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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

La gauche fait peur, et c’est bon signe

13 Mai 2022, 06:01am

Publié par PCF Villepinte

Législatives Les macronistes, l’extrême droite et jusqu’aux dissidents du PS dénoncent la nouvelle union de manière caricaturale. La preuve que la dynamique électorale se situe bien à gauche, et que ses adversaires sont fébriles.

Florent LE DU L'Humanité

Publié le Vendredi 13 Mai 2022

L’accord à gauche? Cest, au choix: «Des anciens laïcards et des nouveaux islamistes, des nageuses en burkini et des zadistes en poncho», pour Éric Zemmour. La «banqueroute» assurée, pour Christophe Castaner. «Une véritable pétaudière, une sorte de salmigondis idéologique», pour le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Une «union dextrême gauche et antirépublicaine» à laquelle il faut faire «barrage», pour Jordan Bardella.

Certains signes ne trompent pas. Quand la gauche essuie une pluie d’attaques agressives et farfelues, c’est qu’elle peut conquérir le pouvoir. Depuis que le PCF, EELV et le PS se sont alliés à la France insoumise autour de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), le festival des «paniques morales» et darguments caricaturaux bat son plein. «Attendez-vous à ce que ce soit compliqué. Pourquoi? Parce quils ont peur», prévenait Jean-Luc Mélenchon le 1er Mai. Même l’hebdomadaire de droite le Point titre ainsi son dernier numéro: «Mélenchon, lautre Le Pen», dans lespoir de renverser le barrage républicain contre la gauche.

De la droite à son extrême droite en passant par les dissidents «socialistes», tous ont adopté la stratégie de la diabolisation de la gauche. Avec comme objectif final de maintenir leur positionau pouvoir, comme principaux opposants ou comme tenants de partis historiques. Réunissant ses candidats, le 10 mai, Emmanuel Macron les a prévenus que la bataille, cette fois, se jouerait ainsi contre l’ «extrême gauche», qui serait «unie sur une seule chose, la décroissance».

Pour lui, la retraite à 60 ans, le Smic à 1400 euros, lallocation dautonomie pour les jeunes, le blocage des prix, la justice fiscale (qui finance en partie les précédentes mesures) ne constitueraient même pas des avancées sociales, au motif qu’ « il n’y a pas de projet de progrès social qui se fait sur le déficit: ce serait sur le dos de nos enfants»! La prétendue infaisabilité ou le coût du projet de la Nupes sont mis en avant à longueur de plateaux pour alerter sur «  la folie du programme de Jean-Luc Mélenchon», comme le qualifie le patron des députés LaREM, Christophe Castaner (lui-même ancien membre du PS) .

La lutte contre les inégalités sociales serait «dangereuse»

C’est pourtant d’abord une question de choix politiques et économiques, que la droite, macronienne ou non, tente ainsi de restreindre. « Quand toute la gauche était de gauche, ces mesures étaient classiques, pas extrémistes, rappelle Vincent Tiberj, sociologue et professeur à Sciences-Po Bordeaux. Le programme de la Nupes s’insère dans une tradition économique différente et veut remettre en scène un choix de politique économique, ce que le PS avait fini par abandonner.

Emmanuel Macron considère que l’économie de marché délimite le champ de la raison.» Donc, que toute proposition de plus grande redistribution ou de lutte contre les inégalités sociales serait «dangereuse» ou «ne pourrait pas être tenue», comme l’a souligné la députée LaREM Aurore Bergé .

De telles attaques rappellent la campagne présidentielle de 2017, mais pas celle d’avril dernier. «Les macronistes navaient pas dinquiétude concernant Mélenchon à la présidentielle, observe l’historien Damon Mayaffre, spécialiste de l’analyse du discours politique. Pas d’inquiétude, donc pas de nécessité d’agiter le chiffon rouge comme c’est le cas maintenant.» Mais, en se déchaînant sur la Nupes, ses adversaires valident le constat que la dynamique de campagne se trouve désormais à gauche, ce qui commence à faire stresser la Macronie

Car, la traditionnelle démobilisation des électeurs entre la présidentielle et les législatives (- 25 points en 2017) pourrait être moindre chez les électeurs de la Nupes galvanisés par le rassemblement, ce qui réduit aussi le risque d’élimination de la gauche dès le premier tour dans plusieurs circonscriptions. Or, en 2017, dans 231 d’entre elles, des candidats LaREM l’avaient emporté au second tour face à un concurrent LR, RN ou divers droite. Ce pourrait être une autre paire de manches face à un candidat de gauche, notamment si un «Tout sauf Macron» s’applique .

La droite macronienne, qui a tout fait pendant cinq ans pour désigner Marine Le Pen comme son adversaire, grince donc des dents. «Cest beaucoup plus simple den appeler à la République face à l’extrême droite, que de parler inégalités sociales, redistribution et de leur bilan en la matière», estime Vincent Tiberj. «Aujourdhui, Emmanuel Macron doit réviser sa stratégie. Envoyer quelques signaux, sinon à la gauche, du moins aux réfractaires du PS, mais aussi, en même temps, se livrer à une diabolisation de la gauche», abonde le sociologue Éric Fassin. La présentation du «paquet» de mesures en faveur du pouvoir dachat, prévue «à l’été», pourrait ainsi être avancée à lavant-premier tour des législatives.

Dans le même temps, ses candidats, comme Manuel Valls ou Aurore Bergé, considèrent que la Nupes est «antirépublicaine». Le chef de l’État l’a même qualifiée de «communautariste». «Cest dans la continuité du premier mandat de Macron, avec des ministres qui parlaient dislamo-gauchisme, de wokisme, analyse Damon Mayaffre. La difficulté des macronistes à répondre à la gauche sur le fonds économique et social les encourage à agiter ces paniques morales, à montrer que ces adversaires sont tous ou presque antirépublicains. C’est stratégique mais aussi idéologique. Il y a une vraie rupture et une peur sociale des dominants autour des mesures de la Nupes.»

Dans cette entreprise de caricature éhontée d’une «gauche bolchevique mangeuse denfants», certains grands médias nationaux et intellectuels osent tout. Le Figaro redoute «le soleil bolivarien sur une piscine municipale envahie de burkinis». Pour Alain Finkielkraut, «Jean-Luc Mélenchon mise sur le grand remplacement pour accéder au pouvoir», tandis que Valeurs actuelles titre sur «La menace islamo-gauchiste».

Anathèmes et attaques grotesques pour ne pas débattre du fond des propositions

Car, l’extrême droite n’est pas en reste. S’il a renoncé à viser Matignon, considérant que «la logique des institutions» veut que le président ait la majorité, le Rassemblement national compte bien rester l’opposant principal d’Emmanuel Macron. Et en matière d’insultes caricaturales, il sait faire.

Son président Jordan Bardella voit dans la Nupes une « ZAD de toutes les idéologies les plus dangereuses pour notre pays, les communautaristes et les islamo-gauchistes», quand Marine Le Pen évoque «lopposition qui va défendre le burkini à la piscine, veut ouvrir les prisons, régulariser les clandestins, désarmer la police». Là encore, un moyen de ne pas débattre sur le fond. Car, la dynamique de la gauche crée une autre alternative que celle de l’extrême droite au macronisme, notamment sur le pouvoir d’achat. Le programme social de la gauche, désormais discuté, dévoile par ricochet l’imposture de Marine Le Pen.

En quelques jours, la gauche aura donc considérablement perturbé ses adversaires. Avant même la signature de l’accord, des socialistes s’indignaient déjà de ce rassemblement. Dans le sillage de François Hollande, les éléphants socialistes ont dénoncé à travers cet accord une «reddition». «Le PS a perdu son âme, il sest soldé pour pas cher», a ainsi déclaré Julien Dray, qui tance un pacte «électoraliste». «Cest risible, répond l’eurodéputée FI Manon Aubry. Cet accord se base sur des idées et plus de 300 propositions, issues de discussions très poussées», qui devraient être annoncées ce week-end.

Le programme, justement, semble un peu trop à gauche pour des gens qui revendiquent l’étiquette sans en épouser les idées. L’ex-dirigeant du PS Jean-Christophe Cambadélis porte sur ce projet une analyse tout en mesure dans l’Opinion: «On se retrouverait dans la situation de la Corée du Nord.»

 Dans le camp «écolo», des critiques fusent aussi de la part de personnalités ayant renoncé aux préceptes de la gauche depuis longtemps, comme Daniel Cohn-Bendit ou plus surprenant José Bové. Ces deux-là ont cosigné une tribune dans le Monde critiquant la signature de l’accord par EELV qui aurait ainsi «sacrifié lessentiel: le principe démocratique et luniversalité». «Cela nous raconte surtout la clarification dans ces partis, avec des détracteurs de laccord qui se situent en fait du côté de l’économie de marché», estime Vincent Tiberj.

Du centre, de droite ou d’extrême droite, les détracteurs de la Nupes vont devoir se positionner sur le fond, sur les propositions de la gauche. D’autant que sa dynamique pourrait permettre d’imposer un agenda politique et des thèmes longtemps mis au second plan face à l’insécurité et l’immigration.

 

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Paris inaugure la statue d'une figure guadeloupéenne de la lutte contre l'esclavage

12 Mai 2022, 06:05am

Publié par PCF Villepinte

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Brouillard

12 Mai 2022, 06:00am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 11/05/2022 par PCF

« La réélection de Macron ne vaut rien s’il n’obtient pas une majorité à l’Assemblée dans six semaines » : c’est Le Figaro qui l’écrit (9 mai). Cette perspective a tout l’air de paniquer l’Élysée. « On est dans le brouillard total », dit un ministre (Le Parisien, 8 mai). Ce n’est pas le changement de nom (en catimini) du parti des marcheurs devenu « Renaissance » qui va clarifier les choses. « Bizarre, ça veut dire qu’on était mort avant ? Moi ça ne me fait pas bander », confesse « un très proche du président » (Le Parisien, 8 mai). Bref, le Macron « nouveau » (c’est ainsi qu’il s’est présenté dimanche) donne un peu l’impression d’être dans la panade.

Gérard Streiff

 

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Les nouveaux médias, les jeunes et la politique

12 Mai 2022, 05:54am

Publié par PCF Villepinte

Publié le 11/05/2022 par PCF

41% des 18/24 ans ne se sont pas déplacés pour voter au premier tour de la présidentielle. Pour autant cela signifie-t-il que les jeunes se désintéressent de la politique ?

Les 18-24 ans sont 76 % à s’informer sur les réseaux sociaux. Qu’y recherchent-ils ? Pourquoi les politiques investissent-ils désormais ces réseaux appelés Twitch, Tik Tok, Brut, Snapchat, Clubhouse ? Il faut-être présent dans ces médias qui forment les esprits à travers des jeux qui peuvent passer des messages politiques.

En visant la jeunesse et leurs réseaux sociaux, les politiques peuvent faire coup double, s’adresser à eux pour avoir leur vote mais aussi pour montrer qu’ils sont sensibles aux jeunes.

En 2020, TikTok, plateforme lancée en 2016 par le groupe chinois ByteDance, est devenue l’application la plus téléchargée au monde, 850 millions d’utilisateurs mensuels. Diffusion de vidéos courtes, rythmées, musicales, humoristiques, effets spéciaux faciles à utiliser.

Pour LREM, le recours à des stars du web fait désormais système. Dès l’été 2019, Attal, secrétaire d’État à la jeunesse, avait noué des partenariats avec plusieurs comptes pour faire la promotion du Service national universel, un compte suivi par 8 millions d’abonnés. Sur un autre site, un clip sur les gestes barrières réalisé à la demande de Macron, avait totalisé 11 millions de vues en 3 jours.

Depuis l’automne 2020, Attal, se prête chaque dimanche à l’exercice avec des influenceurs qui comptent 1 million d’abonnés.

Attal, a lancé le 24 février 2021 sur Twitch, en streaming (le streaming permet la lecture d’un flux audio ou video, au fur et à mesure qu’il est diffusé), une émission mensuelle d’échanges durant une heure, intitulée Sans Filtre. Il débriefe les conseils des ministres sans journalistes et sans contradicteurs.

Après les manifestations contre le pass sanitaire, Macron, s’adressait aux jeunes par vidéo sur Instagram et Tik Tok, répondant directement aux questions.    Un million de vues en une après-midi, 49 millions cinq jours plus tard.

Le service public audiovisuel s’y est mis depuis mars 2021 sur Twitch, où chacun peut diffuser ses vidéos. Hollande invité du journaliste de France info, Samuel Etienne, avait totalisé 650 milles replay, pour un échange de 2 h 30 avec les seules questions du chat. Depuis, après certaines émissions, comme le 20 h de France2, l’internaute peut continuer la discussion avec l’invité.

Un des derniers nés de ces réseaux, Discord, logiciel gratuit de messagerie instantanée, permet d’échanger à l’écrit, à l’oral, de partager des documents, d’organiser des visioconférences et des formations grâce au partage d’écran. Tout cela en accès depuis un navigateur, un smartphone ou un ordinateur. Discord a été utilisé par l’équipe de campagne de Fabien Rousssel et par les militants. J’ai pu constater son efficacité.

On verra dans les mois et années à venir ce que dira de ces réseaux l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) qui depuis le 1er janvier a remplacé le CSA.

L’influence de ces réseaux inquiète au plus haut niveau des États. Fin 2019, Trump avait tenté d’interdire Tik Tok, l’accusant d’espionner pour le compte de Pékin. Biden a demandé à son administration d’enquêter sur les risques de ces applications détenues par des puissances étrangères. Le 29 mai 2021, la Commission européenne lançait une action à l’encontre du réseau, accusé de recourir à des publicités ciblant les enfants.

Quels bénéfices pour les politiques ?

Pas de contradictoire, ils parlent directement aux internautes. Leurs interventions sont reprises dans les journaux télévisés. Ces réseaux sont perçus comme moins agressifs qu’un échange avec un journaliste, avec un public bienveillant, moins politisé. C’est la réactivation du mythe de la démocratie directe.

De plus, si vous vous inscrivez en premier sur une plateforme émergente, votre communauté sera la première à s’y implanter et à fédérer.

Mais ce que vous gagnez en proximité, en chalandise, vous le perdez en sacralité, en autorité reconnue, avec une gadgétisation du langage politique.

Ces réseaux sont en tout cas devenus des caisses de résonance stratégique dont les politiques peuvent difficilement se passer, car une campagne se joue aussi sur ces réseaux.

Jean-François Téaldi 

 

Retrouvez la Vidéo de cette table ronde-débat organisée à Nice par Les Amis de la liberté, mon exposé complet, les témoignages de 4 JC utilisateurs et le débat avec la salle) : les-nouveaux-medias-les-jeunes-et-la-politique : 

https://amisdelaliberte.fr/index.php/video-2022/2022-04-07-les-nouveaux-medias-les-jeunes-et-la-politique

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Promouvoir la justice sociale pour la paix dans le monde !

11 Mai 2022, 06:47am

Publié par PCF Villepinte

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Logiques de l’ultralibéralisme

11 Mai 2022, 06:41am

Publié par PCF Villepinte

Jean-Emmanuel Ducoin L'Humanité

Publié le Mercredi 11 Mai 2022

En 2019, le premier procès France Télécom fut exemplaire et le jugement du tribunal correctionnel de Paris entra dans l’Histoire. Le harcèlement moral managérial institué en système fut alors décortiqué, analysé et… lourdement condamné.

Nous n’oublierons pas de sitôt les mots de la présidente, empruntant à La Fontaine cette phrase: «Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés.» Pour la mise en place du plan Next, novlangue anglo-saxonne d’une véritable machine de guerre sociale ayant entraîné une crise sans précédent, il fut précisé que «les dirigeants» avaient froidement organisé le « choix d’une politique à marche forcée». Seuls 39 cas de victimes avaient été retenus par les magistrats instructeurs. Dont 19 suicidés…

Comment se déroulera le second procès qui s’ouvre ce mercredi, puisque les dirigeants, l’ex-PDG Didier Lombard en tête, osèrent faire appel? Des sanctions inférieures seraient perçues, par toutes les victimes, comme un nouveau drame s’ajoutant aux drames qui secouèrent la société française si durablement. Une nouvelle fois, le rôle de l’État a été laissé à l’écart de la procédure.

Plusieurs gouvernements successifs ont pourtant présidé à cette violente mue de l’entreprise, transformant l’un de nos fleurons des services publics en groupe du CAC 40 aux méthodes managériales vautours. Car l’histoire emblématique de France Télécom dit d’abord et avant tout les logiques infernales de l’ultralibéralisme poussé aux limites de la négation des travailleurs.

Au seuil de toutes les injustices, quand des femmes et des hommes sont broyés et poussés au pire, que dire encore de la course à la rentabilité, des ambiances délétères, du «time to move»? Figure là tout ce que nous connaissons de l’évolution du travail au sein de l’économie capitaliste.

La pression, la précarisation, la subordination, la concurrence entre salariés, lindividualisation croissante des responsabilités, la désaffiliation, la sauvagerie du chacun pour soi… France Télécom n’a pas été un cas isolé. Le travail a aussi tué ailleurs, dans tous les secteurs: Renault, HSBC, BNP Paribas, La Poste, EDF, Sodexo, Ed, IBM, etc. Ou comment sortir des solidarités du service public jusqu’au sens du travail.

 

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UN JOUR AVEC Blanche, une retraitée qui travaille « comme une dingue »

10 Mai 2022, 07:32am

Publié par PCF Villepinte

À 76 ans, elle cumule emploi et retraite en faisant des ménages chez des particuliers. Comme près d’un demi-million de Français.

Clotilde Mathieu L'Humanité

Publié le Lundi 9 Mai 2022

Malgré son âge, Blanche est obligée de faire 12 heures de ménage par semaine pour garder une vie digne. © Laetitia Notarianni/Divergence

La clé dans la serrure. Un tour, puis deux. Il n’y a plus qu’à pousser la lourde porte de la bâtisse bourgeoise en pierre de taille. La déco est soignée. Les clients sont «friqués». Elle ne sattarde pas, file directement dans le placard de service. Les produits sont là, l’équipement aussi. Elle aime quand tout est à sa place. «Chiffonnette», de son surnom, nhésite pas à s’agenouiller pour chasser à coups de lime à ongles la poussière du coin des marches d’escalier.

Les 27 marches pour atteindre le premier étage, puis les 17 à franchir jusqu’au deuxième, l’angoissent déjà. L’aspirateur dans une main, la serpillière dans l’autre, elle crapahute. Blanche (1) a 76 ans. Les genoux qui craquent, la fatigue liée à sa tension, «les bobos» qu’elle a sur tout le corps… Les médecins alertent régulièrement en lui rappelant que son corps a «l’âge quil a». Une perspective qui l’a fait «machiner». Mais comment vivre avec les 690 euros de la caisse d’assurance retraite, auxquels s’ajoutent les 208 euros de sa complémentaire?

Une carrière hachée par la maternité

Alors Blanche pousse son corps à ses limites pour faire rentrer les sous. À 13 euros de l’heure, les lundis, mardis, jeudis et vendredis, elle brique pendant trois heures pour gagner chaque mois près de 700 euros. Elle loue la chambre laissée par sa fille pour ramener un peu d’argent, mais là encore, les draps à changer, la salle de bains à récurer, elle «en a marre» . Elle aimerait avoir plus de temps pour «marcher dans la nature». Loisir qu’elle affectionne particulièrement, pratiqué juste les mercredis et quelques week-ends par ci, par là. Elle aimerait aussi des vacances, profiter de ses enfants et petits-enfants. Du temps et de l’argent. Deux éléments qui manquent dans sa vie de retraitée.

Blanche fait partie de ces femmes à la carrière hachée, interrompue pour élever leurs enfants. Elle en a quatre. Le travail partiel a bien trop souvent rythmé sa carrière. Née en Vendée, avant-dernière d’une fratrie de dix, celle qui rêvait de devenir coiffeuse n’a pas pu faire d’études comme ses sœurs. Le budget familial avait déjà été épuisé. À 14 ans, ses parents l’envoient à l’école ménagère, le passage obligé de toutes les jeunes filles qui avaient quitté l’école. Deux ans d’apprentissage du ménage, de la couture, du repassage, de la cuisine.

L’école terminée, elle part vite loin de la ferme familiale et «des élevages de volailles qui puent» pour travailler dans un hôtel au bord de l’océan. Nourrie, logée, son premier salaire est de 37 francs par mois, rappelle-t-elle. Les mercredis chez le coiffeur, à fouiner dans les boutiques pour trouver la dernière fringue à la mode, payés avec ses pourboires, Blanche en garde un souvenir ému.

«Travailler comme une dingue ne suffit pas pour vivre»

S’ensuivent le mariage à 20 ans, la naissance de ses enfants, qui mettent son activité professionnelle en suspens. Elle continue de faire quelques ménages pour arrondir les fins de mois. Et divorce. Avec trois gamins, elle repasse à quatre heures du matin pour gagner de quoi vivre, avant de trouver un emploi à la cantine de la Poste. Un poste à plein temps qu’elle occupe durant vingt et un ans. À la naissance de sa petite dernière, elle reprend à mi-temps, avant d’être licenciée, en 2000, lorsque le service postal est privatisé. La cantinière reprend ses ménages à son compte. Petit à petit, elle étoffe sa clientèle. À 61 ans, forte de ses 169 trimestres, elle part en retraite, en 2007. Seulement voilà, «travailler comme une dingue ne suffit pas pour vivre».

La montée des prix fait «paniquer»

Ses sœurs et beaucoup d’autres lui conseillent de s’arrêter. «Facile à dire quand on a une retraite à 2000 euros par mois.» D’autant que la montée des prix du gaz la fait «paniquer». Elle sait bien que sans ces heures de labeur, les sorties cinéma, la semaine de vacances, les restaurants, l’enveloppe qu’elle a garnie pour chacun de ses huit petits-enfants, c’est fini. Tout comme les meubles et objets de décoration qui ornent son salon, offerts par ses clients en récompense de la qualité de son travail. Même si ses enfants ont une belle carrière, Blanche a sa fierté. Et ne compte pas sur eux. Dans l’idéal, elle aimerait même leur laisser un petit quelque chose, comme l’avait fait sa mère en son temps. Il y a bien quelques matins, raconte la retraitée, où, avant d’y retourner, elle se dit: «Fait chier.» Mais, pour cette hyperactive, s’arrêter signifie aussi «s’écrouler».

(1) Son prénom a été changé.

 

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La Nupes suscite l’espoir en Europe

10 Mai 2022, 07:25am

Publié par PCF Villepinte

Parlement européen Les eurodéputés de gauche considèrent que le programme de rupture de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale est utile à toutes les forces progressistes de l’UE.

Jean-Jacques Régibier L'Humanité

Publié le Mardi 10 Mai 2022

 

Pour la vice-présidente du groupe de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique, Malin Björk, l’exemple français « montre que la gauche peut s’engager dans une démarche politique concrète ». Éric Vidal/Rea

Strasboug (Bas-Rhin), correspondance.

«Un gouvernement de gauche en France, cela servira tout le monde, y compris la Grèce», estime leurodéputé grec Stélios Kouloglou (la Gauche), qui ne désespère pas que se reproduise le scénario de 1981, quand la victoire de la gauche aux législatives du mois d’octobre en Grèce avait succédé à son arrivée au pouvoir en France en mai.

L’élu fait partie des nombreux députés européens qui se sont passionnés pour les négociations entre partis de gauche de l’Hexagone ayant abouti la semaine dernière à la création de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) pour les législatives. «Ce qui est surprenant, cest que cet intérêt va bien au-delà du seul groupe de la Gauche.

Cela va des socialistes espagnols aux Verts néerlandais, qui tous attendent beaucoup et qui sont assez impressionnés», témoigne leurodéputée française Leïla Chaibi (la Gauche), reprenant les mots dune députée socialiste néerlandaise pour qui ce qui se passe «va avoir des répercussions sur toute lEurope».

Si la France suscite autant de curiosité, c’est que la configuration à gauche y est plutôt originale par rapport à ce qui se passe ailleurs sur le continent. «Le Parti socialiste y a été tellement affaibli quil est un peu obligé de souvrir à cette unité, mais ce nest pas le cas en Europe, où la situation est différente », rappelle la députée européenne suédoise Malin Björk (la Gauche), pensant notamment à son propre pays, dirigé par les sociaux-démocrates, ou à des pays aussi importants que l’Espagne, l’Allemagne ou le Portugal.

 «Nous sommes dans un contexte où il est très important davoir en France un mouvement de gauche fort face à la destruction des alternatives démocratiques. Ce nest pas seulement lalliance pour les législatives qui est intéressante, cest aussi le score de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle», explique la députée européenne Marisa Matias (la Gauche), arrivée elle-même troisième à la présidentielle de 2016 au Portugal sous les couleurs du Bloc de gauche. Et c’est bien cette politique de rupture qu’incarne le programme de la Nupes, qui tranche, en effet, dans le paysage politique européen, caractérisé par ailleurs par une remontée des droites extrêmes.

«Lexemple de lEspagne nous montre limportance du centre de gravité» de l’alliance, estime Leïla Chaibi, qui constate que dans ce pays, «il était social-démocrate, ce qui fait que Pedro Sanchez penche plus vers le centre que vers la gauche». L’eurodéputée fait allusion au gouvernement de coalition entre le PSOE et Podemos en 2019 qui, en raison de l’abandon de certaines mesures sociales ou des critiques contre l’Union européenne, a finalement valu à Podemos ses revers électoraux de 2020.

Leïla Chaibi note qu’au contraire, ce qui a prévalu au cours des négociations en France a été d’aboutir à une coalition qui se fasse sur une «ligne de rupture» qui soit en mesure de proposer une alternative, et «non pas sur le plus petit dénominateur commun» que serait «une ligne sociale-démocrate pas très radicale». «Pour convaincre les socialistes de se tourner vers la gauche, c’est la gauche qui doit être renforcée», estime également Stélios Kouloglou, qui constate que c’est rarement le cas au sein du Parlement européen, où «les socialistes regardent plutôt à droite qu’à gauche».

 En Grèce, la victoire de Syriza aux législatives de janvier 2015 avait aussi levé l’espoir, mais s’était heurtée au mur de la pression européenne. L’eurodéputé grec pense cependant que la situation politique en Europe est moins défavorable à un gouvernement de gauche aujourd’hui en France qu’elle ne l’était pour son pays au moment de l’arrivée au pouvoir d’Alexis Tsipras. «Je ne voudrais pas donner de leçons, mais notre expérience nous dit quil faut dabord un programme précis et se préparer à lappliquer, tout en sachant qu’il faut s’attendre à des réactions très fortes de la part de l’oligarchie et des médias», détaille le député grec.

l’UE elle-même déroge à ses propres règles

C’est également ce que pense Malin Björk et c’est ce qui, selon elle, rend l’accord passé entre les partis de gauche en France intéressant pour toute l’Europe. «Cela montre concrètement que la gauche au sens large peut se réunir non pas seulement autour dune table pour discuter, mais pour sengager dans une démarche politique concrète avec l’objectif de prendre le pouvoir.

À un moment donné, les partis voient que les enjeux sont très grands et que si l’on ne s’unit pas maintenant, on n’est pas à la hauteur des attentes des électeurs», estime l’euro­députée suédoise. Cette opinion est partagée par les députés de gauche au Parlement européen. Marisa Matias juge même qu’ «avec laccord sur un programme commun, le plus important est déjà fait» pour la gauche française.

Qu’en est-il dans ces conditions de la possibilité de «désobéir» aux règles de l’UE si elles allaient à l’encontre de ce que la Nupes considère comme les intérêts du peuple français?

En premier lieu, répondent les députés, lUE elle-même déroge à ses propres règles quand elle lestime nécessaire. Cest ce qui vient de se passer avec l’abandon pour répondre à la crise du Covid de la règle selon laquelle le déficit public d’un État ne doit pas excéder 3% du PIB. En second lieu, cette possibilité de désobéissance na rien à voir avec un éventuel retrait de la France de l’UE, contrairement à ce qu’essaient de faire croire la droite, les macronistes ou l’extrême droite.

Il s’agit bien au contraire de montrer que les règles actuelles doivent être changées. «Puisque même les institutions européennes ont été obligées de suspendre le pacte de stabilité, ça veut dire que les règles ne fonctionnent pas, ni dans les moments de crise ni dans les moments normaux. C’est une raison très valable pour dire qu’il faut en changer», analyse la députée portugaise Marisa Matias.

 «Ce n’est pas un étendard, c’est un outil pour un programme qui change la vie des gens, qui redonne de la dignité, du pouvoir d’achat et un emploi pour tous et qui fait la transition écologique, et pour tout ça, à un certain moment, il y aura à désobéir aux traités européens», complète Leïla Chaibi.

 

 

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Faute de moyens, les services d'urgence contraints de baisser le rideau.

10 Mai 2022, 07:07am

Publié par PCF Villepinte

CGT PUBLIÉ LE 10 MAI 2022

 

Hôpital R Ballager

Une cinquantaine d’hôpitaux, un peu partout en France, ferment sporadiquement ou filtrent leurs service d’urgences, pour une nuit ou plusieurs jours. Il faut parfois une heure de route pour trouver des urgences ouvertes. En cause, les restrictions budgétaires pour la santé, le manque de médecins urgentistes et la désertification médicale.

« Entre 2002 et 2022, le nombre de passages aux services des urgences a plus que doublé en France, passant de 10 à 23 millions par an », calcule Cédric Volait, cadre administratif à l’hôpital de Manosque (Var), membre de la commission exécutive CGT Santé Action Sociale.

Il manque 11,5% des effectifs dans les hôpitaux, dont 44 000 médecins selon une enquête réalisée par la CGT au déclenchement du Covid, début 2020.

Sans compter la pénurie d’aides-soignantes (59 200), d’agents de service hospitaliers (57 600) et d’infirmières (46 000).

« Ça craque de partout, tous les 2 ou 3 jours, il y a des préavis de grève, de plus de plus de services d’urgences sont obligés de fermer de manière occasionnelle », constate le représentant syndical.

Déjà ébranlé par les restrictions budgétaires décrétées par les gouvernements successifs depuis 2012 , « un milliard d’économies par an », précise C. Volait, l’hôpital sort laminé des deux années de Covid. Le taux d’absentéisme a bondi. 

« Mais ne laissons pas la crise sanitaire masquer la carence structurelle de l’offre de soins, prévient régulièrement le Collectif InterUrgences. La crise des urgences est aussi la conséquence de la désertification médicale. Elles sont surchargées de patients qui y vont faute de médecins généralistes de proximité. Et il n’y pas assez d’urgentistes formés. Au total, il faudrait 12 000 médecins supplémentaires pour répondre aux besoins », illustre C. Volait qui anime le groupe de travail de la CGT sur les politiques de santé. 

Les urgences c’est la porte d‘entrée de l’hôpital.

La Confédération prépare une journée d’action avant le premier tour des législatives du 12 juin, à partir de « cahiers revendicatifs » envoyés à chaque établissement hospitalier. 

Pour sortir de cette situation, la CGT exige :

la titularisation des jeunes médecins,

 la régularisation administrative des praticiens à diplôme hors Union européenne (PADHUE, ils sont plusieurs milliers à venir en renfort dans les hôpitaux français),

la revalorisation des salaires de la santé,

la réouverture des 100 0000 lits fermés en 20 ans,

 l’amélioration de la carrière des médecins urgentistes afin qu’ils ne préfèrent pas le privé ou l’intérim,

 le rétablissement du ratio d’effectifs des services d’urgences en s’appuyant sur le référentiel du Samu Urgences de France,

 le retour des gardes obligatoires en médecine de ville pour désengorger les urgences. 

Voir la carte interactive des fermetures des lits et des urgences menacés.

Les urgences de l’hôpital Robert-Ballanger ne répondent plus. Lundi soir, à partir de 19 heures, les patients qui se sont rendus dans ce service du centre hospitalier intercommunal (CHI) situé entre Aulnay-sous-Bois et Villepinte ont trouvé porte close. Le lendemain, deux infirmières au lieu de huit en temps normal assuraient un accueil minimal. Plus de la moitié des quelque 80 infirmiers et des aides-soignants qui travaillent aux urgences sont actuellement en arrêt maladie.

Un professionnel de santé parlerait sans doute d’un mal endémique. Le 18 mai 2019, près d’un an avant la première vague de l’épidémie de Covid-19, la direction de l’hôpital donnait aux services de secours la consigne d’orienter les malades vers les autres hôpitaux du secteur. Ce délestage s’expliquait déjà par un nombre de soignants trop faible pour assurer une prise en charge acceptable.

En août dernier, le CHI avait été contraint d’activer le plan Blanc. Une décision prise en accord avec l’agence régionale de santé, et qui permet de rappeler les soignants sur leurs jours de congé. D’autres établissements avaient fait de même durant cet été en raison de la progression du variant Delta. À Aulnay-sous-Bois, la mesure s’expliquait non pas par la nécessité de faire face à une nouvelle vague du virus mais, là encore, par l’obligation de compenser un sous-effectif devenu chronique.

La direction a acté le recrutement d’un aide-soignant et d’un infirmier

Les banderoles blanches accrochées au grillage à l’entrée de l’hôpital confirment la procédure de délestage. « Urgences pédiatriques adultes fermées » et « Appeler Samu : 15 ; Pompiers : 18 » peut-on y lire. Dans une alerte adressée à la direction le 1er février dernier, deux psychologues pointaient « les atteintes à la santé des personnels et des risques psychosociaux qui perdurent » au sein du service, listant « symptômes de pathologie de surcharge de travail », « conflit éthique de réaliser un accueil et des soins mal faits » et « manque de présence et de soutien des hiérarchies ».

Une réunion entre une partie du personnel, les syndicats et la direction s’est tenue ce mercredi en début de journée. Le compte rendu, que nous avons pu consulter, acte notamment « le recrutement pour un septième poste AS (aide-soignant) de jour et de nuit » et « un recrutement supplémentaire d’IDE (infirmière diplômée d’État) afin de permettre le positionnement de deux IDE au déchocage ». Contactés, ni le représentant de la CGT ni la direction du CHI n’ont pu être joints.

« Nous avons partagé la nécessité de travailler en effectif complet et la difficulté de procéder à des recrutements de soignants infirmiers actuellement, au regard de la situation départementale et nationale », indique le document. Qui annonce la tenue d’une réunion du même format dans les quinze prochains jours.

« Le Ségur de la Santé ne répond en rien aux attentes des personnels de santé »

Mercredi matin, les personnels du service ont reçu la visite et le soutien de Clémentine Autain. La députée (LFI) sortante de la 11e circonscription de Seine-Saint-Denis (Sevran, Villepinte et Tremblay-en-France), candidate à un second mandat aux législatives le mois prochain, a participé à la réunion du jour. Elle pointe la responsabilité de l’État.

 

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Législatives - Communiqué de la fédération de la Seine Saint Denis du Parti Communiste Français

9 Mai 2022, 09:21am

Publié par PCF Villepinte

Les communistes de la Seine-Saint-Denis ont désigné par leurs votes les candidats et candidates que le PCF, conformément à l’accord national de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale, présentera dans les deuxième et quatrième circonscriptions du département.

Après un processus démocratique interne, les communistes de Saint-Denis, Pierrefitte, Villetaneuse et de Dugny, La Courneuve, Le Blanc-Mesnil, Stains présenteront à l’élection législative Stéphane PEU (titulaire) et Farid AÏD (suppléant) dans la 1ère circonscription et Soumya BOUROUAHA (titulaire) et Marie-George BUFFET (suppléante) dans la quatrième.

 

Stéphane PEU et Soumya BOUROUAHA porteront au sein de l’Assemblée Nationale les espoirs et les fortes attentes des habitants et habitantes de ces villes populaires en matière d’égalité, de dignité et de justice sociale.

 

Dans les autres circonscriptions du département les militants et militantes communistes mettront toutes leurs forces pour assurer l’élection ou la réélection des candidats et candidates de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) conduite par Jean-Luc MELENCHON.

Le Parti Communiste retire ses candidates et candidats pressentis dans ces circonscriptions pour respecter l’accord national des forces de gauche.

 

Désormais, tous nos efforts se porteront pour élire à l’Assemblée Nationale Nadège ABOMANGOLI ; Clémentine AUTAIN ; Soumya BOUROUAHA ; Eric COQUEREL ; Alexis CORBIERE ; Raquel GARRIDO ; Bastien LACHAUD ; Stéphane PEU ; Thomas PORTES, Aurélie TROUVÉ;  et les deux candidat-e-s de la NUPES restant à désigner.

 

Les forces de gauche rassemblées peuvent obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale et constituer un rempart face à la Droite et l’extrême droite. Tout doit être fait pour y parvenir.

 

PANTIN le 09 mai 2022

 

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