européens décidée par d’autres.

En Russie, l’heure est également à l’incertitude. Le pouvoir peut se prévaloir de succès sur le front (chute d’Ougledar dans le Donbass méridional en octobre dernier et grignotage continu des lignes de défense ukrainiennes, au prix cependant d’un lourd bilan humain et matériel) et d’une économie qui offre une croissance maintenue à 4 %, à comparer aux 1 % de moyenne dans l’UE. La situation économique est meilleure que ne le spéculent nombre de commentateurs en Occident où les préjugés russophobes ont la vie dure.

De même, l’isolement de la Russie est un mythe. L’accord de partenariat stratégique global qui devrait être signé avec l’Iran fin janvier le montre. Mais, d’un autre côté, ce même pouvoir russe peine toujours à juguler l’inflation et le dérapage du rouble.

Surtout, il doit faire face à plusieurs évènements contrariants : effondrement de la dictature d’Assad (ce qui ne signifie d’ailleurs pas la fin de la présence russe en Syrie), affaiblissement de l’Iran, fin du transit gazier à travers l’Ukraine, alors que Gazprom est une véritable vache à lait pour une économie capitaliste périphérique de rente comme l’est la Russie (le récent développement de divers secteurs industriels et agricoles ne remet pas en cause le caractère dépendant du capitalisme russe pour le moment).

D’autres évènements sont passés plus inaperçus : la crise avec l’Abkhazie, le black-out énergétique en Transnistrie (conséquence de l’arrêt du transit du gaz russe en Ukraine). Cela pose une question : la Russie est-elle capable de défendre ses alliés ?

La situation militaire n’offre pas de perspective de victoire stratégique, à moins d’une rupture du front qui de toute évidence tarde à venir. La conurbation Slaviansk-Kramatorsk (Donbass septentrional) reste sous le contrôle de Kiev. L’heure n’est donc en rien à crier victoire. La prudence des deux conférences de presse du 26 décembre, celle de Vladimir Poutine et celle de Sergueï Lavrov, le montre.

En Europe, comme à Washington et à Moscou, les forces qui plaident pour une rupture totale des relations entre la Russie et l’Occident sont nombreuses. Ce n’est pas forcément contradictoire avec les appels au cessez-le-feu. Car il y a un malentendu à lever.

Un cessez-le-feu impliquant simplement le gel des positions, sans initier de négociations de paix mais ouvrant au contraire la porte à une possible adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ou à l’envoi de troupes européennes, n’est pas la paix et crée, au contraire, les conditions d’un conflit futur encore plus grave.

Et pourtant, une voie, étroite, existe. C’est celle que la France et l’UE refusent d’emprunter.

Une voie qui impose d’agir en toute indépendance de l’OTAN et, ajoutons-le, de la Commission européenne. Au lieu d’être tétanisée par Trump, il importe de prendre enfin une initiative politique et diplomatique, ouvrant la voie d’une solution négociée au conflit et à ses causes, sur la base non pas d’un raisonnement par bloc, qui est celui porté par la Commission européenne et une large partie des bourgeoisies européennes, mais au contraire de l’application des principes de sécurité collective en Europe.

2025 marquera les 50 ans de l’acte final de la déclaration d’Helsinki. Ce qui a été possible en pleine guerre froide l’est encore aujourd’hui. Là sera le chemin pour la paix.

Article publié dans CommunisteS, numéro 1024 du 8 janvier 2025.

 

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PAIX

7 Décembre 2024, 10:31am

Publié par PCF Villepinte

Se mobiliser pour une paix juste au Proche Orient

 Des voitures passent devant les décombres de bâtiments détruits dans la banlieue sud de Beyrouth, après qu’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur, le 27 novembre 2024 au matin. 

Le cessez-le-feu au Liban est un soulagement pour le peuple libanais. Cela doit être un premier pas vers un cessez-le-feu général et permanent dans l’ensemble de la région.

L’armée israélienne et le gouvernement d’extrême-droite de Benjamin Netanyahou poursuivent les massacres de masse, crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza, alors qu’y sévissent la famine et les épidémies. Les organisations humanitaires se voient empêchées d’y accéder par le gouvernement israélien. Les entreprises d'annexion et d’épuration ethnique des colons et les crimes qu'ils commettent en Cisjordanie mettent ce territoire à feu et à sang. Le gouvernement israélien attaque ouvertement l'ONU, l'UNRWA et viole en toute impunité le droit international.

Ni les attaques de roquettes et de drones de l'organisation islamiste du Hezbollah, ni les crimes terroristes du Hamas du 7 octobre, ni les tirs de missiles entre Israël et l'Iran ne sauraient être invoqués pour tenter de justifier de tels actes.

Il est temps que la communauté internationale sorte de sa passivité, ou de sa complicité, face à cette attitude qui enfonce toute la région dans une guerre dangereuse pour toute la planète. Il faut mettre fin au blanc-seing que donnent au gouvernement de l'Etat d'Israël les Etats-Unis, l'UE et leurs alliés et qui permettent à l'Etat d'Israël et au gouvernement israélien d'agir en toute impunité. Il est urgent de rompre avec la politique impérialiste du « deux poids, deux mesures ».

Les offensives de forces djihadistes en Syrie, avec le soutien du régime turc d’Erdogan, soummttent les peuples de Syrie, les Kurdes, à de nouvelles exactions, alors que plus de 10 millions de Syriens ont été contraints à l’exil depuis 2010 et que plus de 500 000 d’entre eux ont été tués.

La seule solution est politique, c'est celle d'une paix juste fondée sur le respect du droit international, le droit des peuples à l'indépendance et à l'autodétermination et la sécurité collective pour toutes les nations et tous les peuples des Proche et Moyen-Orient.

Le PCF réaffirme sa solidarité avec les peuples de la région et avec les forces communistes, progressistes et de paix du Proche et Moyen-Orient qui luttent pour le droit des peuples à la souveraineté, à la sécurité collective et à une paix juste. Nous sommes aux côtés des députés communistes israéliens menacés de destitution et de la presse de gauche menacée de censure en Israël. Nous sommes aux côtés des Palestiniens qui exigent l’application du droit international et de la justice pour une solution de paix.

 

Le PCF exige :

-       Un cessez-le-feu immédiat, général et permanent à Gaza et le retrait des troupes israéliennes.

-       L’application par la France et l’ensemble des Etats des mandats d’arrêts de la CPI contre les dirigeants israéliens et ceux du Hamas

-       Des sanctions contre le gouvernement israélien par l'interdiction d'exportation d'armes et de composants utilisables militairement vers l'Etat d'Israël et la suspension de l'accord d'association UE-Israël. Emmanuel Macron a appelé à l'arrêt des exportations d'armes utilisées à Gaza et au Liban. La France ne peut pourtant se contenter de paroles, elle doit agir pratiquement afin que cet appel soit porté par toute l'Union européenne.

-       L'accès immédiat à l'aide humanitaire à Gaza et au Liban et une aide concrète aux agences de l'ONU et aux associations qui agissent en ce sens, le soutien aux opérations de l'UNRWA.

-       Créer les conditions pour le retour de tous les déplacés palestiniens, libanais et israéliens chez eux.

-       La reconnaissance immédiate et inconditionnelle par la France de l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l'Etat d'Israël.

-       La libération des otages israéliens détenus à Gaza.

-       La libération des prisonniers politiques palestiniens.

-       L'arrêt de l'occupation et de la colonisation israéliennes en Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza comme l'a dernièrement exigé la CIJ, et le droit au retour des réfugiés comme défini dans les résolutions de l’ONU.

Le PCF appelle à manifester sur ces bases partout en France et à Paris place de la République samedi 7 décembre à 14 h

 

 

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PAIX

19 Novembre 2024, 08:31am

Publié par PCF Villepinte

Frappes en profondeur en Russie : halte au feu ! 

L’administration présidentielle étasunienne a annoncé avoir autorisé l’Ukraine à frapper en profondeur le territoire russe. La Russie avait en septembre dernier avancé que cela équivaudrait à un conflit direct avec les pays de l’OTAN.

Alors que des initiatives diplomatiques pour une solution politique à la guerre en Ukraine reprennent, par exemple de la part de l’Allemagne, un bloc de pays bellicistes font tout pour les empêcher de se concrétiser : les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Pologne, les pays baltes et la France, qui annonce la livraison prochaine de premiers Mirage 2000.

Il ne s’agit pas simplement d’une escalade supplémentaire, mais d’un risque assumé de généralisation du conflit sur le sol européen. Les frappes russes de ce week-end contre les villes et les installations énergétiques en Ukraine, que nous condamnons fermement, ne sauraient servir de justification.

Ce sont les peuples européens, le peuple ukrainien et le peuple russe qui paient le prix du sang de cette politique de guerre. Il est honteux que le gouvernement français suive d’une manière servile cet engrenage.

Le PCF condamne cette étape supplémentaire vers la guerre.

La France doit rompre avec cette politique, déclarer que les armes françaises ne pourront pas être employées sur le territoire russe et renoncer à l’envoi de Mirage. Plus largement, les conditions de l’aide militaire doivent être rediscutées et soumises à la construction d'une solution politique concrète et urgente.

La France doit prendre le parti de la paix et de la résolution politique du conflit, non celui de l’engrenage de la guerre. Elle doit relayer les propositions de paix qui émanent, tant du gouvernement allemand que de pays comme la Chine et le Brésil. Il n’y aura pas de solution militaire. L’heure est aux négociations de cessez-le-feu pour une paix juste et durable en Ukraine et en Europe.

Le Parlement doit être saisi en urgence des dangers que fait courir à toute l’Europe et au monde les nouvelles escalades en cours.

 

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF

 

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INTERNATIONAL

12 Novembre 2024, 09:02am

Publié par PCF Villepinte

20 ans du décès de Yasser Arafat : ne pas laisser tomber le rameau d'olivier

Il y a 20 ans s'éteignait à Paris Yasser Arafat, dirigeant historique de l’Organisation de libération de la Palestine. Il demeure un des grands acteurs des luttes de libération nationale et un des grands bâtisseurs d'une paix qui ne peut exister que dans la justice et dans le droit. Il restera devant l'histoire la principale figure de la lutte du peuple palestinien pour la réalisation de ses légitimes droits nationaux.

Avec Yasser Arafat, l’OLP aura conduit le combat national palestinien en veillant à ce que son indépendance soit respectée contre toutes les tentatives d’instrumentalisation dont il aura pu faire l’objet.

Refusant les logiques de l’essentialisme et de l’intégrisme religieux, elle aura initialement menée la lutte armée conçue comme une guerre populaire prolongée ne visant pas les civils israéliens, avant de rechercher à partir de 1974, les conditions d'une solution politique au conflit israélo-palestinien.

Prix Nobel de la paix, conjointement avec Yitzhak Rabin et Shimon Peres, Yasser Arafat aura ainsi porté l'exigence d'une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, jusqu’à être l’artisan des accords d’Oslo qui auraient pu et dû permettre la coexistence de deux États sur la terre de Palestine.

L'échec de ces accords à la suite de l’assassinat de Yitzhak Rabin, du fait du refus des gouvernements israéliens successifs de mettre fin à la colonisation des territoires palestiniens, encouragés par la passivité et la complicité des États occidentaux, ne remet pas en cause cet objectif stratégique et historique. L’hécatombe sanglante que connaît actuellement le Proche-Orient en est la tragique illustration.

Le fait que Yasser Arafat ait choisi Paris pour se faire soigner en sécurité, alors qu’il était assiégé à Ramallah par l’armée israélienne et que sa vie était quotidiennement menacée, montre l'importance qu'il accordait au rôle que la France doit jouer. Elle doit aujourd'hui se montrer à la hauteur de l'attente que Yasser Arafat avait placée en elle.

Le PCF, aura entretenu des liens de solidarité étroits avec Yasser Arafat et l’OLP, qui se poursuivent jusqu’à nos jours. Il rend aujourd'hui à nouveau hommage au combattant du droit international et à sa lutte pour la paix par l'établissement d'un État Palestinien laïc et démocratique, aux côtés de l'État d'Israël.

Alors que le peuple palestinien fait face à une des plus grandes catastrophes de son histoire du fait d'un gouvernement israélien d'extrême droite acharné à détruire la revendication nationale palestinienne, le meilleur hommage que la France devrait rendre à Yasser Arafat serait d'agir urgemment pour un cessez le feu permanent et général au Proche-Orient, de reconnaitre l'État de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale, de mettre fin à la colonisation et à l'occupation israéliennes de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est et de Gaza, de proposer à ses partenaires de l’Union européenne que des sanctions soient immédiatement prises contre le gouvernement Netanyahou tant qu’il bafouera toutes les résolutions de l’ONU.

Paris le 11 novembre 2024,

Parti communiste français.

 

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31 Octobre 2024, 15:13pm

Publié par PCF Villepinte

Publié le 30 octobre 2024

Alors que depuis sa création, l’Union européenne vante la « paix et la prospérité », c’est à un alignement sur la politique des États-Unis que nous assistons plutôt, dans une logique de bloc.

Alors que depuis deux ans, la guerre a atteint le continent européen lui-même, c’est malheureusement cette politique pro-OTAN qui est de nouveau favorisée, et ce au risque d’un embrasement du conflit. Cette ligne, c’est également celle qui a été confirmée lors de la présentation de la Commission européenne dévoilée par Ursula von der Leyen le 17 septembre dernier.

Celle-ci « démontre le projet politique des classes dirigeantes européennes : celui d’imposer une nouvelle et violente cure d’austérité aux peuples, en poussant les États membres à accélérer le démantèlement des politiques sociales et des services publics, au mépris de la souveraineté des peuples et d’un développement social partagé.1»

Une Commission européenne qui entend d’une part confirmer son dogmatisme néo-libéral austéritaire et continuer à favoriser l’engrenage guerrier de l’autre.

Pourtant, ces politiques se heurtent de plus en plus à la réalité. C’est le cas, de nouveau, avec les priorités affichées de l’Union européenne pour 2024-20292. Celles-ci sont au nombre de trois 2 :

1. Défendre une Union européenne démocratique et libre. Quid de ces « valeurs démocratiques » lorsque l’un des vice-présidents de la Commission européenne n’est autre que Raffaele Fitto membre du parti néo fasciste « Fratelli d’Italia » et condamné par le passé pour corruption ?

Quid des valeurs lorsque Ursula von der Leyen annonce le 14 octobre dernier une nouvelle législation pour favoriser les expulsions de migrants alors même que les mesures prises actuellement par l’Union européenne sont déjà totalement illégales d’un point de vue du droit international et des Conventions de Genève ?

2. Une Europe forte et sûre. Ce que nous avons pu observer ces dernières années, que ce soit pendant la pandémie, depuis le début de la guerre en Ukraine ou avec les crimes contre l’humanité perpétrés en Palestine et l’agression du Liban, c’est bien une absence totale de la diplomatie européenne au profit d’un alignement sur la politique étrangère des États-Unis.

Quid de « l’autonomie stratégique » et de la lutte contre les dépendances dans ce contexte ? Pourtant l’UE n’aurait-elle pas intérêt à être un acteur au service de la paix entre les peuples ? Idem pour les questions de sécurité : Depuis quand faire la guerre est le chemin le plus court pour la paix ?

L’Union européenne et les pays qui la composent n’auraient-ils pas intérêt à enfin entamer des pourparlers pour la paix et la sécurité collective au niveau paneuropéen comme défendre une paix juste et durable au Moyen et Proche-Orient ? En quoi l’élargissement d’une UE libérale et atlantiste vers l’Est permettrait-il à l’UE de sortir renforcée, et ne serait-il pas une étape supplémentaire dans l’engrenage des affrontements ?

3. Une Europe prospère et compétitive : Comment peut-on croire que les nouvelles cures d’austérité prévues vont nous permettre de parvenir à la prospérité et à la compétitivité ?

Aujourd’hui les peuples comme les entreprises ont besoin de services publics forts, notamment dans les domaines des transports, de l’énergie ou de secteurs fondamentaux comme l’éducation et la santé. La transition écologique et la neutralité carbone sont inatteignables sans un investissement massif des États et une réindustrialisation.

Les auditions des commissaires, par le Parlement européen se dérouleront du 4 au 12 novembre avant leur validation. Une chose est sûre, rien ne va dans la nouvelle Commission européenne : ni le casting, ni ses orientations politiques.

Le dogmatisme néolibéral voudrait nous faire croire que la formule magique du « tout marché » permettrait de résoudre la crise systémique. Pourtant les faits sont têtus et la réalité est en totale contradiction avec les dogmes prônés par Bruxelles. Il est grand temps de changer de cap mais cela nécessite que les intérêts des travailleur·ses et peuples d’Europe soient enfin entendus.

Charlotte Balavoine
responsable du collectif Europe


1. https://www.pcf.fr/nouvelle_commission_europeenne
2. https://european-union.europa.eu/priorities-and-actions/eu-priorities/european-union-priorities-2024-2029_fr

 

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paix au Proche-Orient

3 Octobre 2024, 11:42am

Publié par PCF Villepinte

Pour la paix au Proche-Orient :

il faut des actes concrets !

 

Publié le 02 octobre 2024

L’armée israélienne a violé les frontières libanaises. Cela fait suite à des bombardements massifs qui touchent la population civile, faisant plusieurs milliers de morts. Ce sont pour le Liban les journées les plus sanglantes depuis la fin de la guerre civile en 1990. Le gouvernement libanais estime à un million le nombre de déplacés. C’est dans une logique de guerre régionalisée que s’est aujourd’hui engagée le pouvoir d’extrême-droite israélien.

Ce 1er octobre, l’Iran a décidé de lancer une vague de missiles sur plusieurs villes d’Israël et leurs populations. L’évènement est sans précédent. L’embrasement n’est plus une possibilité. Il est là, sous nos yeux.

Le PCF condamne fermement l’ensemble de ces actes de guerre et ces crimes de guerre. Il exprime sa profonde solidarité avec le peuple libanais, qui voit le retour des invasions israéliennes de 1982 et 2006, avec le peuple palestinien, qui subit l’une des pires catastrophes humaines de son histoire, avec le peuple israélien, que le gouvernement de Benyamin Netanyahou entraîne dans une guerre meurtrière, avec le peuple iranien que la dictature des mollahs prend en otage d’un conflit dont il ne veut pas.

Les provocations de l’organisation islamiste du Hezbollah ne justifient pas cette violation du droit international et de la souveraineté du Liban, ni les crimes de guerre qui sont commis contre la population civile. Tout comme les pogroms du Hamas le 7 octobre 2023 ne pouvaient justifier les massacres de masse à Gaza et la mise à feu et à sang de la Cisjordanie. Les Libanais doivent pouvoir vivre dans un Etat libre, souverain, indépendant, débarrassé des ingérences étrangères, dont les frontières internationales doivent être respectées. C’est la condition pour qu’ils puissent retrouver la paix civile et la démocratie.

Le gouvernement israélien de B. Netanyahou a pris délibérément le risque de jeter l’ensemble de la région dans la guerre, dans l’unique but de se maintenir au pouvoir. Alors qu’il devrait faire l’objet de sanctions internationales immédiates, il agit avec le soutien militaire des Etats-Unis et des pays de l’Union européenne, qui sont passés maîtres dans l’art de la duplicité. C’est une fuite en avant criminelle.

La France, aux côtés d’autres pays, appelle à un cessez-le-feu au Liban. Mais la réunion du Conseil de défense le 1er octobre dernier n’a débouché que sur des paroles et des postures. C’est indigne de notre pays. Cela scelle son effacement.

Il faut des actes concrets, pour le Liban comme pour Gaza, pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans toute la région. Il faut des pressions concrètes contre Netanyahou et son gouvernement de hors-la-loi qui commettent en série crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Ce pouvoir d’extrême-droite, contre lequel manifeste une grande partie du peuple israélien, doit être stoppé.

Le PCF appelle à des mesures concrètes et urgentes :

- La mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU permettant à la FINUL de se déployer entre le fleuve Litani et la frontière, en coordination avec les autorités libanaises. Les capacités de la FINUL doivent être renforcées et la France doit y prendre toute sa part. Seule la force internationale de l'ONU et l’armée libanaise ont le droit d’être déployées dans cette zone,

- Un cessez-le-feu immédiat, général et permanent au Liban et à Gaza et le retrait des troupes israéliennes,

- Des sanctions contre le gouvernement israélien par l’interdiction d’exportation d’armes vers l’Etat d’Israël et la suspension de l’accord d’association UE-Israël,

- L’accès immédiat à l’aide humanitaire à Gaza et au Liban et une aide concrète aux agences de l’ONU et aux associations qui agissent dans en ce sens,

- Le retour de tous les déplacés libanais et israéliens chez eux,

- La reconnaissance immédiate et inconditionnelle par la France de l’Etat de Palestine sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’Etat d’Israël,

- La libération des otages israéliens détenus par le Hamas,

- La libération des prisonniers politiques palestiniens,

- La traduction de Benyamin Netanyahou, de ses complices et des dirigeants du Hamas devant la justice internationale, comme l’a demandé le procureur général de la Cour internationale de justice (CIJ),

- Le soutien et la solidarité pour les forces progressistes et communistes au Liban qui luttent contre la corruption et le système confessionnel,

- L’arrêt de l’occupation et de la colonisation israéliennes en Cisjordanie, à Jérusalem Est et à Gaza comme l’a dernièrement exigé la CIJ,

- Un soutien international au mouvement des femmes, au mouvement social et aux démocrates d’Iran qui luttent courageusement pour se débarrasser de la théocratie installée à Téhéran,

- Une action concrète pour la sécurité collective régionale, en reprenant la proposition faite par la conférence d’examen du TNP sous égide de l’ONU en 2010 d’établir dans la région une ZEAN (zone exempte d’armes nucléaires) et une ZEADM (zone exempte d’armes de destruction massive). Les 5 puissances nucléaires, dont la France, ont le devoir de faire respecter cette décision.

Le PCF appelle à participer sur ces bases aux rassemblements pour un cessez-le-feu et pour la paix qui se tiendront en France ces prochains jours.

A Paris, il appelle à participer à la manifestation samedi 5 octobre Place de la République à 14 heures.

Paris, le 2 octobre 2024

Parti communiste français.

 

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PAIX

31 Mai 2024, 07:11am

Publié par PCF Villepinte

En France et en Europe, prenons le parti de la paix

Publié le 29 mai 2024

Alors qu’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Netanyahou est en cours d’être émis pour crimes de guerre, que la communauté internationale condamne le génocide perpétré par l’Etat d’Israël dans la bande de Gaza, la France ne reconnaît toujours pas l’Etat palestinien. Et ce, en dépit du vote en ce sens de l’Assemblée nationale en 2014. L’initiative de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège doit nous montrer la voie pour une reconnaissance de l’Etat palestinien.

Pourtant l’offensive criminelle de Tsahal sur Rafah, dernière ville refuge dans le sud de Gaza, exige une réponse à la hauteur de la France. Nous devons œuvrer pour la paix et contre la répression des voix progressistes appelant au cessez-le-feu. Rien ne peut justifier le génocide. Le Quai d’Orsay affirme “soutenir” la CPI : il est temps que la France traduise en actes son respect affiché du droit international.


Des financements européens complices


C’est aussi à l’échelle de l’Union européenne que la France doit agir. L’UE s’est en effet rendue complice des crimes commis en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, en allouant des bourses de financement à des projets israéliens de développement de technologies duales dont les applications militaires sont directes.


À titre d’exemple, le plan Horizon Europe, dont 22,83% des financements ont été perçus par des institutions israéliennes, a ainsi financé à hauteur de plus de 4,6 millions d’euros des fabricants d’équipements et technologies militaires israéliennes. Ces entreprises sont en partie responsables du massacre de civils palestiniens et l’Europe, par ce financement, en est complice.


L’UEC apporte une nouvelle fois son soutien aux mobilisations étudiantes en cours pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et une paix juste et durable en Palestine/Israël.


L’UEC revendique :
La fin du financement par l’Europe ou la France du complexe militaro-industriel israélien.
La reconnaissance de l’Etat palestinien sur les frontières de 1967 par la France.
La libération de Marwan Barghouti, espoir de paix pour le peuple palestinien.
La libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et des otages détenus par le Hamas.


Léna Raud

 

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