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Bienvenue sur le blog des communistes de Villepinte

Perte du triple AAA : « Voilà ce qui s'appelle un raté »

18 Janvier 2012, 07:35am

Publié par PCF Villepinte

Perte du triple AAA : « Voilà ce qui s'appelle un raté »
Standard&Poor's vient de dégrader la note de la France. Ainsi les agences de notation s'imposent encore brutalement dans le débat présidentiel, tout comme elles ordonnent les orientations politiques du gouvernement. Tout avait été sacrifié par Nicolas Sarkozy au prétexte de la défense coûte que coûte de la note AAA de la France. Voilà ce qui s'appelle un raté! Cette nouvelle va lui servir à justifier l'adoption accélérée de sa règle d'or et l'hyper-austérité au prétexte de faire reculer les dettes et déficits publics et de sauvegarder la compétitivité de notre économie.

Au final, les Français ont l'austérité et leur capacité d'emprunter mise à mal, et la bourse, elle, est ravie! Tout est bon pour faire peur à la population et rassurer les spéculateurs, pour que la première grossisse encore les profits des seconds.Il faut immédiatement reprendre le contrôle public des banques françaises - c'est indispensable.Que le président arrête de se défausser sur la crise en fuyant ses responsabilités. Cette crise ne vient pas de nulle part, mais de son obéissance aveugle aux desiderata des marchés financiers.Pour battre Sarkozy, il faut affronter le pouvoir financier. C'est cette autre logique que porte la candidature du Front de gauche avec Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

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Mélenchon et Thibault prêts à lutter contre le "sommet anti-social"

17 Janvier 2012, 18:02pm

Publié par PCF Villepinte

Jean-Luc Mélenchon avec un syndicaliste de Pétroplus le 6 janvier dernier

 

 

 

Le sommet social de mercredi convoqué par Nicolas Sarkozy ne passera pas comme une lettre à la poste. Invité ce mardi au siège de campagne du Front de gauche, Bernard Thibault est tombé d'accord avec ses hôtes Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent pour prôner d'autres solutions à la crise que les remèdes d'austérité libérale que s'apprête à asséner le chef de l'Etat à l'issue de son sommet "anti-social" de mercredi

Le candidat du Front de gauche s'est dit "très ému et honoré" que la CGT "ait eu l'élégance de venir à notre siège de campagne", soulignant que cette rencontre avait pour intention de "démonter la comédie qu'a préparée le chef de l'Etat avec son soi-disant sommet social" qui va "tourner en eau de boudin". Conclusion: ce sera "encore plus d'austérité", a-t-il dit, qualifiant Nicolas Sarkozy d'"homme aux abois qui gesticule comme quelqu'un en train de se noyer".

A ses côtés, Bernard Thibault a salué "l'honnêteté intellectuelle de Jean-Luc". Il a rappelé "l'aspiration très répandue dans nos rangs à un changement de président de la République et à un changement de comportement des élus politiques à l'égard du fait syndical" au regard de la manière dont s'est préparé ce sommet qui s'annonce "anti-social".

Thibault: "Mercredi, j'y vais à l'offensive"

Mais, mercredi à l'Elysée, "j'y vais à l'offensive", a assuré le responsable cégétiste, déplorant que le président "ne retienne que les revendications patronales". "Ils ont justifié des plans de rigueur au motif de vouloir conserver les 3 A" et maintenant que la note a été dégradée, ils vont "nous expliquer qu'il va falloir" continuer, a-t-il dit, appelant à manifester mercredi. Le leader de la CGT a dénoncé l'"attitude schizophrène du gouvernement" face au triple A, jugeant que "la conclusion est la même à chaque fois, plus d'austérité pour les salariés". "S'il y a des économies à faire, je suggèrerai peut-être demain d'arrêter les subventions de l'Etat aux agences de notation!".

D'accord pour le SMIC à 1700 euros

Le candidat à la présidentielle a noté plusieurs "convergences" avec le secrétaire général de la CGT, notamment sur le "danger" de "renversement de la hiérarchie des normes, qui mettrait non pas la loi ni la convention collective au-dessus de tout, mais l'accord individuel ou d'entreprise": "Ce serait un renversement inouï dans lequel les salariés seraient broyés".

Nous avons aussi une "perception commune du danger de récession que comporte la politique du gouvernement" qui se refuse à augmenter les salaires, nécessaire à la "relance de l'activité", a souligné M. Mélenchon, se félicitant d'avoir dans son programme des mesures "empruntées" à la CGT, comme le "salaire minimum à 1.700 euros". Enfin, comme une pique à François Hollande, il a dit leur "accord absolu" sur le "retour de plein droit à la retraite à 60 ans".

  • A lire:

Thibault: "Un sommet social de l'affichage"

La grande arnaque de la TVA sociale

Mélenchon: "Il n'y a de gauche que dans la rupture du système"

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Jean-Luc Mélenchon résistance devant Standard & Poors

16 Janvier 2012, 19:25pm

Publié par PCF Villepinte

Depuis 3 jours, le Front de gauche manifeste devant les locaux de l'agence de notation Standard&Poor's, après la perte du triple A par la France.
Hier, près de 500 militants s'étaient réunis pour dire non à la dictature de la finance, en présence de Jean-Luc Mélenchon.

Faites passer le message à vos amis, à vos voisins, à votre famille. Amenez casseroles et instruments pour faire le maximum de bruit contre la main-mise des agences de notation!


assembleefrontdegauche.stv@gmail.com

 

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Éducation : retour sur cinq ans de casse

16 Janvier 2012, 19:20pm

Publié par PCF Villepinte

Société - le 16 Janvier 2012

 

 

 

 

 

Les multiples réformes lancées par Nicolas Sarkozy dans l’enseignement primaire et secondaire ont débouché sur un accroissement des inégalités scolaires, au profit des milieux les plus favorisés. Florilège.

 

  • Assouplissement de la carte scolaire.

Grand débat de la précédente présidentielle, « l’assouplissement » de la carte scolaire a été mise en œuvre dès septembre 2007 par Xavier Darcos. Cette réforme devait améliorer « la mixité sociale » dans les collèges et lycées en permettant aux parents de quartiers défavorisés de mettre leur enfant dans l’établissement de leur choix. La mesure a produit l’effet exactement inverse. « Dans les établissements les plus convoités il y a peu d’élèves de condition modeste ; dans les collèges les plus évités, ce sont les catégories favorisées qui ont disparu », souligne, dès 2008, un premier rapport de deux inspecteurs généraux. En 2009, la Cour des comptes confirme le bilan et parle de « ghettoïsation » des établissements fragiles. Sur un total de 254 collèges « ambition réussite » (anciennement ZEP), 186 ont perdu des élèves, principalement des enfants de classes aisées ou moyennes. En 2010, le SNPDEN, syndicat des chefs d’établissement confirme ces deux rapports et précise que la moitié des établissements affectés par la réforme sont des « collèges moyens de villes moyennes ». Selon le plan de marche de Nicolas Sarkozy, la carte scolaire aurait dû être totalement supprimée à la dernière rentrée. Le gouvernement préfère ne plus en parler...

 

  • Réforme de la formation des maitres.

Autre grand chantier du quinquennat, l’évolution de la formation des maîtres a bouleversé la profession. Obligation d’être titulaire d’un master 2 (bac+5) au lieu d’une licence (bac+3) et suppression de l’année de stage rémunéré en alternance : cette réforme a, paradoxalement, anéanti la professionnalisation de la formation qu’il s’agissait pourtant de renforcer... Les témoignages d’enseignants débutants, lâchés dans les classes à plein temps sans aucune expérience, se sont multipliés. Le nombre d’inscrits aux nouvelles formations de professeurs a également chuté de 30% (18000 candidats en 2010 contre 34.952 en 2009) et le recul de l’attractivité du métier s’est accéléré. En 2011, 20% des 4880 places offertes au CAPES externe n’ont pas été pourvues, faute de candidats au niveau en nombre suffisant. Lors de ses vœux 2011, Nicolas Sarkozy avait convenu qu’il fallait remettre cette réforme sur le métier. En 2012, il ne l’a même plus évoquée.
Lutte contre l’échec scolaire. «Je prends un engagement devant vous : nous allons diviser par trois, d’ici à la fin de la mandature, le taux d’échec scolaire à la fin du CM2», avait promis Nicolas Sarkozy. Passer de 15% à 5% ? La bonne blague. Les tests nationaux de janvier 2011 montrent que 30% des élèves de CM2 continuent d’avoir des acquis « fragiles » ou « insuffisants » en mathématiques et 26% en français. Et ce, malgré le retour aux « fondamentaux » des nouveaux programmes de 2008, marqués par une conception  mécaniste des apprentissages. Au niveau du collège, les chiffres sont également cruels pour la France. Entre 2000 et 2009, selon l’OCDE, la proportion d’élèves de 15 ans en grande difficulté est passée de 15% à 20% et l’écart de niveau entre le groupe des meilleurs et celui des plus faibles s’est accru. La France reste l’un des pays où les inégalités sociales pèsent le plus sur les destins scolaires. Entre 2000 et 2010, le nombre de 18-24 ans quittant le système scolaire sans diplôme n’a quasiment pas varié, autour de 13%.

 

  • Politique d’éducation prioritaire.

« Dans les quartiers où s’accumulent tous les problèmes de l’exclusion et du chômage, je propose de créer des classes de quinze élèves dans les collèges et les lycées », avait promis Nicolas Sarkozy en 2006. De ce point de vue, les établissements de l’éducation prioritaire n’ont rien vu venir. Au contraire. Depuis cinq ans, ils sont parmi les plus touchés par les restrictions budgétaires. A la rentrée 2011, ils ont perdu, en moyenne, 2,5% de leurs moyens horaires tandis que les établissements favorisés en gagnaient 0,4%. En guise de politique, le gouvernement y a, en revanche, expérimenté son programme Eclair, véritable tête de pont de la déréglementation du système scolaire dont rêve la droite. L’autre grande fierté sarkozienne est la création d’internats d’excellence censés promouvoir « l’égalité des chances ». Des places sont ainsi réservées dans de bons établissements à des élèves « méritants » venus de quartiers défavorisés. Une « excellence » pour peu d’élus. On compte actuellement 10 000 places, le but étant d’atteindre 20000 soit à peine plus de 3% des élèves relevant de l’éducation prioritaire. Ce dispositif élitiste a surtout un effet pervers : il pousse les enfants les plus motivés à quitter les établissements défavorisés, privant ces derniers de leurs « têtes de classe ». Privilégier quelques-uns au détriment du plus grand nombre : telle est la logique à l’œuvre.

 

  • Appauvrissement de l’éducation nationale.

L’effort global de financement de l’éducation a reculé ces dernières années. La Dépense intérieure d'éducation (DIE) a baissé de près d'un point de PIB entre 2000 et 2009. Quant au budget du ministère de l'Education nationale, il ne représentait plus que 21% du budget de l'Etat en 2010 contre 28% en 2007. Signe de son désengagement, la part de l’Etat dans le financement global de la DIE est passée de 67% en 1985 à 56,1% en 2009. Trame de fond de ce quinquennat, la suppression de 80 000 postes dans l’éducation nationale pose de multiples problèmes. Les absences de profs non remplacées se sont systématisées, notamment dans certains quartiers populaires, comme en Seine-Saint-Denis, où des dizaines de parents d’élèves ont saisi le tribunal administratif. Elles ont également entraînées un recours accru à des emplois précaires (étudiants, vacataires recrutés à Pôle emploi…) pour palier le manque d’enseignants. Les suppressions de postes ont également asséché l’offre scolaire. Les effectifs d’élèves par classe ont mécaniquement augmenté, dégradant les conditions d’enseignement. Les économies ont surtout mis en péril certains postes « hors classe ». Les assistants de langue, en primaire, sont en voie de disparition. L’avenir des réseaux d’aide aux enfants en difficulté (RASED), avec leurs enseignants spécialisés et psychologues scolaires, est incertain : 3000 postes ont été supprimés depuis 2007. Faute d’enseignants suffisant, le taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans a également lourdement chuté, passant de 34,3% en 2001 à 13,6% en 2010. Et ce, alors même que le ministère a reconnu lui-même, en 2003, les effets positifs de la scolarisation précoce sur l’apprentissage de la lecture en CP, notamment pour les enfants de milieux défavorisés. Donner moins à ceux qui ont moins : sur l’éducation, la philosophie gouvernementale a le mérite d’être clair.

 

  • À Lire également :

Marine Roussillon, responsable du réseau école-université du PCF : « La LRU, c’est d’abord un coup de force »
Le Snuipp tire « l’alarme sociale »
Décryptage du sociologue Thomas Lamarche : "L’État tente d’imposer une logique de caporalisation"

 

 

  • Pour tout savoir :

Notre dossier sur l'éducation

Laurent Mouloud

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meeting du Front de gauche au Zenith de Nantes

16 Janvier 2012, 19:16pm

Publié par PCF Villepinte

 

Après sa prestation remarquée dans l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2, jeudi soir, Jean-Luc Mélenchon a fait "craquer" le Zenith de Nantes, samedi soir, où six mille personnes se sont retrouvées pour le meeting du Front de gauche. "Jean-Luc a fait un très bon semis. Nous, nous devons chaque jour arroser le semis", a lancé le député européen, Patrick Le Hyaric, qui a pris la parole avec la coprésidente du Parti de gauche, Martine Billard, à la tribune du Zenith.

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Un sommet social de "l'affichage" selon Bernard Thibault

16 Janvier 2012, 19:13pm

Publié par PCF Villepinte

Social-Eco - le 16 Janvier 2012

 

 

 

 

Le secrétaire général de la CGT a estimé lundi que le sommet social convoqué mercredi par Nicolas Sarkozy relevait d'un "affichage" politique pré-électoral et réitéré son appel à la "mobilisation", regrettant la "passivité coupable" des autres syndicats.

"Je suis presque convaincu qu'il a programmé une rencontre avec les organisations syndicales plus pour l'affichage, dans une séquence électorale, que dans une véritable volonté de tirer les enseignements de la situation", a déclaré Bernard Thibault lors d'une conférence de presse. "Il n'est pas sûr que le président de la République joue carte sur table, peut-être que nous aurons une séance de faux fuyants" et de rajouter que"nous n'en saurons pas plus à la sortie". Nicolas Sarkozy, selon lui, prendra le temps de "nous écouter" mais "cela ne veut pas dire qu'on ait l'intention de nous entendre".

Dans ce contexte, "échéance politique ou pas, l'heure est à la mobilisation", a affirmé le leader de la CGT en regrettant la "passivité" des autres organisations syndicales (dont la CFDT) qui n'ont pas rejoint l'appel de la CGT à une manifestation mercredi. "Je considère l'absence de l'unité syndicale dans ce paysage-là comme une attitude passive, coupable, au regard des enjeux", a-t-il lancé. "Après ce sommet je suggère que nous organisions une nouvelle réunion de l'intersyndicale pour faire le point de la situation". Pour le secrétaire général, "on est en train de toucher gravement à des sujets essentiels comme la protection sociale et la durée légale du temps de travail". "On ne chamboule pas la protection sociale en 15 jours, à la hussarde", a-t-il dit, en jugeant "scandaleux qu'on puisse penser légiférer sur une modification des règles du financement de la sécurité sociale en si peu de temps". "Il n'est pas normal que le chef de l'Etat estime disposer comme bon lui semble" de la protection sociale, "ça appartient aux salariés".

"Ce ne sont pas les salariés qui sont responsables de cette crise"

Il a fustigé aussi les agences de notation : "on prend appui sur ces notes pour justifier des mesures anti-sociales" alors que ces agences "sont là pour apprécier la pertinence d'investissement privé sur la base de taux de rentabilité à court terme". Le comble, pour lui, est que le pays et donc le "contribuable paie" ces agences pour être noté. Selon lui, "aucun des droits sociaux des salariés n'est à l'abri", même pas la 5ème semaine de congés payés. "Tout est susceptible d'être révisé de manière autoritaire" dans la mesure où le gouvernement "reprend à son compte le diagnostic des organisations patronales sur le coût du travail" trop élevé. "Ce ne sont pas les salariés qui sont responsables de cette crise", les entreprises en France "souffrent d'un sous-investissement" y compris en comparaison avec l'Allemagne, a-t-il argué.

Bernard Thibault a estimé lundi "acquis" que les adhérents de la CGT ne souhaitaient "pas reconduire" Nicolas Sarkozy à la présidence de la République au printemps. "Je ne crois pas utile que la CGT dépense trop d'énergie pour convaincre ses adhérents qu'il n'est pas forcément nécessaire de reconduire le président de la République", a affirmé M. Thibault lors d'une conférence de presse à deux jours du sommet social. "Ce n'est pas la peine de perdre notre temps à cela, ça me semble acquis dans les rangs de la CGT", a-t-il insisté. Le leader de la CGT a estimé utile, en revanche, de dire aux autres candidats - le socialiste François Hollande qu'il a rencontré la semaine dernière et le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon qu'il verra mardi - "que ce qui est attendu, au-delà du changement de président, c'est un changement de politique sur le plan économique et social".

 

  • À lire aussi :

Climat tendu avant le sommet social
La grande arnaque de la « TVA sociale »
La TVA sociale "porte atteinte au pouvoir d'achat

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Lundi, la chanteuse Juliette sera la rédactrice en chef de l’Humanité

15 Janvier 2012, 18:10pm

Publié par PCF Villepinte

Médias - le 15 Janvier 2012

 

Mots clés : l'humanité, musique,

 

 

 

 

La chanteuse engagée aux 11 albums viendra rythmer et distiller sa bonne humeur dans la rédaction lundi, pour préparer votre journal du mardi 17 janvier. Elle sera la rédactrice en chef d’un jour.

Juliette est une chanteuse de gauche. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à se rappeler du petit discours qu’elle avait tenu alors qu’elle recevait le prix de la meilleure interprète féminine en 2006 aux Victoires de la musique : « Je suis plutôt de gauche, tendance rouge, et pas seulement de colère. Alors on ne peut pas me soupçonner d'être une complice du grand capital. Je voudrais dire juste un mot à propos du grand capital. Je travaille avec des gens, des petits et des grands. C'est à eux que je voudrais offrir aussi cette victoire. Ceux qui m'accompagnent, les intermittents du spectacle, les musiciens, les techniciens, sans qui on ne fait pas ce métier… » Lire la suite.

Et pour mieux la découvrir, on vous conseille notre entretien avec l’artiste lorsqu’elle était passée à la fête de l’Humanité où elle disait : « Si je n'avais pas été chanteuse ou héroïne, j'aurais fait de la politique ».

Juliette a également sorti tout récemment un album, No Parano. En voici en vidéo le premier titre, nommé : « The Single », critique non voilée de la musique jetable de supermarché produite à  haute dose dans des émissions de TV réalité.

 

  • Juliette est également en ce moment en tournée dans toute la France : voir les dates

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Quand les citoyens s’emparent de la campagne

15 Janvier 2012, 08:04am

Publié par PCF Villepinte

Politique - le 12 Janvier 2012

Événement. Démocratie

 

 En lançant les assemblées citoyennes, le Front de gauche fait le pari d’ouvrir les portes de la campagne aux électeurs, en leur proposant de ne renoncer à aucune de leurs exigences : celles de battre Sarkozy et de mettre en œuvre le changement qu’ils attendent de la gauche. Reportage dans trois villes.

Il y a un an, jour pour jour, le 12 janvier 2011, Christian Picquet, interrogé dans l’Humanité, exposait le défi que s’était lancé le Front de gauche en proposant de constituer partout ces «assemblées citoyennes»: « Nous voulons aboutir à de vraies assemblées populaires qui drainent largement, au-delà de la sphère militante influencée par le Front de gauche. Cela ne s’improvise pas, il faut le construire, surmonter les difficultés dues à l’incertitude ambiante. » Un an après, le mouvement a incontestablement fait boule de neige: plus de quatre cents ont été recensées à ce jour. Quant à la participation, elle varie d’une assemblée à l’autre, mais on y trouve chaque fois plusieurs dizaines de participants à l’échelle d’un quartier ou d’un canton rural, dont une bonne part, quand ce n’est pas la majorité, de citoyens non membres des partis qui composent le Front de gauche. L’avantage de ces assemblées, c’est donc l’élargissement du débat politique qu’elles permettent au-delà du cercle militant, démultipliant le bouche-à-oreille et l’échange des arguments, des idées, à l’échelle d’un quartier. Le pari, c’est de fidéliser progressivement pour élargir sans perdre personne en route lorsque les questions abordées deviennent pointues ou prétendument réservées aux « experts ». Sacrée tâche, quand les assemblées mêlent militants aguerris par des décennies de militantisme et citoyens dont c’est parfois le premier engagement.

Pour y parvenir, les composantes du Front de gauche ont parié sur l’envie d’un changement réel dans le pays, qui ne se limite pas «au programme minimum – virer Sarkozy» mais où «les deux campagnes, présidentielle et législatives» seront « l’occasion de déclencher l’entrée en scène politique d’une majorité de concitoyens, syndicalistes, militants associatifs, élus locaux, citoyens des quartiers », expliquait Pierre Laurent au Conseil national du PCF, le 21 octobre. Et dans les faits, partout, on constate que cette envie de comprendre, de dénoncer les méfaits du sarkozysme pour empêcher sa réélection, mais surtout, de débattre et de construire des solutions, des arguments pour crédibiliser une politique réellement alternative auprès de ses voisins, de ses proches, à l’approche des élections.

Comme à Orléans, dans la cité populaire des Blossières, au nord de la ville, lundi dernier. Près de quarante participants ont répondu à l’invitation au débat sur la dette publique et la répartition des richesses. Comme partout ailleurs, un public mêlé. Jeunes et moins jeunes, salariés, chômeurs, retraités, étudiants, militants PCF et PG et citoyens non encartés : près de la moitié d’entre eux, observe Mathieu Gallois, responsable du PCF du Loiret, aux côtés de Sylvie Dubois, candidate PCF-Front de gauche aux législatives sur la circonscription. Au milieu, Jean-Pierre Perrin assure l’animation du débat. La présence de ce militant associatif ultra-connu à Orléans témoigne à elle seule de l’offre nouvelle que constitue le Front de gauche. « Je n’ai jamais été loin de la politique », dit cet ancien prêtre qui fut même plusieurs fois candidat aux élections locales. Mais il cherchait un engagement qui « dépasse » le cadre des partis. Son souci :  que les assemblées citoyennes ne se transforment pas en club de réflexion, mais soient des outils pour rassembler politiquement les citoyens, français et immigrés, dans les quartiers, pour les élections mais aussi au-delà.

Et les idées ne manquent pas : difficile parfois de contenir l’enthousiasme qui déborde à se retrouver ensemble. L’idée de porte-à-porte est lancée, et même celle de tenir les assemblées en plein air, dans les lieux publics, « aux beaux jours »… Un enthousiasme qui ne cède en rien à la pugnacité du débat : pas question d’« avaler » sans comprendre ni discuter une proposition. Sur les moyens d’enrayer la dette, le programme du Front de gauche est décortiqué, passant en revue les objections: le chantage du patronat à la fuite des capitaux et les moyens de le contrer, comme celui de récupérer les produits de l’évasion fiscale. Avec une préoccupation : « Partir des problèmes du quartier, le chômage, les prix, l’avenir des jeunes .»

 

outils pour rassembler

Mêmes exigences à Thionville (Moselle), mardi. Les préoccupations qui s’expriment dans la discussion plutôt informelle concernent la crise, l’emploi, la précarité. Rien d’étonnant dans cette ville de Moselle, bassin sidérurgique sinistré. Les suppressions d’emplois ou le chômage partiel, notamment chez ArcelorMittal, font partie du quotidien. Gandrange et Florange sont voisines. « 1 500 chômeurs en plus à l’automne, on a dépassé la moyenne nationale », rappelle Annie Hackemheimer, candidate aux législatives. « Aujourd’hui, les guerres ce sont les fermetures d’usines », estime un autre participant tandis que Dominique Méli, l’un des adjoints au maire (PCF), constate que la crise s’immisce dans les moindres recoins. « Le tonnage des ordures ménagères a diminué de 10%. On ressent la baisse de la consommation jusque-là. » Mais la discussion porte surtout sur les alternatives. « On a besoin d’industries de base, d’autant qu’on a le savoir-faire », intervient Jean-Marie Drobisz, délégué syndical à Bettembourg. On confronte les arguments, au besoin on s’appuie sur le programme L’humain d’abord, on essaie de répondre aux interrogations que soulève l’actualité. « Peut-on mettre en place la taxe Tobin ? » s’interroge-t-on par exemple. « Ceux qui sont déjà venus s’investissent de plus en plus dans le débat », se réjouit Annie Hackemheimer. À quelques kilomètres du Luxembourg et avec plus de 70 000 travailleurs transfrontaliers en transit tous les jours, la question européenne est dans toutes les têtes. « Le problème c’est la BCE. Elle redistribue des sommes faramineuses non pas à l’économie mais aux banques. Le maillon qui nous tue, c’est le maillon bancaire. J’aimerais que ça se passe mieux pour les générations qui travaillent et pour la mienne aussi », confiera Victoria une lycéenne très attentive au débat. En fin d’assemblée, on s’organise pour populariser le meeting de Jean-Luc Mélenchon à Metz le 18 janvier. « Ce n’est peut-être pas grand-chose mais chacun part avec une centaine de tracts et l’envie de faire.  » ,explique le syndicaliste.

Changement de décor à Ganges, à une heure au nord de Montpellier, aux confins de l’Hérault, en zone rurale. « C’est un bastion ouvrier, explique Gilles. Il y avait l’industrie des bas de soie mais aujourd’hui tout est parti et les gens travaillent où ils peuvent. » Certains à Montpellier, d’autres ici enchaînant les contrats précaires dans la grande distribution. Une cinquantaine de personnes s’est déplacée lundi pour prendre part au débat, des personnes âgées en majorité. Après la laïcité, la dette, la gauche face aux crises, le débat de cette soirée est : « La justice est-elle une arme contre les pauvres  ? » Gilles Sainati, membre du Syndicat de la magistrature, apporte son regard. « J’ai tout fait : juge d’instruction, droit des affaires, etc. », explique-t-il en préambule. Un parcours qui lui permet de brosser le portrait judiciaire des dix dernières années. Depuis l’arrivée de Sarkozy à l’Intérieur puis à la tête de l’État son constat est clair : « Nous sommes passés d’un État social à un État pénal. »

 

Libertés à l’honneur

Et ce soir, comme à Orléans et à Thionville, l’assemblée veut comprendre. Les questions sont précises à l’image de ce monsieur qui veut savoir quelle catégorie sociale prédomine chez les prisonniers. « En prison, il y a un taux d’analphabétisation de 30%, la plupart sont sans emploi depuis plus d’un an avant leur entrée », explique le magistrat. En résumé, on enferme les plus pauvres. D’autres veulent savoir comment se concrétise les partenariats publics privés (PPP) au quotidien. Gilles Sainati prend l’exemple de la prison de Béziers gérée par Eiffage : « La restauration et l’entretien ont été privatisés. Ce n’est donc plus assuré par les prisonniers qui faisaient du service commun. Alors, cet été ça a explosé car ils ne faisaient plus rien. Ils sont réduits au rôle de simples détenus. Plus il y a de délinquants, plus ça rapporte  ? », constate un participant. Un besoin de propositions claires pour en sortir, en revenant sur les lois de sécurité intérieure.

Mélenchon à la télé, écoutes collectives

C’est devenu un rituel : à chaque important passage de Jean-Luc Mélenchon à la télévision, le Front de gauche organise des écoutes collectives à l’échelle nationale. Aujourd’hui, David Pujadas accueille le candidat à son magazine politique intitulé Des paroles et des actes, qui commence à 20 h 35 et durera plus de deux heures. Mais, pour que les citoyens ne soient pas de simples téléspectateurs, on crée donc ces écoutes qui permettent de commenter et de débattre les propos entre militants, amis, voisins ou habitants. Il peut s’agir de rencontres dans des appartements, dans des cafés et des brasseries ou dans les locaux des partis du Front de gauche. Comme à Viry-Châtillon (Essonne), à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), dans le 13e arrondissement de Paris, à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) ou encore à Saint-Pierre-d’Aurillac (Gironde). Ces initiatives se déroulent en présence des candidats aux législatives.

Sébastien Crépel 
(à Orléans), Julia Hamlaoui (à Thionville) et Nicolas Séné (à Ganges)

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« La défense des minorités hongroises n’est pas inscrite dans la Constitution »

15 Janvier 2012, 07:28am

Publié par PCF Villepinte

    Entretien avec Attila Trasciatti, membre du Parti des travailleurs hongrois et député européen au sein du groupe de la Gauche Unitaire Européenne. Il revient sur les raisons qui ont poussé les Hongrois à descendre dans la rue, avant tout économiques pour lui. Et il explique pourquoi il faut rester solidaires avec les Hongrois.

    Qu'elles sont les raisons de la mobilisation ?

    Les hongrois n’ont plus ce qu’ils avaient avant les élections : je parle des libertés individuelles et collectives mais aussi de l’économie hongroise. Orban s'en prend aux salaires, c’est ce qui a poussé les hongrois à se mobiliser. Les premiers touchés ont été les fonctionnaires, policiers, pompiers  enseignants et les médecins. La politique économique n’était pas menée dans l’intérêt de la population mais contre elle.
    L’autre cause de la colère est la loi sur la liberté des médias qui a surtout mobilisé dans Budapest. C’est la première fois depuis 1989 qu’il y a une censure sur les médias ; les télévisions et radios de gauche ont eu moins d’argent public. Ensuite, il y a la modification de la Constitution. Nous sommes seulement la Hongrie et plus la République hongroise. La défense des minorités hongroises n’est pas inscrite dans la Constitution. Au contraire, il est écrit que la Hongrie doit continuer tout ce qui a été commencé pendant ses 1000 ans d’Histoire avec le Roi Étienne… Elle est anachronique. C’est une Constitution basée sur la religion chrétienne.
    Mais en même temps, elle veut réguler les lois du travail, celles sur les syndicats et les manifestations. Il ne sera plus possible d’organiser librement une manifestation syndicale. Cette Constitution est comparable à celle de Horthy dans les années 30.
    Mais c'est surtout, la situation économique qui pousse à la mobilisation. Il y a maintenant 1,5 millions de personnes qui risquent de perdre leur maison. Par exemple, si tu n’as pas payé l’électricité pendant 3 mois mais que la maison t’appartient, ils peuvent la saisir. Les clochards seront envoyés en prison car il est illégal de vivre dans la rue. Mais ils n’ont pas la possibilité de trouver un travail normal, de payer pour avoir un petit appartement.

    Ce durcissement économique et politique semble fédérer. Comment Orban peut-il rester en place ?

    Orban a été élu avec une participation de 46% des électeurs. Et il n’a eu que 2/3 de leur vote. Ce n’est donc pas beaucoup. 37% de la population réelle a voté
    pour Orban. Dimanche, si nous allons voter, le Fidesz n’obtiendrait que 30%. L’abstention a été très importante. Notre objectif est maintenant de mobiliser ces 54% qui n’ont pas voté.

    Qu’attend la gauche hongroise des autres européens ?

    Nous attendons les critiques et les pressions de la communauté européenne et internationale. Parce qu’il n’est pas possible qu’un pays de l’UE ait un gouvernement qui de plus en plus autoritaire et totalitaire. Ce n’est pas officiel, mais le projet d’Orban est de quitter l’UE. Donc quand Barroso a écrit une lettre à orban, ce dernier n’a pas répondu. Orban s’en fout de ce que dit l’UE. Je pense qu’il est très important qu’à Strasbourg et à Bruxelles, on parle de la Constitution hongroise. Mais je pense il est encore plus important qu’ici, nous organisions la résistance, tous ensemble, avec tous les mouvements démocratiques de gauche, avec les associations civiles, Attac, le Forum social hongrois… Nous avons besoin d’une aide pour nous organiser. Nous attendons ici les députés du parti socialiste européen, de la GUE, des verts… de tous les partis euro-parlementaires qui sont contre la politique d’Orban.  Car il est important pour les Hongrois de voir que les députés européens parlent de nous à Bruxelles mais aussi qu’ils sont ici et solidaires.
    Nous avons besoin de l’aide des médias européens. Car ici, il est impossible de construire quelque chose avec les médias hongrois qui sont tous dans les mains du pouvoir. C’est important de sensibiliser les européens aussi.

    • Retrouvez dans l’Humanité Dimanche de cette semaine un dossier complet sur : La Hongrie, laboratoire d’une fascisation de l’Union Européenne ? A acheter en PDF.

    Entretien réalisé par Fabien Perrier

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AH! AH! AH! ...AH comme le chantait BREL

14 Janvier 2012, 10:20am

Publié par PCF Villepinte

Une manifestation du Front de Gauche chez Moody's

Social-Eco - le 14 Janvier 2012

  Mots clés : Banques, social, dette, jean-luc mélenchon, eva Joly, francois hollande,

 

 

La perte du Triple A français fait débat

 

 

 

La note de la dette souveraine française est désormais abaissée d'un cran, à AA+ avec perspective négative. La droite, après avoir sur-dramatisé pendant des mois l'importance de cette note, tente maintenant de minorer l'impact d'une telle dégradation. Les banquiers essayent de rassurer les investisseurs pour continuer à se sucrer, tandis que le constat à gauche est unanime : c'est l'échec de Sarkozy et de la rigueur.

Dans les médias, les « experts » se bousculent. Des économistes banquiers dans de grandes banques ou gestionnaires de comptes, qui tentent de rassurer les investisseurs pour qu'ils continuent à investir sur les marchés financiers (actions et obligations), puisque c'est dans ces opérations qu'ils gagnent le plus d'argent. On peut ainsi entendre un haut ponte de Natixis expliquer sur France Info que cette dégradation est une « légère réduction qui n'aura pas d'impact sur les taux d'intérêts ». D'autres osent même affirmer : « On vous l'avez bien dit, il fallait un vrai plan de rigueur ».
Même son de cloche au gouvernement, la ministre du Budget Valérie Pécresse a assuré que "la stratégie de la France ne changera pas" après la perte de son triple A et restera focalisée sur le désendettement, la compétitivité de l'économie et la croissance. Le ministre des Finances François Baroin renchérit : "Ce n'est pas une bonne nouvelle" mais ce n'est "naturellement pas une catastrophe".

De quoi devenir complètement schizophrène. La droite avait bâti tout son argumentaire sur la peur de la dégradation de cette note pour imposer la rigueur, par des discours complètement anxiogènes. On se souvient du président qui disait « si on perd le Triple A, je suis mort », ou son conseiller Alain Minc qui parlait carrément du Triple A comme de «notre  trésor national ». Rappelons tout de même que si les taux d'intérêts auxquels empreinte la France augmentent d'un point, le poids de la dette souveraine augmentera mécaniquement d'au moins 15 milliards d'euros sur 7 ans.

A gauche, le discours est tout autre : "Il faut résister", a affirmé Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche à la présidentielle. "Se coucher devant la finance aiguise son appétit. (...) La Banque centrale doit annoncer immédiatement qu'elle prêtera à la France à un taux très bas. Faute de quoi, il faut suspendre les versement français au budget de l'Union européenne". Pour Eva Joly, "cette dégradation doit être l'occasion d'une prise de conscience qu'un autre monde doit naître. L'austérité n'est pas une réponse, ni l'obsession de la croissance: l'heure est donc à porter la transition écologique de l'économie".
François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat, estime que "finalement, cette présidence aura été celle de la dégradation de la France: dégradation financière, dégradation sociale, dégradation morale". Pour François Hollande, «c'est une politique qui a été dégradée, et non la France». Le candidat du Parti socialiste lance une alarme : c'est un « décrochage » de la France par rapport à l'Allemagne et ce sont «les Français qui risquent de payer les conséquences» de la perte du triple A.

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