Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Maternité de Bernay : Mme Buzyn a revêtu ses habits de croquemort

19 Février 2019, 09:33am

Publié par PCF Villepinte

https://assets.nationbuilder.com/pcf/pages/9862/attachments/original/1550510513/visuel_buzin.jpg?1550510513En visite dans l’Eure, le 18 février, Mme Buzyn a confirmé la fermeture programmée de la maternité de Bernay.

On se demandait depuis 2 ans à quoi sert Mme Buzyn. On le sait désormais : à annoncer les fermetures de maternités.

Cette décision s’inscrit dans un contexte général de fragilisation du service public de santé : en 20 ans, le nombre de maternités dans notre pays a été divisé par deux.

Le PCF porte deux propositions. Premièrement, les enjeux de santé doivent être partie intégrante du débat national lancé par le Président de la République. Comment expliquer qu’une question qui est au cœur des préoccupations des Français en soit exclue ? Deuxièmement, en attendant les conclusions du grand débat, il convient d’établir un moratoire sur toutes les fermetures de maternités.

 

 

Voir les commentaires

Essai. Rosa Luxemburg, « socialisme ou barbarie »

18 Février 2019, 07:46am

Publié par PCF Villepinte

 

Lundi, 18 Février, 2019

L'Humanité Pascale Fautrier

Rosa Luxemburg. L’étincelle incendiaire Michael Löwy Le Temps des cerises, 218 pages, 12 euros
Dans un essai biographique, Michael Löwy explore la pensée de la théoricienne et militante spartakiste allemande, assassinée il y a cent ans.

Aujourd’hui, 26 humains possèdent autant que la moitié de tous les autres (rapport Oxfam): cette accumulation capitaliste n’a jamais existé à un tel niveau d’injustice dans toute l’histoire de l’humanité. Si cette prédation qui détruit la biosphère en même temps que les humains (9 millions de morts de faim par an) n’est pas stoppée, nous nous détruirons. L’alternative devant laquelle nous nous trouvons placés est plus que jamais «socialisme ou barbarie», comme nous en prévenait Rosa Luxemburg dès 1915 – et plus précisément «le socialisme ou la mort», pour reprendre la formulation du précurseur de l’écosocialisme, Ernest Mandel, dans les années 1960.

Michael Löwy déplie dans son livre toutes les implications philosophiques et politiques de cette caractérisation de la situation. La révolutionnaire juive polonaise est en prison à la suite de son opposition au vote des crédits de guerre, lorsque, contre le déterminisme réformiste de Jaurès et de Kautsky, elle affirme la nécessité d’imposer de force à la bourgeoisie la socialisation des moyens de production et la redistribution obligatoire de l’odieuse accumulation capitaliste.

La philosophe de la praxis

Cependant, et c’est essentiel, Rosa Luxemburg concevait la «dictature du prolétariat» non comme la prise de pouvoir autoritaire d’une poignée de militants «d’avant-garde», mais comme le résultat de l’«auto-émancipation» de tous les prolétaires (les dominés) dans les réunions délibératives au cours de la lutte révolutionnaire. Saluant la prise du pouvoir par les bolcheviks, elle est en désaccord avec Lénine, non sur la nécessité de s’organiser en parti, mais sur les relations entre le parti et les modes de regroupement spontané des soulèvements populaires: assemblées, comités locaux, groupes Facebook et autres cabanes, ronds-points, conseils ouvriers ou soviets…

Quoique «dans des conditions déterminées», ce sont bien les humains et les groupes qui font leur histoire: l’auteur voit à juste titre en Luxemburg l’inventrice de la «philosophie de la praxis» (l’expression est d’Antonio Gramsci), cherchant à penser les relations de la pensée et de l’action dans le cadre d’une dialectique ouverte, non déterminée d’avance.

Dans la lutte et la délibération, le prolétaire (celui qui n’a que sa force de travail pour assurer ses besoins) devient le porte-parole des intérêts de l’humanité tout entière, si et seulement si la confrontation libre des points de vue permet de dégager l’intérêt général humain. Si tous ont voix au chapitre, l’inégalité des sexes et l’oppression raciale ou coloniale sont mises en cause de fait, et les revendications sont valables bien au-delà du cadre national. Bref, la «démocratie prolétarienne» est à la fois nécessairement locale (la réunion) et internationaliste.

Michael Löwy pointe chez Rosa Luxemburg une certaine influence du romantisme révolutionnaire, dont il ne souligne pas suffisamment les ambiguïtés: la nostalgie du «communisme primitif» prend le risque de réactiver un organicisme traditionaliste autoritaire, qui, sous couvert de la notion de «commun», laisse peu de place à la singularité individuelle. Souvenons-nous que la tentation organiciste (nationaliste et corporatiste) avait permis la convergence, dès avant 1914, d’une partie du syndicalisme révolutionnaire et du fascisme naissant. On retrouve ce problème non résolu dans le «municipalisme libertaire» appliqué au Venezuela sous Chavez ou aujourd’hui au Rojava (Kurdistan syrien).

Pascale Fautrier Écrivaine

Voir les commentaires

Afin de redonner vigueur au consentement à l’impôt, le texte des députés communistes prévoit en premier lieu de rétablir l’ISF. 

18 Février 2019, 07:38am

Publié par PCF Villepinte

A force de mesures fiscales injustes, le consentement à l’impôt s’effrite. Le 7 mars, nous défendrons une proposition de loi pour une refonte fiscale profonde, allant dans le sens d’une plus grande justice sociale.

                         https://assets.nationbuilder.com/pcf/pages/9857/attachments/original/1550420334/visuel_ppl_isf.jpg?1550420334

Afin de redonner vigueur au consentement à l’impôt, le texte des députés communistes prévoit en premier lieu de rétablir l’ISF. 

Il est désormais incontestable que le remplacement de l'ISF par l'IFI, bénéficie massivement aux plus aisés, sans pour autant que leurs richesses ruissellent. Sa disparition a en outre provoqué une chute massive des dons aux associations qui, selon le syndicat France générosité, pourrait atteindre 10% sur l’année 2018.

Son rétablissement est indispensable pour garantir la cohésion sociale et l’équilibre des finances publiques.

La progressivité garante d’un impôt juste

Ce texte prévoit également une refonte de l’impôt sur le revenu et le passage de 5 à 9 tranches d’imposition.

En 35 ans, le taux marginal supérieur de cet impôt est passé de 65% à 45% et le nombre de tranches de 14 à 5. Ce recul de la progressivité de l’impôt sur le revenu, par ailleurs transformé en gruyère par les multiples niches fiscales, l’empêche de jouer son rôle de correcteur des inégalités sociales.

Il est urgent que ces mesures, aujourd’hui au cœur des préoccupations de nos concitoyens, soient votées.

Contactez votre député.e, via les réseaux sociaux ou par mail, et demandez-lui de soutenir cette proposition de loi.  Pour connaître le nom de votre député.e

Voir les commentaires

« Fridays for future » La jeunesse donne une leçon d’écologie à ses aînés

17 Février 2019, 08:22am

Publié par PCF Villepinte

 

L'Humanité

Dimanche, 17 Février, 2019

Première mobilisation du genre en France, des centaines de lycéens et étudiants se sont rassemblés, vendredi 15 février devant le ministère de la Transition écologique, pour dénoncer l’inaction des dirigeants face au réchauffement climatique. Dans le sillage de leurs homologues belges, suédois ou canadiens, ils appellent à se mobiliser chaque vendredi.

Le ton est donné ! « Ministère de la Trahison écologique », « Arrête de niquer ta mer », « Zéro degré ou zéro pointé ! », « De Rugis, Macron, agissez  »… Les messages, brandis par centaines, ne manquent pas ni d’audace, ni d’humour. Vendredi 15 février, devant le ministère de la Transition écologique, plusieurs centaines de lycéens et étudiants se sont réunis pour appeler leurs dirigeants à agir pour le climat. Et la jeunesse a prévenu : tant que le gouvernement n’aura pas fait correctement ses devoirs en matière d’écologie, une « grève scolaire » sera décrétée chaque vendredi.

 

Avec cette première journée de mobilisation, la jeunesse française emboite le pas, avec un peu de retard, aux mobilisations « Fridays for future » engagées depuis plusieurs semaines en Belgique, au Canada, en Allemagne ou même en Australie. Premier « devoir » imposé au gouvernement, ce 15 février : « Une baisse de 4 % par an des gaz à effet de serre », affiche Martial Breton, 23 ans, étudiant à AgroParisTech et vice-président de l’association CliMates. Chaque semaine, des injonctions différentes seront données, et tant qu’elles ne seront pas entendues ni appliquées, nous nous mobiliserons. Nous portons des revendications volontairement radicales, il est temps que nos dirigeants agissent » ! Les jeunes manifestants exigeaient également la déclaration de l’état d’urgence climatique et le respect des engagements pris par les états lors de la COP21.

 

De 13 à 25 ans, ils sont nombreux à avoir rejoint le cortège pour ce premier vendredi du climat. Pour Yaye-Fatou, 15 ans, c’est une première. « Je n’ai pas l’habitude de manifester, mais le climat, c’est important. Les adultes, ceux qui sont aux responsabilités, ne semblent pas prendre la mesure de l’urgence. Notre génération doit mettre la pression pour que les choses changent. On fait tous des efforts au niveau individuel, maintenant c’est à nos responsables de passer à l’action ! »

 

Des figures féminines en tête de cortège

 

Solène, étudiante en 2ème année à Paris Dauphine, n’en est pas à sa première manif : « J’ai participé à différentes « Marches pour le climat » organisées depuis septembre, mais cette journée de grève des lycéens et étudiants marque un tournant. L’appel de Greta Thunberg a aussi été un électrochoc pour nombre d’entre nous. ». Le mouvement « Youth for Climate » lancé par la lycéenne suédoise dont le discours devant la COP 24 de Katowice a marqué les esprits, a rapidement été relayé au sein de la jeunesse au niveau international.

 

A l’image de Greta Thunberg, nombre de figures mobilisatrices de « Youth for Climate » sont des jeunes femmes. En Australie, au Canada, mais également en Belgique, des lycéennes et étudiantes sont devenues de véritables porte-voix du mouvement. Boulevard Saint-Germain aussi, ce 15 février, ce sont bien souvent des jeunes filles qui arborent les mégaphones et jouent les porte-voix. « Cela ne me surprend pas. Sur le climat, sur la question de l’égalité hommes-femmes, notre génération est en avance par rapport à celle qui nous précède », estime Aurélien, étudiant en deuxième année de licence de philosophie. Ecologie, féminisme, droits sociaux : toutes ces luttes sont substantiellement liées. »

 

Jeunes de tous les pays, unissez-vous !

 

Le jeune étudiant brandit une pancarte au slogan très politique : « Le capitalisme ne sera jamais vert ». Une analyse partagée par nombre de jeunes. « Nos revendications ne s’arrêtent pas au climat, estime Solène. La lutte écologique est prise en compte de manière globale, en lien avec la question sociale. C’est aussi tout un système qu’il faut repenser, et cela ne se fera pas qu’au niveau d’un pays. C’est pourquoi l’enjeu d’une mobilisation à l’échelle interétatique est primordial. »

 

Le mouvement international « Youth for Climates », propulsé avec force sur les réseaux sociaux, n’en est encore qu’à ses prémices. Un appel à une grève internationale pour le climat a été lancé pour le vendredi 15 mars. Une date qui pourrait bien marquer de manière inédite l’histoire des revendications politiques pour le climat.

Mylène Coste

 

Voir les commentaires

liberté de la presse

16 Février 2019, 17:47pm

Publié par PCF Villepinte

https://www.humanite.fr/sites/default/files/styles/1048x350/public/image1.jpeg?itok=mmD7vLiN 

Neutre, l’information?

Jeudi, 14 Février, 2019

Patrick Le Hyaric

L'éditorial de Patrcik Le Hyaric. Après la restriction du droit de manifestation, la répression, le rabaissement du Parlement, le recours aux ordonnances pour défaire le droit du travail, les attitudes de mépris envers nos concitoyens, la presse et l’information semblent être dans le viseur du président de la République.

Quelques heures avant la scandaleuse tentative de perquisition des locaux de Mediapart, après ordres du parquet, sous pression de l’exécutif, le président de la République a tenu des propos « privés » sur les médias, devant une poignée de journalistes. Propos aussi sibyllins qu’inquiétants, par lesquels le président traite avec une rare désinvolture les enjeux liés à l’information. « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer » dit-il. « Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout », poursuit-il. Il s’agit ici d’une attaque inédite de la part d’un président contre l’audiovisuel public, assortie du mépris coutumier envers ses techniciens. Ainsi doit-on comprendre que la défense du service public de l’audiovisuel non soumis à la dictature de l’Audimat ne fait plus partie des priorités du pouvoir. Ces propos laissent entrevoir une casse du statut de ses agents et un désengagement de l’État au profit d’une charpente de contrôle de l’information produite par des groupes privés. « Il faut s’assurer que (l’information) est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que, pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes », conclut M. Macron.

La prétendue « neutralité de l’information » est une des déclinaisons de la fable néolibérale selon laquelle il n’y aurait pas d’alternative. Il n’y a pas d’information neutre. Il y a des faits, des événements, des actes politiques, sociaux, culturels, géopolitiques, scientifiques qui font l’objet d’analyses différenciées, nourrissant le débat ou la controverse démocratique. De même, sans remettre en cause la qualité du travail des journalistes exerçant dans un média adossé à un groupe industriel et financier ou tirant l’essentiel des recettes de la publicité, il est bien évident que le cadre général dans lequel ils travaillent détermine une orientation éditoriale. C’est d’ailleurs pour que puisse vivre le pluralisme que la Constitution prévoit que l’État en soit garant.

Chaque jour « l’Humanité » et chaque semaine « l’Humanité Dimanche » traitent des faits avec la même rigueur que les autres journaux. La différence qui singularise chaque titre tient à son orientation éditoriale, liée elle-même aux intérêts que l’on défend. C’est la raison pour laquelle, selon sa position sociale, ses idées, ses engagements, on préférera les angles du « Figaro », du « Monde », de « la Croix » ou de « l’Humanité ». Se retrancher derrière une neutralité chimérique revient, en fait, à s’assurer un monopole de l’information. Est-ce d’ailleurs à la lumière de ces propos qu’il faut comprendre pourquoi « l’Humanité » est privée chaque année depuis 2009 d’un million d’aides aux quotidiens à faibles ressources publicitaires ou, malgré des promesses, que le plan élaboré sous l’égide de l’État n’ait pas vu le commencement d’un début de mise en œuvre. Le combat engagé pour que vivent « l’Humanité » et « l’Humanité Dimanche » est l’un des enjeux vitaux pour la démocratie et le débat d’idées.

Sans « l’Humanité », les termes du débat public seraient redéfinis à l’aune de cette prétendue « neutralité », qui n’est que le faux nez de l’acceptation de la doxa ultralibérale. Le débat public et médiatique tournerait vite à la mascarade perpétuelle si venaient à disparaître les titres qui, comme les nôtres, proposent de confronter les faits à la nécessité, qui s’exprime puissamment, de travailler à une alternative sociale, démocratique et écologique. Le grand mouvement de solidarité qui se déploie avec énergie autour de nous montre que, de toutes opinions, et par-delà les situations sociales, les démocrates et républicains authentiques souhaitent que « l’Humanité » et « l’Humanité Dimanche » trouvent un nouvel élan.

Patrick le Hyaric

Le débat public et médiatique tournerait vite à la mascarade si venaient à disparaître les titres qui, comme les nôtres, proposent de confronter les faits à la nécessité de travailler à une alternative.

liberté de la presse

 

 

Voir les commentaires

climat grève des lycéens pour le climat

15 Février 2019, 11:53am

Publié par PCF Villepinte

D’autres, dans le monde, cherchent également à rejoindre les flots de jeunes qui défilent depuis douze semaines en Allemagne, en Suisse, en Belgique ou encore en Australie. Yves Herman/Reuters
D’autres, dans le monde, cherchent également à rejoindre les flots de jeunes qui défilent depuis douze semaines en Allemagne, en Suisse, en Belgique ou encore en Australie. Yves Herman/Reuters
 
Un rassemblement est prévu, vendredi, à Paris, pour donner une « première leçon » au gouvernement. Un peu partout, des collectifs se forment pour préparer la grève internationale des lycéens, programmée le 15 mars prochain.

Il y a encore un an, Luzio, 15 ans, en classe de seconde à Bayonne, n’aurait pas eu les clés pour savoir comment faire. « C’est dur de commencer à bouger quand personne ne s’y met. » Mais il y a eu Johan, un camarade d’école, déterminé lui aussi à se lancer dans l’action ; mais il y a eu la mobilisation contre la réforme Parcoursup, en décembre, à laquelle ils ont participé et qui leur a offert un mode d’emploi de la lutte ; mais il y a eu Greta Thunberg, cette adolescente suédoise dont l’appel à la grève scolaire pour le climat a fait le tour du monde. « J’ai fait la liste : aujourd’hui, j’ai bien plus d’arguments qui me poussent à m’engager que de raisons de ne pas agir », conclut Luzio, qui, avec Johan et quinze autres lycéens du Pays basque, vient de cosigner un appel à rejoindre le mouvement mondial des jeunes pour le climat. En ligne de mire : une grève lycéenne internationale, le vendredi 15 mars.

Comme eux, étudiants et lycéens français rallient peu à peu la déferlante Fridays for Future qui voit, depuis douze semaines, des dizaines de milliers d’écoliers européens débrayer une journée par semaine pour pousser les États à agir contre le réchauffement global (lire notre édition du 29 janvier).

« Plein de formes d’actions peuvent être envisagées »

Vendredi dernier, près de 300 étudiants réunis à la fac de Jussieu, à Paris, ont lancé un appel à faire grève, chaque vendredi, jusqu’à l’action globale du mois prochain. Un premier rassemblement est prévu demain (14 heures), devant le ministère de la Transition écologique et du Développement durable, pour demander « au gouvernement de déclarer l’état d’urgence écologique et sociale, et de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour respecter l’accord de Paris », qui engage politiquement les États à limiter la hausse des températures à bien moins de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, si possible à 1,5 °C.

Ce ne sera là qu’un début, assurent-ils dans le manifeste issu de cette assemblée générale inédite, mis en ligne par le magazine Reporterre. « À ceux qui s’appliquent à détruire ce monde et prétendent faire preuve de “pédagogie”, nous entendons donner une leçon », préviennent les étudiants. « Chaque vendredi, nous présenterons une revendication impérative afin d’éviter le désastre écologique. Vous, dirigeants et dirigeantes, aurez des devoirs à faire, et nous donnerons une semaine à l’État pour mettre en place notre proposition. » Si le travail n’est pas fait dans les temps, il y aura sanction, avertissent encore les jeunes mobilisés : « Nous entrerons en résistance, car, face à l’inaction politique, la seule solution est la désobéissance civile. »

À Bayonne, on n’en est pas encore là. « A priori, nous ne ferons pas grève dès demain », explique Johan, 17 ans, en terminale S. « Ce n’est pas que nous sommes contre, mais nous voulons d’abord sensibiliser autour de nous pour être le plus nombreux possible le 15 mars. » Le mouvement lycéen de décembre leur a légué des outils. « On avait monté des AG, pris contact avec la fac de Bayonne, créé des réseaux. » C’est eux que Johan espère réactiver pour faire monter la sauce autour du climat. « Plein de formes d’actions peuvent être envisagées. » Celle, par exemple, engagée par Ysée Parmentier, 14 ans, collégienne du Tarn-et-Garonne qui, depuis le début de l’année, fait acte de présence en classe le vendredi, un brassard autour du bras, « mais sans travailler, pour lutter contre l’inaction des adultes face au réchauffement climatique », a-t-elle expliqué dans une lettre à son professeur. « Si l’on est très nombreux à faire de même, cela peut avoir un impact », conclut Johan.

Encore balbutiant, le mouvement scolaire français pourrait vite exploser s’il trouve à converger. À Valence, des lycéens se mobilisent depuis un mois, chaque mercredi, derrière la banderole « Pour le climat, on fait quoi ? ». À Nantes, près de 150 étudiants en ont fait de même vendredi dernier. D’autres, dans le monde, cherchent également à rejoindre les flots de jeunes qui défilent chaque semaine en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Australie ou encore au Québec, où le mouvement La planète s’invite à l’université annonce un nombre croissant d’étudiants prêts à se mobiliser le 15 mars. À leurs côtés, un collectif de profs vient de se créer pour appuyer leur bataille.

Marie-Noëlle Bertrand

Voir les commentaires

Les 4 vérités de France 2, Ian Brossat (15 février 2018)

15 Février 2019, 11:45am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Fabien Roussel invité de la matinale de France Inter du 13 février 2019

14 Février 2019, 12:26pm

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Macron : "Le président des ultra-riches" ? - C l'hebdo - 02/02/2019

13 Février 2019, 10:15am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

Le 16 mars, libérons la parole populaire (Igor Zamichiei)

13 Février 2019, 10:11am

Publié par PCF Villepinte

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 > >>